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 Adam et Eve

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CHRISTOPHEG
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CHRISTOPHEG

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MessageSujet: Adam et Eve    Adam et Eve  - Page 5 Icon_minipostedLun 07 Avr 2014, 10:45 pm

Rappel du premier message :

Genèse 3
 
3.1 Le serpent était le plus rusé de tous les animaux des champs, que l'Éternel Dieu avait faits. Il dit à la femme: Dieu a-t-il réellement dit: Vous ne mangerez pas de tous les arbres du jardin?
3.2 La femme répondit au serpent: Nous mangeons du fruit des arbres du jardin.
3.3 Mais quant au fruit de l'arbre qui est au milieu du jardin, Dieu a dit: Vous n'en mangerez point et vous n'y toucherez point, de peur que vous ne mouriez.
3.4 Alors le serpent dit à la femme: Vous ne mourrez point;
3.5 mais Dieu sait que, le jour où vous en mangerez, vos yeux s'ouvriront, et que vous serez comme des dieux, connaissant le bien et le mal.
3.6 La femme vit que l'arbre était bon à manger et agréable à la vue, et qu'il était précieux pour ouvrir l'intelligence; elle prit de son fruit, et en mangea; elle en donna aussi à son mari, qui était auprès d'elle, et il en mangea.
3.7 Les yeux de l'un et de l'autre s'ouvrirent, ils connurent qu'ils étaient nus, et ayant cousu des feuilles de figuier, ils s'en firent des ceintures.
3.8 Alors ils entendirent la voix de l'Éternel Dieu, qui parcourait le jardin vers le soir, et l'homme et sa femme se cachèrent loin de la face de l'Éternel Dieu, au milieu des arbres du jardin.
3.9 Mais l'Éternel Dieu appela l'homme, et lui dit: Où es-tu?
3.10 Il répondit: J'ai entendu ta voix dans le jardin, et j'ai eu peur, parce que je suis nu, et je me suis caché.
3.11 Et l'Éternel Dieu dit: Qui t'a appris que tu es nu? Est-ce que tu as mangé de l'arbre dont je t'avais défendu de manger?
3.12 L'homme répondit: La femme que tu as mise auprès de moi m'a donné de l'arbre, et j'en ai mangé.
3.13 Et l'Éternel Dieu dit à la femme: Pourquoi as-tu fait cela? La femme répondit: Le serpent m'a séduite, et j'en ai mangé.
3.14 L'Éternel Dieu dit au serpent: Puisque tu as fait cela, tu seras maudit entre tout le bétail et entre tous les animaux des champs, tu marcheras sur ton ventre, et tu mangeras de la poussière tous les jours de ta vie.
3.15 Je mettrai inimitié entre toi et la femme, entre ta postérité et sa postérité: celle-ci t'écrasera la tête, et tu lui blesseras le talon.
3.16 Il dit à la femme: J'augmenterai la souffrance de tes grossesses, tu enfanteras avec douleur, et tes désirs se porteront vers ton mari, mais il dominera sur toi.
3.17 Il dit à l'homme: Puisque tu as écouté la voix de ta femme, et que tu as mangé de l'arbre au sujet duquel je t'avais donné cet ordre: Tu n'en mangeras point! le sol sera maudit à cause de toi. C'est à force de peine que tu en tireras ta nourriture tous les jours de ta vie,
3.18 il te produira des épines et des ronces, et tu mangeras de l'herbe des champs.
3.19 C'est à la sueur de ton visage que tu mangeras du pain, jusqu'à ce que tu retournes dans la terre, d'où tu as été pris; car tu es poussière, et tu retourneras dans la poussière.
3.20 Adam donna à sa femme le nom d'Eve: car elle a été la mère de tous les vivants.
3.21 L'Éternel Dieu fit à Adam et à sa femme des habits de peau, et il les en revêtit.
3.22 L'Éternel Dieu dit: Voici, l'homme est devenu comme l'un de nous, pour la connaissance du bien et du mal. Empêchons-le maintenant d'avancer sa main, de prendre de l'arbre de vie, d'en manger, et de vivre éternellement.
3.23 Et l'Éternel Dieu le chassa du jardin d'Éden, pour qu'il cultivât la terre, d'où il avait été pris.
3.24 C'est ainsi qu'il chassa Adam; et il mit à l'orient du jardin d'Éden les chérubins qui agitent une épée flamboyante, pour garder le chemin de l'arbre de vie.
 
Vous connaissez tous la Genèse.  Je voudrais m'intéresser particulièrement à Genèse 3.
 
Dans la Genèse 1 et 2, on nous explique que Dieu est le Créateur de toute chose.
 
En cela compris, les acteurs du drame.  Adam, Eve, le serpent et l'arbre du bien et du mal.
 
On remarque ainsi que Dieu a aussi créé le tentateur, l'objet de la tentation et derrière la punition.
 
Si on s'intéresse au couple d'humains, on remarque que par leurs actions ils sont imparfaits.
 
Dire que Dieu n'avait pas prévu cette situation serait vraiment Le prendre pour un imbécile.  Ce qui est vraiment à déconseiller ...
 
Il nous a donc piègé nous connaissant forcément parfaitement, pour ensuite nous punir.  Vicieux ce Dieu quand-même pour Quelqu'un qui est Tout Amour ...
 
Dieu a donc fait des êtres intrinsèquement imparfaits, puis Il a exigé qu'ils soient parfaits ou punis pour l'éternité.
 
Plusieurs milliers d'années après avoir lancé l'expérience du monde, Il est revenu sur Sa décision, disant que, dès lors, l'homme n'avait pas nécessairement à être bon, mais qu'il se sentirait mal lorsqu'il n'était pas bon et à recevoir en tant que sauveur le Seul être qui pouvait toujours être parfait, satisfaisant ainsi le désir de perfection  de Dieu.
 
Ensuite, nous disons que Son Fils (le Seul Être Parfait) nous a sauvé de notre propre imperfection — l'imperfection que Dieu nous a donnée.
 
Autrement dit, le Fils de Dieu nous a sauvé de ce que Son Père a fait.
 
Il y a un bug dans la matrice ...  Qui m'explique ?
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CHRISTOPHEG
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MessageSujet: Re: Adam et Eve    Adam et Eve  - Page 5 Icon_minipostedVen 27 Juin 2014, 1:37 am

Bonjour Pauline,
 
Merci pour votre investissement dans vos réponses.  J'y sens une réelle implication personnelle que je m'efforce de mériter de mon mieux.
 
Chapitre A
 
En guise d'illustration, je pourrais dire ceci.  Ne pas être soumis à l'espace/temps veut dire que je peux changer quelque chose que j'ai fait hier ou que je ferai demain et que je peux me situer en même temps à plusieurs endroits pour y réaliser plusieurs expériences liées ou non.
 
Si de telles choses m'étaient possibles, j'atteindrais un niveau élevé de perfection à mon échelle spirituelle.  Ces choses sont possibles en dehors de l'univers matériel.  Souvenez-vous de la réflexion de JESUS à Jean le Baptiste.
 
Dans cette idée, la simultanéité prend son sens.  Le Divin fait tout en même temps concernant la Création apportant les ingrédients nécessaires à la Perfection sans aucune contrainte.
 
La séquence temporelle est le mouvement décomposé de Dieu.  Cette séquence est le propre de l'humain qui décompose son expérience dans l'espace et dans le temps.  
 
Cette manière de procéder permet à l'humain une incubation plus profonde de son vécu et une intégration de celui-ci dans sa conscience.  
 
Rejoindre le Divin n'est pas une mince affaire et l'être humain fonctionne par essai/erreur.  Le temps et l'espace permettent cela.
 
Le temps est un concept vertical et non horizontal dans le monde éthérique.  Tous les événements sont distincts mais se déroulent en même temps.
 
Echapper au temps voudrait dire que vous pouvez intervertir à votre guise les actions que vous évoquez.  Vous pourriez par exemple vous exprimer en même temps ou avant d'y avoir rêvé.
 
Nous ne pouvons raisonner sans l'espace-temps mais par contre nous savons déjà qu'il s'agit de concepts relatifs (Einstein).
 
Idem pour le concept du TOUT, il est théoriquement facilement appréhendable dans l'univers matériel.
 
Si on pense plus loin, on peut dire que tout ce qui est, est le TOUT de l'univers matériel.  On peut dire que tout ce qui produit un effet est le TOUT de l'univers éthérique.  Les deux formant le Divin.  
 
On rejoint alors le concept du vide qui n'existe pas dans l'univers matériel et l'inerte qui n'existe pas dans l'univers éthérique.
 
Le différencié n'existe pas dans l'univers éthérique le plus élevé.  Il n'y a que le UN.  Dans d'autres niveaux éthériques, l'individualisation existe encore.  On y reviendra si vous le voulez.
 
Les relations spatio-temporelles ne s'appliquent pas qu'à moi mais à tout le monde incarné.  Que voulez-vous dire à ce sujet ?
 
La liaison "cause à effet" est une propriété spatio-temporelle, elle aussi.  Je ne vois pas Dieu imaginer et créer mais "simplement" s'exprimer.  Je pense que cette volonté, cette intention se marque par une explosion de Lui-même via cet univers et bien sûr dans beaucoup d'autres.  Dans ce monde d'êtres vivants et bien sûr dans beaucoup d'autres.
 
On pourrait dire que notre univers est une molécule du corps de Dieu par exemple.
 
Ne confondons pas l'instantané de la personne éthérique et la réalité Divine.  L'instantané existe bien pour l'être spirituel ainsi d'ailleurs que des séquences temporelles radicalement différentes des nôtres mais existantes quand-même.
 
Nous parlons ici de choses différentes à savoir la réalité Divine la plus intime et la nôtre une fois notre corps quitté.  Cela est bien différent.  Tout comme pour le monde matériel, le monde de l'Absolu dispose de différents niveaux.  Votre expériences des séquences ne s'arrête pas à votre "mort".  Le temps et l'espace sont simplement radicalement différents.
 
Le nombre de choix que vous souhaitez faire dans votre forme éthérique n'a aucune importance.  
 
La pensée est centrale dans le raisonnement.  Ce que vous pensez, vous le vivez.  Le quantitatif n'a aucune existence.
 
Combien de pensées avez-vous par jour aujourd'hui ?  Imaginez que toutes se réalisent instantanément.  Ainsi, je nous conseille de surveiller attentivement vos pensées à notre mort ...
 
Vos pensées se réalisent dans le monde matériel à condition de persévérer, parfois longtemps ...
L'instant existe bien dans votre Absolu personnel.
 
Le "pouvoir" de Dieu dans le sens possibilité n'a, comme nous en avions parlé, à mon sens, que les limites de ne pas être Dieu et de ne pas être en chaque chose.
 
L'espace/temps sont les deux dimensions qu'Il a choisi pour fractionner son expérience de Lui-même et en profiter pleinement en la décomposant.  D'autres dimensions sont sans doute d'application dans d'autres univers avec toutefois le même but.
 
Par rapport au désir et à la volonté de réalisation, je rejoints l'idée déjà évoquée d'une expression personnelle.  A Son Image, je dirais que l'artiste se définit lui-même par rapport à sa création.  L'artiste fait un choix initial qui lui correspond; il n'a pas d'obligation mais une intention de faire vivre sa réalité sous une autre forme.  Il y a un temps entre la pensée de l'artiste et la réalisation de sa pensée.  En outre, toutes ses pensées ne se réalisent pas parce qu'il en laisse tomber.
 
Je reprends cette analogie avec l'artiste pour Dieu.  Sauf qu'il n'y a qu'une seule création présente et qu'elle contient chaque pensée qu'Il a.  Il n'a pas d'obligation et n'a qu'un désir; celui de s'exprimer de la manière qu'Il choisit.
 
Ainsi, Son Œuvre est distincte de Lui-même et en même temps, elle ne l'est pas.
 
De confusion, il n'y a évidemment pas.  Chaque pièce du puzzle a une existence propre et signifie quelque chose par elle-même.  Nous sommes une pièce et nous contenons notre dessin (et dessein).  Nous cherchons la pièce voisine à la nôtre.  Nous n'avons aucune idée du nombre de pièces.  Pas de quantitatif.  Mais nous pouvons avoir une idée de ce que donnent quelques pièces rassemblées.
 
Je poursuis ...
 
1. La pensée est énergie.  L'essence de Dieu.  Chacune de Ses pensées est une création càd un mode d'expression.
2. L'illusoire et le non illusoire sont des créations.
3. Pas d'avant ou d'après idée (plutôt pensée) pour moi.  Il EST.
 
1. L'adjectif "infini".  OK pour moi.  Je le vois comme cela.
2. Le substantif "infini" est pour moi le contenant et le contenant est indéfinissable.
 
L'être éthérique (vous ou moi) acquiert en effet la connaissance dans une séquence de temps instantanée.  Cette connaissance lui a été ôté à son arrivée dans le monde matériel; il la reprend à son retour.  Mais on parle de théorie pas d'expériences, bien sûr.
 
Dans les points 1 et 2 qui suivent, je parle de l'être éthérique (individualisation temporaire du Divin) et pas de Dieu !  L'être éthérique a en effet des expériences à réaliser qu'il n'a pas encore vécues.
 
Dieu s'est soumis à la contrainte espace/temps parce qu''il s'agissait du meilleure moyen de s'observer Lui-même.  Le choix du bon microscope.  L'espace/temps est pour Lui un outil efficace.  Il a sans doute (!) d'autres outils dans sa boîte ...  Il s'est soumis à quelque chose qu'Il a Lui-même créé.  Ce n'est pas la seule chose.  Pensons à notre libre-arbitre par exemple.  Il ne transgresse pas Ses propres règles.
 
La phrase où vous évoquez le potentiel concerne l'être éthérique et non Dieu.
 
La bilocation est par définition, comme vous le dites, une manipulation du spatio-temporel, un aperçu des possibilités de l'être éthérique.  Nous avons évoqué ces possibilités à travers les expériences simultanées.
 
Chapitre B
 
1. Avant notre arrivée ne règne pas l'illusion de la séparation.  Nous savons que nous faisons partie de la Lumière.
2. La chronologie reflète un élément temporel.  Il n'existe pas dans l'Unité mais il prend progressivement forme lors de la dissociation (idem pour l'espace).
 
Cette dissociation a différents niveaux elle aussi en fonction de l'expérience éthérique vécue; celle de l'Unité, celle de l'expérience collective, celle de l'expérience individuelle.  La dissociation est maximale lors de l'incarnation.  Dissociation ne voulant jamais dire séparation.
 
Le Plan Personnel Divin est votre plan.  Celui que vous avez choisi.  Le Maître est celui qui concilie en lui le monde matériel et le monde spirituel.  Il vit un pied dans l'un et un pied dans l'autre, si je puis dire, durant son incarnation.
 
Le niveau que vous occupez, maître spirituel ou personne de bas niveau de conscience, n'est pas un caractère qualitatif.  Dans un cas comme dans l'autre, les possibilités auxquelles vous aspirez sont  simplement différentes.
Une de vos expériences ressemble à celle de Mère Theresa par exemple, une autre ressemble à celle de Hitler.  Tout dépend de votre situation sur la roue cosmique.
 
Le plus haut niveau spirituel correspond à une grande affinité avec le Divin.  Le niveau de JESUS par exemple.  Cela ne change rien à l'Amour que vous porte Dieu même si vous occupez un niveau différent.  La marge de progression dont nous disposons recueille toute l'affection du Père.  C'est avec beaucoup de tendresse qu'Il nous regarde nous chamailler dans le bac à sable.  A Son Image, vous faites la même chose avec vos enfants.
 
Les différences de niveau spirituel ne sont pas des illusions mais les éléments de dépassement le sont par contre.
 
En effet, si votre niveau spirituel est élevé, vous choisirez une vie qui vous mènera à servir l'amour du prochain.  Un tel choix situe bien votre niveau en effet et vous amène à une élévation encore supérieure.  Voyez autour de vous et dans l'histoire humaine; les exemples fourmillent.
 
Il ne s'agit pas d'une vie de souffrance pour la personne qui choisit cela parce que justement une telle vie correspond à son choix.  Ceci n'exclut pas les difficultés évidemment.
 
Oui, les victimes d'atrocités monstrueuses l'ont choisi.  Nous ne connaissons simplement pas l'aspect particulier que la personne venait travailler.  Nous ne connaissons pas le chemin des autres et nous ne découvrons le nôtre que par étapes.
 
Une élévation de Soi correspond au souhait profond que nous avons tous de rejoindre l'Unité, la Source.
 
La stagnation ou la régression n'existent pas.  Les êtres plus évolués sont impatients que nous connaissions comme eux le même état de béatitude.  Ils contribuent à lever nos illusions et nos souffrances.  C'est nous qui faisons le chemin mais ils nous accompagnent.  A Son Image.
 
Ce n'est pas une insatisfaction mais plutôt l'irrépressible envie de partager la Joie avec le plus de personnes possible.
 
Tout se déroule comme prévu, à la virgule près.  Nous évoluons sur la Roue Cosmique sans aucun type de jugement qualitatif.  Ce schéma n'est pas soumis à l'espace/temps en tant que tel mais plutôt à une succession de séquences.
 
La patience (à ce niveau) n'est pas notre fonctionnement.  Intimement, nous percevons confusément que nous avons beaucoup de choses à faire et peu de temps pour le faire lorsque nous sommes incarnés.  C'est vrai.
 
L'espace/temps n'est pas une illusion; il s'agit de la règle de fonctionnement du monde matériel, sans plus.
 
La séparation est une illusion jusqu'à ce qu'elle ne le soit plus, ou de moins en moins pour certains.
 
Nous ne sommes pas tous au même niveau de conscience.  Par contre, nous les avons déjà connus tous plusieurs fois et c'est de cela dont vous vous souvenez par cette réflexion.
 
1.  Ils veulent être comblés par la béatitude la plus pure et veulent la partager.  Ils sont là pour cela car ils ont fini un cycle.
2.  Je partage exactement ce point de vue.
3. Chercher l'élévation ... pour rejoindre le Père.  S'en approcher le plus possible.  L'énorme attirance vers le Christianisme provenait du fait que JESUS nous a dit comment ...
 
Savoir que vous faites partie du TOUT (ou du Divin) n'est vraiment pas banal dans notre monde.  Demandez autour de vous qui en est conscient ...  La plupart des gens ne perçoivent pas la liaison intime qui unit les êtres vivants encore moins l'essence Divine de ceux-ci.  La clarté est la première étape de la maîtrise.
 
La chimie par exemple nous donne une bonne image de ce tout à notre échelle.  Tous les éléments qui composent une pierre se retrouvent dans votre corps.  Pourtant, vous êtes bien différente d'une pierre.  Tout dépend de l'angle de vue avec lequel vous observez.
 
Vivre la non-séparation.
 
Ce que vous voulez pour vous-même, donnez-le à quelqu'un d'autre.  En faisant cela, vous prouvez que vous l'avez.  
 
Elevez l'autre jusqu'à la plus haute idée qu'il a de lui-même et pour lui-même.  En faisant cela, vous avez vous-même atteint ce niveau.
 
Ce que vous manifestez devant l'Univers devient votre réalité et vous est renvoyée comme telle.  Confirmée.
 
Faites semblant au début et vous verrez que la pensée-racine que vous créez devient progressivement votre réalité.
Dieu nous donne toujours ce que nous lui demandons.  Mais savons-vous vraiment ce que nous Lui demandons ...
 
Car en effet, il n'y a rien à Lui demander car avant que nous ayons demandé, Il nous l'aura déjà donné.
 
La prière n'a de sens que si elle est une prière de gratitude.
 
Je maintiens que les maladies, toutes, peuvent être soit prévenues soit guéries.  Nous n'avons même pas commencé à essayer ...
 
Vous parlez d'illusion en regard avec votre Papa.  Vous comprenez alors que ce que vous croyiez étant enfant était en effet ... exact mais mal placé.  L'enfant que vous étiez n'avait pas oublié tout à fait d'où il vient et d'où vient son père ni quelles sont vos possibilités réelles.
 
Nous retenons donc la variation qualitative d'énergie, tout en remerciant le thermostat pour sa contribution.
 
Il me semble que l'humanité a déjà exploré les options les plus basses.   Elle s'y maintient parce qu'il en reste d'autres sans aucun doute.
 
Oui la mort n'est rien d'autre qu'un passage.  Assez banal dans le début du passage à en croire les témoins.
 
Un être ne peut supprimer sa vie ou celle de quelqu'un d'autre.  Ceci reviendrait à tuer Dieu, ce qui est un non-sens.
 
Ce n'est donc pas la vie qui est "supprimable" mais seulement votre véhicule, votre enveloppe charnelle.  Vous mettez de la sorte fin à votre expérience matérielle.  Si cela fait partie du Plan que vous avez défini alors OK.  Sinon, il faudra que vous recommenciez.
 
Chapitre C
 
L'amour et l'Amour ...
 
Comme nous le savons, l'amour est énergie vibratoire.  Il est omniprésent dans notre monde matériel.  Comme nous le disions, nous le faisons varier qualitativement à travers toutes les catégories d'amour que vous évoquez.
 
Nous sommes nous-mêmes cette énergie mais matérialisée, nous n'avons accès qu'aux plus basses vibrations de l'amour.  Quelques secondes de notre vie, nous avons frôlé la Lumière.  Pas plus.
 
Impossible d'approcher ce qu'est l'Amour Divin.  J'ai lu des centaines de témoignages de gens qui l'ont vécu l'espace d'un instant.  Cela a très souvent complètement changé leur vie et les a bouleversé complètement.
 
Pour ces gens, le retour ici-bas, a été un déchirement atroce.  Toutefois, il était encore plus important pour eux d'honorer la mission divine.  Ils le font donc.  Certains dans la joie anticipative, d'autres dans la déprime de leur réalité actuelle.
 
Une personne de ma famille a vécu cela.  J'avais peine à la reconnaître après.
 
Affectueusement.
 
Christophe.
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MessageSujet: Re: Adam et Eve    Adam et Eve  - Page 5 Icon_minipostedSam 28 Juin 2014, 2:00 pm

Quelques révélations sur Adam et Ève:

P.834 - §7 Le corps d'Adam et Ève émettait une lumière diffuse, mais ils s'habillaient toujours conformément aux coutumes de leurs associés. Ils étaient très légèrement vêtus dans la journée, mais s'enveloppaient, le soir, dans des couvertures. L'origine du halo traditionnel autour de la tête des gens supposés pieux et saints date du temps d'Adam et d'Ève. Les émanations lumineuses de leur corps étant presque totalement obscurcies par leurs vêtements, seule la lueur émanant de leurs têtes était perceptible. Les descendants d'Adamson décrivirent toujours de la sorte leur concept des individus dont le développement spirituel était supposé extraordinaire.

P.851 - §1 À l'instar de leurs semblables sur Jérusem, Adam et Ève tiraient leur énergie d'une double nutrition ; ils absorbaient à la fois de la nourriture et de la lumière, et en outre certaines énergies supraphysiques non révélées sur Urantia. Leurs descendants terrestres n'héritèrent pas de ce don ancestral d'absorption d'énergie et de circulation de la lumière. Ils avaient une circulation simple du type humain d'entretien par le sang. C'est à dessein qu'ils étaient mortels tout en ayant une longue vie, mais, à chaque génération successive, leur longévité diminuait et se rapprochait des normes humaines.

P.831 - §1 Le troisième jour fut consacré à une inspection du Jardin. Installés sur les grands oiseaux transporteurs — les fandors — Adam et Ève contemplèrent de haut les vastes étendues du Jardin tandis qu'ils étaient transportés dans les airs au-dessus du plus magnifique paysage de la terre. Ce jour d'inspection se termina par un énorme banquet en l'honneur de tous ceux qui avaient travaillé à créer ce jardin d'une beauté et d'une splendeur édéniques. De nouveau, jusque tard dans la soirée de leur troisième jour, le Fils et sa compagne se promenèrent dans le Jardin et parlèrent de l'immensité de leurs problèmes.
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MessageSujet: Re: Adam et Eve    Adam et Eve  - Page 5 Icon_minipostedDim 29 Juin 2014, 3:45 am

L'origine du jour du Sabbat:

Les évènements stupéfiants des six premiers jours d'Adam et d'Ève sur terre dépassaient complètement l'entendement du mental mal préparé des hommes d'Urantia, même des meilleurs. La tête leur tournait. Ils furent entrainés par la proposition d'amener le noble couple au temple du Père, à midi, afin que tous les assistants puissent s'incliner en adoration respectueuse et se prosterner en humble soumission ; et les habitants du Jardin étaient réellement sincères dans toute leur conduite.

Van protesta. Amadon était absent, ayant la charge de la garde d'honneur qui avait veillé toute la nuit auprès d'Adam et d'Ève. Mais la protestation de Van fut balayée. On lui dit que lui aussi était trop modeste, trop effacé, et qu'il n'était pas loin d'être un dieu lui-même ; autrement, comment aurait-il pu vivre si longtemps sur terre et amener un évènement aussi considérable que la venue d'Adam ? Les Édénites surexcités étaient sur le point de le saisir et de le transporter sur le haut du tertre pour l'adorer, lorsque Van réussit à frayer son chemin hors de la foule. Sachant communiquer avec les médians, il envoya en toute hâte leur chef à Adam.

L'aurore du septième jour d'Adam et d'Ève sur terre approchait lorsqu'ils entendirent la saisissante nouvelle de la proposition de ces mortels bien intentionnés, mais malavisés. Alors, tandis que les oiseaux transporteurs se hâtaient pour venir chercher Adam et Ève et les amener au temple, les médians, qui sont capables de faire de telles choses, les transportèrent au temple du Père. Il était très tôt ce matin du septième jour, et du haut du tertre, où il avait si récemment été reçu, Adam fit un discours pour expliquer les ordres de filiation divine et fit comprendre au mental de ces habitants de la terre que seuls le Père et ceux qu'il désigne peuvent faire l'objet d'un culte. Adam précisa qu'il accepterait tous les honneurs et recevrait toutes les marques de respect, mais refuserait toujours d'être adoré.
Ce fut un jour mémorable. Juste avant midi, à peu près au moment où arrivait le messager séraphique apportant de Jérusem le constat d'installation des souverains planétaires, Adam et Ève s'écartèrent de la foule, montrèrent du doigt le temple du Père, et dirent : “ Allez maintenant vers l'emblème matériel de la présence invisible du Père et inclinez-vous en adorant celui qui nous a tous créés et qui nous maintient en vie. Que cet acte soit la promesse sincère que vous ne serez plus jamais tentés de rendre un culte à d'autres qu'à Dieu. ” Ils firent tous ce qu'Adam leur avait commandé. Le Fils et la Fille Matériels se tenaient seuls sur le tertre la tête inclinée, tandis que le peuple se prosternait autour du temple.

P.832 -6 Telle fut l'origine de la tradition du jour du sabbat. Dans Éden, le septième jour fut toujours consacré à l'assemblée de midi au temple ; la coutume persista longtemps de consacrer le reste de la journée à la culture personnelle. La matinée était consacrée aux améliorations physiques, l'heure de midi au culte spirituel, l'après-midi à la culture mentale, tandis que le soir se passait en réjouissances sociales. Ce ne fut jamais une loi dans Éden, mais cela resta la coutume tant que l'administration adamique conserva son pouvoir sur terre.

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MessageSujet: Re: Adam et Eve    Adam et Eve  - Page 5 Icon_minipostedLun 07 Juil 2014, 10:50 am

Bonjour Christophe G,

CHRISTOPHEG a écrit:

Merci pour votre investissement dans vos réponses.  J'y sens une réelle implication personnelle que je m'efforce de mériter de mon mieux.

Je dois avouer que cela m’intéresse vivement car que je me sens très éloignée de cet univers spirituel.
Et comme je n’y connais rien, il me faut beaucoup de temps pour formaliser mes questions.
C’est très laborieux.

CHRISTOPHEG a écrit:

En guise d'illustration, je pourrais dire ceci.  Ne pas être soumis à l'espace/temps veut dire que je peux changer quelque chose que j'ai fait hier ou que je ferai demain et que je peux me situer en même temps à plusieurs endroits pour y réaliser plusieurs expériences liées ou non.

J’ai l’impression que vous restez influencé par l’idée d’une temporalité intuitive où le temps peut être représenté par une rue à sens unique, un axe orienté, où l’on ne peut qu’avancer.
Mais il est tout à fait possible de concevoir une temporalité arborescente où à chaque vibration de l’horloge quantique chaque branche déploie une nouvelle arborescence décrivant la multiplicité des possibles. Changer mon hier revient à sauter sur une autre branche où cet hier s’est réalisé conformément à mes vœux.
Mais même dans ces conditions, au lieu d’être soumis à une droite on reste soumis à un arbre.
C’est un peu plus "grand" ( ? ), c’est tout.

Tâchons donc de quitter ces modèles pour envisager l’absence de temps, d’instant, de simultanéité, d’antériorité, de durée, de chronologie, de séquences…

Toutefois, l’arborescence de cette temporalité signifie aussi que chaque être vit toutes les branches simultanément mais qu’il n’est (provisoirement ? ) conscient que d’une seule trajectoire.

CHRISTOPHEG a écrit:

Si de telles choses m'étaient possibles, j'atteindrais un niveau élevé de perfection à mon échelle spirituelle.

Je ne vois pas bien pourquoi acquérir de telles aptitudes serait signe de quoi que ce soit.
Peut-être qu’à un niveau très élevé de perfection on devient capable de telles choses mais je serais surprise que l’on puisse en avoir envie.

CHRISTOPHEG a écrit:

Dans cette idée, la simultanéité prend son sens. Le Divin fait tout en même temps concernant la Création apportant les ingrédients nécessaires à la Perfection sans aucune contrainte.
(…)
Le temps est un concept vertical et non horizontal dans le monde éthérique.  Tous les événements sont distincts mais se déroulent en même temps.

Cela confirme l’impression ci-dessus.

Je peux disposer des jetons sur une droite, je peux aussi les empiler ou bien encore (du moins par l’imagination) les fondre en un seul jeton, mais cela reste terriblement contraignant : je n’ai le choix qu’entre le point et une droite comme ci ou comme ça… alors que je peux disposer mes jetons n’importe où sur la table, ou autre part…
Une temporalité, parmi d’autres, n’est qu’un regard de D.ieu, béni soit-Il, qui embrasse certains de ses jetons et les organise en pensée.

CHRISTOPHEG a écrit:

Cette manière de procéder permet à l'humain une incubation plus profonde de son vécu et une intégration de celui-ci dans sa conscience.  

Si vous considérez que l’incubation et l’intégration du vécu de l’humain sont des objectifs du Créateur alors tout y concourt à sa façon. Probablement rien n’est superflu.
Mais à dire vrai, on peut estimer que le temps et l’espace concourent à n’importe quel objectif du Créateur.

CHRISTOPHEG a écrit:

Rejoindre le Divin n'est pas une mince affaire

N’est-ce pas voulu, programmé et inexorable de rejoindre le divin ?
Alors
Ou bien ce « jeu de pistes expérimental » est une bonne chose et alors il faut qu’il dure le plus longtemps possible,
Ou bien c’est une mauvaise chose.
L’impatience ressemble à un désaveu à l’encontre de l’Organisateur de ce jeu.

Dans l’impatience que vous semblez légitimer il y a, d’une part, l’idée que cela a assez duré et, d’autre part, l’idée que les autres me retardent.

Mais cette impatience est assez coextensive à l’idée de jeu. Participer à un jeu ce n’est pas écouter de la musique classique, il y a une tension, un but… et ce n’est pas jouer que d’attendre béatement la fin de la partie.
Tout ceci pour dire que je suis complètement étanche à votre métaphore ludique, elle n’a aucun sens pour moi. Que ce soit un puzzle, un jeu de piste… c’est extraordinairement insignifiant pour moi.

CHRISTOPHEG a écrit:

et l'être humain fonctionne par essai/erreur.  Le temps et l'espace permettent cela.

Une fois encore, le mot "erreur" est lourd de sens.
Ne sont-ce pas justement les "erreurs" qui donnent toute leur raison d’être à ce « jeu de pistes expérimental » ?
Donc ce ne sont pas des erreurs, ce sont de précieuses péripéties.
Imaginons le joueur parfait… aucun intérêt…

CHRISTOPHEG a écrit:

Echapper au temps voudrait dire que vous pouvez intervertir à votre guise les actions que vous évoquez.  Vous pourriez par exemple vous exprimer en même temps ou avant d'y avoir rêvé.

Non.
Ce serait disposer n’importe comment les jetons de mes actions, poser le jeton de mon expression ici, poser celui de mon rêve là-bas, évidemment sans aucune idée de succession… sans m’astreindre à les placer ni sur un point, ni sur un axe, ni sur un arbre…
Et si je veux introduire du « temps tel qu’on le vit humainement », il me suffit de relier spirituellement les jetons, et un observateur lié à cette nouvelle temporalité dira « Tiens, aujourd’hui, pauline rêve ce qu’elle a exprimé hier. »

CHRISTOPHEG a écrit:

Idem pour le concept du TOUT, il est théoriquement facilement appréhendable dans l'univers matériel.

Eh bien, pas pour moi.
Comme tout est perpétuel changement et perpétuel mouvement, à moins de parler du « tout au temps t », du « tout au tems t+1 »…il me semble impératif de le considérer hors du temps et de l’espace.
Mais sans temps et sans espace que reste-t-il du tout "matériel" ? Une sorte de gigantesque vidéothèque brossant le récit de chaque entité de son apparition à sa disparition. Tous les jeux de pistes, toutes les expériences  sont là … On y trouve les "films" de toutes les recompositions possibles de tous les puzzles… Je pourrais y visionner le film de ma vie ou mieux encore l’ensemble de tous les films décrivant mes possibilités de vie…

Enfin, j’en reviens à l’une de mes obsessions :
présenté comme ça le Tout paraît nécessairement limité à tout ce qui est, donc finalement assez petit. Car tout ce qui n’est pas est grand.

CHRISTOPHEG a écrit:

On pourrait dire que notre univers est une molécule du corps de Dieu par exemple.

Si l’on s’impose le temps et l’espace à seule fin d’appréhender le « Tout matériel », il est, certes, possible d’appréhender ce « Tout matériel » comme un élément d’un méta-organisme qui vit et évolue dans le temps et l’espace.
Il me semble que ce modèle est assez raisonnable (pour ne pas dire assez consensuel, voire banal) tant qu’il n’ambitionne pas d’être Tout.

Reste la question de la différence entre l’ensemble des atomes de mon ordinateur portable et mon ordinateur portable. Un Tout ne devient une "vraie" réalité que s’il ne se résume pas en la réunion grossière de tous ses éléments, il lui faut une "structure", une "finalité", des "qualités", des "aptitudes", etc. qui dépassent celles de ses composants.

Considérer que le « Tout matériel » serait une infime partie du corps de D.ieu, béni soit-Il, signifie que des infimes parties du corps de D.ieu, béni soit-Il, serait le fruit d’une intention divine d’un D.ieu, béni soit-Il. OK. Et si l’on parle d’intention c’est, à mes yeux, en opposition à l’automatisme.

Toutefois, si D.ieu, béni soit-Il, ne connaît pas la distance qui existe entre la pensée, le rêve, l’intention, la volonté, la profération, l’expression, la création… alors il n’y a pas de différence entre le pensé et le créé, et par conséquent il n’y a pas de différence entre le Corps et l’Esprit de D.ieu, béni soit-Il.
Et si l’on poursuit, ce n’est que par abus de langage que l’on parle de l’Esprit, de l’intention de D.ieu, béni soit-Il, de Son expression.

De toute façon à mes yeux, tant que l’on parle seulement de Tout, on ne peut parler de D.ieu, béni soit-Il que par abus de langage.

CHRISTOPHEG a écrit:

On peut dire que tout ce qui produit un effet est le TOUT de l'univers éthérique.  Les deux formant le Divin.  

Je peine à concevoir un Divin en deux morceaux.

Cela n’a l’air de rien, mais d’innombrables spiritualités démarrent avec le Un et ensuite ne peuvent s’empêcher de Le saucissonner. Pour moi c’est embarrassant…

CHRISTOPHEG a écrit:

On rejoint alors le concept du vide qui n'existe pas dans l'univers matériel et l'inerte qui n'existe pas dans l'univers éthérique.

Je peine à donner un sens au mot "vide" quand l’espace n’existe pas.
Je peine à donner un sens au mot "inerte" quand tout est mouvement et évolution.
Par conséquent, je ne vois pas de vide dans l’univers éthérique ni d’inerte dans l’univers matériel.

CHRISTOPHEG a écrit:

Le différencié n'existe pas dans l'univers éthérique le plus élevé.  Il n'y a que le UN.

Au même titre que le mot "Tout" me paraît friser l’absurdité, le mot "Un" me paraît relever du concept fourre-tout.

D’abord une banalité : une fois que l’on admet que Tout est un concept, il est forcément Un quant au dénombrement.
Il ne peut y avoir qu’un seul Tout, mais peut-il exister autre chose que le Tout ? Ben oui, évidemment, tout ce qu’il contient existe ! Donc existe le Tout et d’innombrables « pas tout », les parties du tout.
En définitive, le Tout est seulement le seul Tout.

Mais il n’est pas Un dans sa composition, le Tout est, par nature, composé et différencié.
Le langage humain est friand d’universaux, il invente le "chat" en contemplant des tas de matous bien réels… puis il invente le "mammifère"… le "vivant", le "réel"… On peut dire que le chat est un, que le vivant est un, que le réel est un. Avec tous ces UN, il est naturel de proche en proche de s’élever vers l’unité la plus absolue. L’existant est UN… L’Être et le Non-Être s’unissent pour former le Un, etc.

On peut dire tout ça… mais cela ne fait pas oublier que le chat n’existe que parce qu’il y a DES chats. Or, le "chat" n’existe que pour le langage humain, il n’a pas d’existence réelle.
Si le "chat" n’existe pas du tout, le "Un" peut-Il exister ?

Par conséquent, à mes yeux, le UN n’existe que s’Il n’est absolument pas multiplicité. Par exemple, l’Infini ou l’Absolu sont Un si l’on démontre qu’ils ne peuvent être composés…
J’admets volontiers qu’Il ait des facettes, des aspects, des visages divers notamment dans Ses relations avec moi, mais le mot UN exclut les parties, la composition, les éléments…

Cette petite difficulté peut aisément être résolue par le recours au principe holistique… mais est-ce une solution satisfaisante ?
En définitive, le principe holistique n’est-il pas une nécessité pour tous ceux qui veulent parler du UN ?

CHRISTOPHEG a écrit:

Dans d'autres niveaux éthériques, l'individualisation existe encore.

Le mot « autre » désigne inévitablement la différentiation voire l’individualisation. Il y a donc de la différenciation dans les niveaux.

Ici encore, je perçois volontiers une arborescence où depuis une racine unique, à chaque génération se développe une différenciation nouvelle. Le UN se ramifie de proche en proche, de niveau en niveau…

Mais tous ces niveaux cohabitent, et je peine à donner un sens à cette organisation par niveaux.
Est-ce la nature même de D.ieu, béni soit-Il, d’être stratifié ?
Sinon, alors pourquoi ces différents niveaux ? Niveaux nécessairement illusoires…

J’en profite pour souligner un apport évangélique :
Pour voir D.ieu, béni soit-Il, il ne faut surtout pas regarder en haut, mais en bas.

CHRISTOPHEG a écrit:

Je ne vois pas Dieu imaginer et créer mais "simplement" s'exprimer.  Je pense que cette volonté, cette intention se marque par une explosion de Lui-même via cet univers et bien sûr dans beaucoup d'autres.  Dans ce monde d'êtres vivants et bien sûr dans beaucoup d'autres.

Dans votre modèle instantané j’ai le sentiment que vous ne pouvez parler ni de volonté divine, ni d’intention divine, ni d’expression divine, ni d’explosion de Lui-même mais seulement d’essence divine. Il est, et ce n’est que par abus de langage que vous lui imputez une volonté, une intention, une expression…

CHRISTOPHEG a écrit:

Imaginez que toutes se réalisent instantanément.

Depuis longtemps, je suis confrontée à quelques pensées qui, hélas, se réalisent.
Ainsi j’aspire à une vie où absolument aucune de mes pensées ne se réaliserait et où seule la volonté de D.ieu, béni soit-Il, serait faite.

CHRISTOPHEG a écrit:

Le "pouvoir" de Dieu dans le sens possibilité n'a, comme nous en avions parlé, à mon sens, que les limites de ne pas être Dieu et de ne pas être en chaque chose.

Tout dépend ce que vous entendez par "D.ieu", béni soit-Il…
Votre phrase peut très bien signifier que le D.ieu, béni soit-Il, dont vous parlez, est, et c’est tout. Sa seule possibilité étant d’être.

Et pour moi, que D.ieu, béni soit-Il, soit obligatoirement en chaque chose revêt aussi d’innombrables significations.
Pour moi Il est présent en chaque chose car sur chaque chose pèse Son regard, en chaque chose gît sa Raison, en chaque chose pénètre son Esprit.
Ou inversement, chaque chose est comme la projection sur l’écran de l’espace-temps d’une parole de D.ieu, béni soit-Il.

CHRISTOPHEG a écrit:

Je reprends cette analogie avec l'artiste pour Dieu.  Sauf qu'il n'y a qu'une seule création présente et qu'elle contient chaque pensée qu'Il a.  Il n'a pas d'obligation et n'a qu'un désir; celui de s'exprimer de la manière qu'Il choisit. Ainsi, Son Œuvre est distincte de Lui-même et en même temps, elle ne l'est pas.

Qu’entendez-vous par "présente" dans l’expression « seule création présente » ?
Que sens donnez-vous au verbe "choisir" quand il s’agit de D.ieu, béni soit-Il, et de Sa création ?

CHRISTOPHEG a écrit:

La pensée est énergie.  L'essence de Dieu.  Chacune de Ses pensées est une création càd un mode d'expression.

Mais on ne peut pas réduire la pensée divine à la création.
Il peut penser à tout autre chose mais aussi penser au sujet de Sa création au lieu de penser sa création.

De même que Midas ne pouvait rien toucher sans le changer en or, nous aurions un penseur qui ne pourrait rien penser sans lui conférer une réalité.
Nous aurions un penseur figé dans le premier degré, incapable de penser sur sa pensée…
Inversement, si la pensée de D.ieu, béni soit-Il, S’ouvre sur un champ illimité comment faites-vous pour distinguer ce qui a vocation à exister ?



CHRISTOPHEG a écrit:

2. Le substantif "infini" est pour moi le contenant et le contenant est indéfinissable.

En le désignant comme contenant, vous risquez d’imposer une limite à l’Infini, l’Infini devient limité et défini par Son contenu.

CHRISTOPHEG a écrit:

Il s'est soumis à quelque chose qu'Il a Lui-même créé.  Ce n'est pas la seule chose.  Pensons à notre libre-arbitre par exemple.  Il ne transgresse pas Ses propres règles.

1 ) il me semble qu’Il agit, crée, œuvre, S’exprime comme Il veut et que, nous, nous percevons des règles.
2 ) Quelles sont ces règles auxquelles Il S’astreindrait ?
3 ) Je reconnais volontiers qu’Il S’astreint par condescendances à quelques règles de courtoisie.

CHRISTOPHEG a écrit:

Avant notre arrivée ne règne pas l'illusion de la séparation.  Nous savons que nous faisons partie de la Lumière.

Donc nous connaissons déjà le résultat de l’expérience que l’on va vivre.
On sait tout, et malgré cette omniscience on saute dans la vie en oubliant tout. Je ne vois pas bien la finalité de cet artifice.

CHRISTOPHEG a écrit:

Une de vos expériences ressemble à celle de Mère Theresa par exemple, une autre ressemble à celle de Hitler.  Tout dépend de votre situation sur la roue cosmique.

Que voulez-vous dire ?
Mon choix avant mon arrivée est-il soumis à ma situation sur une roue ?

CHRISTOPHEG a écrit:

Oui, les victimes d'atrocités monstrueuses l'ont choisi.  Nous ne connaissons simplement pas l'aspect particulier que la personne venait travailler.  Nous ne connaissons pas le chemin des autres et nous ne découvrons le nôtre que par étapes.

Je dois vous avouer que c’est un paragraphe que j’ai du mal à avaler. Cela me paraît le comble de l’absurdité.
Je note que nous quittons le champ sémantique du jeu pour passer à celui du travail (tripalium + douleurs de l’enfantement). On n’est plus là pour rigoler.

1 ) Si, avant leur arrivée (quand ne règne pas l’illusion de la séparation), les futures victimes optent consciemment pour l’expérience du martyre, on peut s’interroger sur leurs motivations mais ce qui reste incompréhensible c’est que des bourreaux, avant leur arrivée (quand ne règne pas l’illusion de la séparation, quand ils savent faire partie de la Lumière), optent consciemment pour l’expérience de l’inhumanité.

Si la souffrance est inutile, les victimes et les bourreaux "travaillent "-ils l’inutilité ?
Sinon, la souffrance subie ou la souffrance infligée sont-elles utiles ?

Bref ! Pourquoi choisir le martyre si un tel choix est inutile ? Pourquoi choisir l’inhumanité si un tel choix est inutile ?
Et si la souffrance est utile, elle est utile à quoi ?

CHRISTOPHEG a écrit:

Ce n'est pas une insatisfaction mais plutôt l'irrépressible envie de partager la Joie avec le plus de personnes possible. Tout se déroule comme prévu, à la virgule près.

Si tout est prévu, l’envie n’est pas légitime.
On dirait que, malgré leur élévation spirituelle, ils peinent à supporter les règles que S’est imposé D.ieu, béni soit-Il.

CHRISTOPHEG a écrit:

Savoir que vous faites partie du TOUT (ou du Divin) n'est vraiment pas banal dans notre monde.  Demandez autour de vous qui en est conscient ...  La plupart des gens ne perçoivent pas la liaison intime qui unit les êtres vivants encore moins l'essence Divine de ceux-ci.  La clarté est la première étape de la maîtrise.

Ici vous semblez opérer l’identification entre le Tout et le Un.

CHRISTOPHEG a écrit:

Ce que vous voulez pour vous-même, donnez-le à quelqu'un d'autre.  En faisant cela, vous prouvez que vous l'avez.  

La formule est très belle et je dois avouer que dans un premier temps je fus séduite.

Dans un second temps j’ai réalisé qu’elle disait ce que je reprochais naguère à la générosité :
La générosité peut consister à prouver que l’on possède ce que l’on va donner et que l’on a la maîtrise du don. On reste dans l’avoir et le pouvoir, à mille lieues de l’être.

Dans un dernier temps de réflexion, le mot "preuve" me fait horreur.
Quand ma main gauche ignore ce que donne ma droite il n’est question ni de preuve ni de moi.
Je ne peux avoir conscience d’avoir donné puisque je n’ai rien à moi (tout au plus, ai-je rendu ??? bof... non plus).

CHRISTOPHEG a écrit:

Elevez l'autre jusqu'à la plus haute idée qu'il a de lui-même et pour lui-même.  En faisant cela, vous avez vous-même atteint ce niveau.

Encore une belle attitude spirituelle anéantie par l’évocation de la réciprocité. Il ne faut surtout pas avoir en tête son propre niveau pour élever l’autre.

On a la plus haute idée de l’autre car il en est éminemment digne et non pas parce que nous sommes tous au même niveau !

En quoi mon niveau devrait-il me préoccuper ?

CHRISTOPHEG a écrit:

Je maintiens que les maladies, toutes, peuvent être soit prévenues soit guéries.  Nous n'avons même pas commencé à essayer...

Je suis assez dubitative sur l’intérêt et la légitimité de tout soigner (sans aucune distinction depuis la maladie grave jusqu’à la petite contrariété), puis de se prémunir contre le vieillissement, pour enfin se doter d’une vie à durée illimitée.

Il est très probable que D.ieu, béni soit-Il, a conféré cette toute-puissance à l'humain, à charge pour lui de savoir y renoncer.

Je crois que c’est une tentation éminemment délétère et qu’il nous faut au contraire en prendre conscience et adopter des règles qui limitent notre toute puissance.

CHRISTOPHEG a écrit:

Ce n'est donc pas la vie qui est "supprimable" mais seulement votre véhicule, votre enveloppe charnelle.  Vous mettez de la sorte fin à votre expérience matérielle.  Si cela fait partie du Plan que vous avez défini alors OK.  Sinon, il faudra que vous recommenciez.

Voulez-vous dire que je peux interrompre une expérience avant ce qui était programmé ?
Voulez-vous dire que si j’opte pour cette interruption, il me faudra recommencer ?
Dans ces conditions,  n’est-ce pas une super bonne idée que de se suicider à la première contrariété ?

CHRISTOPHEG a écrit:

Comme nous le savons, l'amour est énergie vibratoire.  Il est omniprésent dans notre monde matériel.

Sincèrement, je ne vois pas à quoi vous faites allusion.
Je vous avoue que je suis assez réfractaire aux métaphores empruntées aux sciences physiques quand elles me paraissent éluder la question.

CHRISTOPHEG a écrit:

Impossible d'approcher ce qu'est l'Amour Divin.

Qu’entendez-vous par "approcher l’Amour divin" ?
N’est-Il pas plus présent que tout, plus proche que tout ?

Ou bien voulez-vous parler de ce que l’on nomme parfois une expérience mystique.
S’agit-il d’une "rencontre" avec une personnification de l’Amour divin ? (sans que l’on sache ce que le mot Amour signifie ici)

Très amicalement
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MessageSujet: Re: Adam et Eve    Adam et Eve  - Page 5 Icon_minipostedMer 09 Juil 2014, 12:00 am

"Les jeux et l’humour des races modernes proviennent en grande partie de la souche adamique. Tous les Adamites appréciaient beaucoup la musique et avaient aussi un sens aigu de l’humour."(L.U. p835.1)
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MessageSujet: Re: Adam et Eve    Adam et Eve  - Page 5 Icon_minipostedMer 09 Juil 2014, 10:39 pm

Bonjour Pauline,

C'est toujours avec un réel plaisir que je prends connaissance de vos messages et tente d'y apporter quelques éléments de réponse.

Ce n'est pas tant la temporalité intuitive qui guide ici mon raisonnement mais bien une progression qualitative, une évolution de conscience, certes à sens unique. Cela a en effet peu de sens de refaire un chemin qualitatif déjà accompli.

Je retiens l'arborescence que je ne lie donc pas au temps. L'image est en effet bien choisie puisqu'elle intègre la simultanéité des expériences pour une seule personne à différents niveaux qualitatifs.

Avec une limite toutefois. Votre personne éthérique voit l'arbre dans son ensemble et situe son expérience éthérique dans cet ensemble tandis que votre personne incarnée ne voit que son segment. Ceci est dû pour moi au caractère très spécifique de l'expérience matérielle qui nécessite un isolement. Nous en avons parlé.

Un niveau de conscience élevé permet en effet des réalisations momentanément hors de portée des autres être humains. Ces réalisations ne sont en effet pas le fruit de l'envie de les atteindre mais plutôt une conséquence indirecte de l'élévation spirituelle.

L'exemple des jetons est basé sur un raisonnement en quatre dimensions propre à notre univers et au peu que nous savons du monde éthérique. D'autres univers intégrant d'autres dimensions proposant d'autres scénarii.

La vie concourt en effet à la réalisation l'objectif du Créateur avec, dans notre dimension, les outils espace-temps. Cet objectif consiste à vivre l'expérience pour elle-même. Aucun résultat particulier n'est requis car la vie est réalisée.

Rejoindre le Divin est en effet inexorable, c'est pour cela que le résultat de l'expérience n'a pas d'importance, seul le chemin parcouru vaut.

Nous pouvons changer les métaphores ludiques si leur exemple ne vous parle pas. Je vous parlerai alors du souvenir. Notre parcours qualitatif nous permet de nous souvenir de qui nous sommes. Nous choisissons de nous définir dans un ensemble de qualités et nous évoluons vers un ensemble de qualités différentes et/ou plus abouties.

Chaque saut qualitatif nous rapproche de la nature Divine. Je conçois plutôt Son impatience comme une grande excitation de nous revoir, de l'avoir retrouvé plutôt que comme une contrainte à supporter. Nous savons qu'Il n'a pas de contraintes sauf celles qu'Il décide de se donner.

On atteint pas la Lumière. On y est déjà parce qu'on est La Lumière. Encore faut-il s'en souvenir ...

Formulons essai/erreur différemment. Nous faisons l'expérience de ce qui fonctionne et ne fonctionne pas en rapport avec la personne que nous voulons être.

« Tiens, aujourd’hui, pauline rêve ce qu’elle a exprimé hier. » Dans la perspective éthérique, il y a autant de Pauline que de jetons ... Une Pauline rêve pendant qu'une autre s'exprime et ainsi de suite. Pas de temps et pas d'espace. Unicité de la personne mais expériences différentes.

Le temps et l'espace sont indissociable du monde matériel. Le monde matériel est quantifiable dans un ensemble fini. Dans ce sens, on peut l'appréhender et le qualifier.

Le TOUT matériel est limité en effet même dans la perspective de notre univers. Nous pourrions même le quantifier à la grosse louche.

Le perpétuel changement et mouvement (temps et espace) ne change rien aux possibilités de qualification et de quantification selon le principe que rien ne se perd, rien ne se gagne, tout se transforme. Beaucoup de règles régissant le monde matériel nous sont évidemment connues.

L'univers en tant que molécule de Dieu est une image simpliste. Cette molécule permet à Son Créateur de faire l'expérience du temps, de l'espace et du monde matériel. Cette molécule représente le Tout matériel, dont nous n'avons qu'une idée vague et théorique des limites.

Et donc, Dieu connaît très bien la distance qui existe entre la pensée, le rêve, l’intention, la volonté, la profération, l’expression, la création… soit la vie décomposée. Ceci ne change pas la nature Trinitaire du Divin que l'on retrouve à notre échelle dans le monde matériel.

Je conçois volontiers que TOUT et UN représentent des abus de langage. Rappelons-nous à notre décharge que nous tentons de décrire l'indescriptible. Sans doute faut-il accepter ces abus pour poursuivre.

Le TOUT matériel, molécule du corps de Dieu et le TOUT éthérique, autre molécule du corps de Dieu. Chaque TOUT couvrant des réalités différentes. Cela ne veut pas dire que je considère Dieu en deux morceaux. Je parle de deux des dimensions Divines auxquelles nous avons accès à notre connaissance. Le saucissonner est un non-sens.

En effet, ni le vide ni l'inerte n'existent dans les mondes matériel et éthérique. Je me suis peut-être mal exprimé à ce sujet.

Chaque réalité (phénomène, ...) est un Tout, je vous rejoints sur ce point et ... chaque réalité est UNE, aussi.

Chaque Tout faisant partie d'un Tout plus complexe qui recouvre une autre réalité. Idem pour le Un.

Tout et Un sont synonymes, visiblement. Je ne vois toutefois pas autre chose que des Touts ou des Uns.

Un atome fait partie d'une molécule, une molécule fait partie d'un être vivant, par exemple. Où placer le concept "Tout" ? Peu importe à quel stade de complexité on fait la photo, nous aurons toujours un Tout. Inclusif.

Il n'existe aucun Tout qui ne fasse partie d'un Tout plus complexe que lui, ce qui, à mon sens, valide le principe holistique.

Chaque Tout contient sa propre signification, son propre sens, sa propre individualisation.

Chacun définit chaque Tout selon sa subjectivité, selon sa propre expérience, selon le sens qu'il veut donner à la relation avec le Tout qu'il examine.

Le Tout ultime est indéfinissable et nous savons de Qui il s'agit.

Il y a bien une différenciation dans les niveaux éthériques mais sans l'échelle de valeur que nous lui donnons. Un niveau n'est pas supérieur ou meilleur qu'un autre; il est différent, simplement.

Le symbole représentant ces niveaux est la roue, pas l'échelle. Pas de strates ou de position supérieure à une autre. Faire le tour de la roue suppose revenir à la situation d'origine. Telle est la nature de notre expérience en tant qu'individualisation Divine. Ce n'est pas de cette façon que je définirais la nature intime de Dieu qui nous est donnée par l'Evangile, justement. Les valeurs du Message nous disent comment pratiquer un saut qualitatif de conscience.

L'essence Divine transparaît dans la nature de sa volonté, de son intention et de son expression. Tout comme nous d'ailleurs, à notre échelle. Notre mode d'expression le plus fondamental qui révèle notre essence est l'amour.

Son intention est visiblement de s'exprimer à travers notamment notre Création. Sa volonté est de faire l'expérience de Lui-même. Son mode d'expression est le même que le nôtre. A Son échelle.

Vos pensées se réalisent évidemment puisque c'est le message que vous envoyez à l'Univers. Il vous répond. Le Maître est prévisible; il envoie toujours les mêmes pensées. Le Disciple est imprévisible; il envoie des pensées contradictoires qui donnent des résultats en demi-teinte.

Vous voudriez ne faire que la Volonté de Dieu ? Personne ne peut faire autre chose que la Volonté de Dieu.

Sa seule possibilité est d'être, écrivez-vous. Y a-t-il autre chose que Celui Qui Est ? Je ne vois pas ... Je suis d'accord avec le paragraphe suivant sur la présence de Dieu en chaque chose.

Une seule Création présente signifie pour moi une seule intention hors du temps et de l'espace.

Dieu a visiblement fait des choix dans la manière dont sa Création s'exprime. Le scénario matérialité dans un contexte espace/temps en est un.

J'ai envie de maintenir mon hypothèse que chacune de Ses pensées est une création càd un mode d'expression.

Prendre du recul par rapport à une pensée est le propre de l'être en recherche de lui-même par rapport à ce qu'il est et ce qu'il souhaite devenir. Dans ce sens, nous pouvons envoyer une pensée dans l'univers, nous resituer par rapport à cette pensée et en envoyer une autre qui corrige, supprime ou affine la première.

Je ne vois pas Dieu soumis à ce genre de contingences. Chacune de Ses pensées aboutissant à une Création Parfaite. A Son Image, nous aussi le faisons mais en y intégrant une certaine introspection, malhabiles que nous sommes encore dans l'utilisation de l'outil. Je fais aussi référence ici au disciple (cf. supra).

Je ne vois rien qui ait vocation à ne pas exister. Je trouve cette démarche très dynamique plutôt que figée.

1) En effet, Il s'exprime comme Il veut et nous en percevons les règles. Mais nous aussi, à notre petite échelle.

2) Il y a des règles auxquelles Il s'astreint. La plus importante nous concernant est sans conteste le libre-arbitre dans notre gestion individuelle et collective.

3) Condescendance et courtoisie me semblent être des notions péjoratives. Je retiendrais plutôt une grande joie.

Nous ne connaissons pas le résultat de l'expérience que nous allons vivre. Nous savons ce que nous allons vivre mais nous ne savons pas jusqu'à quelle intensité nous allons mener l'expérience ni à quel point elle sera transformatrice et/ou évolutive pour nous.

On sait tout mais on n'a rien vécu. La connaissance n'est rien sans l'expérience de la connaissance. On oublie tout pour s'y consacrer pleinement.

L'exemple de la roue est symbolique. Je subodore que la réalité soit plus complexe. Vous vous situez en effet à un niveau de conscience. On peut le vérifier tous les jours dans les contacts et les échanges que nous avons avec nos contemporains.

Je vous propose de ne pas trop nous focaliser sur les champs sémantiques. S'ils ne fonctionnent pas bien, nous les changeons. On l'a déjà fait, on peut le refaire. Je n'ai pas de rigidité à ce sujet. Au contraire.

Le libre-arbitre existe tout autant au niveau éthérique qu'au niveau matériel. Je ne peux savoir quelle pertinence donne une personne au choix qu'elle se prépare à vivre incarnée.

Veut-elle faire l'expérience du martyr ... ou l'expérience du pardon ...

Veut-elle faire l'expérience du bourreau ... ou l'expérience de la compassion ...

L'expérience ne vaut que quand elle a été réalisée. C'est très personnel.

Soyons prudents à ce sujet. La volonté des gens est très surprenante. Vous le vivez tous les jours.

Toutefois, ce genre d'expérience ne peut être réalisée que dans un monde aussi primitif que le nôtre. Pas dans un autre qui ne le tolérerait pas.

La souffrance est une absurdité à éradiquer. Mais ce n'est que votre avis et le mien. Qu'en pensent les autres ? Manifestement pas la même chose pour tous. Ethériques ou incarnés. Regardez notre monde.

Les êtres spirituellement avancés ne perçoivent qu'une fraction du plan Divin qui les amène dans un état de grand joie qu'ils ont envie de partager. C'est une saine impatience que de vouloir y amener aussi le plus de monde possible.

"Ce que vous voulez pour vous-même, donnez-le à quelqu'un d'autre. En faisant cela, vous prouvez que vous l'avez."

Ne perdez pas de vue que quand vous dites cela, ce que vous vous préparez à donner, vous ne le possédez pas, pas encore. Là est toute la différence. Ce n'est pas de la générosité mais un acte de foi.

Vous postulez devant l'Univers que vous détenez ce que vous voulez donner. En cela, cette pensée, si elle est racine, la chose que vous demandez vous est accordée.

Autrement dit, si votre pensée est une demande, l'Univers enregistre que vous êtes en demande et respecte ce choix. Si votre pensée est que vous possédez ceci ou cela, l'Univers le manifeste dans votre vie.

C'est un concept parfois difficile à appréhender mais qui va bien plus loin que la simple générosité.

On peut rapprocher cela de la foi de certains qui disent que Dieu vous accorde tout ce que vous demandez même avant que vous ne l'ayez demandé ou encore que la seule prière qui devrait être la nôtre est la prière de gratitude. On peut y revenir si vous le souhaitez.

"Elevez l'autre jusqu'à la plus haute idée qu'il a de lui-même et pour lui-même. En faisant cela, vous avez vous-même atteint ce niveau."

Pas de réciprocité et pas question non plus d'être conscient de son niveau et de vouloir le faire progresser.

C'est un automatisme dont vous ne vous rendez même pas compte. Les autres s'en rendent compte pour vous mais pas vous. Je vous décris comment cela fonctionne mais il n'est pas possible de conscientiser cette démarche dans la vie. Votre âme est aux commandes dans ces cas-là. Elle recherche l'élévation ou une plus grande proximité Divine.

Le seul moyen de s'en rendre compte est le constat que nous faisons de nous sentir bien avec tel ou tel type de personnes. Manifestement, dans ces cas-là, nous partageons un espace de conscience commun.

L'intérêt et la légitimité de tout soigner ou non dépendent de la conscience collective de la société. Qu'est-ce que celle-ci considère comme légitime, comme souffrance tolérable ou non en fonction de ce qu'elle prétend être ou vouloir être.

Dieu nous offre à ce sujet toutes les possibilités et comme d'habitude nous demande :"Quel est votre choix ?" Le renoncement et la limitation sont des valeurs que je préférerais traduire en union et compassion. Je choisirais personnellement ces deux dernières valeurs comme guide dans le contexte de la souffrance.

Je comprends la douleur par la compassion et je la soigne par l'union. C'est un choix personnel vers lequel je progresse mais cela pourrait être une démarche mondiale.

JESUS nous a montré quelques exemples de ce qu'on peut faire avec la toute-puissance que nous donne Dieu. Pas de crainte ou de limite à avoir quant à la nature ou les conséquences de cette Toute-Puissance puisqu'elle est Divine, forcément.

Le suicide. Vous n'êtes jamais en dehors du plan Divin quoi que vous fassiez. Par définition.
Toutefois, si vous mettez fin à votre expérience avant l'échéance prévue par le Plan Divin (que vous avez vous-même défini avec Dieu), l'expérience devra se poursuivre dans une autre vie matérielle ou dans un retour à la vie que vous tentez de quitter. (Ce message de retour est délivré à tous les expérimentateurs de mort imminente - 15% de la population)

Energie vibratoire. Il est souvent dit que Dieu est Esprit. Une autre manière de dire qu'Il est énergie, tout simplement. La science nous montre que tout est énergie même dans notre monde matériel. La physique quantique que vous évoquiez lève un tout petit coin du voile à ce sujet. Vibratoire est pléonastique.
La prise de conscience qui peut être la nôtre à ce sujet est sans doute que la nature de cette énergie est fusionnelle. Nous l'appelons à juste titre l'Amour. Nous sommes cette énergie que l'on appelle aussi Lumière.

Par définition, l'Amour Divin est en tout et partout. Pas besoin de le chercher, il n'y a "que" cela.

C'est approcher l'Amour Divin sous sa forme la plus pure qui n'est pas possible. C'est un peu le sens qu'on accorde à la phrase qui dit qu'on ne peut voir le Visage de Dieu. Ceci concerne l'être humain sous sa forme éthérique.

Affectueusement.

Christophe.
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MessageSujet: Re: Adam et Eve    Adam et Eve  - Page 5 Icon_minipostedMer 09 Juil 2014, 10:43 pm

claudem_1 a écrit:
"Les jeux et l’humour des races modernes proviennent en grande partie de la souche adamique. Tous les Adamites appréciaient beaucoup la musique et avaient aussi un sens aigu de l’humour."(L.U. p835.1)
 Adam et Eve  - Page 5 307887 
 
A Son Image, Claude ...
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MessageSujet: Re: Adam et Eve    Adam et Eve  - Page 5 Icon_minipostedSam 12 Juil 2014, 3:27 am

P.847 - §1 LORSQU'Adam décida de quitter le premier jardin sans s'opposer aux Nodites, il ne pouvait aller vers l'ouest avec ses partisans, car les Édénites n'avaient pas de bateaux convenant à une telle aventure sur mer. Ils ne pouvaient aller vers le nord, car les Nodites du nord étaient déjà en marche vers Éden. Ils craignaient d'aller au sud, car les collines de cette région étaient infestées de tribus hostiles. La seule voie ouverte était vers l'est ; ils s'orientèrent donc vers les régions alors plaisantes situées entre le Tigre et l'Euphrate. Beaucoup de ceux qui avaient été laissés en arrière prirent plus tard la route de l'est pour rejoindre les Adamites dans leur nouvelle demeure de la vallée.
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MessageSujet: Re: Adam et Eve    Adam et Eve  - Page 5 Icon_minipostedSam 26 Juil 2014, 5:53 am

Bonjour Christophe,
CHRISTOPHEG a écrit:
C'est toujours avec un réel plaisir que je prends connaissance de vos messages et tente d'y apporter quelques éléments de réponse.

Je vous félicite de votre patience et vous sais gré de vos contributions.
Vos « quelques éléments de réponse » sont très consistants si bien que je n’ai plus grand-chose questionner. Je perçois de votre part une belle cohérence, une belle cohérence qui reste pourtant très théorique pour moi tant les fondements me sont étrangers.

CHRISTOPHEG a écrit:

Ce n'est pas tant la temporalité intuitive qui guide ici mon raisonnement mais bien une progression qualitative, une évolution de conscience, certes à sens unique.  Cela a en effet peu de sens de refaire un chemin qualitatif déjà accompli.
L’idée même de chemin ne peut refléter la diversité qualitative de toutes les temporalités au-delà de celle que nous connaissons.
Il me semble que dans un modèle où le Créé est, d’un certain point de vue, D.ieu, béni soit-Il (ou bien, peut-être seulement, une molécule de D.ieu, béni soit-Il), alors il en est nécessairement de même du temps et de l’espace.
Si je suis D.ieu, béni soit-Il, la temporalité que je vis provient du vécu de D.ieu, aussi, béni soit-Il. Car D.ieu, béni soit-Il, vit.
Dans cette perspective, le temps et l’espace que nous expérimentons sont des éléments de D.ieu, béni soit-Il, en ce sens qu’ils font partie des diverses modalités spatio-temporelles que vit D.ieu, béni soit-Il. Il serait contradictoire avec l’idée du Tout ou l’idée du Un que notre temps et notre espace soient des créations ex nihilo.
Par conséquent, D.ieu, béni soit-Il, n’a pas besoin de créer pour vivre notre temporalité et notre spatialité, il en vit déjà les moindres recoins sans avoir besoin du support de la création.
Mais peut-être que D.ieu, béni soit-Il, n’est pas vivant…

CHRISTOPHEG a écrit:

Je retiens l'arborescence que je ne lie donc pas au temps.  L'image est en effet bien choisie puisqu'elle intègre la simultanéité des expériences pour une seule personne à différents niveaux qualitatifs. Avec une limite toutefois.  Votre personne éthérique voit l'arbre dans son ensemble et situe son expérience éthérique dans cet ensemble tandis que votre personne incarnée ne voit que son segment.

Que reste-t-il d’une personne qui balaierait toutes les branches possibles ?
Si finalement, par exhaustion, tous les choix sont opérés par cette personne rien de ce qui fait sa spécificité n’est conservé. Si pauline dit « oui » sur une branche et « non » sur une autre, « peut-être » sur une troisième, chacune de ces paulines posséderait son caractère aux yeux d’un observateur contemporain mais la pauline éthérique en serait dépourvue. Elle n’est plus que la bibliothèque qui rassemble toutes les biographies possibles d’une pauline devenue inconsistante car polymorphe, arborescente et sans discernement.

CHRISTOPHEG a écrit:

Un niveau de conscience élevé permet en effet des réalisations momentanément hors de portée des autres être humains.  Ces réalisations ne sont en effet pas le fruit de l'envie de les atteindre mais plutôt une conséquence indirecte de l'élévation spirituelle.

Conscience de quoi ?
Il y a des gens inconscient du danger, d’autres qui peinent à avoir conscience de la portée de leurs actes… un niveau de conscience élevé devrait être en réalité un niveau de conscience plus fin, plus subtil, et simultanément plus large.
Ce qui est embarrassant dans l’idée d’"élévation spirituelle" c’est de s’élever, sous-entendu du bas vers le haut. Mais le haut est-il la bonne direction ? Ne faut-il pas se faire "très bas" au contraire ?
La Tradition Orthodoxe invite plutôt à l’anéantissement, à la "kénose"… en termes choisis. Bien sûr, il reste l’idée d’une échelle que le mystique emprunte, mais chaque degré nécessite de se défaire de ce qui pèse.

CHRISTOPHEG a écrit:

La vie concourt en effet à la réalisation l'objectif du Créateur avec, dans notre dimension, les outils espace-temps.  Cet objectif consiste à vivre l'expérience pour elle-même.  Aucun résultat particulier n'est requis car la vie est réalisée.
Voulez-vous dire que le Créateur crée mais Se fiche pas mal de ce qui survient ?
Évidemment dans Son omniscience aucune des péripéties ne Le surprend mais puisque Son objectif est seulement que l’expérience se déroule Il n’a aucune volonté particulière sur le déroulement.
De sorte que je ne vois pas bien comment on peut parler de la volonté de D.ieu, béni soit-Il, puisque créateur compulsif ce n’est pas sa volonté qui L’amène à créer.

CHRISTOPHEG a écrit:

Chaque saut qualitatif nous rapproche de la nature Divine.
(…)
On n’atteint pas la Lumière.  On y est déjà parce qu'on est La Lumière.  Encore faut-il s'en souvenir ...

1 ) Dans le même esprit, on ne se rapproche pas de la nature divine puisque que l’on déjà D.ieu, béni soit-Il.
2 ) L’objectif divin est l’expérience, pourquoi faudrait-il poursuivre un autre objectif ?
Pourquoi vouloir que l’expérience se termine ?
3 ) Si D.ieu, béni soit-Il, a voulu l’individuation et l’oubli, pourquoi "faudrait"-il nous souvenir que nous sommes D.ieu ? béni soit-Il !
D.ieu, béni soit-Il, aurait-Il inventé l’oubli juste pour voir l’oublieux se souvenir ?

CHRISTOPHEG a écrit:

Nous faisons l'expérience de ce qui fonctionne et ne fonctionne pas en rapport avec la personne que nous voulons être.
J’ai voulu être Amélie Mauresmo mais j’ai opté pour la natation, ce fut un échec…
Plus sérieusement, il me semble que dans votre perspective il n’y a qu’un choix :
Ou bien nous voulons être D.ieu, béni soit-Il,
Ou bien nous ne voulons pas être D.ieu.
Le reste n’a pas d’importance.

Dans ma perspective, le choix n’est pas entre deux options, et il n’y a peut-être pas de choix, il s’agit seulement de notre abandon à l’amour divin, on fait ce que l’on peut et D.ieu, béni soit-Il, fait tout le reste.

CHRISTOPHEG a écrit:

Le monde matériel est quantifiable dans un ensemble fini.  Dans ce sens, on peut l'appréhender et le qualifier.

J’ai bien peur que non.
En tout cas, je suis certaine que chacun de nous appréhende un petit ensemble fini et qu’il est logiquement impossible de rassembler tous ses ensembles finis puisqu’ils relèvent de point de vue différents.

CHRISTOPHEG a écrit:

selon le principe que rien ne se perd, rien ne se gagne, tout se transforme
Il faut donc cesser de parler de Création.

CHRISTOPHEG a écrit:

Cette molécule permet à Son Créateur de faire l'expérience du temps, de l'espace et du monde matériel.
1 ) Je crois que nous pouvons seulement affirmer que notre Univers spatio-temporel est une expérience, il me paraît superflu de dire que l’expérience permet l’expérience.
2 ) Si tout est D.ieu, béni soit-Il, notre temps, notre espace et notre matière sont des restrictions de la temporalité divine, de la spatialité divine et de la matérialité divine. D.ieu, béni soit-Il, veut-Il faire l’expérience de la restriction ?
3 ) Et si j’ai bien compris, dans votre perspective l’expérience est un but en soi. Je ne puis accepter une telle superficialité de la part de D.ieu, béni soit-Il.

CHRISTOPHEG a écrit:

Et donc, Dieu connaît très bien la distance qui existe entre la pensée, le rêve, l’intention, la volonté, la profération, l’expression, la création…  soit la vie décomposée.
Ou bien D.ieu, béni soit-Il, vit naturellement la distance entre la connaissance et l’expérience, ou bien la distance connaissance/expérience relève de la vie décomposée.
Ma conviction est que D.ieu, béni soit-Il, est plus grand que nous, plus riche et plus complet.
Il vit la pensée, le rêve, l’intention, la volonté, la profération, l’expression, la création, la connaissance, l’expérience… qui ne relèvent pas d’une "segmentation" propre à notre Univers matériel mais qui témoignent de l’incroyable richesse et profondeur de D.ieu, béni soit-Il.
D.ieu, béni soit-Il, n’a pas besoin du Tout pour être déjà tout.
Je crois que vous êtes engagés dans une fausse piste en croyant que tous ces termes sont le fruit de la "décomposition" de nos vies par le temps et l’espace.
Il me semble au contraire que nous vivons l’illusion que ces différents termes sont distants du point de vue du temps ou de l’espace. Vous les voyez insérés dans une chronologie et vous vous figurez que c’est la chronologie qui les distingue mais c’est le contraire ils sont distincts et cohabitent naturellement, c’est notre impuissance à les vivre tous simultanément qui nous fait croire à une décomposition..
Autrement dit : En D.ieu, béni soit-Il, ils sont distincts mais ils ne sont pas distants.
Si nous reprenons votre modèle instantané d’un Présent divin, eh bien, D.ieu, béni soit-Il, pense, rêve, désire, veut, verbalise, profère, S’exprime, crée… sans aucune confusion de ces activités.
Dans votre modèle instantané on peut s’amuser à dire que toutes ces activités sont simultanées sans confusion, et sans séparation non plus d’ailleurs…

CHRISTOPHEG a écrit:

Tout et Un sont synonymes, visiblement.  Je ne vois toutefois pas autre chose que des Touts ou des Uns.
Il me semble que plusieurs Tout et plusieurs Un rendent inadéquat ce vocabulaire ensembliste.

CHRISTOPHEG a écrit:

Faire le tour de la roue suppose revenir à la situation d'origine.
Si l’on revient exactement à la situation d’origine alors c’est un tour pour rien.

CHRISTOPHEG a écrit:

Son intention est visiblement de s'exprimer à travers notamment notre Création.

J’ai le sentiment que dans votre modèle Il exprime au contraire ce qu’Il n’est pas.

CHRISTOPHEG a écrit:

Vos pensées se réalisent évidemment puisque c'est le message que vous envoyez à l'Univers.

Cela dépend de votre façon d’interpréter le verbe "réaliser".
Si je pense « un plus un font trois », j’ai réalisé ma pensée, mais ma pensée ne s’est pas réalisée.

CHRISTOPHEG a écrit:

Vous voudriez ne faire que la Volonté de Dieu ?  Personne ne peut faire autre chose que la Volonté de Dieu.

C’est un peu pareil. Cela dépend de l’ambition que vous prêtez à D.ieu, béni soit-Il.
1 ) Si seule l’expérience globale est voulue, Sa volonté ne concerne aucune individualité et je ne peux pas m’opposer à une volonté qui n’existe pas.
2 ) Si Sa volonté est que je fasse n’importe quoi, juste pour qu’Il fasse l’expérience du n’importe quoi, j’aurais du mal à désobéir.
3 ) Si Sa volonté est que je parcours tous le champ des possibles, alors si je suis doté du libre arbitre je peux refuser cette exhaustion.
4) Si Sa volonté est que je sois obéissante à l’Esprit Saint, je fais des efforts mais ce n’est pas encore terrible.
5 ) Si Sa volonté est que j’agisse en pure Amante de Lui, je crois encore que je suis dans la désobéissance.
6 ) Si Sa volonté est que j’œuvre comme si j’étais Lui, c’est-à-dire dans la Toute-Impuissance et dans l’amour sacrificiel, je crois que je suis rarement conforme à Ses attentes.
7 ) Si je demande à D.ieu, béni soit-Il « Que dois-je faire ? » va-t-Il me répondre « Ça m’est égal » ?
N’a-t-Il donc aucun projet pour moi ? Quel est cet amour qui ne désire rien pour celle qu’Il aime !
Mais sans doute faudrait-il distinguer désir et volonté, ce qui plairait à D.ieu, béni soit-Il, sans qu’Il le veuille vraiment…
Voilà pourquoi désir, dessein, volonté, rêve, souhait… tout coexiste en D.ieu, béni soit-Il, sans confusion ni séparation.

Nous voici comme d’habitude ramené à la question du projet divin.
Au risque de caricaturer, il est possible que D.ieu, béni soit-Il, crée « juste pour le fun » par individuation de parcelles de Lui-même. Et l’amour est alors le sentiment assez classique du créateur content de lui, qui aime son œuvre.
On peut même envisager qu’Il ne crée même pas pour le plaisir de la création mais uniquement pour vivre une variété raffinée de narcissisme en multipliant les miroirs et les reflets de Lui-même.
En poussant un peu plus loin, Il pourrait encore créer par nature sans pouvoir faire autrement (car ce serait déchoir) et, pour ne pas subir la création, Il l’aime.

CHRISTOPHEG a écrit:

La connaissance n'est rien sans l'expérience de la connaissance.

1 ) Dans la vie humaine, il y a de l’expérience mais fort peu de connaissance.
2 ) Se peut-il qu’en D.ieu, béni soit-Il, l’expérience soit distincte de la connaissance ? On dirait que votre D.ieu, béni soit-Il, vit une "vie décomposée"…
On dirait que pour vous D.ieu, béni soit-Il, ne vit qu’à travers la Création.

CHRISTOPHEG a écrit:

Toutefois, si vous mettez fin à votre expérience avant l'échéance prévue par le Plan Divin (que vous avez vous-même défini avec Dieu), l'expérience devra se poursuivre dans une autre vie matérielle ou dans un retour à la vie que vous tentez de quitter.  (Ce message de retour est délivré à tous les expérimentateurs de mort imminente - 15% de la population)
1 ) Peut-on déroger au Plan Divin sans s’opposer à la volonté divine ?
2 ) Voulez-vous dire que le libre-arbitre est simplement le fruit de la Prévoyance de D.ieu, béni soit-Il : « Tu peux faire ce que tu veux, c’est prévu, tout est sous contrôle… » ?
Comme l’expert aux échecs, tout est prévu. À chaque coup sa réplique appropriée.
Autrement dit, vous optez pour une logique rétributive, mes actes amènent la réponse correspondante.
3 ) Je ne suis qu’un rat de laboratoire dans un labyrinthe.

CHRISTOPHEG a écrit:

Dieu a visiblement fait des choix dans la manière dont sa Création s'exprime.

Mais, dans votre modèle, on dirait qu’Il n’a choisi que le cadre matériel et qu’il n’a rien choisi de singulier pour chacun de nous. Tout se passe comme s’Il n’avait dessiné qu’un vaste labyrinthe et qu’Il laissait Ses rats de laboratoire explorer toutes les pistes.

CHRISTOPHEG a écrit:

J'ai envie de maintenir mon hypothèse que chacune de Ses pensées est une création càd un mode d'expression.

Ce faisant, vous réduisez D.ieu, béni soit-Il, à un point où tout est confondu, Il ne vit pas, Il est et se confond avec l’infinité des Univers possibles. Votre D.ieu, béni soit-Il, ressemble à la singularité spatio-temporelle du Big Bang, il crée le labyrinthe.
Je peine à distinguer dans votre perspective une réelle profondeur de vie personnelle du divin. De sorte que je suis incapable de voir en Lui un dieu personnel et par conséquent Il n’est pas un dieu trinitaire à mes yeux.

CHRISTOPHEG a écrit:

Dans ce sens, nous pouvons envoyer une pensée dans l'univers, nous resituer par rapport à cette pensée et en envoyer une autre qui corrige, supprime ou affine la première.
Vous vous insérez abusivement dans une chronologie comme si se succédaient les étapes d’un approfondissement. Mais la richesse est dans la cohabitation de tous les degrés de réflexion.
Pour D.ieu, béni soit-Il, il ne s’agit pas de corriger une pensée mais de disposer de tous les pensées possibles aussi bien au premier degré qu’à tous les degrés possibles avec toutes les subtilités possibles car ce n’est pas pareil de penser sur un rêve, de penser sur un désir ou de penser sur une pensée.

CHRISTOPHEG a écrit:

Chacune de Ses pensées aboutissant à une Création Parfaite.

Pauvre dieu incapable de penser sans créer.
Il pense « Imaginons qu’un autre dieu existe… » et hop il existe.
« Imaginons l’inexistence de dieu »…

CHRISTOPHEG a écrit:

Nous ne connaissons pas le résultat de l'expérience que nous allons vivre.  Nous savons ce que nous allons vivre mais nous ne savons pas jusqu'à quelle intensité nous allons mener l'expérience ni à quel point elle sera transformatrice et/ou évolutive pour nous.
1 ) S’il est impossible que nous fassions autre chose que la volonté de D.ieu, comment pouvons-nous ignorer le résultat ?
2 ) S’il est impossible que nous fassions autre chose que la volonté de D.ieu, quelle attention porter au résultat ? Je pourrais éventuellement m’interroger sur mon impact sur les autres mais m’interroger sur moi-même relèverait de l’égocentrisme absurde puisque ce « moi » n’est qu’une illusion.
L’évolution et la transformation de ce « moi » ne présente aucun intérêt.

CHRISTOPHEG a écrit:

Le libre-arbitre existe tout autant au niveau éthérique qu'au niveau matériel.
1 ) Voulez-vous dire que D.ieu, béni soit-Il, ne veut rien ?
2 ) Voulez-vous dire que D.ieu, bénis soit-Il, n’a aucune volonté particulière vis-à-vis de toutes mes options possibles ?
3 ) Voulez-vous dire que l’expression « libre arbitre » est vide de sens puisque D.ieu, béni soit-Il, Se moque complètement de mes arbitrages ?

CHRISTOPHEG a écrit:

Veut-elle faire l'expérience du martyr ... ou l'expérience du pardon ... Veut-elle faire l'expérience du bourreau ... ou l'expérience de la compassion ... L'expérience ne vaut que quand elle a été réalisée.  C'est très personnel.
1 ) Non, ce n’est jamais personnel puisque je suis D.ieu, béni soit-Il.
2 ) Non, ce n’est jamais personnel puisque le bourreau inflige des souffrances à autrui.

CHRISTOPHEG a écrit:

La souffrance est une absurdité à éradiquer.

1 ) Ce n’est pas en tant qu’absurdité qu’elle doit être éradiquée c’est en tant que souffrance.
2 ) Si tout est conforme à la volonté de D.ieu, béni soit-Il, alors il paraît impossible que puisse régner l’absurdité.

CHRISTOPHEG a écrit:

Mais ce n'est que votre avis et le mien.  Qu'en pensent les autres ?  Manifestement pas la même chose pour tous.  Ethériques ou incarnés.  Regardez notre monde.

Il semble qu’ici vous finissez par dire que la souffrance n’est qu’un point de vue personnel subalterne et qu’il serait sage d’accepter que d’autres adoptent un point de vue différent.
On ne peut pas admettre qu’un être "matériel" choisisse l’expérience du bourreau ni, encore moins, qu’un être éthérique choisisse l’expérience du bourreau sous prétexte qu’il y a des gens qui aiment jouer le rôle du bourreau.
Si je suis D.ieu, béni soit-Il, le fait qu’il ait des êtres éthériques gens qui choisissent de jouer le rôle du bourreau signifie que D.ieu VEUT faire l’expérience du bourreau.
Et c’est assez différent de dire que D.ieu, béni soit-Il, accepte l’expérience du Mal en vue d’un projet grandiose plutôt que de dire que D.ieu, béni soit-Il, veut faire toutes les expériences y compris celles du mal, juste pour passer de la connaissance à l’expérience.
Si le but est l’expérience alors la souffrance fait partie du désir divin.

CHRISTOPHEG a écrit:

Ne perdez pas de vue que quand vous dites cela, ce que vous vous préparez à donner, vous ne le possédez pas, pas encore.  

Ne perdez pas de vue que la possession, qu’elle soit avant ou après, n’est qu’une illusion sans aucun intérêt et, très probablement, toxique puisqu’entre autres défauts elle magnifie le « moi ».

CHRISTOPHEG a écrit:

Autrement dit, si votre pensée est une demande, l'Univers enregistre que vous êtes en demande et respecte ce choix.  Si votre pensée est que vous possédez ceci ou cela, l'Univers le manifeste dans votre vie.
Comment se fait-il que l’Univers ne comble pas toutes les demandes ?

CHRISTOPHEG a écrit:

On peut rapprocher cela de la foi de certains qui disent que Dieu vous accorde tout ce que vous demandez même avant que vous ne l'ayez demandé
D.ieu, béni soit-Il, connaît toutes nos prières de notre naissance à notre trépas, la temporalité n’a aucun sens ici. Il accorde ou pas sans être soumis à la chronologie.
Bien sûr, si je demande à D.ieu, béni soit-Il, de réussir l’agrégation de lettres classiques après avoir été reçue, c’est un peu bizarre et une action de grâce serait plus appropriée…
Mais je peux demander à D.ieu, béni soit-Il, d’illuminer le cœur de mes parents décédés depuis des dizaines d’années pour qu’ils se soient engagés dans le trépas avec un cœur pur.

CHRISTOPHEG a écrit:

ou encore que la seule prière qui devrait être la nôtre est la prière de gratitude.
Le "Notre Père", les "kyrie eleison", la prière du cœur… sont des prières d’actions de grâce, bien sûr… mais pas seulement car elles demandent aussi « Fais que je sois toujours consciente de tout ce que je Te dois et de tout ce qui est important. »

CHRISTOPHEG a écrit:

Le seul moyen de s'en rendre compte est le constat que nous faisons de nous sentir bien avec tel ou tel type de personnes.  Manifestement, dans ces cas-là, nous partageons un espace de conscience commun.
Voulez-vous dire que lorsque l’on a le sentiment de partager le même niveau spirituel avec autrui c’est que ce niveau spirituel est élevé ?

CHRISTOPHEG a écrit:

Energie vibratoire.  Il est souvent dit que Dieu est Esprit.  Une autre manière de dire qu'Il est énergie, tout simplement.  La science nous montre que tout est énergie même dans notre monde matériel.  La physique quantique que vous évoquiez lève un tout petit coin du voile à ce sujet.  Vibratoire est pléonastique.
Précisément… je ne vois pas bien le rapport entre D.ieu, béni soit-Il, et les Sciences.

CHRISTOPHEG a écrit:

La prise de conscience qui peut être la nôtre à ce sujet est sans doute que la nature de cette énergie est fusionnelle.  Nous l'appelons à juste titre l'Amour.  Nous sommes cette énergie que l'on appelle aussi Lumière. Par définition, l'Amour Divin est en tout et partout.  Pas besoin de le chercher, il n'y a "que" cela.
On dirait que vous parlez de l’Amour comme un constituant du monde physique et non pas comme un sentiment.

CHRISTOPHEG a écrit:

C'est approcher l'Amour Divin sous sa forme la plus pure qui n'est pas possible.  C'est un peu le sens qu'on accorde à la phrase qui dit qu'on ne peut voir le Visage de Dieu.

Et pourtant… qui n’a pas vu le visage de D.ieu, béni soit-Il, dans le pauvre ?


Très amicalement
votre sœur
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MessageSujet: Re: Adam et Eve    Adam et Eve  - Page 5 Icon_minipostedMer 30 Juil 2014, 12:59 am

Bonjour Pauline,
 
Je constate avec plaisir que vous n'êtes pas encore lassée par les commentaires liées à ma perception d'une ou deux caractéristiques Divines.
 
L'essentiel des éléments qui alimentent ma perception est issu d'expériences personnelles très vivantes bien loin de toutes approches dogmatiques, théologiques.
 
Vous aurez sans doute la possibilité de rencontrer parmi nos contemporains des personnes qui par ces expériences partagent une approche parfois similaire à la mienne.
 
La réalité espace-temps de notre univers est un scénario choisi par le Divin pour l'expérimenter Lui-même.  On peut en effet dire qu'il ne s'agit pas d'une Création mais d'un mode d'expression tout comme un artiste choisi la peinture plutôt que la pierre pour s'exprimer.
 
Dieu n'aurait donc pas choisi de créer quelque chose de nouveau mais bien de se présenter sous une forme différente partant du principe qu'ajouter quelque chose de plus quantitativement est Sa seule impossibilité.
 
La démarche est donc qualitative.  Notre monde est donc le résultat d'une présentation parmi d'autres contenant ses lois physiques propres à un univers matérialisé.
 
Elle est qualitative parce que des êtres issus du Divin y suivent un parcours évolutif de conscience ramenant à l'Unité Divine.
 
Comme nous l'avons dit, ces êtres ont volontairement oublié leurs origines célestes et considèrent comme une finalité l'adaptation à l'univers matériel dans lequel ils vivent.  Toutefois, ils gardent en eux de manière confuse une trace de ces origines.
 
Au gré de l'évolution de la conscience, ces êtres comprennent très progressivement au fil des générations successives et surtout des maîtres qui nous sont envoyés les vraies raisons de notre présence incarnée.
 
Cette compréhension est le reflet du parcours qualitatif accompli.  L'homme a reçu la conscience de lui-même ce qui est le point de départ de ce parcours.  Connaître les raisons de sa présence et les missions confiées et agir en harmonie avec le plan Divin est un saut qualitatif important que l'on retrouve chez certains de nos contemporains, parfois avec beaucoup d'acuité pour certains.
 
On pourrait dire que le UN représente la conscience Divine unifiée çàd qualitativement égale.  Le TOUT quant à lui représente une conscience Divine différenciée comptant des êtres proches de la conscience unifiée et d'autres ayant la simple conscience d'exister.
 
Le UN et le TOUT sont donc les mêmes tout en étant fort différents.  Question de présentation.
 
La Création n'en est donc pas une tout en en étant une.  Divine dichotomie. 
 
Il n'y a donc que la Vie (ou Dieu) qui existe.  Une pierre est très vivante à l'échelle atomique.
 
L'arborescence et la simultanéité des expériences.
 
Les êtres incarnés accomplissent leurs expériences/élévations sur leurs segments respectifs.  L'être éthérique unique capitalise les expériences et a une vue d'ensemble de l'arbre.  Mais l'arbre lui-même n'est pas la forêt.  D'où le potentiel disponible pour l'être éthérique.
 
La Pauline éthérique est très consistante, bien plus que la Pauline incarnée.  Elle dispose de l'omniscience et d'un capital "expériences" bien étoffé lié à ses incarnations.  La rencontre fortuite avec son être éthérique pour ceux qui l'ont vécu est une expérience indescriptible de joie et d'amour.  C'est très impressionnant pour un être incarné juste de passage.
 
Bien loin d'une bibliothécaire ...  Plus près d'un être de lumière resplendissant.
 
Je pense que personne n'a balayé toutes les branches.  Par contre, certains n'ont plus de mission d'élévation personnelle et ne s'incarnent plus que pour provoquer une élévation collective, de sociétés voire du monde entier dans le cas de JESUS.
 
Le niveau de conscience est notre compréhension sommaire ou fine de qui nous sommes, d'où nous venons et où nous allons, de la nature de notre mission en relation avec les autres.
 
L'élévation fait en effet appel à une notion de hauteur ce qui n'est en effet pas correct.  Parlons de compréhension de l'Amour Divin.
 
Il ne s'agit sans doute pas de se délester de ce qui pèse mais de faire un choix différent quand une expérience est terminée.
 
Peu importe le résultat en effet pour Dieu parce qu'Il le connaît d'avance.  C'est le déroulement qui Le passionne.  Quelle voie allons-nous choisir ? Ou quelle voie va-t-Il choisir à travers nous ?
Dieu s'aime Lui-même autant qu'Il nous aime, forcément. 
 
Outre le fait d'avoir placé en nous, l'oubli de nos origines, la conscience de nous-mêmes, le libre-arbitre, il a aussi placé l'envie insatiable, consciente pour certains, inconsciente pour d'autres, de Le rejoindre.
 
Une seule volonté donc qui est la Création ou plutôt la Présentation et puis, Il observe avec ravissement tous Ses Fils qui reviennent vers Lui.  Il les aide sur demande mais ne s'impose pas car Il ne contredit pas Ses propres règles.
 
Est-il important pour vous que vos enfants jouent à cache-cache ou au football ?  Non, cela n'a pas d'importance, votre ravissement est ailleurs.
 
Est-il important pour vous que votre enfant gagne ou perde un match de football ?  Non, ce qui est important pour vous, ce sont les leçons qu'il tirera d'un cas comme dans l'autre, leçons qui enrichiront sa personnalité.
 
A Son Image.
 
Points 1-2-3.  Juste un commentaire.  Sans oubli, pas d'expériences possibles pour la simple raison que notre être éthérique à la connaissance du résultat de l'expérience.  En théorie, seulement ...
 
Toutefois, vous ne savez pas quelle expérience vous êtes venue accomplir incarnée.  Elle est programmée et vous y faites face spontanément, innocemment.  Le critère de réussite ou d'échec de l'expérience n'est pas connu non plus.  Echec veut dire non accompli.  A refaire.
 
Nous passons en quelque sorte un contrat de vie avec le Divin, contrat qui résulte de notre choix personnel.  Dieu met tout en place pour nous aider à y parvenir.
 
On ne peut en effet rassembler les espaces finis.  Mais on peut en quantifier un seul.
 
Le but de ma perspective n'est pas l'expérience pour l'expérience mais bien de rejoindre notre nature Divine la plus pure, l'ultime, par l'expérience à travers le seul vecteur existant : l'Amour.
 
Je pense en effet que Dieu veut faire l'expérience de la restriction, en effet.  Ce qui me semble assez normal, au vu de Son Omnipotence.  Il fait l'expérience de ce que fondamentalement Il n'est pas.
 
La décomposition espace/temps ne concerne que l'être incarné, pas l'être éthérique, encore moins Dieu dans sa nature la plus intime, évidemment.
 
On peut dire que Dieu vit les deux, la décomposition matérielle à travers nous et l'instantanéité par sa nature intime.
 
Nos expériences sont donc distinctes par l'espace/temps et distinctes par leur nature tandis que dans le monde éthérique, elles ne sont distinctes que par leur nature.  Dans aucun des deux cas, il n'y a confusion.
 
L'espace/temps n'est pas une illusion mais il est relatif.  Un outil de travail valable dans notre seul monde.
 
Il me semble que nous partageons presque le même avis à ce sujet sauf erreur de ma part.
 
J'avance dans le texte.
 
Faire un tour de roue est d'une ambition extrême, une ambition Divine, pas un déprimant tour de manège.
 
Dans mon modèle de Création, Il exprime tant ce qu'Il est que ce qu'Il n'est pas. Mère Theresa ou Hitler.
 
L'Univers réalise vos pensées en lien avec qui vous êtes et avec qui vous voulez être.  Il s'agit en outre de pensées-racines émanant de votre âme/esprit.  Celles-ci ont exclusivement rapport avec vos sentiments.  Changer une loi physique ou mathématique du monde matériel ne rentre pas dans ce genre de volonté profonde.
 
Sur la nature du projet Divin pour chacun, sur Sa Volonté.
 
Sa Volonté est la vôtre.  Toujours.  Ceci tient compte des 7 exemples que vous citez.
Sa Volonté est que vous le rejoigniez.  Vous le faites parfois ou souvent.  La fin de l'histoire est connue.
 
La question "Que dois-je faire ?" n'est pas suffisante pour recevoir une réponse en fonction de votre libre-arbitre.  Vous devriez y ajouter les mots "pour être ceci ou cela" pour obtenir la réponse attendue.
 
Dieu s'aime énormément sous toutes les formes créées ou représentées.  Il se donne à Lui-même le meilleur.  N'oubliez pas que c'est vous qui décidez à votre échelle car vous êtes Dieu à votre échelle.
Dans quelle pureté d'Amour voulez-vous le rejoindre.  C'est votre décision et elle est évolutive.
 
Il est logique que dans la vie humaine il y ait plus d'expériences de connaissance puisque l'expérience est le propre de l'incarnation.  La connaissance est réduite à peu de choses en effet.
 
L'expérience acquise fusionne avec la connaissance.  Le binôme est parfait.  Il en va de même dans le monde matériel à une échelle très réduite.
 
Dieu ne vit qu'à travers Lui-même et Sa représentation en effet.
 
Il est impossible de déroger au Plan Divin, par définition.  Comment déroger à ce que vous êtes ...
Tout est prévu en effet ... pour que le moindre de vos désirs soit exaucé.  Vous connaissez très peu vos désirs, ceux de votre âme.  Très loin des échecs sur la finalité.  A Son Image sur la technique utilisée.
 
Vous n'êtes pas le rat mais bien le biologiste qui fait l'expérience sur le rat.
 
L'exemple des rats laisse supposer une claire séparation entre le Divin et nous.  Ce qui, pour moi n'a pas de sens.  Dieu est le rat.  Mais je choisirais volontiers une image plus respectueuse.
 
Le cadre matériel n'est qu'une cadre limité au même titre que notre race.  Nous en faisons un enfer alors que nous pourrions en faire un paradis.  Que savons-nous des autres dimensions, espaces ?
 
La nature des expériences que nous pouvons vivre dans ce monde ou dans un autre est d'un qualitatif indescriptible.  Bien peu d'entre nous le savent.
 
Le peu que je sais de l'ambition Divine me laisse sans voix.  Dans cette ambition, chacun est irremplaçable et éternel avec un parcours et une mission unique.  Que dire de plus ?
 
La profondeur de vie du Divin nous échappe évidemment mais si nous regardons notre monde, nous en avons un échantillon.  Si on réduit l'échelle, regardons nos échanges par exemple et la profondeur que seuls deux êtres peuvent Lui donner.  Imaginez autant que possible cela à Son échelle.  Il n'y a pas de mots pour décrire la richesse de Son vécu.
 
En restant symbolique, le Père crée notre relation épistolière, ses Fils l'alimentent et entrent en communion par le Saint-Esprit.  Ce n'est qu'un petit exemple mais tellement révélateur de Sa Vie.
 
La chronologie des pensées existe bien dans l'univers matériel.  Elles se succèdent et créent des effets en retour.  Vous ne pouvez penser à deux choses en même temps.  Juste une succession rapide ou moins rapide selon la complexité apparente du problème.
 
Quand nous avançons une idée, nous devrions préciser si nous faisons allusion à l'univers éthérique ou à l'univers matériel, cela est source de confusion.
 
Toutes les subtilités de pensées sont de mise en effet.  Leurs origines et les conséquences sont toutefois différentes, pour ce qui nous concerne.  Les mécanismes de pensées de Dieu nous échappent largement en dehors de notre propre réalité qui est aussi une des Siennes.

Le mot "incapable" convient sans doute fort mal à Dieu.  Néanmoins, il est vrai qu'il a mis en place l'apparence du non-Dieu de manière très réaliste, il faut dire par l'oubli temporaire et le libre-arbitre réel.

Il est impossible que nous ne fassions pas la volonté de Dieu puisque nous sommes parties de Lui-même.  Le résultat n'a pas d'importance à Son échelle.
Toutes vos options possibles sont les siennes.  Il n'a donc pas d'avis particulier à ce sujet.  Sachant son origine, votre arbitrage est essentiel.  Il détermine le saut qualitatif que vous faites vers le Divin.

Un lien éthérique étroit lie le bourreau à la victime.  C'est une volonté d'expérience commune qui les a amené dans cette situation.  Nous regardons cet état de fait comme inacceptable en fonction de notre niveau de conscience mais nous ignorons tout du pourquoi ces personnes ont souhaité cela.  Notre mission étant d'amener l'autre à une idée plus élevée de lui-même, nous arriverons à empêcher ce genre de situation si le libre-arbitre de l'autre le permet.

Nous n'y arrivons pas souvent parce que beaucoup croient encore que la peine de mort par exemple représente une solution à quelque chose.  L'esprit plus évolué sait que non mais il ne réussira à la supprimer que quand la masse critique des libre-arbitres sera atteinte.  Depuis quelques années en France ...

Il y a donc dans l'expérience bourreau-supplicié une dimension personnelle et une dimension collective.  Tout dépend de l'angle de vue.

On peut admettre qu'un esprit choisisse l'expérience du bourreau parce que c'est le cas.  Sans quoi Dieu ne l'aurait pas permise, forcément.  Votre conscience refuse de l'envisager parce qu'elle se situe sur un plan qui l'exclut.

Tout fait donc partie du désir Divin mais toujours dans une perspective évolutive.  Nous l'avons déjà dit.  Vers Lui, du plus loin vers le plus proche.  L'aide est disponible sur demande.  Votre vie dure une seconde et l'effacement de vos souffrances à votre mort une nanoseconde.

Les croyants savent que quelque chose ne peut exister sans la volonté de Dieu.  A nous de bien La comprendre.  C'est ce que nous tentons ici, très modestement.

L'absurdité fait aussi partie de la volonté de Dieu.  Tout comme les outils pour la dépasser.

La souffrance est un point de vue personnel.  Votre mal de tête vous est peut-être supportable alors que le même, si on pouvait comparer (ce qui est par définition impossible), serait intolérable pour quelqu'un d'autre.

La souffrance n'est pas un problème subalterne; c'est même LE problème essentiel de nos sociétés.  Il ne s'agit pas d'accepter des positions différentes à ce sujet passivement mais d'abord de les constater.  Ensuite, il s'agit de travailler le niveau de conscience de chacun en suivant pour amener l'humanité entière à considérer la souffrance comme insupportable.  Comme toujours, amener l'autre (personne ou monde entier) à l'idée la plus élevée de  lui-même.  Nous savons, vous et moi et bien d'autres que c'est une urgence parce que la souffrance de l'autre ou de nous-même nous est insupportable.

La possession doit se concevoir comme l'acquisition d'une faculté, d'une possibilité, d'une perspective qui nous rapproche de la nature Divine par l'usage que nous en faisons.  Ce rapprochement ne peut se faire qu'en faisant un pas supplémentaire vers l'unité.  Il s'agit donc toujours de mettre cette possession à disposition de la grandeur de l'autre pour l'émanciper de certains de ses entraves.

L'Univers comble toutes nos demandes mais nous ne les connaissons pas toutes, loin de là.  Nous envoyons donc des demandes souvent contradictoires qui produisent des effets mitigés et retardés.

Le corps, l'esprit et l'âme ont des demandes.  Elles ne sont pas souvent en ligne les unes avec les autres.  Nous pourrons revenir en détail sur ce point.

Par rapport à nos prières encore, la temporalité à un sens pour nous, incarnés.  Pas pour Dieu, évidemment.

Etonnement peut-être, toutes vos prières sont exaucées avant que vous ne le demandiez en raison de votre nature Divine, évidemment.  Dieu ne se refuse rien à Lui-même.  D'où l'importance d'une action de grâce permanente.

Mais, c'est votre pensée-racine qui vous sera accordée.  Pas les autres.  Il faut beaucoup d'introspection pour connaître nos vraies motivations.

Nous avons souvent le sentiment de partager un espace de conscience commun avec un certain nombre de personne mais cela ne veut absolument pas dire que le niveau est élevé mais plutôt que nous reconnaissons quelqu'un qui fait partie de notre famille d'âmes.

Les sciences nous montrent une partie de la mécanique céleste.  Nous comprenons très doucement l'importance de l'énergie.  Important en effet, car nous sommes Lumière, donc énergie.  A Son Image.

L'Amour est bien l'unique constituant, du matériel que nous connaissons, de l'immatériel comme un sentiment.

Le Maître voit le visage de Dieu partout où il regarde.

Affectueusement.

Christophe.
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MessageSujet: Re: Adam et Eve    Adam et Eve  - Page 5 Icon_minipostedMer 06 Aoû 2014, 5:27 am

Cher Christophe

CHRISTOPHEG a écrit:

L'essentiel des éléments qui alimentent ma perception est issu d'expériences personnelles très vivantes bien loin de toutes approches dogmatiques, théologiques.

Votre témoignage a les accents de la sincérité. Rien n’alimente à mes yeux le soupçon de dogmatisme désincarné.

CHRISTOPHEG a écrit:

Vous aurez sans doute la possibilité de rencontrer parmi nos contemporains des personnes qui par ces expériences partagent une approche parfois similaire à la mienne.

Eh bien, je n’en ai pas encore rencontré !

De fait, je vis dans un environnement totalement athée dont se distinguent seulement un musulman, un croyant en marge du catholicisme et une rosicrucienne. Malgré une pratique religieuse assidue, j’ai très peu de contact avec les chrétiens pratiquants que je croise ici ou là et c’est en définitive sur les forums que je peux conduire des échanges sérieux.

Donc j’apprends beaucoup avec nos échanges et vous en remercie.

CHRISTOPHEG a écrit:

Dieu n'aurait donc pas choisi de créer quelque chose de nouveau mais bien de se présenter sous une forme différente partant du principe qu'ajouter quelque chose de plus quantitativement est Sa seule impossibilité.

Sincèrement, je ne vois vraiment pas pourquoi.

D’abord, la physique moderne nous démontre à l’envi que le "vide" est gros de tous les possibles et malgré cela, d’après vous D.ieu, béni soit-Il, serait limité, alors que le vide ne semble pas l’être. Pourquoi ne pourrait-Il que remodeler l’existant ? un existant qui d’ailleurs le précéderait au plan logique comme la matière première précède l’œuvre de création.

Puis, je n’accorde aucun privilège à la matière pas plus qu’au quantitatif.
Il n’est pas plus difficile de créer mille milliards d’atomes d’hydrogène que de faire surgir une pensée nouvelle. Comment imaginer que l’idée de l’éléphant soit plus facile à faire naître que l’éléphant lui-même ?

Les humains ont désormais bien conscience qu’il est raisonnable d’espérer que toute idée nouvelle sera un jour réalisable et ils savent bien que c’est l’idée nouvelle qui ressemble à un miracle. L’inexplicable est le surgissement de l’idée.

Si toute pensée de D.ieu, béni soit-Il, est création, je crains qu’Il ne puisse rien penser de nouveau. Car si D.ieu, béni soit-Il, ne peut rien ajouter alors il faut l’entendre de façon absolue : rien de nouveau que ce soit en matière, en énergie, en pensée, en intention, en désir, en rêve…

Mais s’il est aisé de recombiner les particules matérielles pour introduire une différence qualitative, il est plus improbable de recombiner des idées pour introduire une idée qualitativement nouvelle.

Si la création matérielle ex nihilo est impossible alors le surgissement d’une idée, d’une pensée, d’un désir est également impossible. Si tant est qu’il existe, le matériel ne peut pas être plus difficile à créer, à modifier et à gérer que le spirituel.

Autrement dit, l’idée du téléphone portable est de toutes les éternités, toutes les idées sont de toutes les éternités. Que D.ieu, béni soit-Il, soit ou pas n’y change rien, qu’Il soit impuissant à créer ou qu’Il n’existe pas n’a guère d’importance car le stock d’idées est intangible.

Je crains que dans votre modèle, D.ieu, béni soit-Il, soit condamné à penser uniquement l’existant. Il y a identité entre ce qui existe et ce qui est pensé par D.ieu, béni soit-Il. Dans cette forme d’Expression, il n’y a ni Création ni Pensée nouvelle.

CHRISTOPHEG a écrit:

Elle est qualitative parce que des êtres issus du Divin y suivent un parcours évolutif de conscience ramenant à l'Unité Divine.

Je peine à percevoir un parcours évolutif dans ce qui ressemble à une descente juste pour remonter, à un aller-et-retour.

Je distingue bien l’expérience (qui n’est que l’expérience de l’illusion) mais l’évolution est purement formelle puisque le point d’arrivée coïncide avec le point de départ.

Tout se passe comme si devant un puzzle aux pièces parfaitement assemblées on se complaisait à mélanger les pièces pour le plaisir de le reconstruire.

Ce qui serait plus captivant c’est que ce parcours évolutif tende dépasser le point de départ, c'est-à-dire à créer D.ieu, béni soit-Il, ou à Le dépasser.
Pour un véritable parcours évolutif, je verrais bien que D.ieu, béni soit-Il, n’existe pas et que la matière, douée de cette dynamique, ait pour vocation de créer le divin au terme de l’évolution.

J’oserais imaginer un modèle où D.ieu, béni soit-Il, S’est autodétruit pour laisser le chaos essentiel s’organiser, se diviniser et aboutir à la Résurrection de D.ieu, béni soit-Il.

Mais pourquoi aspirerait-Il à ressusciter ? À quoi sert Sa résurrection si le parcours est achevé ?

CHRISTOPHEG a écrit:

Au gré de l'évolution de la conscience, ces êtres comprennent très progressivement au fil des générations successives et surtout des maîtres qui nous sont envoyés les vraies raisons de notre présence incarnée.

Voulez-vous dire qu’il y a de "vraies" raisons à notre présence incarnée ?
Quel genre de raisons ?

CHRISTOPHEG a écrit:

… agir en harmonie avec le plan Divin

Si nous faisons toujours la volonté de D.ieu,béni soit-Il, comment est-il envisageable d’agir en cacophonie avec le plan divin ?
Distingueriez-vous « volonté divine » et « plan Divin » ?

CHRISTOPHEG a écrit:

est un saut qualitatif important que l'on retrouve chez certains de nos contemporains, parfois avec beaucoup d'acuité pour certains.

Hitler avait probablement une conscience aiguë de sa mission et du plan Divin que son être éthérique avait choisi.

Pour autant, était-il en harmonie avec le plan Divin ?
A priori, évidemment oui ! qu’est ce qui pourrait nous en faire douter ?

Comment mettre en cause la qualité de l’harmonie entre la vie d’un individu et son plan Divin ?
N’est-ce pas toujours une parfaite harmonie ?

D’où pourrait provenir la cacophonie ? Puisque Hitler est dieu, lui aussi ?

CHRISTOPHEG a écrit:

On pourrait dire que le UN représente la conscience Divine unifiée çàd qualitativement égale. Le TOUT quant à lui représente une conscience Divine différenciée comptant des êtres proches de la conscience unifiée et d'autres ayant la simple conscience d'exister. Le UN et le TOUT sont donc les mêmes tout en étant fort différents. Question de présentation.

On peut le dire, en effet.

Si on tient compte de la conscience divine, peut-on dire, non seulement, « Hitler est dieu » mais encore : « D.ieu, béni soit-Il, est Hitler » ?

CHRISTOPHEG a écrit:

La Création n'en est donc pas une tout en en étant une. Divine dichotomie.

En quoi peut-elle être une création quel que soit le sens que l’on donnerait à ce mot ?
En quoi consisterait cette éventuelle création ?
Car à vous lire, il semble que tous les TOUTs soient de toutes éternités.

CHRISTOPHEG a écrit:

Je pense que personne n'a balayé toutes les branches.

À qui le temps aurait-il pu manquer ?

Du point de vue de D.ieu, béni soit-Il, le balayage total n’a duré qu’un instant.

CHRISTOPHEG a écrit:

Dieu s'aime Lui-même autant qu'Il nous aime, forcément.

Beaucoup de gens s’aiment, même s’ils peuvent simultanément ne pas être satisfaits de ce qu’ils sont. D’ailleurs cette insatisfaction est sans doute la preuve de l’amour qu’ils portent à une haute idée d’eux-mêmes.
De rares personnes s’oublient…

Revoici le thème de l’oubli mais décalé dans le temps : après la naissance terrestre plutôt qu’avant. Et je dirais même que cet oubli coïncide avec la renaissance spirituelle…

Mais que penser de l’amour de soi ?
Ce narcissisme est plutôt commun et ne grandit guère ceux qui l’éprouvent.
Ce qui manque à l’amour de soi c’est le don, voire la dimension sacrificielle.
Quand je m’aime je ne peux rien à offrir ni à mon Moi ni à mon Ego.

De sorte que votre affirmation ne me renseigne pas tellement sur l’amour divin.
Je peux même dire que ce genre d’affirmation ne magnifie pas particulièrement l’amour divin tel que vous le présentez.

J’ai confusément la conviction qu’un sentiment s’évalue à sa puissance émotionnelle, à son impact sur la volonté, à sa vertu transformante. L’amour nous fait oublier nos projets, nous fait adopter le point de vue de l’autre, etc…

Mais selon ce que vous présentez de l’amour divin, je peine à percevoir comment il est vécu par D.ieu, béni soit-Il.
Comment l’amour divin parvient à bousculer D.ieu ? béni soit-Il !

CHRISTOPHEG a écrit:

Outre le fait d'avoir placé en nous, l'oubli de nos origines, la conscience de nous-mêmes, le libre-arbitre, il a aussi placé l'envie insatiable, consciente pour certains, inconsciente pour d'autres, de Le rejoindre.

Avec de tels êtres dûment "aimantés" quel intérêt peut éprouver D.ieu, béni soit-Il, à ce qu’ils Le rejoignent ? Ce n’est qu’une question de nanosecondes…

CHRISTOPHEG a écrit:

Est-il important pour vous que vos enfants jouent à cache-cache ou au football ? Non, cela n'a pas d'importance, votre ravissement est ailleurs. Est-il important pour vous que votre enfant gagne ou perde un match de football ? Non, ce qui est important pour vous, ce sont les leçons qu'il tirera d'un cas comme dans l'autre, leçons qui enrichiront sa personnalité.

Je crains une nouvelle fois que le champ sémantique du loisir n’offre pas de très bons exemples. La question du sport préféré est secondaire par rapport au malheur.

Est-il important que mon enfant soit heureux ou malheureux ? oui !

Dans les circonstances les plus favorables, les parents humains ont deux facettes : ils ont pris la responsabilité d’engendrer et ils aiment leurs enfants. Il y a donc ce qui est important pour ceux qui ont engendré et ce qui bon pour ceux qui aiment. Il me semble que ce qui est important c’est que les enfants soient heureux sans dépendre de nous. Nos enfants ne nous appartiennent pas, l’important est eux. Ce qui est bon pour les parents c’est qu’ils nous aiment.

Imaginons qu’un de mes enfants vive une vie de malheur… En tant qu’engendreuse, puis je être satisfaite en considérant qu’après son trépas, après une vie de souffrance, mon enfant sera heureux et n’aura plus besoin de moi ?

Alors comment comprendre un D.ieu, béni soit-Il, qui ne se préoccuperait pas de mon bonheur ici et maintenant en le renvoyant après mon trépas mais qui, en revanche, souhaiterait de ma part l’amour ici et maintenant ?

CHRISTOPHEG a écrit:

Nous passons en quelque sorte un contrat de vie avec le Divin, contrat qui résulte de notre choix personnel. Dieu met tout en place pour nous aider à y parvenir.

Voulez-vous dire que D.ieu, béni soit-Il, a pu valider et signer des contrats de vie avec l’être éthérique d’Hitler ?

CHRISTOPHEG a écrit:

Je pense en effet que Dieu veut faire l'expérience de la restriction, en effet. Ce qui me semble assez normal, au vu de Son Omnipotence. Il fait l'expérience de ce que fondamentalement Il n'est pas.

OK, j’admets volontiers que D.ieu, béni soit-Il, puisse désirer n’être plus rien du tout.
Mais pourquoi inventer des créatures et les astreindre à cette ronde évolutive ?
Par amour ?

CHRISTOPHEG a écrit:

Dans mon modèle de Création, Il exprime tant ce qu'Il est que ce qu'Il n'est pas. Mère Theresa ou Hitler.

1 ) S’Il est le Bien, pourquoi créer le Mal au seul motif qu’Il n’est pas le Mal ? A-t-Il besoin d’un faire-valoir ?

2 ) Dans votre modèle peut-Il créer ce qu’Il n’est pas ?

CHRISTOPHEG a écrit:

La question "Que dois-je faire ?" n'est pas suffisante pour recevoir une réponse en fonction de votre libre-arbitre. Vous devriez y ajouter les mots "pour être ceci ou cela" pour obtenir la réponse attendue.

Que dois-je faire pour être D.ieu ? béni soit-Il !
Les autres options présentent beaucoup moins d’intérêt.

CHRISTOPHEG a écrit:

Le peu que je sais de l'ambition Divine me laisse sans voix. Dans cette ambition, chacun est irremplaçable et éternel avec un parcours et une mission unique. Que dire de plus ?

Au plan purement qualitatif, pouvez-vous soulever un peu le voile sur les ambitions divines ?

CHRISTOPHEG a écrit:

Si on réduit l'échelle, regardons nos échanges par exemple et la profondeur que seuls deux êtres peuvent Lui donner. Imaginez autant que possible cela à Son échelle. Il n'y a pas de mots pour décrire la richesse de Son vécu.

SI tout n’est qu’une question d’échelle, je crains que vous n’ayez subi à l’attrait du quantitatif.

CHRISTOPHEG a écrit:

Toutes vos options possibles sont les siennes. Il n'a donc pas d'avis particulier à ce sujet.

OK, peu Lui importe quel usage nous faisons de notre liberté.
Par conséquent, la volonté de D.ieu, bénis soit-Il, coïncide avec l’indifférence de D.ieu, béni soit-Il.

CHRISTOPHEG a écrit:

Un lien éthérique étroit lie le bourreau à la victime. C'est une volonté d'expérience commune qui les a amenés dans cette situation. Nous regardons cet état de fait comme inacceptable en fonction de notre niveau de conscience mais nous ignorons tout du pourquoi ces personnes ont souhaité cela.

Eh bien, je préfère largement mon niveau de conscience où je trouve cela inacceptable et je prie pour ne pas en changer.

Dans votre modèle, si un seul être éthérique a choisi librement de vivre une expérience de victime il proclame que la souffrance a du bon, que le Mal est bien et que la seule chose qui importe est de faire tourner la grande roue de l’expérience divine privilégier le Bien par rapport au Mal.

Cette proclamation que, d’une certain point de vue, le Mal est aussi nécessaire que le Bien a pour corollaire que les mots Bien, Mal, Bon et Mauvais n’ont plus aucun sens et que D.ieu, béni soit-Il, n’est pas Bon.

CHRISTOPHEG a écrit:

On peut admettre qu'un esprit choisisse l'expérience du bourreau parce que c'est le cas. Sans quoi Dieu ne l'aurait pas permise, forcément. Votre conscience refuse de l'envisager parce qu'elle se situe sur un plan qui l'exclut.

Que signifie cette permission divine ?
D.ieu, béni soit-Il, a-t-Il toléré une expérience de bourreau qu’un être a engagé par erreur ?
ou bien
D.ieu, béni soit-Il, a-t-Il voulu qu’un être s’engage dans l’expérience du bourreau ?
ou bien
D.ieu, béni soit-Il, est-Il dans l’indifférence vis-à-vis de toutes les options ?

Je ne suis pas très à l’aise avec le N° 1. Si D.ieu, béni soit-Il, tolère c’est qu’Il a tout prévu et qu’au prix d’un renoncement douloureux, Il poursuit un projet qui Le dépasse. Car il n’y a que les projets qui Le dépassent qui sont dignes de D.ieu, béni soit-Il !

Mais les N°2 et 3 me heurtent.
Ma conscience peut envisager qu’un tel dieu N°2 ou N° 3 existe, mais elle ne voit pas pourquoi elle Le respecterait sincèrement.
Si c’est ce dieu-là qui existe alors je me dresse contre lui. Ce n’est qu’un despote égocentré et je le hais.
Qu’Il soit dieu rend la situation encore plus radicale. Il n’a aucune excuse.

Pour moi, en dépit de ma foi, j’accepte l’hypothèse que je me sois trompée et que ce que je crois ne soit pas ce qui est. J’admets donc l’éventualité que le dieu que j’aime et en lequel je m’abandonne n’existe pas.

Dès lors, ce qui est vrai (l’absence d’arrière-plan invisible ou un autre arrière-plan invisible) risque de me décevoir. Dans cette perspective j’envisage sereinement si l’éventualité s’en présente d’être « dans l’opposition ». Je n’ai aucune raison de vénérer (sinon la crainte d’un châtiment) Celui que je ne respecte pas.

CHRISTOPHEG a écrit:

Tout fait donc partie du désir Divin mais toujours dans une perspective évolutive. Nous l'avons déjà dit. Vers Lui, du plus loin vers le plus proche. L'aide est disponible sur demande. Votre vie dure une seconde et l'effacement de vos souffrances à votre mort une nanoseconde.

Voilà encore un recours au quantitatif qui me révolte. Ce n’est pas la durée de la souffrance qui compte c’est son principe. Ce n’est pas une question d’échelle, mille milliards d’années de félicité ne justifient pas une picoseconde de mal tant que la question « pourquoi avoir consenti à cette picoseconde de mal » reste sans réponse.

Je note ici que le Mal est absurde mais qu’avoir consenti au Mal a un sens.

CHRISTOPHEG a écrit:

Les croyants savent que quelque chose ne peut exister sans la volonté de Dieu. A nous de bien La comprendre. C'est ce que nous tentons ici, très modestement.

C’est une idée assez banale pour quelqu’un qui découvre le début du Livre de la Genèse : Pourquoi D.ieu, béni soit-Il, a-t-Il consenti à poursuivre cette création qui démarre si mal ? N’a-t-Il pas péché par entêtement ?

D’après ce que vous écrivez, D.ieu, béni soit-Il, a inscrit Lui-même la Shoah dans l’Univers des Possibles.

Est-Il maître de Son Expression ?
Pourquoi a-t-Il organisé son Expression pour qu’elle laisse ouverte une telle porte sur l’horreur ?

S’Il est impuissant à rendre la Shoah contraire à sa Volonté, pourquoi n’a-t-Il pas renoncé à S’exprimer ?
Albert Camus disait « Un homme, ça se retient. » alors combien plus un dieu !

CHRISTOPHEG a écrit:

Ensuite, il s'agit de travailler le niveau de conscience de chacun en suivant pour amener l'humanité entière à considérer la souffrance comme insupportable.

Si des êtres éthériques envisagent des plans divins ou des contrats de vie qui incluent la souffrance des autres, c’est qu’à leur façon ils supportent la souffrance des autres.

Pourquoi les humains trouveraient-il insupportable ce que les êtres éthérique supportent ?

À moins que vous ne vouliez-vous dire que les êtres éthériques trouvent insupportable la souffrance mais que leur libre-arbitre est impuissant pour l’éradiquer ?

CHRISTOPHEG a écrit:

L'Amour est bien l'unique constituant, du matériel que nous connaissons, de l'immatériel comme un sentiment.

Je suis très dubitative.

Je crains d’avoir noirci exagérément le tableau. Mais dans l’attitude de D.ieu, béni soit-Il, et des êtres éthériques dont vous brossez la silhouette je ne distingue pour l’instant qu’indifférence et égocentrisme.
Je vous prie d'excuser ce qui pourrait friser à vos yeux la désinvolture blasphématoire.

Très amicalement
Votre sœur
pauline
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MessageSujet: Re: Adam et Eve    Adam et Eve  - Page 5 Icon_minipostedJeu 07 Aoû 2014, 7:59 am

Chère Pauline,
 
J'espère que vous allez bien.
 
Quand je parle d'expériences très vivantes, il s'agit notamment de contacts que des personnes de mon entourage ou pas ont eues avec le monde de l'au-delà au cours d'une expérience de mort imminente.
 
Ces expériences, comme nous l'avons déjà dit, touchent 15% de la population.  Elles sont dues aux progrès des techniques de réanimation et sont à présent étudiées dans presque toutes les universités du monde.  Cela n'a donc rien d'ésotérique ou de mystique.
 
Ces personnes n'ont pas souhaité ou provoqué ce qui leur arrive.  Une fois remises de leur surprise initiale, elles posent une foule de questions.  L'omniscience leur est donnée mais elle ne peuvent évidemment en conserver à leur retour que quelques informations en fonction de leur conscience et de celle de leur monde.
 
Ces expériences sont de nature par leur progression géométrique à changer la spiritualité de notre monde.  Ainsi, autant on peut lire la Parole de JESUS dans la Bible, autant on peut écouter ce qu'Il a dit à un membre de notre entourage la semaine dernière.
 
C'est à ce type de rencontre auquel je faisais allusion dans mon message.
(...)
 
Le vide absolu n'existe pas.  Le vide relatif qui est l'absence de matière, oui.  Partant de là, on ne peut rien ajouter ou retirer, juste transformer.  Nous le faisons tous les jours.  Le remodelage dont vous parlez rejoint tout à fait mon idée de présentation Divine sous une autre forme.  A l'échelle de Dieu, donc, rien de nouveau mais une présentation différente.  Il joue sur la gamme de l'énergie vibratoire, lente dans l'univers matériel, rapide dans l'univers éthéré.
 
Je n'accorde pas non plus d'importance au quantitatif mais je l'utilise parfois pour illustrer une idée.
 
L'idée nouvelle est créatrice toujours.  Créatrice voulant dire transformatrice.  L'être incarné qui maîtrise ce processus peut réduire l'espace/temps nécessaire à l'apparition de l'idée dans sa réalité présente.  Le surgissement de la pensée est le cœur du mécanisme Divin; celui par lequel la réalité présente évolue vers une réalité plus épurée.
 
Dieu ne peut donc rien ajouter mais Il peut tout transformer.  Quelles saisissantes perspectives !  Et Il ne s'en prive pas.  Il adore cela et nous aussi.  A son Image.
 
Vous recombinez aussi les pensées à longueur de journée pour parvenir à une idée qui vous correspond mieux.  En faisant cela, vous envoyez des messages à l'Univers qui produisent chacun un résultat.  Quand vous voyez les résultats arriver, vous ne voyez plus le rapport avec ce que vous pensiez être votre pensée-racine parce que  que vous en avez envoyé bien d'autres.
 
Le maître envoie toujours le même message.  Il reçoit donc toujours ce qu'il a demandé.
 
Le matériel est du spirituel transformé; de l'énergie sous une autre forme.  Rien de bien difficile pour le Divin.
 
Le stock d'idées intangible est Dieu.  Dit autrement.  Toutes les pensées sont accomplies, toute l'énergie s'est dispersée et rassemblée.  Tout est accompli et rien n'a encore commencé.  Le temps n'existe pas.  Ou plutôt, il n'existe que ici et maintenant. Nouveau ne veut rien dire.
 
Sur le parcours évolutif.  Ce n'est pas le déprimant aller-retour que vous évoquez.  Il ne faut aussi pas oublier ce qui se passe entre deux étapes matérialisées du parcours.  L'accès à la connaissance universelle, l'amour du Divin, les possibilités de l'être éthérique sont indescriptibles de joie, de béatitude.  Travailler à la Gloire de Dieu, à Son Accomplissement, sous toutes les formes qu'Il nous donne et que nous avons choisies avec Lui nous permet à chaque fois de Le recréer sous une autre représentation.
 
Sans toutefois jamais pouvoir comprendre Qui Il est dans Son Ensemble.  Comment vouloir ou pouvoir Le dépasser ... alors que facettes de Lui-même, nous les explorons les unes après les autres avec des passages ressourçant qui nous montrent que nous sommes la VIE.
 
Nous n'avons pas assez d'imagination pour comprendre la diversité de l'expérience.  Ce que votre imagination produit existe, un Dieu auto-détruit existe, un Dieu qui n'existe pas existe aussi (!), le chaos existe aussi, le parcours évolutif que vous imaginez aussi.  Bref, tout et son contraire.
 
Les questions que vous posez sont Les Siennes.  Les réponses que vous donnez, vous les expérimenterez, dans votre vie matérielle et dans votre vie éthérique.
 
Il existe alors une Vérité Supérieure; celle du regroupement en un point, le retour à la Source, celle ou chaque chose rejoint l'Intimité Divine après que chaque facette ait réalisé chaque parcours.  Et puis ... on recommence !
 
Vous trouvez que La Vie manque d'ambition ?  J'en ai des vertiges rien que de l'écrire.
 
Les vraies raisons de notre présence incarnée :
 
Certains d'entre nous ignorent complètement la raison de leur présence sur terre.  Ils subissent (ou pas) complètement cette présence sans lui trouver de sens particulier.
D'autres comprennent au fur et à mesure de la réalisation des événements de leur vie les expériences qu'ils ont à vivre. Ils en tirent le meilleur parti et/ou font avec.
D'autres encore comprennent dans les grandes lignes ou en détails les raisons de leur présence avant la réalisation de l'expérience.  Ils influent sur celle-ci en la complétant ou l'adaptant par leur choix évidemment conformes au Plan Divin.
 
Celui qui voit le Plan Divin (ou la Volonté) le concernant ne voit que perfection en toute chose.  Celui qui ignore complètement le sens de sa présence ne voit que cacophonie et capharnaüm.
 
(...)
 
Hitler n'avait aucune conscience du Plan Divin.  Pourtant, il le suivait parfaitement.  Il ne peut en être autrement.
 
Il agissait par amour mais n'était pas conscient de l'Unité des hommes entre eux et de l'Unité des hommes avec Dieu.  Principe directeur de l'évolution (directeur ne veut pas dire obligatoire).
 
Il a été porté au pouvoir par sa famille d'âmes jusqu'au jour où d'autres famille d'âmes ont décidé que le modèle proposé par la famille "Hitler" ne correspondait pas à leur modèle à eux.  Ils ont décidé que l'expérience "Hitler" était primitive et qu'elle devait se terminer, par la force, seul moyen de communication avec la famille "Hitler".
 
Hitler était sans doute proche de Ce Que Dieu n'est pas; ce qui est Dieu aussi comme nous le savons.
 
Hitler est Dieu.  Dieu est Hitler.  Oui et non, comme d'habitude.  Hitler est partie de Dieu et Dieu est bien autre chose qu'Hitler.
 
(...)
 
La Création serait donc une représentation transformative ou évolutive du Divin.  Les Tout's sont de toutes éternités.  Ils procèdent par sauts qualitatifs selon le schéma de l'arborescence que nous avions choisi.
 
La balayage total ne dure qu'un instant qui dure de toutes éternités.  Pas de temps ...
 
Avoir balayé toutes les branches signifie être rentré dans l'Unité de Dieu et ne plus la quitter.  Ceci se produit dans la phase de regroupement de l'Unité.  Ce n'est pas ce qui est en cours dans notre univers local.  Il est en expansion.  Celle-ci aura une fin.  Pas de temps mais deux phases, une de déploiement une de regroupement.
 
(...)
 
L'amour.  Celui qui dit s'aimer beaucoup et n'est pas satisfait de Lui-même ne s'aime en effet pas.  Il est égocentrique ou narcissique càd qu'il a un idée assez pauvre de l'Unité des hommes.  Il n'a sans doute pas compris que l'amour de lui-même passe par l'amour du prochain.  Je reçois ce que je donne. 
 
Personne ne s'oublie car cela voudrait dire que la personne n'a pas d'âme, élément inaltérable de la Vie.  Mais je comprends l'image.  Elle correspond à celui qui se définit par ce qu'il donne aux autres.  C'est une conscience avancée qui a compris le chemin le plus direct vers le Père.
 
L'effacement de l'égo correspond aussi à la prise de conscience de l'Unité.  Pourquoi désirerais-je quelque chose alors que tout est conçu par amour de moi.
 
Je prends un exemple.  Deux chevaux dans une prairie.  L'un fait comprendre à l'autre qu'il souhaiterait être soulagé d'une démangeaison en frottant précisément à l'endroit voulu chez l'autre.  Et l'autre lui rend la pareille.  Avez-vous déjà vu cela ?  C'est une bonne image, je trouve.  Donnez à l'autre ce que vous souhaitez.
 
Nous le faisons aussi.  Si vous souhaitez de l'affection, vous en donnez à quelqu'un et ... vous en recevez en retour.
 
Avec un bonus.  Vous recevez plus, qualitativement, que ce que vous avez donné.  Sauf que très souvent, ce ne sont pas les mêmes personnes, pas au même moment, pas de la même manière.
 
Ce que je viens de décrire ne concerne que notre monde matériel.  Une certaine béatitude peut être atteinte de la sorte.
 
L'Amour Divin est tout autre chose même si nous fonctionnons bien sûr à Son Image.  Je vous invite vraiment à lire des témoignages de personnes qui l'ont vécu l'espace d'un instant.  C'est édifiant.
 
Aimantés est un bon terme.  Je n'y vois pas un intérêt mais plutôt une privation qui s'éloigne petit à petit et la joie qui accompagne l'approche de la réunion.  Un peu comme un jeune couple d'amants qui ne s'est plus vu depuis longtemps.  Vous savez ce qu'il ressent au début et à la fin de la séparation.  Il n'a qu'une envie, si c'était possible, c'est celle de fusionner de corps et d'esprit.  A Son Image. Nous aussi, avec Lui.
 
J'ai choisi le champ sémantique du loisir à dessein car c'est celui qui correspond sans doute le mieux à la relation entre Dieu et nous.
 
Il ne peut rien nous arriver de grave, nous ne pouvons pas nous tuer ou tuer quelqu'un d'autre.
 
Nous avons déjà échangé sur la souffrance et nous avons raison.  Pourquoi diable ne faisons-nous pas le nécessaire pour la supprimer...  Si ce n'est toutes, du moins les plus criantes.
 
Dieu se préoccupe toutefois de notre sort ici bas même si notre vie ne dure qu'une seconde et l'effacement de nos souffrances, une nanoseconde.  J'y reviens.
 
La prière est un instrument puissant d'aide qui mobilise des forces importantes qui contribuent à notre soulagement.
 
Je partage entièrement votre vision sur la relation parent-enfant et sur vos souhaits et impératifs de mère.  Toutefois, j'ajouterais ceci.
 
La mère ne connaît pas la mission dont s'est chargé son enfant avant son arrivée.  Elle n'a pas de possibilité d'influer sur celle-ci même si cela lui déchire le cœur que la vie de son enfant ne corresponde pas ... à sa mission à elle (ou à ses standards qualitatifs).
 
C'est pour cela que l'on voit des enfants ayant connu une vie chaotique dans leur jeunesse vivre par la suite une vie sereine et le contraire.  Sans que les parents y soient pour quelque chose.  S'il entre dans votre mission correspondant à votre niveau de conscience d'être une bonne mère, vous le serez; dans le cas contraire, ...
 
Malgré le peu de temps de durée de l'expérience, l'Amour de Dieu est particulièrement présent pour les plus faibles dans la vie matérielle (dans la vie éthérique, ils sont tout sauf faibles ...).  Les parents sont passeurs de vie.  Le vrai parent est Dieu.
 
Le bonheur terrestre n'est qu'une étincelle fugace, il est souvent fade et inconsistant.  Il n'est pas une finalité de l'expérience matérielle.
 
(...)
 
En effet, les grandes lignes de l'expérience "Hitler" ont été déterminées par le Divin et lui-même.  Pas seulement la sienne mais aussi celles de sa famille d'âmes.
 
N'oublions pas ceci en passant.  La naissance est un calvaire pour l'âme (tant les limitations qui lui sont imposées sont dures) et il dure un bon moment (à notre échelle).  La mort est une libération instantanée, d'un immense soulagement, du retour à la vraie vie, à la grandeur de notre être éthérique.
 
(...)
 
La ronde évolutive.  Par amour ... de Lui-même ?  Oui, pour se connaître Lui-même.  Il sait bien sûr qui Il est mais Il n'en avait pas fait l'expérience.  Il la fait à travers Lui-même càd à travers nous.  Il vit toutes nos vies en même temps que nous et Il ressent tout ce que nous ressentons.
 
Faire-valoir me semble péjoratif.  Disons qu'Il crée ce qu'Il n'est pas pour lui permettre de vivre l'expérience de ce qu'Il est et de comparer avec l'expérience de ce qu'Il n'est pas.  Progressivement, en fonction des sociétés et des personnes, ce qu'Il n'est pas disparaît parce que déjà vécu.  Ce qu'Il est reste évidemment.
 
Impossible de faire disparaître l'Amour.  Par contre, on peut très bien faire disparaître le mal une fois qu'on l'a vécu.
 
(...)
 
Vous posez la question la plus facile de toutes ici : "Que dois-je faire pour être Dieu ?"  Rien.  Vous l'êtes.
 
(...)
 
Me demander de lever un peu le voile sur les ambitions Divines ...  Rien que ça ...  Essayons quelques pistes : 
 
Il souhaite que vous meniez à terme votre mission matérielle en ayant rempli le plus possible des objectifs que vous vous êtes vous-même fixés car cela vous rapproche de Lui. 
En cela, Il espère que vous atteigniez l'idée la plus élevée que vous vous faites de vous-même. 
Il sait que cela passe par l'écoute des souhaits de votre âme que nous appelons aussi notre petite voix intérieure ou notre conscience.
Dans le même esprit, Il aimerait que vous preniez conscience de votre nature Divine et de l'Unité avec Lui.
Il aimerait devenir votre ami et confident.
Il vous prépare une fête à tout casser pour votre retour (ça, j'en suis sûr).
 
(...)
 
L'usage que nous faisons de notre liberté Lui importe en effet peu car n'importe laquelle fait partie du Plan Divin.  Ce n'est pas de l'indifférence, c'est de la Toute-Puissance.  Ce qui importe n'est pas ce que vous choisissez mais que vous choisissiez.
 
(...)
 
Ce que votre niveau de conscience actuel trouve inacceptable ne va pas s'arranger ...  Car notre niveau de conscience va progresser jusqu'à ce que ce monde vous propose vous soit intolérable.  Soit ce monde progresse soit il est possible que vous n'y reveniez plus, parce que trop primitif pour vous.
 
Vous voyez ce que l'être éthérique a choisi, le rôle de la victime par exemple.  Mais attention, ... vous ne savez pas pourquoi.  Ce sont vos hypothèses de travail que vous énoncez, pas les siennes.  A mon sens, le choix qu'il fait est beaucoup plus complexe qu'un rapport bien/mal ou de la proclamation pour l'un et contre l'autre.  L'expérience de cette personne est ... individuelle.  Le reste, c'est une conclusion collective ou individuelle d'autres personnes en fonction de ce qu'ils sont.
 
Nous n'avons pas accès à l'intimité de son expérience tout comme, plus haut dans le texte, la mère n'a pas accès à celle de ses enfants.
 
(...)
 
Le bourreau et la victime.
 
Vous formulez et commentez trois hypothèses.  Je n'en retiens aucune et j'en formule une quatrième.
 
N'oubliez pas que le libre-arbitre ne cesse jamais.  Que nous soyons incarnés ou non.
 
L'expérience du bourreau et de la victime est la conséquence d'un choix commun de deux âmes qui ont décidé de vivre cela.  Elles ne sont sans doute pas de la même famille d'âme.  Mais c'est un avis personnel que j'ajoute.
 
Dieu ne nous refuse jamais rien mais Il doit rester sans voix devant ce choix qui Lui paraît très difficile pour ces deux âmes.  Toutefois, Il ne peut s'y opposer en fonction de Sa propre règle.  Par contre, Son intervention sera énorme dans ce cas-là, non seulement pour les deux âmes concernées mais pour toutes les autres qui vont souffrir par procuration.
 
Regardez certains de nos choix sur cette terre qui sont plus violents encore.  Le plus grand Amour pour Ses enfants est de les laisser libres d'eux-mêmes.  Dans Sa grande Sagesse, Il nous a privé de tout acte définitif.
 
(...)
 
Avoir consenti à une picoseconde de mal ?  Le principe ?  Qui l'a voulu !  Sûrement pas Dieu.  Celui qui l'a voulu l'a eu et puis il a rapidement changé d'idée.  Même principe que dans le paragraphe précédent.  Libre-arbitre.  Vous seriez étonnée du nombre de personnes qui choisissent l'enfer parce que cela leur convient, pendant un moment.
 
Celui qui choisit de se trouver dans l'Amour de Dieu s'y retrouve instantanément.  Dieu a consenti à satisfaire à tous nos désirs, c'est ce qu'Il fait.  Incarnés ou non.
 
(...)
 
Une Création qui démarre si mal ?  Disons que ce que la manière dont les hommes l'ont écrit démarre mal.  Il fallait bien maintenir la culpabilité pour conserver le contrôle sur l'homme.  Je n'y crois pas une seconde.  Le business du péché perpétuel.
 
La Création est le début de l'expérience terrestre.  Evidemment parfaite car Divine.  J'attends toujours qu'on me raconte la vraie histoire.
 
(...)
 
La Shoah.  Cela rentre aussi dans le contexte du libre-arbitre.  Il s'agit de nouveau d'horreurs de personnes qui n'ont pas compris qu'ils sont la Vie, qu'ils ne font qu'Un avec les autres hommes et avec Dieu.
 
Ce n'est pas Dieu qui inscrit la Shoah sur la liste des possibles.  C'est nous, parties de Ce Qu'il n'est pas.
 
Dieu, Lui, nous envoie des Messagers par centaines.  Nous les tuons tous, créons des religions et faisons le contraire de ce que le Messager a dit.  JESUS a dit : "Aimez vous les uns les autres".  Nous avons fait le contraire avec zèle, en Son Nom, parfois.
 
Les parties qui se rapprochent de Ce qu'Il est sont en conflit avec les parties qui se rapprochent de Ce qu'Il n'est pas.  On sait qui l'emportera mais combien de temps nous faudra-t-il encore supporter cela ...  Des mondes plus évolués que le nôtre existent bel et bien.

Dieu n'est donc pas impuissant mais Il laisse les parties de Lui-même évoluer.

Les êtres éthériques ne peuvent conclure des plans Divins que les concernant.  Ils n'ont pas accès aux plans des autres sauf dans le cas de collaborations comme nous l'avons vu.

La souffrance ne concerne que les êtres incarnés.  Pour les êtres éthériques, c'est une simple information théorique jusqu'à ce qu'ils s'incarnent dans un monde primitif comme le nôtre.  Dans des mondes plus évolués, la souffrance n'existe quasiment plus car toutes les ressources ont été mobilisées pour la supprimer.

Le libre-arbitre des êtres éthériques et la somme des expériences déjà acquises leur fait choisir un monde plutôt qu'un autre.

Le choix de notre monde comme terrain d'expérience montre que les êtres incarnés qui s'y trouvent doivent encore comprendre qu'ils ne font qu'un entre eux et avec Le Père.

Pour preuve, dire ceci équivaut à une franche rigolade chez les athées et à une excommunication chez les religieux.

Je suis désolé que vous ne distinguiez qu'égocentrisme et indifférence dans mes propos.  Il faut dire que je suis un des plus incompétents serviteur de Dieu.

Si j'avais la chance de vous convaincre de lire un ou deux témoignages de NDE, vous changeriez d'avis.

Les mots ne rendent absolument pas justice à l'Amour de Dieu.  Ceux qui l'ont connu quelques secondes ne s'en remettent jamais vraiment jusqu'à leur "mort".

Permettez-moi de vous témoigner une fois encore de mon respect et de mon affection.

Christophe.
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MessageSujet: Re: Adam et Eve    Adam et Eve  - Page 5 Icon_minipostedMar 19 Aoû 2014, 2:34 am

Cher Christophe,

J’ai quitté ma Bretagne pour une semaine avec enfants, petits-enfants et neveux dans le Vaucluse au pied du Mont Ventoux… Ce fut une très belle semaine, en vérité.

CHRISTOPHEG a écrit:

Quand je parle d'expériences très vivantes, il s'agit notamment de contacts que des personnes de mon entourage ou pas ont eues avec le monde de l'au-delà au cours d'une expérience de mort imminente.

J’ai beaucoup de respect pour ces expériences.

Et vous n’avez ni chance à avoir ni effort à consentir pour me convaincre de lire deux ou trois témoignages de NDE, il suffit de me proposer des références précises et faciles à exploiter.

Au début de mon parcours de conversion j’avais lu un livre "grand public" sur les NDE, un livre plutôt enthousiaste mais finalement peu intéressant. Je ne crois pas qu’il ait contribué à me faire apostasier l’athéisme.

Il est assez commun de dire que la proximité de la mort a un pouvoir transformant. Même sans NDE, les malades d’une maladie létale comme le cancer ont le sentiment que le diagnostic pose un avant et un après.

Au-delà de l’objectivité, la grande question est l’interprétation.

En fait, je ne vois pas de rapport étroit entre ce que j’ai pu lire sur les NDE et D.ieu, béni soit-Il. Même s’il y a souvent référence à un être de lumière…

Certes, ces témoignages suggèrent un arrière-plan au pur matérialisme athée, ils ouvrent nos yeux sur un monde invisible où de mystérieux interlocuteurs nous invitent à penser que nous sommes sur terre pour accomplir une tâche.

Même si c’est une idée assez courante (je songe à cette histoire juive où l’ange dit à Simon Ben Chetrit : « On ne te reprochera ni de ne pas avoir été Abraham, ni de ne pas avoir été Moïse, ni de ne pas avoir été David, mais on te reprochera de ne pas avoir été Simon Ben Chetrit »), cette idée de tâche à réaliser, de vocation à accomplir reste fort peu compréhensible pour moi.

Je dirais même plus, cette idée de « réalisation » (évidemment "personnelle") est quasiment incompatible avec l’image que je me fais de l’humain et de D.ieu, béni soit-Il, qui ne demandent rien que l’amour.

CHRISTOPHEG a écrit:

Le vide absolu n'existe pas.

Tout dépend de la définition.
Le vide peut être défini par « ce qui n’existe pas » c'est-à-dire le Néant. Pour moi la définition du Néant est, non seulement, ce qui n’existe pas mais encore ce qui n’est gros de rien, le Néant pour moi ne recèle aucun potentiel. Néanmoins peut-on dire que le Néant n'existe pas ?

Mais j’ai l’impression qu’identifier le "vide absolu" à "ce qui n’existe pas" n’est pas très respectueux du terme qui exprime plutôt l’absence là où l’on attend la présence, le trou, la béance, la vacuité…

Enfin, peut-on imaginer l’absence de D.ieu, béni soit-Il, où que ce soit ? Dans cette perspective, le vide est ce qui n’est habité que par D.ieu, béni soit-Il.

CHRISTOPHEG a écrit:

Le vide relatif qui est l'absence de matière, oui. Partant de là, on ne peut rien ajouter ou retirer, juste transformer. Nous le faisons tous les jours. Le remodelage dont vous parlez rejoint tout à fait mon idée de présentation Divine sous une autre forme.

Ici, c’est vraiment une pierre d’achoppement décisive. Pour deux raisons : la nature de la matière, le rôle du divin.

En fait, ce qui me paraît curieux n’est pas que vous nous présentiez un dieu aussi impuissant que nous mais que vous accordiez une forme de permanence à l’univers physique. Un univers physique mouvant, remodelable, recomposable mais jamais extensible.

Que D.ieu, béni soit-il, renonce à Sa toute puissance et refuse de créer ex nihilo, OK, pourquoi pas ;
mais que le réel soit en définitive globalement intangible… je ne comprends pas.

Pour moi le réel n’a pas suffisamment de consistance pour présenter une telle forme d’inertie.
Que la pensée existe nous ne pouvons le nier, que le réel existe… c’est beaucoup plus contestable et l'on se perd vite à définir le verbe exister.

Dans ce que je comprends de vos propos, tout se passe comme si le réel était une "masse d’argile" qu’un potier va mettre en œuvre.

Il est, en effet, possible que, pour chacune des Création qu’Il entreprend, D.ieu, béni soit-Il, Se dote d’une masse d’"argile" intangible qu’Il va modeler à Sa fantaisie. Et on peut imaginer qu’Il Se contingente Son argile comme pour Se fixer un terrain de jeu au même titre qu'Il Se fixe des règles.

Néanmoins, dans votre modèle, j’ai le sentiment que D.ieu, béni soit-Il, ne fait qu’explorer toutes les combinaisons possibles, Il épuise toute l’étendue des possibles au lieu de choisir Sa voie. En cela, Il ne Se distingue pas tellement de Ses créatures qui ne font qu’explorer les branches de l’arbre imposé par l’argile.

Mais quel statut conférer à une telle démarche exhaustive ?

Si un ordinateur est programmé pour écrire tous les textes possibles d’un seul caractère, puis tous les textes possibles de deux caractères, puis ceux de trois caractères, et ainsi de suite… cet ordinateur va produire tous les textes qui ont existé, qui existent et qui vont exister… est-il écrivain pour autant ?

Et pouvons-nous attribuer à cet ordinateur compulsif des sentiments comme l’amour ou des opérations comme la volonté ?

CHRISTOPHEG a écrit:
L'idée nouvelle est créatrice toujours. Créatrice voulant dire transformatrice.

Au delà du fait que pour D.ieu, béni soit-Il, le mot « nouveau » est délicat à manier, il reste que pour D.ieu, béni soit-Il, une idée "transformatrice" (sous-entendu "de l'argile") ne peut pas être "nouvelle" puisqu’elle fait nécessairement partie de toutes les combinaisons possibles sur cette argile réelle intangible. L’argile initiale intangible contient en elle tous les possibles.

À moins d’intituler « nouvelle » une idée qui est déjà inhérente à l’argile réelle intangible mais qui n’est pas encore mise en œuvre.

Cette inhérence est embarrassante car elle fait de l’argile initiale le seul Maître.

CHRISTOPHEG a écrit:

Dieu ne peut donc rien ajouter mais Il peut tout transformer. Quelles saisissantes perspectives !

Cela dessine un dieu qui, comme nous les humains, ne fait qu’explorer toutes les possibilités auxquelles le réel le contraint. Il n’y a aucune transformation qui n’existe déjà dans le potentiel de cette argile primitive.

C’est ce réel intangible qui fige votre divin dans un jeu combinatoire.

Ce réel intangible qui ne peut être que transformé devient l’ensemble de toutes les pensées possibles de ce divin, ce divin-là est incapable de penser ce que l’argile réelle intangible ne Lui permet pas de penser, Il est incapable de penser les idées qu’une autre argile réelle intangible lui aurait offert.

Il ne pense que ce que Lui permet de penser le véritable maître qui est l’argile primitive.

CHRISTOPHEG a écrit:

Le matériel est du spirituel transformé; de l'énergie sous une autre forme. Rien de bien difficile pour le Divin.

Je crois comprendre que, pour vous, le spirituel est aussi du matériel transformé et que le spirituel est aussi fini, contingenté et limité que le matériel.

CHRISTOPHEG a écrit:

Le stock d'idées intangible est Dieu. Dit autrement. Toutes les pensées sont accomplies, toute l'énergie s'est dispersée et rassemblée. Tout est accompli et rien n'a encore commencé. Le temps n'existe pas. Ou plutôt, il n'existe que ici et maintenant. Nouveau ne veut rien dire.

Voilà bien la conséquence de votre éternel présent : D.ieu, béni soit-Il, n’est qu’un stock.

Sans doute ce stock témoigne de quelque chose, peut-être nous permet-il d’inférer comme le ferait un archéologue que ce stock fut rassemblé avec amour. Mais il ne faut pas confondre Vie et agitation de la Matière. Le mouvement brownien ou même algorithmique qui mène à l’exploration exhaustive de tous les possibles n’est pas la Vie. La Vie est un itinéraire singulier parmi les possibles.

CHRISTOPHEG a écrit:

Nous n'avons pas assez d'imagination pour comprendre la diversité de l'expérience. Ce que votre imagination produit existe, un Dieu auto-détruit existe, un Dieu qui n'existe pas existe aussi (!), le chaos existe aussi, le parcours évolutif que vous imaginez aussi. Bref, tout et son contraire.

Permettez-moi de ne pas être très satisfaite par l'existence du carré à cinq côtés... Imaginer confère une existence à une idée mais cela ne suffit pas pour conférer l'existence à ce vers quoi pointe l'idée.

Que tout et son contraire existent et tout à la fois n’existent pas, pourquoi pas… c’est assez pratique et ce n’est grave que pour le mot « exister » qui n’a plus guère de sens absolu…
Quand Tout et son contraire existent ou n’existent pas cela suggère que seule l’inexistence pure est pertinente. Mais c’est exactement le paysage que nous dessine l’ordinateur qui produit tous les textes possibles. Il n’y a que le non-texte qui ait un sens pour l’ordinateur.

Néanmoins…
Au fond, la seule manifestation de l’existence de D.ieu, béni soit-Il, est qu’Il a choisi entre tous les possibles. Si existe la volonté de D.ieu, béni soit-Il, alors tout n’existe pas.

Si tout et son contraire existent alors, certes, D.ieu, béni soit-Il, existe au même titre que tout le reste, mais ce divin-là est aboulique, Il est simplement un autre nom de l’Univers. N’importe quel écologiste peut affirmer que l’Univers est Amour, que l’Univers est Justice, etc.
cela n’est qu’un euphémisme poétique pour un athéisme spiritualiste.

CHRISTOPHEG a écrit:

Vous trouvez que La Vie manque d'ambition ? J'en ai des vertiges rien que de l'écrire.

Telle que vous la décrivez, La Vie n’est que l’argile primordiale vue sous l’angle de la combinatoire de tous les possibles inhérents au stock primitif (qu’il soit stock d’idées ou stock de matière, c’est évidemment équivalent). Le Tout qui contient tout ce qui « existe » (au sens où tout et son contraire existent ou n’existent pas) est, à mes yeux, l’expression de l’absence de volonté, de discernement et d’ambition.

CHRISTOPHEG a écrit:

Celui qui voit le Plan Divin (ou la Volonté) le concernant ne voit que perfection en toute chose. Celui qui ignore complètement le sens de sa présence ne voit que cacophonie et capharnaüm.

Chacun a probablement sa définition de "perfection".

Je suis très dubitative sur ce concept…
… un crime parfait, un supplice parfait, une torture parfaite, une parfaite saloperie, la perfection du Mal, un parfait salaud…

Hitler est dieu, est-il parfaitement dieu ? oui pour celui qui voit la perfection en toute chose.
Si Hitler n’est pas parfaitement dieu, alors où est la perfection d’Hitler ?
Si la perfection d'Hitler est d'être parfaitement Hitler, le concept de "perfection" perd beaucoup de sa pertinence.

Si la perfection désigne seulement ce qui est abouti ou ce qui est conforme au projet ou ce qui est la réalisation, la plus fidèle qui soit, du dessein initial, Hitler est parfaitement Hitler mais cette perfection n’a ni intérêt ni vertu.
Une copie parfaite n’est rien sans l’original. La copie est parfaite mais l’original l’est-il ?
Le plan divin d’Hitler est-il parfait ?

Il y a aussi chez Leibnitz avec son thème du « meilleur des mondes possibles » une idée très confortable de la perfection : « cela ne peut pas être mieux en l’état actuel des choses ». Une version plus élaborée surgit quand on affirme que notre Seigneur et Sauveur JESUS-Christ fut (entre autres…) un homme parfait bien qu’Il Se soit incarné dans notre nature déchue (donc apparemment imparfaite) : Il est la perfection de notre nature déchue car Il l’a totalement orientée vers le Bien.

Si je garde ce point de vue, puis-je discerner la totale orientation vers le Bien dans l’enlèvement de plus de deux cents adolescentes par Boko Haram ?

Si je ne vois pas la perfection dans cet enlèvement, c’est peut-être aussi que je ne vois pas la perfection dans le(s) plan(s) divin(s) qui l’a(ont) orchestré.

Pourquoi parler de perfection si elle n’est pas définie par rapport au Bien ?

CHRISTOPHEG a écrit:

Hitler est Dieu. Dieu est Hitler. Oui et non, comme d'habitude. Hitler est partie de Dieu et Dieu est bien autre chose qu'Hitler.

1 ) Dans "oui et non" il y a "oui"...

2 ) Si l’on donne davantage de sens au verbe "être" qu’au verbe "exister" il n’y a nulle synonymie entre « Hitler est Dieu » et « Hitler est partie de Dieu et Dieu est bien autre chose qu'Hitler ».
A priori, « Être une partie de », ce n’est pas faire Un ni avec les autres parties ni avec le Tout.

3 ) On peut dire que le divin est à la fois Mère Teresa et Hitler, Amour et Haine, Don et Crime, Création et Destruction, Jouissance et Souffrance, etc.
On peut le dire mais alors « le divin est Amour » n’est qu’un aspect de tout ce qu’Il est puisqu’Il est aussi Haine, Cruauté, Perversion, Méchanceté… le divin polymorphe est une auberge espagnole où l’on trouve tout ce qu’on y amène avec soi.

Veuillez me pardonner si je peine à respecter ce divin qui se confond à tout ce qui est et à tous les possibles.

CHRISTOPHEG a écrit:

Avoir balayé toutes les branches signifie être rentré dans l'Unité de Dieu et ne plus la quitter. Ceci se produit dans la phase de regroupement de l'Unité. Ce n'est pas ce qui est en cours dans notre univers local. Il est en expansion. Celle-ci aura une fin. Pas de temps mais deux phases, une de déploiement une de regroupement.

OK, pourquoi pas.

CHRISTOPHEG a écrit:

L'effacement de l'égo correspond aussi à la prise de conscience de l'Unité. Pourquoi désirerais-je quelque chose alors que tout est conçu par amour de moi.

« Tout est conçu par amour autour de moi » ou « Je vis dans l’Amour divin » ?
Ce n’est pas équivalent.

Je reste embarrassée car je perçois comme incompatibles Amour et Unité.
Si j’aime mon prochain parce qu’au fond je me reconnais en lui, ce n’est pas aimer mon prochain, à mes yeux.

CHRISTOPHEG a écrit:

Un peu comme un jeune couple d'amants qui ne s'est plus vu depuis longtemps. Vous savez ce qu'il ressent au début et à la fin de la séparation. Il n'a qu'une envie, si c'était possible, c'est celle de fusionner de corps et d'esprit.

Un couple se séparerait-il dans la seule intention de jouir du plaisir des retrouvailles ?

CHRISTOPHEG a écrit:

Pourquoi diable ne faisons-nous pas le nécessaire pour la supprimer... Si ce n'est toutes, du moins les plus criantes.

Il faut le demander aux êtres éthériques et à D.ieu, béni soit-Il, puisque nous faisons leurs volontés conjointes.

Ce sont ceux qui ont établi les Plans Divins qui doivent s’interroger sur leur goût pour la souffrance, nous ne sommes que des exécutants qui, selon vous, ne nous écartons jamais de la volonté divine.

CHRISTOPHEG a écrit:

La prière est un instrument puissant d'aide qui mobilise des forces importantes qui contribuent à notre soulagement.

OK… à quelles forces faites-vous allusion ?

CHRISTOPHEG a écrit:

Malgré le peu de temps de durée de l'expérience, l'Amour de Dieu est particulièrement présent pour les plus faibles dans la vie matérielle (dans la vie éthérique, ils sont tout sauf faibles ...).

1 ) S’agit-il d’une présence muette ou bien intervient-Il pour modifier la vie matérielle des plus faibles ?

2 ) Si les êtres éthériques sont forts, à quoi consacrent-ils leurs forces sinon à combattre le Mal ?

CHRISTOPHEG a écrit:

La naissance est un calvaire pour l'âme (tant les limitations qui lui sont imposées sont dures) et il dure un bon moment (à notre échelle). La mort est une libération instantanée, d'un immense soulagement, du retour à la vraie vie, à la grandeur de notre être éthérique.

Jusqu’à présent, quand nous discutions de la souffrance nous évoquions toutes ces vies matérielles qui sont des calvaires, mais à présent vous semblez écrire que pour les êtres éthérique il y a aussi calvaire, mais alors pourquoi tant de souffrances à tous les niveaux ?

Qui confronte les êtres éthériques à leur martyre ?

CHRISTOPHEG a écrit:

Vous posez la question la plus facile de toutes ici : "Que dois-je faire pour être Dieu ?" Rien. Vous l'êtes.

Si j’étais D.ieu, béni soit-Il, en plénitude alors J’arrêterais tout ça.

CHRISTOPHEG a écrit:

Il souhaite que vous meniez à terme votre mission matérielle en ayant rempli le plus possible des objectifs que vous vous êtes vous-même fixés car cela vous rapproche de Lui.

1 ) C’est un peu circulaire, c’est Lui qui m’impose d’avoir des objectifs et qui Se réjouit quand je les réalise.

2 ) Que signifie "souhaiter" pour Lui ? Si je ne mène pas à terme ma mission c’est conformément à Sa volonté, Il peut donc souhaiter ce qu’Il ne veut pas.
Est-Il satisfait ou est-Il déçu quand Sa volonté aboutit à ce que Son souhait n’est pas réalisé ?

CHRISTOPHEG a écrit:

En cela, Il espère que vous atteigniez l'idée la plus élevée que vous vous faites de vous-même.

Quelle est l’échelle de valeurs pour parler de « la plus élevée » ?

CHRISTOPHEG a écrit:

Il vous prépare une fête à tout casser pour votre retour (ça, j'en suis sûr).

Puisque le retour est inéluctable pourquoi ne pas faire la fête tout de suite après le premier trépas ? pourquoi différer cette fête et repartir pour un tour ?

Pourquoi faut-il boire le calice jusqu’à la lie, pourquoi imposer d’innombrables calvaires à mon âme, alors qu’un seul calvaire suffit : j’ai fait mon expérience et d’autres feront les autres.

CHRISTOPHEG a écrit:

Ce qui importe n'est pas ce que vous choisissez mais que vous choisissiez.

Je n’ai pas en tête d’exemples de non-choix… même l’indifférence ou l’abandon sont des choix.
Restent l’inadvertance, l’étourderie, l’inconscience…
ou l'aboulie qui est peut-être une vertu.
Pourquoi choisir ?

Le divin que vous présentez choisit-Il ?

CHRISTOPHEG a écrit:

Vous voyez ce que l'être éthérique a choisi, le rôle de la victime par exemple. Mais attention, ... vous ne savez pas pourquoi. Ce sont vos hypothèses de travail que vous énoncez, pas les siennes. A mon sens, le choix qu'il fait est beaucoup plus complexe qu'un rapport bien/mal ou de la proclamation pour l'un et contre l'autre. L'expérience de cette personne est ... individuelle.

Eh bien ! c’est individuellement que cette personne veut le mal. Au plan individuel, cette personne est d.ieu qui veut le mal.

Que cette personne ait ses hypothèses de travail, qu’elle ait ses mobiles… j’en suis convaincue, le Mal a toujours ses raisons, et c’est précisément ces raisons qui sont mauvaises.

CHRISTOPHEG a écrit:

L'expérience du bourreau et de la victime est la conséquence d'un choix commun de deux âmes qui ont décidé de vivre cela.

1 ) Eh bien ! C’est d’un commun accord qu’elles jouent avec le Mal, et ce n’est pas bien.

Si je vous comprends, il est inutile de parler de la souffrance puisqu’elle est voulue par D.ieu, béni soit-Il, Lui-même, et par les êtres éthériques qui n’ont pas l’excuse de la faiblesse. Tout se passe comme si, dans la vie matérielle, la souffrance n’est qu’une péripétie obligée dans une vie conçue comme une course d’obstacle pour mesurer l’élévation de conscience de chacun et à terme l’élever.
Mais peut-on élever sa conscience en jouant avec le Mal ?

2 ) Nous n’avons pas la responsabilité de lutter contre la souffrance puisque ce combat ne peut être engagé que s’il est conforme au plan divin.
À moins que ce ne soit qu’un plan diabolique contre lequel il est de notre honneur de nous rebeller.

CHRISTOPHEG a écrit:

Avoir consenti à une picoseconde de mal ? Le principe ? Qui l'a voulu ! Sûrement pas Dieu.

Pourtant, selon vous, il n’y a personne d’autre et le stock des idées est clos.

CHRISTOPHEG a écrit:

Celui qui l'a voulu l'a eu et puis il a rapidement changé d'idée.

Pour quelle raison aurait-il changé d’avis ?
Celui qui a voulu le mal, l’a voulu, ce n’est pas par inadvertance.
Pourquoi regretterait-il son désir ? pourquoi changerait-il d’attitude ?
Quel est l’aiguillon qui va le diriger vers moins de Mal ?

CHRISTOPHEG a écrit:

Même principe que dans le paragraphe précédent. Libre-arbitre. Vous seriez étonnée du nombre de personnes qui choisissent l'enfer parce que cela leur convient, pendant un moment.

Pourquoi seulement « pendant un moment » ? Qu’est-ce qui va les faire changer d’avis ?

CHRISTOPHEG a écrit:

La Shoah. Cela rentre aussi dans le contexte du libre-arbitre. Il s'agit de nouveau d'horreurs de personnes qui n'ont pas compris qu'ils sont la Vie, qu'ils ne font qu'Un avec les autres hommes et avec Dieu.

Ces personnes ont-elles agi selon la volonté divine ?

Sincèrement, il me paraît plus simple de voir de la désobéissance dans la mauvaise action plutôt que de l’obéissance.

CHRISTOPHEG a écrit:

Ce n'est pas Dieu qui inscrit la Shoah sur la liste des possibles. C'est nous, parties de Ce Qu'il n'est pas.

1 ) Voulez-vous dire que D.ieu, béni soit-Il, pense que la Shoah est impossible ?

2 ) Voulez-vous dire qu’il existe deux créateurs : "D.ieu", béni soit-Il, et "Ce qui n’est pas D.ieu" ?

CHRISTOPHEG a écrit:

Dieu, Lui, nous envoie des Messagers par centaines. Nous les tuons tous, créons des religions et faisons le contraire de ce que le Messager a dit. JESUS a dit : "Aimez vous les uns les autres". Nous avons fait le contraire avec zèle, en Son Nom, parfois.

Dans votre perspective, comment pouvons-nous faire le contraire de la volonté divine ?
Si nous n’écoutons pas les messagers c’est conforme à la volonté divine et parce que notre surdité est prévue dans notre plan divin.

Il me semble qu’il serait plus efficace d’envoyer Ses messagers avant notre naissance aux êtres éthériques pour que soient établis des plans divins plus conformes aux goûts divins.

Si D.ieu, béni soit-Il, apprécie le « aimez-vous les uns les autres » qu’Il en convainque d’abord les êtres éthériques !
Pourquoi nous reprocher à nous d’être plus sourds que les êtres éthériques ?

Ici, je me demande si la tâche de ces êtres éthériques n’est pas d’accumuler à outrance le Mal dans l’espoir de nous en dégoûter et à terme de les dégoûter aussi.

Je ne suis pas tout à fait contre l’idée que l’expérience du Bien et du Mal ait pour but ce dégoût et le rejet du Mal.
Mais, telle que vous le présentez, je trouve assez désespérant l’idée qu’il faille répéter plusieurs fois la leçon. C’est une vision très pessimiste de la nature humaine.
Cela ressemble à du dressage.
À mes yeux, Hitler a compris au premier tour, pas besoin d'en remettre une couche.

CHRISTOPHEG a écrit:

Dieu n'est donc pas impuissant mais Il laisse les parties de Lui-même évoluer.

Je ne suis pas du tout contre cette idée que l’Évolution puisse être orientée vers l’éradication définitive du Mal.

Mais si tout est D.ieu, béni soit-Il, alors cette orientation vers le Bien est de l’ordre de la "nature divine", elle est inhérente et il suffit d’attendre une picoseconde.

CHRISTOPHEG a écrit:

Les êtres éthériques ne peuvent conclure des plans Divins que les concernant. Ils n'ont pas accès aux plans des autres sauf dans le cas de collaborations comme nous l'avons vu.

Dans ce que je lis, ce sont plutôt les êtres éthériques qui sont responsables du mal car ils bénéficient de davantage d’information.

J’imagine que l’instance des êtres éthériques est une donnée expérimentale des NDE.
Mais pour moi ces êtres éthériques rajoutent mystérieusement un "étage" de plus où le libre-arbitre des uns et des autres retarde l’Évolution.
Pourquoi astreindre l’Évolution à tant de niveaux décisionnels ?
Pourquoi faire si compliqué ?
Pourquoi les êtres éthériques doivent-ils enchaîner des cycles de vie matérielle ?

Certes, je reconnais volontiers que l’enjeu est sûrement d’éradiquer le Mal au niveau des êtres éthériques afin de l’éradiquer ensuite au niveau matériel.

Par conséquent, dans cet esprit tout ce processus semble destiné simplement à expulser le Mal du divin. La Création ressemble à un alambic destiné à la purification du divin. Voilà pourquoi le divin ne peut S’empêcher de créer, c’est une sorte d’auto-exorcisme.

CHRISTOPHEG a écrit:

Le choix de notre monde comme terrain d'expérience montre que les êtres incarnés qui s'y trouvent doivent encore comprendre qu'ils ne font qu'un entre eux et avec Le Père.
Pour preuve, dire ceci équivaut à une franche rigolade chez les athées et à une excommunication chez les religieux.

On ne peut pas dire que le désaccord, la moquerie ou l’opposition farouche soient des preuves de la vérité de quoi que ce soit.

Comme je vous l’ai déjà écrit, au plan purement théorique il est aisé pour des tas de gens de dire qu’ils sont un avec les autres et avec l’univers tout entier. Surtout, si pour faire Un il suffit de faire partie du même Un.
Mais que fait-on alors de ce concept d’unité si flou et flexible ?

CHRISTOPHEG a écrit:

Je suis désolé que vous ne distinguiez qu'égocentrisme et indifférence dans mes propos.

Je comprends votre désappointement et je vous présente toutes mes excuses si mon aveuglement vous blesse.

Comme je l’écris au début de ce message, je ne vois pas bien le rapport entre votre "cosmogonie" et D.ieu, béni soit-Il.
La rencontre des deux reste à mes yeux artificielle.

Ce qui me gêne beaucoup, dans ce que je comprends de vos propos, c’est que la Pensée divine, la Volonté divine, l’Amour divin paraissent purement conceptuels et que, lorsqu’il est question du divin, les attributs "personnels" semblent plaqués sur un « Un-Tout » totalement impersonnel qui pourrait n’être qu’un grand bouillon de culture.

Vous m’assurez que ce bouillon de culture est un dieu qui s’observe avec amour et sans intervenir. Pourquoi pas ? mais je trouve étrange un tel comportement, surtout de la part de D.ieu, béni soit-Il.

Dans cet univers où se succèdent des vies matérielles, des vies éthériques au gré de mystérieux plans divins, je ne perçois aucun amour éthérique ni aucun amour divin. Vous m’assurez l’existence de cet amour avec un grand A mais sans que je puisse comprendre comment l’incroyable complexité de vos mondes exprime cet amour.

Peut-être que deux ou trois exemples de témoignages de NDE dissiperont cette profonde impression de "collage" ?

Très amicalement

Votre petite sœur
pauline
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MessageSujet: Re: Adam et Eve    Adam et Eve  - Page 5 Icon_minipostedMar 19 Aoû 2014, 2:37 am

Bonjour Pauline,

Avant de vous répondre, je souhaiterais vous faire lire ceci :

"A la fin de l’hiver 1984, j’étais déprimé et j’envisageais de mettre fin à mes jours. J’avais acheté deux lames de rasoir ayant planifié mon suicide. De ce désespoir est née la plus grande expérience spirituelle de ma vie. Voici l’histoire de la nuit où Dieu m’a visité.

En 1983, je suis entré dans un monastère du Minnesota central. Je ne vais pas entrer dans les détails de ma vie, mais à l’époque j’étais dans la confusion à de nombreux niveaux, je m’étais persuadé de devoir entrer dans les ordres afin de mener une vie contemplative et spirituelle. A 24 ans j’étais perdu, sentiment d’éloignement de ma famille, échec à l’université, dans mes relations, improbables perspectives d’un avenir meilleur.

Après une période de candidature de trois mois, j’étais devenu novice et je vivais dans une partie ancienne du cloître. La vie d’un novice est faite de nombreuses heures de silence, je me sentais donc très isolé. Je ne me suis pas intégré avec les autres novices, je venais d’un environnement si différent. Cela a augmenté mon sentiment d’isolement et de solitude, ce qui a fini par provoquer une profonde déprime. J’avais beaucoup trop de temps libre, tard le soir tout seul dans ma cellule, pour ruminer sur mes problèmes de caractère, les erreurs que j’avais commises, le point où j’en étais arrivé.

Je ne pouvais parler à personne de ce qui m’arrivait, je commençais à sentir la noirceur me consumer. J’avais l’impression d’avoir percuté un mur, qu’il n’y avait aucune perspective de sortie du cul-de-sac où je me trouvais. La nuit, je me suis mis à imaginer mon suicide. J’avais foi en Dieu, mais je n’éprouvais aucun amour pour moi-même. Planifier mon suicide est devenu une habitude nocturne. La nuit où l’évènement a eu lieu, j’en étais presque arrivé au passage à l’acte.

J’étais dans mon lit cette nuit solitaire, loin de mes amis et de ma famille, au point le plus sombre de toute ma vie. Allongé, je me suis mis à prier tout en pleurant. J’ai dit à Dieu : « Si tu existes vraiment, il faut que tu m’aides tout de suite. Je suis au bout du rouleau et sans ton aide et ton amour, je ne peux plus continuer. Si tu existes vraiment, alors tu dois te manifester maintenant. Sinon, ton silence sera la réponse. »

En cet instant, alors que j’étais allongé dans cette vieille pièce caverneuse dans un angle de l’abbaye, la chambre s’est emplie d’un vent chaud. Des rayons de lumière ont paru m’envelopper, j’ai eu la sensation d’être pris et bercé dans des bras immenses. J’ai été absorbé par le plus stupéfiant des sentiments de compassion et d’amour jamais éprouvé. Je n’avais rien ressenti de tel auparavant. Je savais être dans l’étreinte du Christ. La seule chose que je voyais, c’était une lumière chaude et dorée, en fait je ne voyais ni le Christ, ni le Père. Dieu m’a parlé d’une belle voix masculine, pas avec des mots mais par télépathie. C’était stupéfiant, Dieu m’a dit : « Je suis ici pour toi mon enfant. Je t’aime totalement. Tu es mon enfant et je suis ton Père. ».

Immédiatement, il m’a été communiqué que Dieu aimait chaque cellule de mon corps, chaque molécule, je ressentais cet amour comme si j’avais été immergé dans un énorme océan d’amour, d’acceptation et de pardon complets. Dieu m’a dit : « Je t’aime, je t’ai toujours aimé. Rien de ce que tu pourrais dire ou faire ne peut te priver de mon amour. Tu es parfait et tu seras toujours parfait. ».

Puis Dieu m’a appelé par mon nom véritable, pas celui que m’ont donné mes parents. Un nom aussi ancien, éternel que l’univers lui-même. C’est bizarre, je l’ai oublié peu de temps après, mais quand il l’a prononcé, je l’ai reconnu instantanément et j’ai compris que j’étais chez moi, que j’étais venu là auparavant. J’ai soudain eu le sentiment de me trouver au milieu de l’univers, que celui-ci était totalement inclus dans l’amour de Dieu. J’ai pris conscience que le Dieu dont je faisais l’expérience n’était pas seulement une force de vie, une conscience impersonnelle, mais qu’il avait aussi une personnalité, une intégrité que je n’ai jamais connue chez mon père.

Dieu avait le sens de l’humour ! Lui et moi avons ri du fait que j’avais remis en question Son existence. Cela me paraissait être l’idée la plus drôle du monde, nous avons ri en y pensant. Je me suis rendu compte que c’était moi l’ombre et lui la réalité. L’idée même de mettre en cause son existence était source d’hilarité pour Dieu et moi. Je sanglotais, bouleversé par l’immense quantité d’amour affluant à travers moi et autour, dans le même temps je riais.

C’est alors que j’ai demandé à Dieu pourquoi ma vie avait comporté tant de souffrance, où était-il pendant que j’avais si mal et si peur. Il m’a alors dit de lui tenir la main pendant qu’il me montrait quelque chose. Je ne sais pas exactement comment décrire ce qui s’est produit ensuite. La seule image que je puisse donner est la suivante : avez-vous déjà vu une mare à la surface de laquelle remontent des bulles à mesure que se décompose la matière du fond. Eh bien, tandis que Dieu me tenait la main, je voyais venir flotter devant moi de gros morceaux de souvenirs (dont j’avais inhibé un bon nombre car trop douloureux).

Je me suis vu enfant, être agressé physiquement et émotionnellement par mon père. Je me suis vu à l’école primaire, raillé par d’autres garçons et filles parce que j’étais solitaire. Je me suis vu en train de souffrir dans les mains de religieuses et d’enseignants qui ne savaient que m’humilier et me dénigrer. Les souvenirs étaient terribles, en les regardant j’éprouvais tant de chagrin et de compassion pour moi-même en tant qu’enfant. Il m’a alors dit de regarder plus attentivement, c’est là que j’ai vu une lumière autour de mon corps pendant chacun de ces évènements. Je sentais l’amour de Dieu pour moi en tant que petit garçon.

Il m’a alors dit qu’il avait toujours été tout à côté de moi, qu’il ne m’avait jamais quitté. En cet instant, j’étais totalement submergé par son amour. J’ai alors vu que tous ceux m’ayant un jour fait du mal (depuis mon enfance jusqu’à certaines personnes au monastère avec lesquelles j’avais des problèmes), tous avaient de la lumière autour du corps.

J’ai vu que nous étions tous des enfants blessés, que la raison de notre présence ici-bas c’était de nous aimer, de nous pardonner les uns aux autres, de nous aider mutuellement dans ce voyage spirituel. J’ai ressenti l’amour et la compassion éprouvés par Dieu non seulement à mon égard, mais aussi pour tous ceux que j’ai rencontrés dans ma vie. J’étais empli de compassion et de pardon pour tout le monde. Dieu m’a ensuite étroitement étreint, il m’a dit qu’il serait toujours avec moi, que je ne devais pas perdre ma foi en lui. Il m’a dit que je ne pouvais rien faire qui le fasse m’abandonner, je devais savoir que tout allait bien.

Après que cette expérience ait paru durer plusieurs heures, j’ai senti que la présence de Dieu s’amoindrissait, même s’il restait un crépuscule de lumière dorée dans la pièce. J’ai quitté ma chambre et je suis allé frapper la porte de la cellule du père maître. Il était 3h14. Il s’est assis avec moi tandis qu’en sanglotant sans cesse, je lui relatais ce qui venait de se passer. Il a fait montre de beaucoup d’empathie, me disant que j’avais véritablement rencontré Dieu, que j’étais béni. Je pense qu’il s’inquiétait aussi pour ma santé mentale ! Il m’a dispensé de travaux les jours suivants, car je revisitais en permanence l’expérience et j’étais très, très émotif. Il m’a fallu deux jours pour arrêter de pleurer.

La raison pour laquelle j’écris ces lignes, c’est que trente années se sont maintenant écoulées depuis l’expérience. Pour moi il est un fait qu’il s’agit de l’expérience la plus réelle que j’aie vécu, plus réelle que ma vie actuelle. Je fais ce récit dans l’espoir qu’il prenne du sens pour d’autres qui luttent avec leurs propres expériences, ainsi que pour me remémorer encore une fois à quel point Dieu m’aime.

Je souhaiterais ajouter une chose qui me frappe vraiment au sujet de l’expérience, c’est que Dieu aime tout le monde, son amour est total, quiconque recherche l’amour et la vérité les trouvera en Dieu, quel que soit le système de croyance."

TELLE EST LA NATURE DE DIEU.

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MessageSujet: Re: Adam et Eve    Adam et Eve  - Page 5 Icon_minipostedMar 19 Aoû 2014, 3:28 am

Annie B. a écrit:
Ma vision est moins "matérialiste" ou moins "humaine" ...
Comme je l'ai dit, le sujet est si vaste qu'il est presque impossible d'en rendre compte dans le cadre d'un forum:  cela nécessite un développement à part entière puisque des conférences entières y sont consacrées .

Bonjour,

Dieu dit ceci dans le Coran:

« Et lorsque ton Seigneur dit aux anges : Je vais mettre un Calife sur Terre, ils dirent : Vas-Tu y mettre un tel qui y amènera le désordre, et qui y fera couler le sang ? Et nous Te glorifions avec Ta louange et proclamons Ta Sainteté. Il répondit : Je sais ce que vous ne savez pas. » (Le Coran 2 : 31)

Comment ce fait-il que les Anges savaient que l'homme amènera le désordre et fera couler le sang,alors qu'Adam ne fut même pas crée?
Si on répond à cette question,toute l'histoire de l’humanité deviendrait claire pour pour le plus simple des mortels.

Ensuite,Dieu dit cela:

« Et Il apprit à Adam tous les noms (de toutes choses), puis Il les présenta aux Anges et dit: "Informez- Moi des noms de ceux-là, si vous êtes véridiques!" (dans votre prétention que vous êtes plus méritants qu' Adam). » ? (Coran, 2 :31).

Enfin,Dieu dit:

33. « Certes, Dieu a élu Adam, Noé, la famille d'Abraham ainsi que celle d'Imrane parmi le monde.»

A lire ces 3 Versets du Coran,on conclue rapidement que le Nom "Adam",n'est pas un nom personnel,qu'il y avait d'autres humains sans intelligence sur terre,avant l'Adam symbolique mentionné dans les Livres Saints,et que parmi ses humains primaires,Dieu à élu l'un d'eux et lui à donné l'intelligence.Voilà.....!Le mystère d'Adam est résolu!
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MessageSujet: Re: Adam et Eve    Adam et Eve  - Page 5 Icon_minipostedMer 20 Aoû 2014, 3:15 am

Cher Pauline,
 
J’espère que ces vacances vous ont fait le plus grand bien à travers ce partage familial dans un cadre enchanteur.  Cela me rappelle aussi la maison familiale où nous nous rendions en été, précisément au pied du Mont Ventoux …
 
Il existe un sujet dans la section paranormal qui rassemble une centaine de témoignages de NDE.  A votre choix.  Vous y trouverez beaucoup d’émotions et d’indicible dans notre vocabulaire terrestre.
Par ailleurs, sur le sujet, je me permets de vous conseiller les écrits du cardiologue VAN LOMMEL et de l’anesthésiste CHARBONNIER.  Il s’agit de témoignages et de notes médicales vulgarisées.
Le pouvoir transformant existe certes comme vous le décrivez.  L’ampleur de la transformation et la persistance aigüe du souvenir ainsi que les dons reçus pour beaucoup rendent l’expérience NDE sans commune mesure.
 
L’interprétation est toujours toute personnelle puisque l’expérience est liée au parcours de chacun.  Toutefois, toutes les expériences, en fonction de leur profondeur, comportent des lignes directrices communes (voir sites IANDS et NDERF.org).
 
Parmi ces axiomes, un d’entre eux domine clairement : l’omniprésence de l’Amour.  Les êtres de lumière rencontrés ne font guère mystère de leur identité et de « l’endroit » où la personne se trouve.  Il peut en effet s’agir de JESUS (souvent), de la Vierge Marie, de Dieu, d’un ami, d’un parent ou même … de soi-même.
 
Parmi ces axiomes aussi, la prise de conscience de faire partie de la Lumière/Amour.  D’en être un des composants.
 
Un dernier axiome ici (parmi d’autres) concerne l’absence de temps mais plutôt d’une succession de séances difficilement explicable.
 
Ces interlocuteurs invitent les expérimentateurs à poursuivre une expérience qui n’est pas terminée ; certains le conçoivent comme une tâche d’autres non.  Il s’agit de respecter un engagement que nous avons nous-mêmes choisi avant notre arrivée.  Cet engagement n’est toutefois pas souvent vraiment répété.  A leur retour, les personnes continuent à le chercher pour comprendre qu’il n’y a rien à chercher.
 
Je n’y vois pas non plus une réalisation ou un accomplissement mais plutôt une prise de conscience de l’Amour plus sensible.
(…)
Dans ma perception, tant le vide que le néant ou tout autre mot qui désignerait un endroit ou une dimension où Dieu ne serait pas, n’existe pas.
Je crains que le mot « extensible » soit un concept humain, humanité qui est par nature limitée dans son contexte matériel.  Si on retire ce mot, nous comprenons la limite que Dieu s’impose via nous-mêmes mais qui ne Le concerne que dans notre contexte.
 
Je ne me prononce que pour notre univers (ce qui est déjà extraordinairement prétentieux).  Dans celui-ci, visiblement, la règle est la transformation de l’existant de la matière la plus dense à la matière la moins dense.  Nous en avons compris le principe et disposons de quelques preuves.
Renoncer à certains aspects de sa Toute-Puissance et ne pas créer ex-nihilo semble être le choix de Dieu pour notre univers.  Je me garderai bien de me prononcer pour les autres univers …
 
L’inertie de la transformation ne m’apparaît pas.  Je vois au contraire que la transformation a lieu de façon permanente, pour tout notre univers.  Toutefois, notre perception du réel et ce qui existe peut être définie mais il ne s’agit que de notre perception.  Elle est évolutive, par définition incomplète.
D’accord avec l’analogie « masse d’argile », le terrain de jeu et les règles.  Mais à nouveau, il ne s’agit que de notre univers et nous n’en avons encore rien compris (pas grand-chose) après un million d’années d’existence.
 
Il a choisi Sa voie d’exploration des possibles via nous.  Il ne se distingue pas du tout de Ses créatures.  Explorer les branches de l’arbre ne manque pas d’ambition.  Il s’est Lui-même envoyé sur son terrain de jeu … et … nous ne sommes sûrement pas les seules créatures sur le terrain.
Gardons ce contexte sémantique encore un moment.  
 
Chaque partie de Lui-même explore le terrain de jeu et tente d’en comprendre le sens directeur fondamental.  Nous le connaissons.  Retrouver l’Unité avec les autres parties à travers l’amour du prochain.  C’est cela la règle de son terrain de jeu.  Celui qui a compris cela sait qu’il n’a rien à faire de spécial si ce n’est lâcher-prise en confiance et goûter aux joies de l’amour.  Facile à dire mais c’est pourtant le seul chemin.
 
On est loin quand-même de l’ordinateur qui fait des combinaisons de lettres.  Il fait plutôt des combinaisons d’amour.
 
C’est notre scénario de cet univers soumis aux lois qu’Il a prévu pour nous.  Les lois sont l’argile.  Avec un Dieu qui fait comme les humains et les humains qui font comme Dieu.
 
Je retiens ceci :  
Nous sommes Lui mais Lui est aussi bien autre chose que nous.
Nos réflexions ne valent que pour notre univers.  14 milliards d’années-lumière comme espace-temps, c’est pas mal …
 
On ne peut pas dire que cela manque d’ambitions, je trouve.  
 
Il faut dire que nous avons pas mal régressé depuis un certain temps par rapport par exemple à certaines tribus amérindiennes que nous qualifions de primitives …  A tel point que beaucoup d’entre nous trouvent notre monde sous beaucoup d’aspects intolérable.
(…)
Tant le matériel que le spirituel  sont énergie dont seule la vitesse vibratoire change.  Le matériel de notre univers est limité, oui.  Le spirituel, je dirais intuitivement que non mais je ne peux évidemment me prononcer.
 
Dieu n’est pas qu’un stock comme nous l’avons vu plus haut mais Il a établi un certain nombre de règles valables dans notre univers dont l’aspect matériel est fini.
La Vie est pour moi par définition le mouvement.  Il n’existe d’ailleurs rien qui ne soit en mouvement.  Le mouvement suppose évolution vers un état matériel plus fin, plus éthéré.  Ce mouvement n’est pas désordonné mais fait partie d’un plan d’ensemble dont nous ne connaissons que peu.  L’être humain lui-même ne fait pas exception à cette règle.
Certains disent que tout est éternel mais que rien ne dure.  Je retiens l’image pour l’image mais on sait que le temps n’existe pas en dehors de notre univers.
(…)
Le carré à cinq côtés. Au passage, nous avons décidé de l’appeler pentagone.  Question de convention.  Nous créons nos propres modèles souvent compliqués et inefficace comme notre comptage du temps par exemple.
 
Imaginer confère en effet une existence à une idée.  Sur terre, cette idée peut se matérialiser en fonction d’un certain nombre d’impondérables.  Il en va tout autrement dans le monde éthéré.
Le tout et son contraire existent pour vous et contient ce que vous y mettez.  Il s’agit d’autre chose pour quelqu’un d’autre.  Se prononcer sur une existence objectivable n’a en effet pas de sens puisqu’il s’agit d’une représentation personnelle.  Une chose est toutefois certaine.  L’auteur existe.
 
Dieu a manifestement fait un certain nombre de choix.  Nous les connaissons pour certains, pour d’autres non.  Il nous a surtout révélé qui nous sommes et qui Il est dans sa nature la plus intime.
Tout et son contraire existent bien aussi sauf qu’il y a une vérité supérieure que nous ignorons parce qu’elle nous dépasse.  Tout et son contraire sont la manifestation du premier de Ses choix.  Le libre-arbitre.  Celui-ci va très très loin pas au-delà de la vérité supérieure que j’évoque toutefois.  N’importe qui peut donc vouloir vivre ce qu’il souhaite et sa création lui apparaîtra, en fonction de la motivation qu’il y mettra sur terre, immédiatement dans l’au-delà.
 
Est-ce une illusion ?  Non, pas pour lui.  Pour les autres, oui.  Nous connaissons bien cela.  Est-ce la vérité ultime de Dieu ? Non.
(…)
Je pense que pour se prononcer sur l’ambition du stock d’idées ou de matière de notre seul univers, il faudrait que nous le connaissions ce qui est loin d’être le cas.  Le génie (le mot est si faible)de l’Architecte de notre univers commence à peine à apparaître à nos astrophysiciens de pointe.
(…)
La perfection.  Pourquoi être dubitative ?  Votre définition est bonne, la mienne aussi et ainsi de suite.
Cette perfection se définit en fonction de votre niveau de conscience de l’autre.  Toutes les créatures de Dieu sont Parfaites selon Sa définition de la Perfection.  Je ne la connais pas.
Ou plutôt si, un tout petit fragment.
 
Nous jugeons donc les événements ou les gens en fonction de notre propre perfection ou notre définition du bien et du mal.  Nous en avons déjà parlé.
Hitler est parfaitement Dieu.  Que pourrait-il être d’autre ??
C’est le libre-arbitre allemand qui a créé ce qu’a fait Hitler (ainsi que le sien).  Ils auraient pu créer ce qu’a fait Mère Theresa.
 
La Perfection est l’être lui-même, pas ses actions.  Hitler a permis de faire évoluer le niveau de conscience de l’humanité qui s’est regardée dans un miroir.  Elle a trouvé l’expérience positive pendant un certain temps (33-39) puis elle a changé d’avis (40-45).  50 millions de morts étaient-ils nécessaires pour évoluer ?  Non.  Bien sûr.  C’est le chemin qu’a choisi le libre-arbitre du monde.
JESUS nous a montré le parfait contre-exemple.  Nous avons tué JESUS et glorifié Hitler.  Pour un temps, puis, nous avons compris quelque chose.
 
Tout ce que pouvait faire Hitler rentre obligatoirement dans un plan Divin.  Après,  les parties Divines décident ce qu’on fait.
 
Dieu s’en moque ?  Oui et non.  Comme toujours.  Oui, parce qu’Il assure la sauvegarde totale  des parties les moins évoluées de Lui-même.  Non, parce qu’Il nous envoie une foule de messagers pour nous montrer Sa Voie.  Il se fait que nous Lui crachons Sa bonté au Visage depuis des millénaires.
Rien de ce que fait Dieu n’est déchu ou imparfait selon Ses critères que nous ne connaissons que peu.  Sa Perfection est définie par rapport à l’Amour.  Alors au travail pour comprendre cela par rapport à l’enlèvement des jeunes filles par Boko Haram.
 
Cela m’étrangle de rage quand j’y pense mais voir la Perfection de l’Amour en toutes choses est l’espace des Maîtres.  Je suis un humble serviteur.
Hitler est (partie de) Dieu mais cela n’a rien à voir avec ses actions.  Cela a un rapport avec sa qualité d’être.
 
Le Divin n’est pas ce que nous faisons, Il est ce que nous sommes.  Par contre, Il fait l’expérience de ce que nous faisons càd L’auberge espagnole.  Personne n’est ce qu’il fait.  Hormis JESUS, le plus grand des Fils de Dieu.  Il agissait « Amour » et était « Amour ».  Il nous reste du chemin.
(…)
Tout est conçu par amour de vous et vous êtes l’Amour Divin.
J’aime mon prochain parce que je suis lui.  Il n’existe qu’une seule âme.
(…)
La séparation momentanée des couples.  Il y a des couples qui divorcent pour se remarier dans la foulée.  Les créations de l’amour sont sans limites.
(…)
Pourquoi ne supprimons-nous pas la souffrance ?
Demander à Dieu ou aux êtres éthériques n’est pas la solution.  Nous faisons notre volonté par notre libre-arbitre, pas Celle de Dieu.  L’Eternel nous montre comment approcher sa Volonté mais nous n’en avons pas envie.
 
Nous choisissons un plan qui quel qu’il soit est forcément Divin.  Il se fait que nous ne sommes absolument pas des exécutants mais Dieu en action.  Personne ne nous dirige mais nous sommes très conseillés.  « Que ceux qui ont des oreilles entendent ».
(…)
La prière mobilise les êtres de Lumière qui nous accompagnent toujours.  Le don d’énergie qui nous est alors fait est puissant et subtil.
 
Les êtres éthériques (il peut s’agir de votre grand-mère ou de JESUS.  La personne à qui vous faites appel) consacrent leur force à nous aider dans notre parcours en nous soufflant les réponses qui nous conviennent et en nous donnant un supplément d’énergie dans les moments difficiles.
Ils ne combattent pas le mal.  Le bien et le mal sont des concepts humains évolutifs qui définissent une personne ou une collectivité à un instant T dans un lieu L.
 
L’intervention Divine d’aide correspond au plan que nous nous sommes nous-mêmes fixés à notre départ pour l’incarnation.  Il n’en déroge pas.  L’aide est puissante mais le contexte de la personne ne change que s’il était prévu qu’il change.
 
Ainsi, JESUS n’a pas guéri tous les malades mais a choisi les personnes dont la guérison participait à leur plan d’existence.  Beaucoup d’autres malades avaient la foi, ils n’ont pas été guéris.  JESUS aurait aussi pu guérir d’un coup tous les malades de la terre.  Il ne l’a pas fait pour cette raison.
La souffrance des êtres éthériques à la même origine que celle des êtres incarnés, le libre-arbitre.  Avec une énorme différence, ils y mettent fin à l’instant où ils le souhaitent.
 
Votre réflexion sur Dieu en plénitude indique peut-être que votre prochain choix se portera sur un monde plus évolué que celui-ci.
(…)
Ce n’est pas Dieu dans sa Plénitude qui vous impose vos objectifs mais vous qui les choisissez.
Il est toujours parfaitement satisfait.  Si une partie des objectifs n’est pas remplie, vous aurez bien d’autres occasions.  Sa Volonté est toujours remplie.
(…)
L’échelle de valeur de votre idée la plus élevée de vous-même vous est personnelle.  Je ne la connais pas.
(…)
Vous fêtez après votre premier « trépas » et chaque fois que vous revenez à la maison.
(…)
Le calice jusqu’à la lie et imposer des calvaires à votre âme.  Je ne sais pas, c’est le chemin que vous avez choisi mais votre façon de l’interpréter ici n’est sûrement pas la manière dont votre âme l’interprète.
(…)
Tout est choix en effet, conscients ou inconscients.  Choisir parce que cela appelle le mouvement et le mouvement est la Vie.  Votre âme vous y pousse constamment et elle est têtue.
(…)
Personne ne veut le mal (qui n’existe d’ailleurs que selon nos définitions – cf. supra).  Rien n’est mauvais pour Dieu.  Il y a simplement des choses qui fonctionnent et d’autres qui ne fonctionnent pas en fonction de qui vous êtes et qui vous voulez être en tant que personne ou de société.
 
Les deux âmes ne jouent donc pas avec le mal mais font l’expérience de ce que je viens d’écrire.
 
La souffrance n’est pas voulue par Dieu.  Elle est une étape obligée certes mais nous recevons le mode d’emploi pour passer à l’étape suivante.  Nous n’utilisons pas le mode d’emploi.  Quel scandale !
 
L’expérience matérielle permet en effet non pas de mesurer l’élévation de conscience mais de la produire.  On élève sa conscience en réalisant les expériences programmées.  Mal et bien ne veulent rien dire hors de notre contexte.
 
La responsabilité est un concept humain.  La lutte contre la souffrance est de l’ordre de notre conscience collective ou individuelle.  Tout est toujours conforme au Plan Divin.
(…)
Dans le monde éthérique aussi, le libre-arbitre fonctionne.  Une personne peut souhaiter l’enfer ou être punie.  Elle se rend rapidement compte que ce choix ne comporte aucune possibilité de progression vers le Divin.  Elle change d’avis et fait autre chose.  Tout comme nous le faisons chaque jour.  L’aiguillon qui la pousse est la stagnation qui n’est pas la Vie.  Elle se rend compte aussi que l’enfer n’est qu’une illusion mise en place par Dieu pour ceux qui veulent un monde sans Dieu.  Or, elle connaît en tant qu’être éthérique la nature et l’existence de Dieu.
(…)
La Shoah.  Les bourreaux.  De nouveau.  Pas de volonté Divine.  Libre-arbitre, le leur et celui de leur société réunis.  Et donc pas de désobéissance ou d’obéissance.  Le propre d’êtres peu évolués.  Les parties du Divin qui ont sans doute le plus de chemin à faire.
Il y a Dieu dans ce qu’Il est et Dieu dans ce qu’Il n’est pas (on parle ici des actions pas de la nature des êtres).  Un seul Dieu évidemment.  Nous avons déjà parlé de cela mais on peut y revenir.
(…)
Nous ne faisons jamais le contraire de la Volonté de Dieu.  Il n’en a qu’une.  Celle que nous le rejoignons par l’expérience.  C’est ce que nous faisons.
Nous sommes lents à comprendre d’où le nombre de messagers.  Ce n’est pas un imprévu ou un problème.  L’être éthérique a aussi ses messagers qui le conseillent sur l’orientation à prendre au vu de son parcours.
 
Les goûts divins sont parfaitement satisfaits.  Comment pourrait-il en être autrement ??
Dieu n’apprécie pas ceci plutôt que cela mais Il nous fait savoir que pratiquer l’amour des autres nous rapproche de Lui ; le plus profond souhait de notre âme.
 
Les êtres éthériques ne sont pas différents de nous sous beaucoup de points.  Ils sont aussi dans leur parcours.  Les principales différences sont de taille toutefois.  Ils peuvent goûter à l’Amour du Divin quand et si ils le veulent.  Ils maîtrisent la connaissance universelle et peuvent changer à l’envie leur réalité.
 
Le mal et le bien n’existent pas fondamentalement mais tant les êtres éthériques que nous-mêmes pouvons en faire l’expérience.  Je ne vois pas de complots ici.
Il ne s’agit pas de dégoûter du mal mais simplement nous faire comprendre que cela ne fonctionne pas pour rejoindre Dieu qui dans sa nature intime et réelle celle-là, est l’extrême opposé.
 
La leçon est répétée à titre collectif pas à titre individuel.  Il faut une somme d’individualité suffisante pour faire basculer le centre de gravité, c’est la masse critique.  La compréhension s’opère dans l’Amour de Dieu pas dans une cage de dressage.
 
Ainsi, Hitler a compris et est passé à autre chose mais notre société pas encore.  Il faut remettre une couche.
 
L’évolution conduit en effet à l’éradication de ce que nous appelons le mal.  C’est déjà fait.  Le temps n’existe pas.
 
L’être éthérique n’est responsable (concept humain) de rien de particulier.  Il est concentré sur sa progression personnelle qui, pour les plus évolués d’entre eux, se situe dans un contexte d’aide aux âmes incarnées.
 
L’organisation de l’au-delà ainsi que les chemins de progression n’ont rien à voir avec les réalités des êtres incarnés.  Il n’y a pas de mélange, pas de freins ou d’interférence.  Tout est réglé comme du papier à musique.  La place et la fonction de chacun millimétrée dans le contexte du libre-arbitre.
Les êtres éthériques ne sont pas une instance.  C’est vous, moi, JESUS et la bouchère du coin.  Nous tous.  Certains plus évolués prennent des responsabilités plus importantes et interviennent dans les NDE, notamment.
 
L’être éthérique doit faire l’expérience matérielle de sa connaissance.  Nous l’avons dit.  
Je garde l’image de la décantation même si elle est très peu flatteuse et bien trop passive.
(…)
Dire d’un point de vue théorique que l’on fait partie qu’ils sont uns avec les autres ne veut en effet pas dire grand-chose.  Cela se voit aux actes posés, forcément.
Le concept d’Unité est l’Amour sous toutes ses formes et intensité.  Le guide est clair.  C’est ce que nous en faisons qui est flou et flexible.  D’autres sociétés y réussissent beaucoup mieux que nous et cela fonctionne (cf. supra).
 
J’espère avoir été plus clair sur la nature de l’implication divine.  Je prends la précaution de la limiter dans ce discours à notre univers seul.
 
Les vies éthériques et matérielles se succèdent au gré du libre-arbitre de chacun.
Puis-je vous conseiller une fois encore la lecture de quelques témoignages NDE dans la section paranormal ( !) du forum.  Je ne peux décrire une émotion d’une telle intensité par mes seuls mots.
 
Merci pour votre patience renouvelée.
 
Affectueusement.
 
Christophe.
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MessageSujet: Re: Adam et Eve    Adam et Eve  - Page 5 Icon_minipostedSam 23 Aoû 2014, 9:34 am

Cher Christophe, bonjour,

Au sujet de
Citation :
TELLE EST LA NATURE DE DIEU.
E.S.T. de John K
A la fin de l’hiver 1984...

Je suis en train de méditer votre dernier message mais je vous propose aujourd’hui une réaction très superficielle au témoignage que vous m’avez invitée à lire.

Au sens propre, il ne s’agit pas vraiment d’une NDE mais plutôt d’une vision.

Ici, une personne jeune traverse ce que l’on peut résumer par l’expression de crise, crise existentielle et/ou spirituelle, tandis qu'il me semble que souvent, par son caractère accidentel, la NDE surprend des personnes dans la banalité de leur vie quotidienne.

Ici le témoin va recevoir des réponses à des questions qui le taraudent douloureusement, tandis que celles et ceux qui traversent la NDE ouvrent les yeux sur ce qui ne les préoccupait pas particulièrement jusqu’alors. D’ailleurs, le témoin semble s’adresser plutôt à ceux « qui luttent avec leurs propres expériences ».

Par ailleurs je dois vous avouer que je reste très réservée devant cette présentation de l’Amour, avec un grand A.
Vis-à-vis de l’amour que D.ieu, béni soit-Il, porte à toute Sa création, je peine à m’imaginer aimée de la même façon que chacune des molécules de mon corps,
réciproquement vis-à-vis de l’amour que l’humain voue à D.ieu, béni soit-Il, et à toute Sa création divin notre témoin se montre très allusif.

Et puis, c’est un Amour très profondément ressenti mais je distingue mal sa concrétisation dans la vie du témoin et de l’humanité toute entière.

Très amicalement
Votre petite sœur
pauline
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MessageSujet: Re: Adam et Eve    Adam et Eve  - Page 5 Icon_minipostedLun 25 Aoû 2014, 3:31 am

Bonjour à vous, Chère Pauline,

Merci d'accorder quelques crédits à mes bavardages encore une fois.

J'ai choisi à dessein ce témoignage parmi des milliers. Je voulais montrer les limites du mot NDE. En effet, cette personne n'était pas dans ce cas de figure. Le mot "vision" me semble aussi trop passif. Il s'agit vraiment d'une interaction avec le Divin dans le contexte de la personne.

Si ici, le lien est fait directement entre le mal-être et la réponse, ce lien n'apparaît pas directement dans le cas d'une NDE. La personne met parfois (souvent) des années à comprendre le sens de l'expérience. Cette personne doit s'éveiller (parfois) à une réalité supérieure à la sienne, sans doute par étapes en rencontrant des personnes-clé, ...

Pour répondre à votre avant-dernier paragraphe, je vous propose de lire encore quelques autres témoignages avant de l'aborder.

Je cherche à vous faire vivre quelque peu la nature de l'Amour de Dieu à travers l'expérience de ces personnes alors que mes descriptions habituelles sont froides et sommaires.

L'Amour reçu est quelque chose de visiblement très intime, très personnel, pas de nature à influencer par une seule expérience l'humanité toute entière, évidemment.

Il faudrait suivre le parcours de la personne ensuite sur quelques années mais je n'ai pas toujours ces informations. On peut toutefois lire la transformation profonde que les personnes opèrent dans leur vie.

Affectueusement.

Christophe.
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MessageSujet: Re: Adam et Eve    Adam et Eve  - Page 5 Icon_minipostedLun 25 Aoû 2014, 9:17 am

Cher Christophe,

Nous étions à Caromb, vous connaissez sans doute ce village extrêmement curieux avec des venelles étroites qui s’engouffrent sous des maisons pour enrouler leur labyrinthe…

Pour ce message je vais rompre avec mes habitudes, veuillez ne pas me tenir rigueur si je ne reprends pas séquentiellement les termes de votre dernière contribution.


Quelques mots sur les NDE ;

J’ai donc parcouru le fil NDE de la section paranormal. Sans doute n’ai-je pas beaucoup approfondi.

Une impression (s’agit-il d’une projection de ma part ?), il me semble que la grande majorité des témoins sont des femmes, est-ce vrai ? y-a-t-il une explication ?

Certains témoignages énoncent quelques "enseignements" (en général beaucoup moins que le premier qui énumère très didactiquement de nombreuses affirmations "métaphysiques" ou "cosmogoniques"), et il m’a semblé que l’enseignement relevait d’une tendance plutôt masculine. À cet égard, la plupart des autres reprennent rarement les thèmes de vos contributions.

Toujours au gré d’une lecture superficielle de ce fil, j’ai souvent lu des témoignages qui expriment cette profonde sensation d’unité de l’humanité, parfois ce sentiment d’unité s’étend à la Création toute entière (c’est une unité actuelle vécue dans le respect de l’individualité de chacun, je suis une avec la souris de mon PC sans pour autant me confondre avec elle ni même savoir ce qu’elle est) mais quand le témoin évoque la "présence" de la personne de D.ieu, béni soit-Il, j’ai dû zapper car je n’ai pas lu de sentiment d’une unité comparable avec le divin.
Toutefois, j’ai lu un témoignage qui esquissait la notion assez classique de fusion/disparition (c’est une unité potentielle qui anéantirait l’individualité de tout ce qui n’est pas D.ieu, béni soit-Il.)


Quelques mots sur le Bien et le Mal ;

Il est clair que ces mots ne supportent aucune définition, on peut aisément douter de leur pertinence tant qu’aucune référence ne dresse son autorité. Sans repère absolu, chacun peut se doter d’une morale, ou pas… c’est l’indifférentisme qui est légitime car il n’existe aucune morale incontestable, tout est question de point de vue.
Certes, on pourrait imaginer que la mondialisation centrée sur la modernité occidentale édifie une morale pour le XXIème siècle avec le primat de l’égalité et de la liberté individuelle mais si elle est prompte à définir le Mal elle ne dessine guère les contours du Bien.

Seulement quand on parle d’un d.ieu d’amour, on ne parle pas d’un d.ieu de haine et l’indifférentisme ne se justifie plus, l’amour et la haine ne sont ni indiscernables ni même équivalents d’un certain point de vue ; aimer son prochain et haïr son prochain ne sont pas les deux facettes équivalentes d’une même réalité. La charité sacrificielle n’est pas l’égoïsme.

Si vous parlez d’une Voie montrée par des messagers c’est que D.ieu, béni soit-Il, promeut une Voie. Dès lors, refuser d’écouter les messagers pour suivre un chemin en profonde opposition avec la Voie, ce n’est pas écouter les messagers pour suivre la Voie.

Vous posez les idées d’évolution, d’élévation, de mouvement depuis le plus dense vers le moins dense… Vous avez pu écrire que D.ieu, béni soit-Il, espère, cela signifie que dans le champ des possibles Il distingue ce qu’Il espère de ce qu’Il n’espère pas… Tout ceci exprime l’asymétrie et l’orientation de la Création.

Dès lors, je suis partisane de confesser qu’il y a une référence : la Voie de D.ieu, béni soit-Il. Et, si D.ieu, béni soit-Il, est Amour, alors j'en déduis qu’il est bien de s’inscrire dans cette Voie de l’amour pour D.ieu, béni soit-Il, et pour son prochain.
Il y a donc, à mes yeux, un Bien absolu : D.ieu, béni soit-Il, mais il n’existe pas de Mal absolu. Le Mal n’apparaît que dans l’écart.

Corollaire : Quelques mots sur le libre-arbitre ;

Comme pour l'aporie de la "perfection", comme pour beaucoup d’autres grands thèmes de la philosophie et de la théologie, je suis très réservée vis-à-vis du concept de « libre-arbitre » qui m’a toujours paru une pure invention pour faire peser une responsabilité sur l’humain (et souvent pour en décharger D.ieu, béni soit-Il).

Notre expérience de tous les jours nous prouve que pour réaliser un projet on peut plus ou moins bien s’y prendre. Nous apprenons que s’y prendre mal est moins efficace que s’y prendre bien et nous réalisons que s’y prendre mal délibérément pose la question du discernement ou de l’intelligence. Nous faisons donc tous l’expérience du choix des "bonnes" et des "mauvaises" options. Par exemple, jeter les pâtes dans l’eau froide n’est pas une bonne option si le projet est de se régaler !

La vie quotidienne est donc faite de ces choix mais si nous avons la plus grande liberté de choix va-t-on parler d’usage du libre-arbitre ? Non, le libre-arbitre ne concerne pas l'eau froide des nouilles.

Néanmoins, parfois, le pur pragmatisme nous interroge : « la fin justifie-t-elle les moyens ? » parce que, ce qui apparaît en jeu ici est un projet beaucoup plus vaste : être "juste" ou pas, être "bon" ou pas, être "honorable" ou pas, car il ne s’agit plus seulement d’être "avisé" ou pas.

Pour moi, le libre-arbitre n’est pas la liberté de pouvoir faire n’importe quoi, ce n’est pas liberté de pouvoir faire des sottises mais c’est la liberté de se positionner, consciemment ou inconsciemment par rapport au Bien absolu, ou sous un autre point de vue, par rapport à la Justice absolue et à l’Amour absolu.

On ne parle pas du libre-arbitre ni des végétaux, ni des animaux, ni des enfants, ni des fous… Le criminel qui ne distingue pas le bien du mal ne doit pas aller en prison mais en établissement psychiatrique… Si le Bien et le Mal sont des notions vides de sens le libre-arbitre n’existe pas, à mes yeux.

Bref ! Le libre-arbitre d’un être humain n’existe pas tant que le Bien et le Mal restent, pour cet humain, des notions vides de sens ou des notions relatives et adaptables. Un humain ignorant le Bien et le Mal ne jouit que d’une liberté relative mélangée à plus ou moins d’ignorance, d’inconscience, d’illusion, de pragmatisme...

De surcroît, pour parler du libre-arbitre de l’humain il faudrait que l’humain jouisse d’une notable préscience des conséquences de ses décisions.

Tant qu’aucune morale ne s’impose à l’humain, tant que les connaissances rendent inintelligibles l’avenir, seul D.ieu, béni soit-Il, dispose du libre-arbitre.

Voilà pourquoi, dans votre modèle, j’ai le sentiment que la Création est LE lieu où se déploie exclusivement le libre arbitre de D.ieu, béni soit-Il. D’une part, Il est seul à décider de l’introduction du libre-arbitre dans la Création, puis Il est seul à en jouir puisqu'il n'y a que Lui.

Dans votre modèle, tout se passe comme s’Il voulait faire l’expérience de tout ce qui n’est pas le(s) bon(s) choix. Il est vrai que le bon choix n’a aucun goût tandis que le mauvais choix n’est choisi par un être intelligent que parce qu’il est plus tentant que la Voie.

Quand vous parlez d’un créateur compulsif, vous nous présentez en définitive l'image d'un être qui a choisi délibérément de ne pas résister à la tentation de tout expérimenter, c’est-à-dire un être qui veut goûter essentiellement à l’erreur et à ses conséquences. Cela ressemble à la belle chanson de Pierre Perret « Donnez-nous des jardins pour y faire des bêtises ».

Dans votre modèle, D.ieu, béni soit-Il, nous aurait délégué le rôle de faire à Sa place les sottises dont Il rêve et d’en vivre les conséquences.

S'agit-il d'une question de temps ? Quand vous parlez d’évolution, on pourrait en effet espérer que peu à peu l’humain accède au libre-arbitre, mais ce n’est pas évident tant paraît intense la manipulation mentale qui formate les humains de la modernité. Le formatage consiste à biaiser la liberté individuelle et par conséquent il est incompatible avec ce mythique libre-arbitre.

Et chaque fois que nous faisons l’effort de comprendre les agissements du pire des salauds nous prenons conscience de la fragilité de sa construction morale, de tous les déterminismes qui ont pesé sur sa liberté et de toutes les manipulations dont il fut l’objet.

Voilà pourquoi, je reste convaincue que le libre-arbitre individuel (pour les créatures) est un mythe savant inventé de toute pièce pour les besoins d’une construction métaphysique. Et c’est encore pire à mes yeux quand vous parlez d’un libre-arbitre collectif (ex. : libre-arbitre allemand…). Seul D.ieu, béni soit-Il, dans la plénitude de Sa divinité est doté du libre-arbitre.

Pour moi, le Bien existe, c’est la Voie, et la distance par rapport à la Voie définit le Mal.
Soumis à d’innombrables contraintes, l’humain fait ce qu’il peut, comme il peut, avec ce qu’il est, et avec ce qu’il a.

Quand vous écrivez que D.ieu, béni soit-Il, espère quelque chose pour moi, c’est très simple à mes yeux : Il souhaite que j’emprunte LA Voie, et par Amour Il œuvre pour ça.

Suivre la Voie sera pour certains un comportement parfaitement naturel et spontané (puisque nous sommes tous créés à l’image de D.ieu, béni soit-Il, il y en a forcément qui se comportent selon le divin modèle),
pour d’autres un comportement très réfléchi (puisque nous sommes créés intelligents, il y en a forcément qui se conduisent avec intelligence),
pour d’autres encore un comportement lié à une morale, à une philosophie ou à une religion… etc.
on peut encore penser que certains suivent la Voie de mauvais gré dans l’angoisse d’une sanction séculière ou divine.

Et je crois encore que D.ieu, béni soit-Il, répand sur Son Esprit Saint sur tous les humains, athées, agnostiques ou religieux pour les aider (de façon discrète et anonyme) à ne pas trop s’écarter de la Voie, tout simplement parce qu'Il les aime tous.

Si on tient mordicus à cette notion purement philosophique de libre-arbitre pour les créatures, on pourrait poser que seuls sont doués du libre arbitre ceux qui ont tous les atouts pour suivre à la perfection la Voie. Ceux-ci, s’ils s’écartent de la Voie c’est en désobéissance consciente à l’Esprit Saint, ceux-ci sont des apôtres conscients de la transgression...

Quelques mots sur nos actes;

Contrairement à vous, je crois qu’il est artificiel de distinguer l’être de ses actions, comme il serait artificiel de distinguer l’être de ses paroles, de ses intentions, de ses émotions ou de ses rêves…

Il y a des actes, des actions, des agissements, des paroles, des pensées, des intentions, des faits… il y a, en définitive, LA VIE, mais vous semblez tenir tout ça à l’écart de l’être.

J’ai l’impression que vous veillez à ce que les "mauvaises" actions ne puissent pas être soupçonnées de "souiller" l’être, malgré son mésusage de sa liberté car "souiller" l’être ne peut qu’entacher l’image divine.

Dans cette "déconnexion", je perçois aussi une résonance avec l’importance que vous accordez au matériel… Au fond, vous prônez une "parfaite" unité de tout mais vous idéalisez ce tout en l’isolant de la vie qui n’a plus qu’une importance anecdotique au profit de la notion très contestable d’expérience.  


Très amicalement
Votre petite sœur
pauline

PS
Je ne pose pas de lien étroit entre Bien/Mal et notre destinée post mortem.
Seul D.ieu, béni soit-Il, est capable de définir la part de responsabilité de chacun… Dans cette perspective, il Lui faut aussi apprécier la qualité de l’intention, et Il est seul à pouvoir le faire…
mais D.ieu, béni soit-Il, est Amour et je ne crois pas du tout que ce soient des questions primordiales pour l’Amour. La question primordiale pour l'Amour est l'amour.
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MessageSujet: Re: Adam et Eve    Adam et Eve  - Page 5 Icon_minipostedMar 26 Aoû 2014, 1:22 am

Bonjour Chère Pauline,

Je connais un peu le village tout à fait particulier que vous évoquez; nous logions à quelques kilomètres de là dans un petit hameau dont j'ignore le nom si toutefois il en avait un.  Il faut dire que ces endroits sont tout à fait enchanteurs.  J'en suis nostalgique à l'image de Proust et de sa madeleine.

Nous avions choisi sans choisir ce mode de communication.  Nous pouvons en changer la forme si nous le voulons; seuls compte les contenus.

La majorité sont des femmes en effet.  Parmi celles-ci, beaucoup sont concernées par des problèmes lors de l'accouchement.  Il est vrai qu'avec ce contexte, les femmes fréquentent plus les hôpitaux que les hommes.  Sans doute y a-t-il aussi ma sensibilité personnelle par rapport aux contenus vu que j'opère des choix dans les nombreux témoignages existants.

La représentation que nous nous faisons de l'au-delà correspond à ce que nous y trouvons en effet.  Nous créons nous-mêmes notre au-delà tout comme nous influons sur notre parcours terrestre.

L'enseignement à tendance masculine résulte de la perception des témoins créant leur réalité.

Le contenu de ces expériences est forcément  très personnel.  Ainsi, une partie des témoignages est (et même doit) être publié pour notre édification; une autre est plus intime.

Toutefois, les lignes directrices de ces expériences sont les suivantes :

1) l'incommunicabilité « Je ne trouve pas de mots ».
2) l'audition du verdict « J'ai entendu une voix de femme qui demandait : « Est-ce qu'il est mort ? ».
3) les sentiments de calme et de paix « Je ne ressentais absolument rien, si ce n'est paix, réconfort ».
4) les bruits « J'entendais quelque chose qui ressemblait à un tintement de cloches dans le lointain ».
5) le tunnel obscur « Après, me voilà comme entraîné dans ce long couloir sombre ».
6) la décorporation « Je me retrouvai en train de flotter à peu près à un mètre cinquante au-dessus du sol ».
7) le contact avec d'autres « Je me suis aperçue de la présence d'un tas de monde, tous des gens que j'avais connus autrefois et qui étaient passés dans l'autre monde ».
8) l'être de lumière « C'est alors qu'est intervenue cette lumière brillante ».
9) le panorama de la vie « Des retours en arrière ont commencé, je me retrouvais toute petite et, à partir de là, je me suis mise à avancer à travers les premiers temps de mon existence, année après année, jusqu'au moment présent ».
10) la frontière ou limite « Des paroles me sont venues à l'esprit : 'Veux-tu mourir ? »
11) le retour « Je me sentais un devoir envers les miens, alors j'ai pris la décision de revenir ».
12) le problème du témoignage.  
13) les répercussions sur la conduite de vie {« Leur vie avait gagné en profondeur », « Réfléchir sur des problèmes philosophiques », « J'avais brusquement mûri », « [avant] j'agissais sous le coup d'impulsions ; maintenant je réfléchis ... tout passe par ma conscience », « J'ai été plus consciente de posséder un esprit qu'avant de posséder un corps », « Depuis lors, on m'a souvent fait remarquer que je produisais un effet calmant sur les gens », « Presque tous les témoignages mettent l'accent sur l'amour du prochain, unique et profond », « En outre ... importance de la recherche de la connaissance » ).
14) les nouvelles perspectives sur la mort.
15) les confirmations.

Mes contributions sont issues d'autres sources mais les NDE sont le moyen que j'ai trouvé pour rendre un peu d'émotion, de sentiments dans la relation entre l'homme et le Divin.

Je partage votre analyse sur l'Unité ressentie par les expérimentateurs avec toute chose.  Toutefois, l'Unité avec le Divin n'est pas réalisée parce que sans doute l'expérience a ses limites et le lien terrestre est maintenu et parce que cette Unité dépend du niveau de conscience de la personne.  J'hypothèse ici.

Je partage aussi vos réflexions sur le bien et le mal et la totale subjectivité de ces notions.  Subjectivité voulant dire outil temporaire à usage individuel seulement.  Chaque personne, comme nous l'avons dit, déterminant le positionnement de ses valeurs (tout comme chaque société).

Dieu ne promeut pas une Voie.  Il n'y en a qu'une.  La Sienne.  Du plus loin au plus proche.  Plus rapide si à l'écoute des Messagers.

Je ne me souviens pas avoir écrit que Dieu espère.  Je ne vois pas ce qu'Il pourrait espérer.  Espérer voudrait dire qu'il y a un doute sur le résultat.  Or, il n'y en a aucun.  Mais j'oublie sûrement le contexte où j'ai dit cela.

Vous parlez ensuite de Bien Absolu (je dirais plutôt "Amour") et de l'inexistence du mal absolu et vous définissez votre bien personnel.  Je vous rejoins complètement.   Je ne parlerai toutefois pas de mal mais de faible niveau de bien.

Libre-arbitre

Je comprends vos réserves sur ce concept souvent galvaudé.

Néanmoins, la notion de responsabilité est purement humaine parce qu'elle suppose que quelque chose pourrait ne pas bien se passer; ce qui n'est pas possible Le concernant.

Ce libre-arbitre est pour moi l'autonomie que se donne Dieu dans un certain contexte; celui de l'expérience puisque le résultat n'a pas d'importance.

Le libre-arbitre concerne pour moi le chemin que nous choisissons pour rejoindre le Divin.  Un chemin direct, tortueux, rapide, lent, ...  Peu importe.  Avec ou sans GPS (Messagers).  Rien d'autre.

Les éléments contextuels nous permettent de nous situer sur ce chemin, de vivre consciemment cette progression ou pas.  Les concepts de responsabilités, de conséquences n'exercent une influence que dans l'espace/temps et au moment de l'évaluation (cf. PS - infra).

Le libre-arbitre est donc un outil que nous utilisons chacun à notre échelle mais n'est pas le moteur.  Nous détenons en nous le rappel à l'Unité Divine, intimité de notre âme.  Le retour s'accomplit de manière naturelle.  Même sans repères, il s'accomplit.  Dieu dispose donc du libre-arbitre, en effet.  A Son Image ...

La Création est en effet le lieu où se déploie le libre-arbitre.  Nous ne connaissons que la Création de notre univers et encore, ... bien peu. Il est le seul (et tous les êtres parties de Lui-même) à en jouir, c'est vrai.

Je pense qu'Il n'a pas de goût particulier pour l'erreur mais bien pour l'expérimentation d'un concept et celle de son contraire.  A partir de là, la solution nous ramenant vers Lui est choisie par nous plutôt que l'autre.  On peut répéter l'expérience mais ce sera toujours pour constater qu'une fonctionne et l'autre pas.  Puis on avance.

Nous ne faisons pas les sottises à Sa place mais en tant que Lui-même.  Ce qui ne veut pas dire que les sottises le définissent ou fassent partie de Sa nature intime.

Les sottises et les erreurs sont un scénario à dépasser plus ou moins vite.  Comme on veut.

Vous choisissez donc un Bien et un mal que vous définissez pour vous-même mais qui n'est pas celui de quelqu'un d'autre.

Vous souhaitez emprunter cette Voie qui est la Voie de l'Amour et par Amour, Il vous y aide.

Selon moi, c'est la voie la plus directe mais vous pourriez choisir une voie opposée, Il vous aiderait tout autant par Amour à faire demi-tour mais à votre rythme.

On peut difficilement dire que le libre-arbitre soit un mythe puisqu'il est une donnée bien réelle que nous vivons chaque jour.

Si on reprend le peuple allemand, son libre-arbitre a porté au pouvoir un génocidaire pour ensuite promouvoir des valeurs de paix, de tolérance, d'écologie active et de soutien à la construction européenne.  Quel pouvoir du libre-arbitre !  A qui Dieu ou un Père donnerait-Il cela si ce n'est à Ses propres enfants.

Suivre La Voie d'une manière directe est un comportement naturel ... pour ceux qui sont parvenus à ce niveau de conscience sans oublier toutefois par quoi ils sont passés avant ...  Pas de haut sans bas préalable.

Il n'y a néanmoins qu'un seul moyen de le faire, par le lâcher-prise en confiance.  L'Amour se passe de l'intellect, de la contrainte consentie, des dogmes en tous genres.

OK bien sûr pour l'Esprit-Saint qui notamment aide à ne pas passer trop de temps dans une voie trop détournée pour les forces de la personne.

Le libre-arbitre est donc un cadeau de Dieu à Dieu.  La question qui trame nos discussions, nous l'avons compris, est celle de savoir qui nous sommes par rapport à Lui.

Je ne fais pas de distinction entre Dieu et moi.  Je suis Lui et Il est bien sûr autre chose que moi en plus d'être moi.  A mon sens, le plus grand drame de l'homme est de croire en la séparation qui a été promue par les dogmes pour s'assurer du pouvoir sur l'autre.

Si je postule de cette appartenance, ma conception de la Vie change complètement.  Si je dis aussi que les humains sont dans le même cas, idem mais au niveau collectif.

Un libre-arbitre qui punit la transgression n'est qu'un simulacre.  Les chrétiens connaissent pourtant l'expression "être enfant de Dieu" mais ils en ont dramatiquement réduit la portée en en faisant des enfants adoptifs chargés du péché originel et très susceptibles de damnation éternelle.  L'AT a encore de beaux jours devant lui pour certains croyants.

Quelle spiritualité primitive, je trouve.  Des amérindiens d'il y a des siècles en étaient déjà bien plus loin.  Quelle régression.

Tout le monde a tous les atouts.  Sans exception.  La Voie est celle de Dieu et il n'y en a qu'une avec beaucoup d'itinéraires possibles.

Nos actes

Je pense qu'il est important de distinguer l'être de ses actions, intentions, ... tout simplement parce qu'elles peuvent être blanches un jour et noires le lendemain.  Si elles peuvent autant changer, c'est parce qu'elles font partie du champ expérimental.

C'est en effet la Vie.  Si vous les supprimez, vous supprimez le scientifique des protocoles et des résultats de ses expériences.  Il devra tout recommencer.  La "mort" sonne l'heure du rassemblement de l'expérience et son évaluation en préparation de la suite.

Mais vous n'êtes pas définie par les expériences que vous faites.  Un scientifique n'est pas non plus son expérience ni un artiste son tableau.  Vous y avez cependant mis une part de vous-même que vous récupérez enrichie.

Aucune action ne peut pour moi être mauvaise ou souiller quoique ce soit.  Ce sont des concepts très humains.

Des actions retardent ou font avancer; elles fonctionnent ou pas selon qui nous sommes mais surtout qui nous voulons être.

Je ne vois pas tellement de déconnexion mais plutôt des phases d'un cycle avec un temps pour expérimenter et un temps pour capitaliser l'expérience, faire le point et repartir pour autre chose.

Le champ d'expérience n'est pas le matériel qui n'est qu'un support.  Si je tapisse une pièce avec un ami; ce qui est important n'est pas le résultat de la pièce tapissée mais bien le moment que j'ai passé avec cet ami; peu importe ce que nous avons fait.

Avec le libre-arbitre comme outil (le choix, tout étant choix), l'expérience est le centre de la Vie.

En effet, si nous prenons le temps d'y réfléchir, nous constatons que, depuis notre naissance, nous n'avons fait que cela et uniquement cela : expérimenter des choses nouvelles ou répétées.

PS

Je ne vois pas Dieu en maître d'école distribuant les bons et les mauvais points selon des critères de bien et de mal inexistants.

S'Il devait le faire, selon ses critères à Lui, qu'adviendrait-il de nous ?  Le Paradis serait un grand désert avec Dieu au milieu.

Je pense en effet fermement à une pédagogie de l'Amour.

Certains expérimentateurs de NDE se voient juger comme dans les pages les plus sombres de l'AT.  

D'autres ont à leur côté un être de Lumière qui explique notre effet sur les autres lors de notre passage sur terre en précisant des points importants et en nous laissant nous faire notre idée baignés d'Amour pendant les moments les plus difficile du flash back.

Il est d'ailleurs amusant de constater dans ce dernier cas de figure que ce que nous pensons être important est dérisoire dans l'au-delà et ... vice-versa.

Respectueusement vôtre,

Christophe.
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MessageSujet: Re: Adam et Eve    Adam et Eve  - Page 5 Icon_minipostedMar 02 Sep 2014, 4:14 am

Cher Christophe,

Une chose est de proclamer l’unité une autre chose est de la vivre.
Si quelqu’un a la certitude de faire UN avec moi et qu’il ne connaît ni mes sentiments ni mes pensées, quelle unité vit-il réellement ? J’ai l’impression qu’il vit plutôt un grand sentiment, noble, fondamental et essentiel (bien que désuet), qui s’appelle la fraternité.

À la lecture de pas mal de témoignages, je constate que, d’une part, l’unité avec le Divin n’y est pas réalisée mais, de surcroît, l’unité avec les éléments de la Création reste plutôt émotionnelle, c’est un sentiment bouleversant mais ce n’est pas une réalité expérimentale. Si je lis « Je réalise que je suis UNE avec… » je perçois plutôt un enthousiasme qui dirait « Je me sens ou je me veux UNE avec… ».
De quelle unité vécue parle-t-on dans les NDE ?

Comme je vous l’ai dit, l’unité n’est qu’une autre façon de parler de la différence et de la multiplicité car pour parler de différence ou de multiplicité il est nécessaire de poser l’unité (« quelle est la différence entre la charité et une épingle ? »), mais poser l’unité ne signifie pas qu’il y a réellement unité mais cela signifie seulement que je peux adopter un point de vue adéquat qui me permet de penser la différence et/ou la multiplicité.

Dans les NDE, aussi bouleversantes qu’elles soient ces "émotions unitaires" me paraissent relever davantage du vœu que du vécu en acte, on pourrait donc penser qu’il en est de même vis-à-vis de Dieu, béni soit-Il… Eh bien, malgré tout, l’unité avec le Divin garde sa spécificité et reste fugitive sinon impossible comme si un obstacle s’élevait pour empêcher le sentiment superficiel d’unité analogue à celui qui est ressenti pour la Création.

Mon hypothèse est que cette unité avec le divin n’a aucun sens, du moins, pour l’instant, c’est-à-dire que nous attendons que Dieu, béni soit-Il, nous explique de quelle unité il peut s’agir. Je ne crois pas du tout à une unité de "nature" quel que soit le sens que l’on puisse donner à ce terme.

Quand, en parlant de D.ieu, béni soit-Il, vous écrivez « Je suis Lui » quel sens concret donnez-vous à cette identité ? et à l’identité corollaire « Je suis chacun de mes prochains ».
Si moi, Pauline, je disais « Je suis Joséphine de Beauharnais », quel sens pourriez-vous donner à mon affirmation ?
Ce qui est intéressant c’est que l’on aurait envie de me répliquer « Mais ça n’a rien à voir ! » mais pourquoi cela n’a-t-il rien à voir, justement ?

Vous fustigez le dogme de la séparation que vous rendez responsable de tous les maux… mais qui est responsable de cette différence et de cette multiplicité sinon le Créateur ? Pourquoi faire "comme si" ?
Nous vivons, et ce n’est pas nécessairement abominable, dans la multiplicité et la différence ? Qu’est-ce qui vous ennuie dans cette caractéristique de cette œuvre divine ? En quoi doivent-elles être nécessairement dépassées ?
Faut-il nier l’œuvre de D.ieu, béni soit-Il, et nous en désolidariser ?

Personnellement, je trouve beaucoup plus ambitieux de me penser UNE avec toute la Création en ne l’étant pas plutôt qu’en l’étant.
De même, l’amour pour D.ieu, béni soit-Il, et l’amour pour mon prochain me semblent plus nobles si je vois en Eux un autre que moi plutôt que si je me vois moi.

S’il m’était nécessaire de me voir dans l’Autre pour que je parvienne à L’aimer, ce serait à mes yeux une sévère infirmité du cœur !

D.ieu, béni soit-Il, et nos actions
Quand vous dissociez l’humain de ses actions et de ses intentions au motif de leur variabilité et de leur évanescence, j’ai l’impression que vous dessinez en creux un humain figé dans une sorte de non-vie, dans une sorte de permanence insensible à l’interaction avec notre environnement.

Qui suis-je sans mes pensées, mes actes, mes rêves, mes réussites et mes échecs subjectifs, mes satisfactions, mes regrets, mes remords, ma vie ?

Votre exemple de papier-peint me convainc que je suis "fabriquée" de ce genre d’actions.
Évidemment je ne suis pas la pièce tapissée, mais je suis (entre autres) celle qui a collaboré avec un ami pour faire ça. Et la fois où j’ai refusé d’aider ma copine à des travaux de couture, je suis devenue celle qui a refusé ce coup de main. Mon être est un édifice complexe dont certains éléments sont mes désirs, mes décisions et leurs conséquences.
Hitler est un humain qui a décidé et mis en œuvre à la Shoah, il n’est pas que cela, mais il est aussi cela. Certes, il peut dire « Je suis d.ieu » mais alors il doit dire aussi « je suis d.ieu qui a décidé et mis en œuvre la Shoah »

Certes, dans votre modèle, une vie succède à une vie, et dans une existence ultérieure l’âme d’Hitler pourra s’imaginer blanche comme un agneau qui vient de naître, mais c’est de l’illusion car les expériences vécues par D.ieu, béni soit-Il, sont inscrites dans l’éternité de D.ieu, béni soit-Il, puisque c’est précisément là le projet divin de les vivre.
Dès lors, si Hitler est d.ieu alors nécessairement, au terme de toutes ses existences, Hitler aura été "fabriqué" de toutes ses innombrables pérégrinations et c’est avec tous ses bagages qu’il retournera à la Source pour n'être plus qu'un souvenir éternel

Vous avez évoqué parfois, notamment quand il s’agit de mauvaise expériences, l’oubli qui ponctuerait chaque existence et qui effacerait les fausses notes. Mais si chacun des êtres qui se succèdent pour une même âme oublient d’une vie à l’autre, d.ieu qui est cette âme ne peut pas oublier. Pourquoi ferait-Il des expériences pour les oublier ? Non ! dans votre modèle, l’âme qui traverse toutes ses existences n’est que ses pensées, ses décisions et ses actes.

Enfin, qu’est-ce que l’Amour sans parole et sans acte ? Puis-je prétendre aimer si cela ne se traduit pas ?

Le libre-arbitre est daté et localisé
Historiquement, je crois que nous devons le concept de "libre-arbitre" à saint Augustin d’Hippone, c’est donc tardif et localisé.
Il s’agit pour lui de dédouaner le divin du mal pour en faire assumer la responsabilité par la créature. C’est un concept saisissant puisque le créateur de la créature n’est plus responsable de rien : malgré son omniscience Il a créé la créature, puis, malgré son omniscience Il a doté la créature du libre-arbitre dont la créature use mal ! n’importe qui dirait qu’Il a eu tort de doter la créature de ce désastreux libre-arbitre et qu’il aurait sans doute été plus raisonnable de ne pas créer du tout.
Saint Augustin s’en tire par une pirouette avant de réaliser que si l’humain est doté d’un libre-arbitre parfait alors il devrait être capable d’en user à la perfection au point de ne pas avoir besoin du sacrifice rédempteur du Christ. Il y a là une contradiction : si le libre-arbitre n’existe pas alors le péché non plus, s’il existe trop alors l’humain peut se sauver lui-même…
Je note que saint Paul devait ignorer les finesses du libre-arbitre quand il se lamentait en disant « Car je ne sais pas ce que je fais : je ne fais point ce que je veux, et je fais ce que je hais. » (Romains 7:15).

Effectivement, tel que vous le présentez dans votre modèle, le libre-arbitre joue un rôle décisif, c’est là où s’invente l’autonomie de D.ieu, béni soit-Il, vis-à-vis de Lui-même. Il vous faut cette frontière infranchissable qui met la volonté de D.ieu, béni soit-Il, à l’écart des conséquences de Sa création. C’est donc un concept essentiel pour vous comme il le fut pour saint Augustin. Mais si pour la théologie catholique le libre-arbitre est un don divin accordé à la créature pour en exalter la dignité, vous affirmez plutôt que c’est un don que D.ieu, béni soit-Il, se fait à Lui-même pour goûter le non-amour : « Ce libre-arbitre est pour moi l'autonomie que se donne Dieu dans un certain contexte (…) Le libre-arbitre est donc un cadeau de Dieu à Dieu. »

Dans mon modèle vaguement "chrétien orthodoxe", la créature est déjà autonome par nature, et c’est D.ieu, béni soit-Il, qui l’appelle à Lui dès que la créature s’éloigne de Lui. Et c’est la créature qui a fait le choix par ignorance d’expérimenter ce qui n’est pas sa vocation (donc pas de libre-arbitre ici, il n’y a que de la liberté et de l’inconscience).

Je note que vous pourriez vous contenter d’une terminologie moins connotée avec la morale puisque les mésusages de ce libre-arbitre n’ont aucune importance pur D.ieu, béni soit-Il, et pour l’issue de la pérégrination. Dans un univers mental sans dieu, le libre-arbitre n’est plus qu’un terme qui s’oppose au déterminisme ou au fatalisme. Par rapport au déterminisme, le libre-arbitre n’est qu’une illusion issue de notre méconnaissance des déterminismes.

Un mythe n’est pas une fable, c’est un outil de cohésion sociale et une image que se donne d’elle-même une communauté.
Parle-t-on du libre-arbitre des particules de la physique quantique ? des vers de terre ? des chats ? des enfants ? de la ménagère qui tourne une mayonnaise ? du menuisier qui tourne un pied de table ? non ! le libre-arbitre est un concept qui ne s'applique que dans des occurrences très particulières, le libre-arbitre n’est pas réductible à la gestion bonne ou mauvaise de notre espace de liberté, c’est un mythe qui repose sur la morale et fonde la notion de responsabilité. Quand vous parlez du libre-arbitre allemand, cela corrobore le mythe puisque le peuple allemand n’a ni âme, ni conscience, ni ego, ni volonté, ni intelligence... il s’agit simplement d’une construction métaphorique.

Contrairement à vous, je ne crois pas que ce concept soit basé sur l’observation de notre vécu, je reste convaincue que c’est un concept forgé de toute pièce pour isoler le divin des différents éléments propres à ternir la beauté de Sa création.



En reprenant un extrait d’une de vos ancienne contributions
CHRISTOPHEG a écrit:
Me demander de lever un peu le voile sur les ambitions Divines ...  Rien que ça ...  Essayons quelques pistes :
Il souhaite que vous meniez à terme votre mission matérielle en ayant rempli le plus possible des objectifs que vous vous êtes vous-même fixés car cela vous rapproche de Lui. En cela, Il espère que vous atteigniez l'idée la plus élevée que vous vous faites de vous-même. Il sait que cela passe par l'écoute des souhaits de votre âme que nous appelons aussi notre petite voix intérieure ou notre conscience. Dans le même esprit, Il aimerait que vous preniez conscience de votre nature Divine et de l'Unité avec Lui. Il aimerait devenir votre ami et confident. Il vous prépare une fête à tout casser pour votre retour (ça, j'en suis sûr).


D’abord, je vous ai déjà dit combien j’étais sensible à l’asymétrie de la création avec un bas qui doit être dépassé par un haut et, avec des superlatifs qui tutoient toujours le quantitatif. Certes, vous avez rappelé que le bas à son rôle à jouer… et vous avez pu traduire de façon assez fugitive "élevé" par "meilleur équilibre qualitatif", il reste que dans votre modèle la Création est "polarisée" et que le Pôle ressemble à D.ieu, béni soit-Il.

Puis, dans cet extrait, je note que D.ieu, béni soit-Il,"souhaite", "espère" et "aimerait" (très intéressant ce conditionnel !). Mais cela tranche pas mal avec le reste de vos propos où il est davantage question de ce que D.ieu, béni soit-Il, ne veut pas (par ex. : « Il ne veut pas savoir ce que nous allons faire comme expérience »). C’est cohérent, puisque s’Il veut ignorer alors Il en est réduit à souhaiter, espérer. Dans son ignorance désirée, Il aimerait que ce qu’Il ignore prenne une couleur particulière… là encore vous laissez entendre que  toutes nos pérégrinations ne lui sont pas indifférentes, il y en a qu’Il aimerait me voir emprunter.




Par-delà le Bien et le Mal
Quand vous dites « Je ne parlerai toutefois pas de mal mais de faible niveau de bien », je pourrais vous rejoindre puisque j’ai affirmé que si le Bien absolu existe en revanche le Mal absolu n’existe pas. Toutefois, il n’est pas inutile d’adopter notre point de vue humain : « 3 degrés Kelvin » donnent plutôt le sentiment de froid que de faible chaleur et « je me suis complètement trompée » donne plutôt le sentiment d’échec que de faible réussite.

Dans cet esprit, je n’hésite pas à dire que ce qui me rapproche de la Voie Royale est bien, et que ce qui m’en éloigne est mal. C’est mal pour moi, cela ne signifie pas que je suis jugée pour le mal que je me fais… en fait, cela signifie que je suis déjà jugée et déjà sanctionnée par le mal que je me fais. Mais ce n’est encore qu’une question de point de vue.

Quoi qu’il en soit, quand on croit en l’Amour avec un grand A on peut parfaitement bien se passer des concepts controversés de bien et de mal, il suffit de faire référence à l’Amour.

Dans d’innombrables situations il n’est pas très difficile d’arbitrer si tel choix témoigne de l’amour sacrificiel ou s’il témoigne plutôt de l’amour de soi. Il y aura bien sûr toujours des cas d’école mais je ne crois pas que l’on puisse employer le mot Amour pour la Shoah alors que ce mot n’est pas déplacé pour parler d’un "Juste" mort en déportation pour avoir sauvé des Juifs sous le joug allemand.

De sorte que je suis convaincue que l’Amour personnifié, D.ieu, béni soit-Il, préfère que nous empruntions les chemins d’amour plutôt que les chemins de haine.

Or, vous écrivez « Dieu ne promeut pas une Voie.  Il n'y en a qu'une.  La Sienne.  Du plus loin au plus proche.  Plus rapide si à l'écoute des Messagers »

a ) Oui, il n’y a qu’une seule voie pour D.ieu, béni soit-Il, et Il a envoyé Son Fils unique pour nous l’enseigner : la Voie de l’Amour sacrificiel. Néanmoins, peut-on dire que tous les humains empruntent cette voie ? Dès lors, il y a la Voie d'Amour et les multiples voies des créatures.

b ) Si D.ieu, béni soit-Il, n’a aucune préférence alors pourquoi envoie-t-Il des messagers pour nous influencer ?

c ) Si les péripéties importent peu et qu’en définitive toutes nos pérégrinations suivent la seule et unique voie, pourquoi parlez-vous de Voie Royale ? de la Voie d’Amour ? Les termes que vous employez évoquent clairement une multiplicité de Voies, et les messagers m’affirment que toutes ces voies ne sont pas les mêmes pour D.ieu, béni soit-Il.

d ) Si D.ieu, béni soit-Il, souhaite multiplier les expériences, pourrait-Il supporter que tous les êtres empruntent la même voie d’amour et qu’aucune voie plus tortueuse ne soit explorée ? On voit ici que dans votre modèle D.ieu, béni soit-Il, a un intérêt expérimental à trouver des cobayes pour les voies tortueuses.

Ce dernier point n’est pas anecdotique, car les voies tortueuses, les voies moins rapides, les voies du non-amour existent et, d’après votre modèle, elles sont empruntées (par notre truchement) par D.ieu, béni soit-Il, Lui-même, qui dans Sa création compulsive n’a nullement renoncé face à la perspective de faire surgir, fût-ce involontairement, du non-amour.

Les théologies dualistes qui distinguent le divin du créé sont brocardées au motif que l’Amour n’aurait pas dû créer une Création où le non-amour sévit, il me semble que votre "solution" est d’affirmer que le divin ne peut pas faire autrement que de créer, c’est plus fort que Lui… le non-amour n’est plus qu’un dégât collatéral, éphémère et illusoire !

Mais en admettant le caractère inévitable de la création, il ne devrait pas y avoir du non-amour (même éphémère et illusoire) puisque c’est Lui, et personne d’autre, qui emprunte les voies, par conséquent c’est le divin qui choisit la voie qu’Il va suivre et c’est toujours Lui qui opte parfois (souvent ???) pour la voie du non-amour.
Ou bien encore c’est Lui qui institue le libre-arbitre exprès pour que ces voies détournées soient parcourues.

Indépendamment de toute morale, indépendamment de l’idée de Bien ou de Mal, le divin qui ne choisit pas la voie de l’Amour ne fait qu’exercer sa liberté sur une création dont Il ne peut se priver. Pourquoi pas ? mais ce divin qui consent à créer et qui opte parfois pour le non-amour peut-Il être l’Amour ?

Si l’on admet l’idée que le divin créerait de façon compulsive par goût de vivre des expériences, cela signifie que ce divin crée le non-amour juste pour Lui, pour Sa satisfaction personnelle. D’ailleurs, n’avez-vous pas écrit « Disons qu'Il crée ce qu'Il n'est pas pour lui permettre de vivre l'expérience de ce qu'Il est et de comparer avec l'expérience de ce qu'Il n'est pas », c’est-à-dire qu’Il crée le non-amour pour vivre une expérience singulière.

Pardonnez-moi, mais celui qui crée intentionnellement le non-amour juste pour l’expérimenter ne peut pas s’appeler l’Amour.

très amicalement,
votre petite sœur
pauline
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MessageSujet: Re: Adam et Eve    Adam et Eve  - Page 5 Icon_minipostedMer 03 Sep 2014, 6:25 am

Bonjour Pauline,

Je vois que vous vous êtes remise à l'ouvrage et je me fais un plaisir de vous répondre.

L'Unité

En effet, quelqu'un ne peut faire UN avec vous. Ce n'est par définition pas possible puisque nous vivons, matérialisés, une expérience individuelle. On peut toutefois approcher de loin cet état via les intentions que vous citez. Tout l'intérêt est de voir à quoi pourrait aboutir une société qui pratique assidûment ces intentions. Cela donnerait un monde qualitativement bien supérieur au nôtre et cela aurait une grande influence sur le combat contre la souffrance par exemple.

Distinguons une fois encore bien le matériel de l'éthérique. Le matériel est un exercice pratique, très spécialisé et exclusif pour des individualisations et dans monde pratiquant des valeurs qui leur sont propres.

Il en va tout autrement dans le monde éthérique où il est facile de réellement fusionner avec une autre personne ou un groupe d'autre personnes et plus loin encore avec le Divin. Je vous conseille en guise d'illustration la NDE de Nancy D, une des dernières postées. Elle décrit très bien cela.

Vous faites bien d'évoquer les émotions et les sentiments qui sont les axiomes de la vie éthérique. C'est là que se trouve la réalité expérimentale des portes de l'au-delà que nous explorons.

Cette faculté dans le monde éthérique vous permet de rester dans l'état d'esprit de votre dernière expérience ou d'une de vos autres expériences ou de vivre l'expérience de quelqu'un d'autre en tant que lui ou encore de faire la même chose en même temps avec plusieurs personnes, etc ... (pas de temps ni d'espace).

Ceci nous amène à la conclusion qu'il n'y a qu'une seule conscience. La science commence à comprendre cela (je vous conseille sur You Tube le reportage illustrant la théorie quantique de la conscience par les physiciens américain Dr Stuart Hameroff et britannique Sir Roger Penrose).

Les expériences de NDE contiennent par définition une ou des limitations. On sent très bien qu'il s'agit d'un avant-goût d'une réalité. Il semble clair que les gens y trouvent une réalité qui correspond à l'état de leur conscience. Plus près de l'Unité ou plus loin, attaché qu'ils sont encore (ou moins) par leur dernière expérience matérielle.

Dans le monde éthérique, je fais le lien entre les concepts d'unité/séparation et d'amour/non-amour. C'est pour moi la même chose. A partir de là, variations sur le même thème sans opposition mais dans une acception linéaire.

Dans le monde matériel, je reviens à l'exemple du thermostat. Le froid et le chaud semblent s'opposer parce que nous décidons de les opposer arbitrairement. En fait non, ils sont une continuité, une linéarité d'une même réalité qui s'appelle température.

Il en va ainsi pour le Divin, dans ma conception. Je fais varier ma fusion avec la Source du plus près au plus loin. En faisant cela je fais varier de la même façon l'amour dans lequel je me situe.

Vivre l'Unité dans le monde matériel est contraint par de sévères limites liées à notre contexte particulier. Toutefois, JESUS nous a montré et encouragé à vivre l'unité entre les hommes et avec le Divin. Il nous a montré le genre de prodiges que cela générait. Il nous a montré Son Unité toute particulière avec le Divin.

Bien sûr, tout le monde n'a pas la conscience du Christ. Mais notre nature intime est la même; celle d'une seule conscience nous dit-il avec d'autres mots.

Oui, je pense que vous êtes Joséphine de Beauharnais ou n'importe qui d'autre. Vous pouvez vivre la vie de cette personne en tant qu'elle dans le monde éthérique et si c'est ce que vous choisissez, vous pouvez aussi la vivre dans le monde matériel.

Vous avez accès à la banque de données de toutes les expériences. Faites votre choix. Il n'existe qu'une seule Conscience.

Mais l'angle de vue est tout; ce sont les émotions et les sentiments que vous pourrez vivre. Le reste n'a aucune importance; ce n'est que du décor (l'époque, les relations, votre corps, votre maison, votre travail, ...).

On peut dire que vous êtes UNE avec la Création ou êtes séparée de la Création, si vous le voulez. Idem pour l'amour de l'autre. Vous souhaitez (nous souhaitons) l'autre différent de vous. Il l'est pour que vous puissiez l'aimer selon vos critères et lui selon les siens; les deux se correspondant. Ce sont des choix qui vous définissent pour le moment. Plus tard, vous choisirez autre chose, une autre expérience de vie.

Le dogme de la séparation est en effet un problème mais pour moi ... pour d'autres il n'y a aucun problème avec cela. Il n'y a pas de responsables ou de coupables de cela mais selon moi, son effacement progressif est de nature à donner un monde matériel plus solidaire ou chacun travaille pour l'autre. C'est une perception qui reflète mon niveau de conscience actuel, ce niveau est partagé par certains et refusé par d'autres. Sans jugement mais avec un constat de ce que je vois de notre monde.

Dans ma perception, c'est se "re-solidariser" avec l'œuvre de Dieu que de promouvoir la disparition de la séparation entre les hommes. Il ne s'agit pas de nier les caractères de chacun mais d'adopter une démarche largement plus collaborative avec la conscience d'être unis. Pour un monde matériel, ce n'est déjà pas mal, je trouve.

Qui a créé ce dogme ? Nous-mêmes. En tant que quoi ? Enfants du Créateur et donc Créateurs nous-mêmes. Le résultat est contesté par certaines parties du Divin et pas par d'autres.

Nos actions

Les actions de l'humain n'ont pas le sens que superficiellement on leur attribue. Je prends pour exemple le passage en revue de la vie dans les NDE. Un focus important est fait sur ce qui semblait complètement anecdotique dans la vie à la personne et a contrario, des événements marquants pour l'individu sont rapidement passés.

Cela nous montre que les critères d'appréciation sont différents. Je pense que les émotions et les sentiments sont particulièrement ciblés plutôt que nos tribulations les plus importantes, selon nous.

Ainsi, tout est conservé dans votre mémoire mais l'angle d'appréciation est différent.

Hitler a mis en œuvre la shoah par amour pour son peuple. Il a estimé que celui-ci était en danger et il s'est donné corps et âme pour le défendre de toutes sortes de menaces. C'était un acte d'amour profond. Personne ne fait le mal selon lui-même.

Cela fait hurler une bonne partie du reste de l'humanité qui se situe à niveau de conscience différent. Il s'agit d'une partie du Divin que nous ne voulons absolument pas vivre. Parce que nous l'avons déjà vécu et qu'elle ne correspond plus à ce que nous sommes.

Je ne pense pas que dans la vie suivante il soit une blanche colombe mais il aura sans aucun doute changé sa perception pour un niveau qualitativement plus élevé.

Et ainsi de suite jusqu'à atteindre des perceptions beaucoup plus fines. Il retournera à la Source en effet et nous garderons en mémoire ce qu'il a fait. Inutile de dire que quand il rentrera dans la Lumière, il sera bien différent que ce qu'il a été ici.
Je préfère le mot "enrichi" plutôt que "fabriqué" qui me semble un peu péjoratif.

Le terme "mauvaise expérience" est très marqué de subjectivité matérielle. Il est conservé dans la mémoire collective au même titre qu'un autre mais il est sans doute peu choisi par la suite pour être vécu à nouveau.

Un oubli n'aurait en effet aucun sens. Par contre, un recadrage est nécessaire en effet. Les personnes qui ont vécu l'expérience se détachent de la charge émotionnelle et sentimentale ce qui leur évite la souffrance. Seule reste la mémoire neutre pour la personne et l'expérience complète à disposition de la collectivité.

Les paroles et les actes ne sont que des moyens matérialisés de vivre l'amour. L'émotion et le sentiment sont l'amour provoqué ici-bas par les paroles et les actes. L'amour inconditionnel de l'Univers éthérique n'en a pas besoin (plutôt une énergie omniprésente).

Le libre-arbitre

Je laisse volontiers à Saint Augustin d'Hippone sa vision du libre-arbitre. Les concepts de responsabilité, de bien et de mal, de péchés sont situés dans l'Univers matériel alors que le libre-arbitre a une toute autre dimension de nature Divine. La perfection n'est qu'un concept impossible à définir à notre niveau.

Par contre, la réflexion de Saint-Paul est beaucoup plus intéressante. Il fait visiblement le point sur ce qu'il est et sur ce qu'il ne veut plus être. A partir de ce constat, il va réorienter son libre-arbitre dans une autre direction qui lui corresponde plus à moins que le fait de connaître cet état de frustration se prolonge encore, de nouveau par son choix. Nous faisons cela très souvent.

Le libre-arbitre n'a pas de conséquences pour Dieu parce que les gens qui sont fait le sont par Lui-même et qu'il ne rend de compte forcément à personne. S'il estimait que le libre-arbitre devait être limité; Il le ferait. Or, ce n'est pas le cas.

En outre, quelles conséquences réelles et importantes pourraient avoir les peccadilles de Ses Enfants pour Dieu ...

Un modèle orthodoxe si l'on veut mais sans l'ignorance évidemment. Mais avec l'apparence de l'ignorance nécessaire pour mener l'expérience sans influence autre que le contexte matériel.

Si le libre-arbitre n'est pas Divin d'origine et d'usage, il n'a aucun sens et aucune perspective. Certaines philosophies le présentent comme un aboutissement dont certains disposent et d'autres non alors qu'il n'est qu'un outil utilisé par tout le monde sans restriction.

Ce genre de déterminisme athée est une coquille vide.

Pour moi, le libre-arbitre s'applique à tous les exemples que vous citez. Je ne vois pas d'occurrence particulière où il ne s'appliquerait pas. La variété des modes d'expression du libre-arbitre varie en fonction du niveau de conscience de l'être vivant.

Quand vous faites une mayonnaise, elle peut être ratée ou réussie, trop salée, trop peu, ... La réussite ou l'échec de la mayonnaise n'a aucune importance ce qui compte, ce sont les émotions et les sentiments que provoquent en vous la réalité de cette mayonnaise en fonction de votre libre-arbitre qui a décidé de la rater aujourd'hui ou de la réussir particulièrement bien.

Les motivations de votre corps et de votre esprit ne sont pas souvent en ligne avec celles de votre âme ...
Je ne vois pas le libre-arbitre comme un mythe ou comme une construction métaphorique mais comme une réalité bien présente, toujours actualisée et dont nous nous serons à chaque instant, caractéristique intrinsèque à notre être décrivant son mécanisme de fonctionnement. Il échappe à toute réalités temporelle, géographique, sociale ou religieuse.
Il est personnel avant tout et puis collectif par addition. Le peuple allemand dispose des attributs dont vous parlez bien situés dans le temps et dans l'espace. On retrouve cela dans l'exemple simpliste des élections qui est l'addition des libre-arbitre se prononçant sur des choix de conscience dans une vision idéalisée du système.

On a mis Dieu à toutes les sauces, très présent, absent, en colère, indifférent, aimant, ... Cette attitude est le reflet du libre-arbitre de chacun. Dieu est bien tout cela pour celui qui le veut mais Il ne le sera que pour cette personne-là ou celles qui ont même genre d'idées.

Ancienne contribution

Il est difficile de tenir un discours sans aucun élément quantitatif. J'essaie de me limiter. Gardons cela pour une meilleure compréhension.

Il souhaite, il espère, il aimerait. Il ne voit pas ce qu'Il ne veut pas voir en se laissant Lui-même jouer à plein le libre-arbitre. Mais vu que par exemple le temps n'existe pas, ni l'espace. Il sait et choisit de ne pas savoir comment se termine l'histoire (qui ne finit jamais).

Il n'a eu qu'un souhait et il est accompli.

Nos pérégrinations ne Lui sont pas indifférentes puisqu'Il les vit en nous. En outre, Il nous accompagne en dédramatisant. Ce qu'Il aime pour vous, Il l'aime pour Lui puisque vous ne faites qu'un.

Le bien et le mal

Le sensation de froid ou d'échec sont en effet typiquement humains. Le froid parce qu'il s'agit du corps et l'échec une conception de votre esprit. Ces décisions que vous prenez sont l'expression de votre libre-arbitre. Cela n'existe pas dans l'au-delà sous la même forme.

La Voie Royale est la vôtre et elle est légitime. Les jugements que nous posons sur nous-mêmes sont générateur de culpabilité, qui vous éloigne de cette Voie Royale. Se pardonner à soi-même est générateur d'un meilleur équilibre et montre une bonne compréhension du Message. C'est votre conscience qui est un indicateur de ce que vous êtes. La culpabilité n'apporte rien; elle alourdit inutilement votre âme.

On peut en effet se passer du bien et du mal et se référer à ce que nous connaissons de l'Amour. C'est un chemin sûr.

L'amour sacrificiel est un non sens théorique car il n'est pas ce qui nous est suggéré (beaucoup l'utilisent pourtant). L'amour de soi est tout mais il n'a rien à voir avec l'égoïsme comme on pourrait le penser. S'aimer soi-même ne peut se réaliser qu'à travers l'amour des autres.

Il est tout à fait logique que je soigne l'autre puisqu'il est partie de moi-même et vice versa. Il n'existe qu'un Etre.

Ceux qui ne l'ont pas encore compris ont perpétré la shoah. Ils l'ont fait par amour mais d'un très faible niveau puisqu'ils entretenaient l'illusion de la séparation.

Ceux qui sont morts avec les autres alors qu'ils n'étaient pas menacés étaient des maîtres qui témoignaient de l'Unité.

C'est une histoire qui se termine bien.

a) Dans ma conception, JESUS n'est pas venu racheter des péchés quelconques mais nous dire qui nous sommes. Nous n'avons pu accepter cette Vérité trop belle et nous l'avons tué. C'est le fait de dire "Je suis (le Fils de) Dieu qui L'a tué".

2000 ans plus tard, nous ne l'avons toujours pas compris. Qui oserait dire "Je suis Dieu". Personne.

JESUS n'est pas venu rétablir un scénario du Père qui ne se déroulait pas comme prévu. Prétendre cela équivaut à nier la Toute-Puissance du Père ou à dire que le Fils est venu rattraper les erreurs du Père; ce qui est pire encore.

S'il n'y a qu'une voie. Difficile d'en emprunter une autre ... Certes, la voie est ramifiée.

b) Parce qu'Il nous inspire pour vivre l'expérience la plus glorieuse de nous-même. Parce qu'Il a du mal à contenir son impatience. Parce qu'Il vit son propre scénario intensément. Parce qu'Il s'aime Lui-même.

c) Chaque Messager vient avec une voie différente en s'adaptant à l'époque et à l'endroit. Toutes ces ramifications aboutissent au même endroit. Choisissez la vôtre parmi celles qui existent ou créez en une vous-même.
Les gens font appel à JESUS ou à la Vierge Marie parce qu'ils ne se sentent pas dignes de faire appel à Dieu en leur nom. Pourquoi cette idée ? Bizarre.

Mon choix se porte toutefois sur le parcours de JESUS que j'estime inégalé et que je veux imiter (!). Cela ne m'empêche pas d'avoir une relation avec le Père en sus.

d) Nous ne sommes pas des cobayes ou alors Dieu en est un Lui-même. Si tout le monde emprunte la Voie de JESUS, l'expérience de la Création est terminée. Personne ne le souhaite. Ni Dieu ni vous-même en tant qu'être Divin.

Je pense qu'involontairement est un non-sens absolu. Il fait référence au hasard qui est une belle plaisanterie du libre-arbitre.

Dieu ne fait rien surgir. Son scénario ne souffre d'aucune approximation ou d'inattendu. C'est notre perception matérielle qui nous donne cette impression. Le scénario de notre incarnation est une vraie œuvre d'art, si je peux me permettre.

Je n'ai en effet pas de solution à proposer ce qui serait ridicule. J'offre une perception parmi d'autres. Le non-amour n'est pas un dégât car de dégâts, il n'y a pas. Nous construisons nos propres drames ce qui ne veut pas dire qu'ils existent au-delà de cette vie matérielle. Ils sont en effet sans conséquences.

Le Créateur est en effet compulsif sur ce thème. Peut-être ne vous êtes vous pas assez observée pour voir que vous aussi. Vous n'avez jamais rien fait d'autre depuis votre naissance. A Son Image.

Le Divin choisit en effet la voie qu'il va suivre. Vous choisissez la voie que vous allez suivre en Son Nom. Tout comme Lui, vous avez fait l'expérience dans votre vie de quantités de choses qui ne vous définissent pas, que vous avez abandonnées au profit d'une idée différente de vous-même.

Les deux derniers paragraphes de votre intervention marquent une différence entre ce que vous êtes et le Divin.

Fanatique du non-dualisme, j'éprouve certaines difficultés avec un raisonnement distinct.

Le scénario est celui du Divin dans Sa forme "regroupée". Vous en faites partie. C'est vous qui avez décidé de la manière dont vous allez exercer votre Divinité.

Comment remettre en question ce que nous avons décidé nous-même simplement parce que nous "souffrons" d'amnésie temporaire.

Les sociétés plus évoluées que la nôtre qui est très primitive passent du monde matériel au monde éthérique et vice versa sans cligner des yeux. Ils se souviennent de qui ils sont et d'où ils viennent.

Certains parmi nous aussi. Ils sont les précurseurs d'un monde différent. Si toutefois, Dieu ne doit pas nous relocaliser parce que nous avons détruit notre planète. Mais cela a peu d'importance.

Votre dévoué, affectueusement,

Christophe.






























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MessageSujet: Re: Adam et Eve    Adam et Eve  - Page 5 Icon_minipostedMer 10 Sep 2014, 9:02 am

Cher Christophe,

CHRISTOPHEG a écrit:
Je vois que vous vous êtes remise à l'ouvrage et je me fais un plaisir de vous répondre.

Veuillez ma pardonner si j’abuse de votre patience. Nos échanges portent principalement sur ce que je ne connais pas, il me faut un peu de réflexion.

Je dois à la vérité d’avouer que votre dernière contribution m’a particulièrement mise mal à l’aise et que j’ai peiné à m’investir dans une réponse tant le territoire que vous me faite explorer me paraît malsain, je regrette que ce mot puisse vous blesser mais je n’en ai pas trouvé d’autre.

J’ai lu et relu le témoignage de Nancy, je ne peux pas dire que j’ai été capable de discerner des allusions à l’unité, fût-ce la plus superficielle, j’ai cru comprendre que la relation entre Scott et Nancy était plus intime, plus ineffable que dans le monde, mais il y avait bien altérité.

Pour le libre-arbitre, je m'interroge sur votre lecture du ratage d’une mayonnaise, vous suggérez que lorsque je rate une mayonnaise c’est conforme à ma volonté.
Il s’agit évidemment d’une autre volonté qui se distingue de ma volonté consciente qui n’est sûrement pas de gaspiller un œuf.
Il y a beaucoup à dire sur le statut mythique de l’inconscient (ce qui ne signifie pas que l’inconscient soit un leurre)… mais pour l’instant je ne songe qu'à la coexistence de deux volontés, la volonté consciente objective, que je peux objectiver, et une inconsciente hypothétique, qui ne se révélerait qu’a posteriori.
Si ma mayonnaise ratée relève de ma volonté cela signifie que, pour vous, le libre arbitre est du domaine autant de l’inconscient que du conscient, ce qui ne correspond pas très bien, pour moi, à l’idée d’arbitre. Le libre-arbitre contient le mot "arbitre", c’est donc une faculté de pleine conscience, sinon ce n’est que de la liberté plus ou moins consciente, ce n’est que du mouvement brownien.

En incise, je ne partage pas l’idée très orgueilleuse que les actes manqués relèvent systématiquement d’une volonté souterraine et non pas des imperfections de notre machine humaine (il suffit de vieillir pour s’apercevoir que notre corps n’est pas une machine parfaite commandée par un cerveau qui serait seul responsable des bévues, il suffit de rencontrer une personne en situation de handicap pour s’apercevoir qu’il est difficile de tout réussir…). Et je suis plus que réservée vis-à-vis de cet anthropomorphisme naïf qui veut que l’inconscient fonctionnerait à peu près comme le conscient mais secrètement et ce, avec une efficacité absolue, et qu’il ait notamment une volonté. Je vois là une transposition laïque des démons et autres esprits facétieux qui pourrissaient la vie de nos ancêtres, car, si l’inconscient existe il n’y a aucune raison pour qu’il nous ressemble comme nous ressemblent démons, lutins et autres esprits.

Votre affirmation « Personne ne fait le mal selon lui-même » est très discutable.
Vous prenez l’initiative d’user du mot "mal".
Peut-être parce que le non-amour n’a désormais pas plus de sens que l’amour.

Je suis d’accord que le "mal" se présente à nous presque toujours sous la forme du bien mais en général cela ne nous empêche pas de percevoir son ambivalence.

D’abord, si vous croyez au libre-arbitre, vous devez croire que le mot "arbitre" pointe vers les questions de conscience face à la tentation du mal.

Nous avons sans doute tous connu la tentation d’un acte qui nous paraissait mal tout en étant très attirant, l’enfant est tenté de voler un jouet à son camarade, le conjoint tenté par un coup de canif dans le contrat, etc., toutes ces banalités vénielles ou sérieuses ne sont pas l’exclusivité de doux rêveurs qui ne voient aucun mal à ça.
On pourrait presque dire que le concept de "tentation" concerne précisément ces situations complexes du « bien tout de suite pour moi » en face du « mal pour autrui » ou du « mal pour après-demain ».
En effet, dans mes actions, il y a le mal immédiat et le mal à long terme, le mal que je risque de subir et le mal que je risque de faire subir à autrui. Il me paraît clair que dans notre société on relativise souvent le mal à long terme et le mal que d’autres risquent de subir mais il est rare que l’on ignore la part de mal qui est associée au bien que l’on convoite.

Quoi qu'il en soit... Si le violeur se berce parfois d’illusions, si le pollueur est parfois dans l’insouciance, en revanche le violent, le traître, l’escroc, le voleur, l’assassin ont généralement conscience qu’ils portent un préjudice à autrui.
Je peine à imaginer que l’épouse de Marc Dutroux n’ait pas eu le sentiment que c’était "mal" de laisser mourir de faim et de soif les deux prisonnières, qu’elle ait eu le sentiment qu’elle ne pouvait pas faire autrement ne change rien à l’affaire, elle a fait le mal selon elle.

Enfin, l’expression « choisir le moindre mal » est révélatrice de tous nos choix où l’on fait le mal selon nous-mêmes en toute conscience.


Mais ce qui m’a plutôt anéantie c’est l’amour tel qu’il apparaît dans vos propos.
Ce que je crois de l’amour n’a finalement aucun rapport avec ce que vous en dites.

Quand vous affirmez « L'amour de soi est tout mais il n'a rien à voir avec l'égoïsme comme on pourrait le penser.  S'aimer soi-même ne peut se réaliser qu'à travers l'amour des autres ».
Vous faites sans doute allusion à un amour dont je n’ai absolument aucune intuition, pour moi l’amour de soi n’a rien d’élevé, c’est le degré zéro de l’instinct de survie ou de la fatuité.
Peut-être songez-vous au sentiment d’estime de soi ?
Peut-être considérez-vous un "amour de soi" dont je ne sais rien ?

J’admets volontiers que dans le monde éthérique esquissé par les NDE, il puisse exister un amour purement ressenti, un amour partagé embrassant tous les êtres dans une paisible certitude de réciprocité, mais il y a une forme d’embrasement de l’âme qui garantit la nature de ce sentiment enveloppant dans un contexte où il n'y a plus aucun autre enjeu.
En revanche dans notre monde terrestre, il ne suffit pas d’être convaincu d’aimer pour qu’il s’agisse d’amour.

Et, même si j’admets volontiers ne rien connaître à l’amour, votre énoncé théorique reste pour moi énigmatique.

Dans votre affirmation, que peut signifier ici « se réaliser » ?

En tout cas, dans votre modèle « se réaliser » ne peut signifier « s’épanouir parfaitement » puisque tout est parfait, l’amour d’Hitler pour les Allemands est aussi parfait que l’amour de Mère Teresa pour ses chiffonniers.

Puis, si nous admettons que l’amour de soi ne puisse se réaliser qu’à travers l’amour des autres cela signifie qu’il est absolument proscrit de s’aimer soi-même avant d’avoir aimé tous les autres puisque le chemin de la réalisation passe par l’amour des autres. Il faut commencer par aimer tous les autres, et si tout va bien on pourra enfin réaliser l’amour de soi-même, si l’on en a vraiment envie.

« Hitler s’est donné corps et âme » !
Si l'on suit votre modèle alors il faut en déduire que, de tout son corps et de toute son âme, Hitler a emprunté sa voie royale personnelle voulue par D.ieu, béni soit-Il, puisque, selon vous, tout est voulu par D.ieu, béni soit-Il… sa voie parfaite de l’amour parfait, puisque selon vous tout est parfait.

Si Hitler fut animé par l’amour alors je ne tiens pas en savoir davantage sur le truc que vous appelez amour.

Pour tout vous dire, ce sont d’abord mes entrailles qui crient quand je lis votre « Hitler a mis en œuvre la shoah par amour pour son peuple.  Il a estimé que celui-ci était en danger et il s'est donné corps et âme pour le défendre de toutes sortes de menaces.  C'était un acte d'amour profond. »

Qu’il ait peut-être cru (je n’y crois pas un instant) que c’était de l’amour ne change rien.  

Vouloir sauver son prochain ou vouloir faire le bonheur de son prochain n’est pas nécessairement de l’amour, tout dépend dans quel terreau s’enracine cette volonté apparemment "altruiste".

N’importe quel "intégriste" profane, laïc ou religieux veut faire le bonheur de son prochain,
n’importe quel intégriste souhaite que l’on suive son exemple pour notre bien, il est convaincu que nous y gagnerions en bonheur, en sérénité, en récompenses matérielles ou spirituelles.
N’importe quel intégriste souffre de voir les autres dans l’erreur…
mais sa souffrance n’est pas une souffrance d’amour, c’est une blessure narcissique, c’est son Ego qui s’insurge, car il lui suffirait d'oublier (ou simplement de relativiser) ses convictions pour ne plus souffrir.

Si l’intégriste se contentait de vouloir faire son propre bonheur il ne serait pas nuisible, il resterait une curiosité…
Mais dès qu’il érige son point de vue en référence pour nous prodiguer gentiment des conseils, puis quand il passe à l’acte (quand la blessure narcissique est trop douloureuse) en nous proposant des recommandations, des normes facultatives, quand il nous impose ensuite des prescriptions obligatoires qui appellent bientôt des interdits et leur cortège de sanctions… et enfin quand il finit par admettre que tuer est parfois le seul moyen qui lui reste pour faire le bonheur de l’humanité, il démontre peu à peu à quel point ce qui l'anime est aux antipodes de l’amour d'autrui, c'est de l'amour de ses propres idées.

Et s’il consent tous les sacrifices personnels en "se dévouant corps et âme", jusqu’à l’épuisement, jusqu’au trépas, pourquoi ce dramatique excès deviendrait de l’amour ?
Il y a de bonne chance qu'à ce moment-là cela soit devenu un délire obsessionnel, le syndrome du demiurge qui est appelé à un Grand  Œuvre qui dépasse sa petite personne.

Non !
Il n’y a pas la moindre trace d’amour dans la vie publique d’Hitler,
comme il n’y a pas la moindre trace d’amour chez celui qui impose le végétarisme à son conjoint pour sa santé,
pas plus d’amour chez celui qui donne un sandwich au lieu d’une pièce à un mendiant de peur qu’il n’en fasse un mauvais usage,
pas davantage d’amour chez celui qui impose le voile à sa femme pour son salut,
ni chez le laïcard qui agresse une femme voilée pour la libérer de son carcan…

ce n’est pas de l’amour, c’est de l’orgueil, de la suffisance, de la prétention ou de l’inconscience…
ce n’est que de l’amour de ses façons de penser, de ses certitudes, ce n’est que de l’amour de soi sans l’amour des autres, ce n’est qu’une caricature d’amour.

Et quand l’intégriste veut imposer sa volonté au-delà de son entourage c’est de la mégalomanie, de la folie…

Avant de vouloir faire le bonheur de l’autre il faut le rencontrer personnellement, l’écouter, l’entendre, le comprendre, se mettre à sa place (se croire "empathique" n’est pas suffisant), ne pas imposer son propre point de vue donc convaincre sans persuader…
bref ! se mettre à son écoute de toute sa sensibilité en s’oubliant soi-même, il faut accepter l’hypothèse que l’on va se soumettre à la volonté de l’autre.

Il n’y pas d’amour sans renoncement de la volonté personnelle, sans le désir d’une certaine préséance accordée à la volonté de l’autre.

Et plus généralement, il n’y a pas d’amour sans une soumission, soumission relative certes, mais soumission à celui que l’on aime, qu’Il soit D.ieu, béni soit-Il, ou ce qui est équivalent, qu’il soit un élément de la Création, animé ou inanimé, animal ou humain...
Celui qui aime les oiseaux n’est pas celui qui se contente de les admirer c’est celui qui se met à leur service.

Et pour conclure, je suis d’accord pour affirmer que lorsque l’on est capable de s’oublier soi-même complètement alors on devient enfin apte à s’aimer soi-même, ou plus exactement à aimer celui que l’on est parvenu à faire resurgir des profondeurs, ce "moi-même" enfoui, enterré, inhumé sous des tonnes d’égoïsme, d’amour-propre, d’orgueil, de vanité, d’illusion…

Je vous prie de bien vouloir excuser ce débordement de franchise tripale, ce n’est pas vous qu’elle vise, mais je suis incapable de réagir autrement à certains énoncés.


Très amicalement
Votre sœur
pauline
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MessageSujet: Re: Adam et Eve    Adam et Eve  - Page 5 Icon_minipostedMer 10 Sep 2014, 10:44 pm

Chère Pauline,

Le temps est une notion très relative comme nous en avons déjà parlé. Celui que nous consacrons à nos échanges nous appartient donc à chacun.

Cela n'enlève rien au plaisir que j'éprouve à vous lire ainsi d'ailleurs qu'à mon embarras de vous causer quelques troubles.

Ceux-ci sont bien légitimes quand je pense au temps qu'il m'a fallu pour commencer à comprendre ce que j'énonce. Et encore, je n'ai fait que rassembler quelques pièces.

Votre désapprobation voire plus me semble liée plus aux actes de certaines personnes dans notre monde plutôt qu'à la représentation que je m'en fais. Dieu merci !

Je me propose d'y revenir largement à la lumière du cœur de ma foi : "L'amour omniprésent et inconditionnel de Dieu".

Je comprends votre questionnement par rapport à l'EMI de Nancy H. Celle que je vous ai conseillé de lire est celle de Nanci D, un peu plus haut dans le fil. Vraiment désolé, il y avait deux Nancy ...

Changeons l'exemple de la mayonnaise pour celui du marteau et du doigt.

On ne peut affirmer que la personne qui écrase son pouce avec un marteau a «voulu» vivre cette expérience. Ce n'était ni un désir, ni une quête, ni un choix conscients.

Mais tous les phénomènes objectifs sont attirés vers nous par le biais du subconscient ; tous les événements sont créés par nous-mêmes d'une façon inconsciente; chaque personne, endroit ou chose de notre vie ont été attirés vers nous, par nous — ont été créés par notre Soi, pour nous fournir les conditions exactes et appropriées, l'occasion parfaite, de vivre ce que nous voulions vivre ensuite dans notre projet d'évolution.

Rien ne peut arriver dans notre vie qui ne soit pas une occasion précisément parfaite, pour nous, de guérir, de créer, ou de vivre ce que nous voulions guérir, créer ou vivre afin d'être qui nous sommes vraiment.

Ainsi, votre libre-arbitre ne se limite pas à votre conscient matérialisé qui est un exécutant (esprit) de votre âme via votre corps. Notre trinité personnelle. Le non-alignement de nos trois instances produit souvent des effets étranges ou apparemment nos attendus. L'alignement est l'espace des maîtres. La première étape de la maîtrise étant sans doute la clarté que nous avons de notre composition.

La machine qu'est le corps n'a pas à être "parfaite" (notion subjective matérielle) pour réussir (notion subjective matérielle) le plan de notre âme.

Si l'on veut parler de perfection, nous pourrions dire que notre esprit et notre corps sont dans l'état ou réalisent exactement ce que notre âme souhaite.

Il n'y a pas qu'une opposition ou des différences apparentes entre nos trois instances. Ce que d'aucuns pourraient attribuer à des personnages extérieurs un peu farfelus vient du fait que nous n'harmonisons pas l'esprit et le corps avec les souhaits de l'âme.

Ainsi, nous voyons certaines personnes torturées par leur inconscient, leur subconscient et leur conscient. Synonyme trinitaire. Alors que d'autres dégagent une harmonie impressionnante. L'esprit et le corps sont des outils finis dans le temps au service de l'âme. Il va sans dire que celle-ci, immortelle et fraction Divine, réalise toujours son plan et s'en va quand elle a terminé.

On remarque le niveau qualitatif de conscience des personnes dans la grande harmonie que leur donne la conscience de cette mise au service de l'âme du corps et de l'esprit. La volonté dont vous parlez est celle de l'âme. Le corps et l'esprit ont des préoccupations exclusivement matérielles qui occasionnent des souffrances s'ils ne sont pas à l'écoute de notre âme.

Oui, personne ne fait le mal selon lui-même. Autrement dit, chacun définit son mal et le fait le moins possible. Le mal selon X n'est pas le même selon Y et ainsi de suite. Cette notion subjective est un outil dont se sert une personne pour régler son libre-arbitre selon son souhait. Il en va de même avec le bien.

Je rebondis sur l'affaire Dutroux. Quand le juge a demandé à son épouse pourquoi elle avait laissé mourir les deux fillettes dans la cave alors qu'elle venait tous les jours nourrir le chien, elle a répondu qu'elle suivait les instructions de son mari.

Le monde entier a hurlé de douleur en entendant cela, moi le premier. Mais pourtant, elle n'a pas fait le mal selon elle. Elle a dit s'être toujours bien occupé de ses propres enfants et avoir été une femme aimante et obéissante.

Manifestement, elle ne comprenait pas l'ampleur médiatique ni la colère que les gens éprouvent à son encontre. Elle ne voit pas le mal qu'elle a fait selon nos critères. Le destin de ces filles ne la regardaient pas; elle n'avait pas à se mêler des affaires de son mari.

Elle était honnête. Elle pensait vraiment ce qu'elle disait. 20 vingt plus tard, elle a peut-être commencé à comprendre quelque chose à propos de son niveau de conscience. La condamnation unanime (pour ne pas dire beaucoup plus) l'a forcé à redéfinir qui elle est (je ne sais dans quelle mesure). Ne pas s'occuper des filles ne faisait pas partie de sa conception du mal. Sans doute a-t-elle évolué mais ce n'est pas sûr.

Il en va de même pour son mari qui pense et affirme être une victime alors qu'il ne cherchait qu'à aider.

Ce n'est pas que l'amour n'a pas de rapport avec ce que je dis mais bien que votre amour n'a pas de rapport avec celui de Mme Dutroux.

Prenons l'opposé du spectre. Que pourraient me dire Mère Thérésa ou le Père Damien ou Sœur Emmanuelle sur mon propre amour du prochain. Je ne suis pas Marc Dutroux et je rejette son niveau de conscience de toutes mes forces mais d'autres personnes pourraient m'en dire autant. Que sont mes œuvres à côté des humanitaires qui sacrifient leurs biens et leurs vies parfois pour secourir les autres.

Ne suis-je pas moi aussi un Dutroux si je me compare à ces gens. Cela ne nous dérange souvent que très théoriquement de voir les gens mourir de faim ou de maladies guérissables.

Nous définissons par ce raisonnement le niveau de conscience moyen de notre civilisation qui dit que c'est mal de laisser mourir deux fillettes dans une cave mais c'est bien (puisque nous ne le changeons pas) que des milliers d'enfants meurent de faim.

Les mots "amour" et "conscience" sont de purs synonymes. Ils sont relatifs à notre échelle. Définitivement. L'amour est aussi l'essence de notre être. Nous ne rigolons pas avec ça.

L'amour de soi.

Tout ce que nous faisons, nous le faisons pour nous.

C'est vrai parce que tous les autres et nous-mêmes ne faisons qu'Un.

Donc ce que nous faisons pour un autre, nous le faisons pour nous.

Ce que nous négligeons de faire pour un autre, nous négligeons de le faire pour nous-mêmes.

Ce qui est bon pour un autre est bon pour nous-mêmes, et ce qui est mauvais pour l'autre l'est aussi pour nous.

C'est la vérité la plus fondamentale. Mais c'est la vérité, l'accomplissement, la réalisation que nous ignorons le plus souvent.

Dans le monde éthéré, c'est une énorme banalité puisque nous y baignons. Dans le monde matériel, c'est une autre affaire.
L'un est le monde de la connaissance, l'autre de l'expérience.

Hitler et Mère Thérésa s'accomplissaient pleinement dans la réalisation du plan Divin. Dans la souffrance pour les deux parce qu'ils avaient un plan hors du commun. Ils se rapprochaient tous les deux du Divin car nous ne pouvons faire autre chose.

Vous et moi ne sommes ni Hitler ni Mère Thérésa mais la même logique s'applique pour nous. Nous détestons l'un et admirons l'autre. C'est notre niveau de conscience. Il n'en va pas de même pour tous les hommes. Certains vénèrent Hitler et d'autres jugent ridicule l'action de Mère Thérésa.

La phrase sur Hitler que vous avez surligné montre à quel point votre conscience, votre niveau qualitatif d'amour vomit les réalisations d'Hitler. Moi aussi, naturellement.

Pourtant. Ses écrits personnels ne laissent aucun doute. C'est bien par amour de son peuple qu'il a agi. Il n'y a pas que l'amour attribué à Hitler qui nous dérange, il y a celui d'un de nos voisins, d'une cousine, ... à une échelle bien moindre évidemment.

Les NDE peuvent vous montrer la joie ineffable de toutes les âmes qui ayant terminé leur expérience ont rejoint le Père pendant la Shoah.

L'intégriste et le sectaire sont fuis par la plupart des gens sauf par ceux dont c'est précisément l'expérience. Pour les autres, le sectaire manipule le libre-arbitre et en cela viole la première des lois de l'Univers. Cela ne fonctionne donc pas.

Nous sommes invités à amener l'autre à l'idée la plus haute que lui se fait de lui-même et non l'idée que nous nous faisons pour lui. C'est bien plus difficile, bien plus exigeant car il nous faut comprendre son expérience. J'anticipe votre question. L'idée la plus élevée est celle qui contient la vérité, la joie et l'amour.

L'intégriste se dévoue en effet corps et âme à sa cause parce qu'il est profondément convaincu d'agir pour le bien de l'autre ou de la société.

Toutes les situations que vous dénoncez me montrent votre niveau de conscience. Je les partage aussi.

Il est aussi nécessaire de s'opposer, parfois même par les armes, à ceux qui veulent nous imposer leur niveau de conscience. Parce que l'opposition fait partie du plan Divin les concernant. C'est une démarche de conscience collective ou individuelle quand il s'agit de votre voisin par exemple.

C'est la réaction naturelle de notre libre-arbitre qui ne peut se laisser imposer une expérience qui ne correspond pas à ce qu'il est et à ce qu'il veut être.

Pourquoi le monde a-t-il toléré pendant des années l'expérience "Hitler" ? Parce que ce même monde se trouvait en ligne avec ce qu'il représentait. Puis le monde a changé d'avis; Hitler ne définissait plus ce que le monde voulait pour lui-même.

Il en va de même avec JESUS. Le monde (de l'époque) a décidé que Sa Parole était intolérable et nous L'avons tué. Puis nous avons changé d'avis et nous L'avons adoré.

Renoncer à sa volonté est renoncer à la volonté de l'autre puisque nous ne faisons qu'Un.

ou

Se mettre au service des oiseaux est se mettre à son propre service. Voilà le truc, si je puis dire.

La soumission est un non sens puisqu'elle nie le libre-arbitre, chose que Dieu Lui-même ne fait pas. Ce n'est pas Son Plan.

C'est ce que vous énoncez dans votre avant dernier paragraphe. S'aimer soi-même permet d'aimer l'autre. Plus vous vous aimez plus vous aimez l'autre. L'égoïsme, la vanité, l'orgueil, ... n'ont rien avoir avec l'amour. Ce sont des constructions de l'esprit dans le monde matériel. L'amour vient de l'âme. L'amour est l'âme. Le reste est futilité dont en effet on se détache progressivement au gré de la vie et des vies.

Affectueusement,

Christophe.
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MessageSujet: Re: Adam et Eve    Adam et Eve  - Page 5 Icon_minipostedDim 14 Sep 2014, 9:28 pm

@ Pauline. Voir aussi EMI de Ray K concernant la fusion avec l'Unité.
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MessageSujet: Re: Adam et Eve    Adam et Eve  - Page 5 Icon_minipostedMar 16 Sep 2014, 9:23 am

Cher Christophe,

CHRISTOPHEG a écrit:

Je me propose d'y revenir largement à la lumière du cœur de ma foi : "L'amour omniprésent et inconditionnel de Dieu".

L’amour omniprésent et inconditionnel de D.ieu, béni soit-Il, est pour moi une évidence.
Ce que je comprends de cet amour m’inspire une très haute et très exigeante idée de l’amour.

C’est à la lumière de cette foi que j’ai réagi à votre dernier message.

Le témoignage de Nanci D fait partie de cette minorité de témoignages très didactiques qui embrassent un vaste horizon "théologique" avec même une ébauche de vocabulaire spécialisé.
Pour ce qui nous concerne, il y a en effet une expérience d’être collectif assez difficile à décrypter puisque cette âme dit toujours "je".

Cette âme semble pouvoir se mettre à la place d’un de ses amis, mais à quel niveau ?
Je crois comprendre qu’elle se sentait distincte de Nanci, mais quel sens puis-je donner « l’animal humain que j’avais habité possédait sa vie, ses pensées, ses émotions et sa personnalité propres » ?
Chacun de ses amis pouvait faire l’expérience de la vie de cette Nanci, et que cette âme pouvait faire la même expérience avec les humains "associés" à chacun de ses amis. Est-ce que cela constitue un exemple d’unité ? je dois avouer que cela reste très confus pour moi.

J’ai retenu un autre point : « Tandis que j’étais dans la Lumière, de nombreux autres « savoirs » ont envahi ma pensée, m’emplissant instantanément non seulement de connaissance au sens académique, mais également avec une compréhension profonde que seule l’expérience personnelle peut fournir. J’ai « fait l’expérience » de ces vérités aussi profondément que si je les avais vécues. »

Cette âme témoigne donc qu’instantanément elle a acquis la connaissance expérimentale sans avoir rien expérimenté. Vivre une expérience ne paraît donc pas nécessaire pour acquérir la connaissance expérimentale, j’en déduis que pour D.ieu, béni soit-Il, expérimenter quoi que ce soit ne Lui apporte rien puisqu’Il peut instantanément avoir cette connaissance expérimentale.

Au sujet de votre affirmation « tous les événements sont créés par nous-mêmes d'une façon inconsciente; chaque personne, endroit ou chose de notre vie ont été attirés vers nous, par nous — ont été créés par notre Soi, pour nous fournir les conditions exactes et appropriées, l'occasion parfaite, de vivre ce que nous voulions vivre ensuite dans notre projet d'évolution. »

Dans votre modèle, si j’ose l’hypothèse que je ne suis pas seule au monde alors il me semble que les événements ne sont pas "créés" uniquement par mon propre inconscient mais par l’interaction de toutes influences inconscientes de tous les êtres animés et de tous les êtres apparemment inanimés.
Donc si l’on veut vraiment percevoir une relation entre le Soi inconscient et les événements, si l’on veut dire l’expression « créés par notre Soi » alors il faut invoquer un Soi collectif, autrement dit considérer que tous les événements sont créés par le Soi de D.ieu, béni soit-Il, auquel nous participons fort modestement et de façon inconsciente.

Mais ici, il me paraîtrait audacieux de prétendre que la création par le Soi de D.ieu, béni soit-Il, est inconsciente. Nous participons inconsciemment à la conscience de D.ieu, béni soit-Il. Cela me paraît assez évident.

J’ai raté ma mayonnaise parce que le Soi collectif m’avait influencé et avait créé l’événement « pauline rate se mayonnaise ».

Réciproquement, qu’est-ce qu’un "événement" ? le surgissement d’une de mes pensées, d’une émotion, d’un désir n’est-il pas un "événement" de mon existence ? Par conséquent, tous les états de ma conscience sont des "événements" qui sont, comme tout le reste, "créés" par le Soi de D.ieu ? béni soit-Il !

Auparavant j’avais eu l’idée d’une mayonnaise parce que le Soi collectif m’avait influencé et avait créé l’événement « pauline décide de tourner une mayonnaise ».

Dans cette perspective si tout est sous l’influence du Soi collectif, absolu et illimité, c’est-à-dire D.ieu, béni soit-Il, je ne vois pas où se nicherait le libre arbitre humain ni même la liberté de l’humain.
Tout se passe comme si le plus strict déterminisme s’imposait à nous, fabriquant nos pensées et notre histoire.

Pour Monsieur et Madame Dutroux, je suis surprise que vos convictions aient besoin de voir en ces deux personnes des gens qui ne savaient pas qu’elles commettaient le mal.
Que voulez-vous dire par « et je rejette son niveau de conscience de toutes mes forces » ?
Faut-il comprendre qu’ils auraient pu avoir un niveau de conscience plus élevé ? et qu’alors ils n’auraient peut-être pas commis ces atrocités ?

Dans l’hypothèse où je comprends qu’un niveau de conscience élevé donne une "meilleure" (c’est-à-dire telle que vous la rejetterez moins de toutes vos forces) appréciation du Bien et du Mal, j’en déduis qu’un niveau très élevé donne une bonne appréciation du Bien et du Mal, et par conséquent au fur et à mesure que le niveau s’élève au fur et mesure on s’approche de la connaissance du Bien et du Mal absolus.

Mais n’anticipons pas !

Comme je l’ai soulignez dans ma dernière contribution, c’est vous qui avez pris l’initiative de revenir à la problématique du Bien et du Mal, bien qu'ils sont trop relatifs et trop subjectifs (dépendent-ils de notre niveau de conscience ?).

Aussi, comme je vous l’ai proposé, évacuons la question du Bien et du Mal et ne considérons que l’Amour.
Hélas, à vous lire, je crains que l’on ne puisse pas non plus considérer l’Amour puisque vous semblez le discerner intact et parfait en toute circonstance...

En ce qui concerne notre petitesse banale et quotidienne, mon sentiment est que s’il existe une Voie de l’Amour ( c’est ce que je crois), j’admets volontiers être très très très éloignée de cette voie et je ne m’en considère pas plus proche qu’Hitler.

Voilà précisément pourquoi je suis très bien placée pour dire qu’il n’y a pas d’amour dans nos bassesses, il n’y a que du confort, de la lâcheté et de l’amour de soi.

À ma façon (je ne dis même pas "à mon échelle") je suis une Hitler comme une Dutroux… c’est-à-dire une spécialiste de l’amour de soi, de l’amour du confort mental, incapable d’aimer au-delà d’un petit cercle, incapable d'aimer de tout mon cœur de tout mon esprit de toutes mes forces, si tant est que ce sentiment s’appelle l’amour.

Faut-il voir l’Amour dans la paresse, dans l’attentisme, dans l’indifférence, dans la démission… dans l’absence ?

Sincèrement, voir l’Amour dans l’absence est au-dessus de mes forces, j’ai une trop haute idée de l’Amour et de D.ieu, béni soit-Il, pour le galvauder à ce point.

Il est possible en effet que des tas de gens ne voient pas le mal dans la modestie de leur engagement humanitaire. Il faut reconnaître que le péché par omission n’a plus bonne presse aujourd’hui tant et si bien que « ne rien faire de mal et faire un tout petit peu de bien » peut déjà donner une bonne conscience.

Néanmoins, je ne crois pas qu’il y a beaucoup de gens très fiers de leur défaut d’engagement qui sonne bien comme une tiédeur d’amour.

Il y a souvent un renoncement, on voudrait faire plus mais on ne voit pas comment faire avec la vie que l’on vit, on sait donc très bien qu’il est mal de ne pas faire un peu plus de bien mais on se réfugie non pas derrière le déni mais derrière notre relative impuissance. Et les élans de générosité qui répondent à telle ou telle catastrophe montrent bien que beaucoup de gens ne se satisfont pas de leur "absence de mal".

À mes yeux, il n’y a pas d’amour dans l’absence d’engagement, dans l’indifférence, dans la frilosité, la tiédeur, la fausse bonne conscience, bref ! dans l’illusion confortable de notre impuissance, dans l’amour de soi et de notre petit confort.
Inversement, il y a sûrement de l’amour dans la mauvaise conscience, dans le regret de ne pas faire plus, dans le remord d’avoir laissé filer une occasion…

Alors, si vous voyez de l’amour dans toutes les démissions, moi pas, car l’amour est sacré à mes yeux.

Et a fortiori il n’y a pas d’amour dans les actions qui portent préjudice à un élément de la Création quel qu’il soit. Si Madame Dutroux a cru faire le bien, si elle a cru se conformer à l’Amour, elle a eu tort.

Je ne prétends pas que c’est mal d’avoir tort, ni même que ce n’est pas bien d’avoir tort. C’est comme si elle disait que 3 kg de carottes ajoutés à 2 kg de carottes font 6 kg de carottes, c’est une erreur sans le moindre jugement de valeur.

Je ne juge pas, madame Dutroux a eu tort de croire que c’était de l’amour c’est tout, car il y a un absolu incontournable : l’Amour, c’est-à-dire D.ieu, béni soit-Il.

Et j’ai envie de reprendre ici « et je rejette son niveau de conscience de toutes mes forces » pour dire que ce niveau de conscience pourrait désigner la distance entre ce que l’on croit être la vie humaine et ce qu’est l’Amour absolu. Les êtres se font une idée de la vie, ils se trompent plus ou moins, ils sont plus ou moins conscients de l’impératif de Vie-Amour.

Certains peuvent même utiliser le mot "amour" pour décrire quelque chose de leur vie ou de la vie d’autrui, si leur conscience est très élevée ils emploieront le mot amour à bon escient, si leur conscience est basse ils seront dans l’illusion.

Je m’interroge aussi sur ces personnalités qui « dégagent une harmonie impressionnante » car je ne vois pas toujours beaucoup d’amour en elles en dépit d’un discours où l’amour est omniprésent. Au fond, je me demande si est pertinente l’opposition "torturé" vs "dégageant une harmonie impressionnante", cela me paraît subalterne. Ce qui serait triste c’est que cet état d’harmonie impressionnante soit le fruit d’une démarche consciente vers cette harmonie.

CHRISTOPHEG a écrit:

Certains vénèrent Hitler et d'autres jugent ridicule l'action de Mère Thérésa.

Oui, il y a des gens qui se trompent.
Je ne suis pas du tout impressionnée par la pluralité des appréciations, par le relativisme qu’elles induisent car l’Absolu est orienté, tout est polarisé par l’Amour et dès lors il y a la Vérité de l’Amour, et le mensonge des faux amours.

Que tous les êtres aient reçu un ferment d’amour, je le crois.
Que tous les êtres aient donc à la fois le moyen et la vocation de connaître l’Amour, c’est-à-dire D.ieu, béni soit-Il, je le crois.

Je n’en déduis pas pour autant que chaque pas nous rapproche du but.

Celui qui, momentanément peut-être, part dans la mauvaise direction, il fait une erreur ou celui qui reste figé à la même place ou celui qui tourne en rond, nous faisons tous des erreurs… mais l’universalité de l’erreur ne transforme pas le mensonge en vérité.

Certes, l’absence de libre-arbitre peut nous excuser, des contraintes émanant du Soi collectif peuvent nous excuser, des déterminismes secrets peuvent nous excuser… mais je me fiche pas mal des excuses car je ne juge pas.
Cela n’a aucune importance de faire des erreurs mais les erreurs restent des erreurs et le faux amour reste distinct du vrai.

Et par conséquent je ne vois nul intérêt à voir autant d’amour chez Hitler que chez Mère Teresa, j’y vois plutôt une démission face à la seule question qui valle, une question quasi-évangélique : « Et vous ! d’après vous qu’est-ce que l’Amour ? »

CHRISTOPHEG a écrit:

Tout ce que nous faisons, nous le faisons pour nous.
C'est vrai parce que tous les autres et nous-mêmes ne faisons qu'Un.
Donc ce que nous faisons pour un autre, nous le faisons pour nous.
Ce que nous négligeons de faire pour un autre, nous négligeons de le faire pour nous-mêmes.
Ce qui est bon pour un autre est bon pour nous-mêmes, et ce qui est mauvais pour l'autre l'est aussi pour nous.
C'est la vérité la plus fondamentale. Mais c'est la vérité, l'accomplissement, la réalisation que nous ignorons le plus souvent.

Pourquoi pas ?
Mais il n’y a aucune trace d’amour dans cette économie. C’est vraiment de l’économie avec ses inputs/outputs, ses échanges, sa globalité…
Les riches disent souvent cela aux pauvres : « Les riches créent la richesse dont tout le monde profite… »

Et évidemment quand on s’inscrit dans cette économie globalisée dont je peux me sentir le centre on aboutit à :
CHRISTOPHEG a écrit:

S'aimer soi-même permet d'aimer l'autre. Plus vous vous aimez plus vous aimez l'autre.

Comme je vous l’ai dit dernièrement, je suis intimement convaincue que, si l’on parle de l’Amour et non pas des faux amours, c’est archi-faux et que c’est le contraire qui est vrai.

CHRISTOPHEG a écrit:

La soumission est un non sens puisqu'elle nie le libre-arbitre, chose que Dieu Lui-même ne fait pas. Ce n'est pas Son Plan.

1 ) Il n’y a pas de vie sans soumission. La soumission est au cœur de toute démarche. Poursuivre un but c’est s’y soumettre et ceux qui réussissent sont ceux qui se soumettent totalement. Aimer un enfant c’est se soumettre au projet « je vais élever du mieux que je peux mon enfant ». Faire un enfant sans se soumettre à aucun projet à son égard est une erreur.

2 ) Quand je décide de me soumettre à quelque chose ou à quelqu’un ou à une idée ou à une valeur ou à un projet, etc. c’est bien mon libre-arbitre qui est en cause. (si libre-arbitre il y a), et cette décision étant évidemment révocable (je peux abandonner mon projet de mayonnaise après avoir séparé le jaune du blanc) cela signifie que je ne cesse de la prendre, mon libre-arbitre est en permanence sollicité pour accepter ou non la soumission.

3 ) Selon votre modèle : D.ieu, béni soit-Il, S’est librement soumis à son désir compulsif de créer. Il S’est librement soumis à un certain nombre de règles relatives à Sa création. Quand vous évoquez : « L'amour omniprésent et inconditionnel de Dieu », le caractère "inconditionnel" de cet amour n’impose-t-il pas une contrainte au libre-arbitre de D.ieu, béni soit-Il, contrainte à laquelle D.ieu, béni soit-Il, Se soumet joyeusement ?

CHRISTOPHEG a écrit:

Les NDE peuvent vous montrer la joie ineffable de toutes les âmes qui ayant terminé leur expérience ont rejoint le Père pendant la Shoah

Je ne comprends pas du tout. Je suis très embarrassée par cette réflexion.

S’agit-il d’un point positif que vous portez au crédit d’Hitler ?
Déclenchons un holocauste nucléaire pour éradiquer la vie sur terre et notre joie sera complète !

Je reste troublée par ce que je ressens comme un mélange entre des proclamations sincères qui contrastent avec un relativisme voire une certaine complaisance vis-à-vis de l’horreur, j’aimerais que vous puissiez dissiper ce malentendu.

Très cordialement
Votre sœur
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MessageSujet: Re: Adam et Eve    Adam et Eve  - Page 5 Icon_minipostedMer 17 Sep 2014, 7:40 am

3. Les Missions Adamiques
(583.3) 51:3.4 Les plans pour rehausser le niveau de la race sont préparés par le Prince Planétaire et son état-major, et exécutés par Adam et Ève. Et c’est ici que votre Fils Matériel et sa compagne furent placés dans de très mauvaises conditions lorsqu’ils arrivèrent sur Urantia. Caligastia s’opposa avec ruse et efficacité à la mission adamique, bien que les administrateurs provisoires Melchizédeks d’Urantia eussent dument averti Adam et Ève des dangers planétaires inhérents à la présence du Prince Planétaire rebelle.
Par un astucieux stratagème, cet archirebelle l’emporta en tactique sur votre Adam et votre Ève, et les fit tomber dans le piège où ils trahirent leur mission de confiance comme dirigeants visibles de votre monde. Le traitre Prince Planétaire réussit bel et bien à compromettre le couple édénique, mais échoua dans ses efforts pour l’impliquer dans la rébellion luciférienne.

(583.4) 51:3.5 Les anges du cinquième ordre, les aides planétaires, sont attachés à la mission adamique et accompagnent toujours les Adams Planétaires dans leurs aventures sur les mondes. Leur groupe initial d’affectation en comprend habituellement à peu près cent-mille. Lorsque le travail de l’Adam et de l’Ève d’Urantia fut exécuté prématurément, lorsqu’ils s’écartèrent du plan ordonné, ce fut l’une des Voix séraphiques du Jardin qui leur reprocha leur conduite répréhensible. Le récit de cet événement illustre bien la manière dont vos traditions planétaires ont tendu à imputer au Seigneur Dieu tout ce qui est surnaturel.
En raison de cela, les Urantiens ont souvent plongé dans la confusion au sujet de la nature du Père Universel, parce que les paroles et les actes de tous ses associés et subordonnés lui ont été si généralement attribués. Dans le cas d’Adam et Ève, l’ange du jardin n’était autre que le chef des aides planétaires de service à cette époque. Ce séraphin, nommé Solonia, proclama l’échec du plan divin et demanda le retour sur Urantia des administrateurs provisoires Melchizédeks.
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MessageSujet: Re: Adam et Eve    Adam et Eve  - Page 5 Icon_minipostedDim 21 Sep 2014, 2:52 am

Si l’amour inconditionnel est une évidence pour beaucoup, la plupart nient en même temps le mot inconditionnel.  On y reviendra.

L’exigence que cet amour représente vous est propre comme elle l’est pour tout le monde.  C’est évident mais cela donne des résultats très contrasté en pratique.
Un témoignage NDE est lié à la durée de l’expérience et à la nature des croyances ou de la foi de la personne.
Ainsi, plus la période de mort est longue, plus l’expérience est riche.
Ainsi aussi, notre libre-arbitre nous fait rencontrer des situations qui correspondent à notre foi.

Cette expérience (il y en a une ou deux autres postées récemment) fait appel à la notion d’unité de deux ou plusieurs êtres.  Fusionner avec une autre âme est impossible à appréhender pour nous, contraints que nous sommes par des barrières matérielles.  L’être éthérique n’a pas ce genre de contingences.  Il peut en quelques sortes devenir la composition de deux êtres.  
Cela constitue la plus simples des fusions dans le monde éthérique fait d’énergie.  A tout moment toutefois, chaque être peut devenir distinct de l’autre.  Le seul exemple qui me vient est bien négatif mais il illustre, c’est la schizophrénie.  Deux personnalités distinctes dans une même entité.  Sauf qu’ici, on n’est évidemment pas dans l’opposition mais dans la complémentarité.

Il s’agit du principe de l’Unité vécue à des échelles différentes en fonction du nombre d’individus.
En parlant de l’animal humain, elle fait allusion au corps et à l’esprit qui sont les deux autres instances vivantes de notre matérialisation.  Cela reste difficile à concevoir pour moi aussi.  Un tel être devrait errer sans but.
Je note aussi l’introduction d’une dimension supplémentaire que j’appellerais « famille d’âmes ».

Nanci semble faire partie d’un groupe de conscience équivalente à la sienne.  Ce groupe semble former un être réuni  sous sa forme éthérique et dispersé sous sa forme matérielle.  Je m’explique de la sorte la fusion des expériences du groupe.
Cette notion de groupe est souvent présente dans les témoignages.   Le partage d’expériences est permis à de petits groupes qui suivent un parcours évolutif commun depuis la nuit des temps.  Je n’ai pas d’idée de la taille que peut prendre un groupe ni si cela a une importance particulière mais nous avons  parfois sur terre cette impression forte de connaître quelqu’un ou encore partager quelque chose d’intense avec cette personne alors que nous la connaissons  à peine.

J’avance dans votre texte.  Les événements me semblent bien créés selon  votre conscient, inconscient ou subconscient.  Il en va évidemment de même pour chacun.  Toutes ces créations s’assemblent et forment le Soi Collectif ou une fraction du Divin.  C’est votre Soi personnel qui alimente modestement le Soi Collectif et non le contraire.  Consciemment et inconsciemment.
Vous êtes l’acteur de votre vie, le décideur.  Vous avez décidé de rater cette mayonnaise.  Une introspection peut mener à cette conclusion en observant a postériori les éléments que vous avez attirés.

En effet, tous les types d’états de conscience sont des événements créés par vous-même, individualisation temporaire du Divin.
Je vous propose ici de retourner le sens de votre raisonnement et dans ce sens de donner toute sa place au libre-arbitre, à un seul déterminisme, le vôtre.
On retrouve aussi cette perspective dans les témoignages de NDE.  Il est souvent dit aux êtres en transit  de revenir dans leur corps pour terminer la mission qu’ils ont choisie.

Concernant les époux Dutroux, non seulement, je suis persuadé qu’ils ignoraient faire le mal mais qu’en plus ils pensaient faire le bien, le pensant sincèrement.  Leurs déclarations de début de procès vont dans ce sens.

Je rejette évidemment ce niveau de conscience parce que le mien est tout autre, le vôtre aussi ainsi que celui de beaucoup d’autres.  Il n’en reste pas moins qu’ils sont le symptôme de la société qui a créé la possibilité de ce genre d’abomination.  Ainsi, nous créons selon notre programme personnel mais aussi selon le programme collectif d’une société.  La conscience se situant à plusieurs niveaux quantitatifs de l’humanité.

De tels actes ne se seraient jamais passés dans les sociétés amérindiennes ou africaines que nous qualifions de primitives et avons fait disparaître.
Un niveau de conscience élevé, auquel nous aspirons tous par définition de nous-même,  nous  fait choisir systématiquement et naturellement le bien aux dépens du mal.

Un niveau de conscience très élevé dépasse les concepts de bien et de mal et évolue vers l’Amour Absolu (cf. JESUS).  Le grand maître ne juge pas par le bien ou le mal ; il donne une Vérité Universelle.

Il a exercé son libre-arbitre au plus loin, fait tous les choix du mal et tous les choix du bien pour se rendre compte que seuls les choix du bien existent, les autres n’étant qu’illusion qui ne mènent à rien.

Il est sur la piste de Dieu, la Voie de l'Amour.  Il sourit parce qu’il a dépassé le non-Dieu.  Il a terminé un cycle.  Le cycle suivant est de conduire les autres sur la Voie de l'Amour.  Il a compris l’omniprésence et l’amour inconditionnel.

Cette Voie, nous la pratiquons tous.  Deux commentaires.  Elle est très ramifiée et certains chemins sont tortueux.  Elle est très particulière quand nous sommes incarnés car nous avons une mission précise et prioritaire qui nous limite dans cette recherche par les contraintes de la matérialisation et par l'oubli qui précède notre arrivée.

L'être éthérique baigne dans l'Amour sous une forme beaucoup plus intense que l'être matériel.  Il n'en fait pas l'expérience, il l'est ou il en fait partie.  La même réalité existe pour ce que certains appellent l'enfer.

La lâcheté, le confort, les bassesses sont des réalités matérielles.  L'être éthérique sait ce que c'est mais théoriquement seulement.  Il ne dispose à ce sujet que des informations acquises lors de ses vies matérialisées (ou les vies matérialisées de son groupe d'âme).

Ces outils nous sont nécessaires pour connaître ce qu'est l'Amour à notre niveau.  C'est l'apprentissage par l'opposition.  Comment savoir ce qu'est l'eau chaude si on n'a jamais senti l'eau froide ?  Comment savoir ce qu'est l'expérience de l'amour si on n'a pas connu une forme de haine ?

En fonction de notre évolution, nous classons ces concepts dans le groupe « mal » ou le groupe « bien ».  Notre libre-arbitre s'adapte à ce classement dans ses actions.  Ainsi, vous ne pratiquez pas le meurtre parce qu'il fait partie du pire du groupe « mal » selon votre définition.
Le Grand Maître a fait l'expérience matérielle de tout déjà.  Il n'a donc plus besoin des outils « bien » et « mal ».  Il ne s'en sert plus.  Il ne confond plus les moyens et le but et il a identifié ce but ; il s'approche de la Lumière pour remarquer que seule elle existe.  Il recommencera un cycle dans un autre univers où la limite entre l'éthérique et le matériel est plus ténue.

Il sait aussi, dès sa forme matérielle, qu'il n'existe qu'UN seul être dans l'univers

Voici un exemple de NDE postée récemment qui en témoigne quelque peu :

« J’avais conscience de mon corps en contrebas et je n’éprouvais aucun remord, attachement, peur ou tristesse quant au fait de partir. Je n’ai plus fait qu’UN avec TOUT CE QUI EXISTE, pourtant je conservais la notion affirmée d’être moi-même. TOUT allait bien, tout était AMOUR, le but de la vie humaine consiste uniquement en l’expérience et l’expansion. Je ne faisais qu’UN avec le médecin, les infirmières, ma mère dans le couloir, les équipements, l’alarme de l’électrocardiogramme et tout l’espace entre eux.

Si je l’avais voulu, j’aurais pu faire lever le bras du médecin… mais ce qui est important, c’est que je ne souhaitais nullement manipuler son libre arbitre. Absolument pas ! Même si je savais être en mesure de contrôler toute la situation, ce n’était tout simplement pas mon intérêt de le faire. Ils étaient moi et j’étais eux. » - ROBYN

Si vous (ou nous) souffrez de la paresse, l'attentisme, l'indifférence ou l'absence, cela veut dire que vous avez particulièrement choisi ces concepts matériels pour prendre conscience de leur écart avec l'Amour Absolu.  

Vous travaillez ces points pour voir où se cache l'amour derrière ces souffrances.  Votre entourage peut vous y aider, votre société, le monde entier ou au contraire, ils peuvent être des freins dans votre recherche.  Quand vous trouvez la Lumière derrière un de ces points, celui-ci disparaît, preuve de son caractère illusoire.  Cela vous est déjà arrivé, à moi aussi.

Le Maître ne souffre pas du tout de cela ; d'ailleurs, il ne souffre pas.  Parce qu'il l'a déjà fait et a décidé de ne pas répéter l'expérience.

Le renoncement aussi n'existe que pour le vivre.  Vous suivez votre parcours parfaitement et votre mission sera accomplie.  L'échec n'existe pas.  Par contre, il existe des périodes de recherche d'objectif.  Il s'agit de moments où vous n'êtes plus à l'écoute de vous-même et où vous avez l'impression d'avoir perdu le fil.  Vous vous recentrez sur vous-même et repartez sur la Voie.  Mais même ces périodes de recentrage font partie de votre Plan.

La culpabilité fait partie de cette recherche, de ce recentrage.  Elle ne doit pas se prolonger parce qu'elle est un non-sens et alourdit l'âme.
Nous pouvons aussi progressivement comprendre que s'il n'existe qu'un seul être, comment pourrions faire ou dire quelque chose qui ne soit pas en ligne avec ... ce que nous avons nous-même décidé ...

Dieu (ou vous-même) n'attend rien d'autre que ce que vous faites.  Comment pourrait-il en être autrement.  Tout est parfait (selon notre pauvre définition impossible) en l'état.  Il vous accompagne de très prés dans cette expérience difficile, à chaque moment.  Les enjeux de ce que nous faisons ne sont pas du tout ceux que nous croyons.  Voici un autre extrait d'expérience, presqu'impossible à accepter pour beaucoup de croyants :

"Ensuite, j’ai entendu qu’on m’appelait très fort deux fois : « Robyn!!!!! ROBYN!!! ». J’ai pris l’inspiration la plus profonde depuis la première de ma vie ! J’étais de retour. Je me sentais lourde mais tellement puissante, régénérée, JE SAVAIS TOUT DESORMAIS. Personne ne pouvait plus me dévoyer, plus jamais je n’aurai peur de la mort car elle n’existe pas !!! (rires) Nous sommes censés venir ici pour JOUER. C’est TOUT. Simplement ETRE et JOUER, faire l’expérience de la grande illusion de la réalité physique."  

"Décrire en langage écrit ou oral les détails perceptifs de ce dont j’ai fait l’expérience hors du corps physique constitue un défi, mais j’ai fait de mon mieux. Rappelez-vous que mon cerveau tente simplement d’interpréter une expérience hautement vibratoire, d’abaisser suffisamment la fréquence pour communiquer en langage humain en fonction de mes connaissances et de mes parcours cérébraux. J’ai vécu une intense vie spirituelle avant cette expérience, je peux donc parfois aller davantage dans les détails. Mais pour expliquer une EMI, on est toujours limité par sa propre compréhension humaine de Dieu, qui n’est pas universelle mais subjective. Gardez cela à l’esprit." - ROBYN

L'Amour est sacré.  Bien sûr.  Mais vous êtes l'Amour.  Ce n'est donc pas ce que vous faites qui vous définit mais ce que vous êtes.  Les deux ne sont pas liés fondamentalement.  Ce que vous faites détermine simplement votre niveau de progression actuel.

Si Mme Dutroux a cru faire le bien, c'est qu'elle la fait.  Vous n'auriez pas fait cela et moi non plus.  C'est tout.  Pas de jugement.  Quelqu'un pourrait dire aussi que telles ou telles actions que vous avez accomplies ne sont pas frappée du sceau de l'amour alors que vous en êtes convaincue.

Les soeurs chrétiennes qui l'ont accueillie ont bien compris cela.

Nous écartons ou nous reparlons quand nous le souhaitons du bien et du mal mais nous savons leur valeur toute subjective.

Il en va de même pour l'Amour de Dieu.  Nous en faisons ce que nous voulons parce qu'il nous est impossible de le comprendre dans sa plénitude.

Nous ne pouvons donc dire que quelqu'un se trompe parce que nous ne sommes qu'un et parce que le Plan Divin ne contient pas d'erreur.

L'harmonie impressionnante.  Je suis certain que JESUS en dégageait à revendre.  Dirait-on qu'on ne voyait pas beaucoup d'amour en Lui ?  J'en doute.  Il est sans doute vrai que le fait de se situer en permanence comme Lui entre le monde éthérique et le monde matériel le rendait peut-être par moment moins accessible.

Chaque pas nous rapproche du but.  Comment pourrait-il en être autrement.  Pas d'erreur possible dans le Plan Divin.  Mais une voie tortueuse, oui.  C'est notre choix.

Il n'y a pas de mauvaise direction, pas d'erreurs, pas de mensonge non plus.  Le libre-arbitre est total et les contraintes sont les nôtres.
La dualité entre l'homme et Dieu n'a pas de sens pour moi.  C'est le business des religions.  S'introduire comme intermédiaire pour fixer les règles qui leur permettent d'exister.  Le pouvoir temporel a toujours utilisé la culpabilité ; c'est sa marque de fabrique.  Nous en souffrons tous.

La dualité et la culpabilité ont marqué profondément nos générations.  Votre discours en regorge d'exemples.  S'en détacher ouvre des perspectives saisissantes et permet d'avoir une idée bien plus intime de Dieu.

Les exemples de Mère Thérésa ou d'Hitler permettent simplement de rappeler la nature de l'homme faite d'Amour, c'est notre ADN.  Quant aux actes, nous en avons parlé.

La définition que je fais de l'Unité avec le Divin est en effet plus technique ou didactique.  Je ne peux rendre par écrit la nature des êtres qui pratiquent cette définition et qui est précisément l'Amour.

Toutefois, cette définition considère notre non-dualité avec l'autre et avec Dieu.  Vous la regardez à l'image de la dualité (les riches et les pauvres par exemple) ce qui lui fait perdre le sens que je voulais lui donner.

Le riche crée la richesse dont il profite surtout lui-même.  Il ne participe en rien à l'Unité.

La sagesse populaire dit qu'il faut s'aimer soi-même pour pouvoir aimer l'autre.  Cette sagesse a raison.  C'est par l'exemple que nous édifions l'autre ; tout comme JESUS l'a fait par exemple.  Ce n'est toutefois pas une démarche passive ; il s'agit d'amener l'autre à l'idée la plus élevée qu'il se fait de lui-même.  C'est un travail considérable rendu encore plus difficile par le libre-arbitre de la personne.

L'étape suivante est la réciprocité et l'extension de la démarche.  Nous avons maintenant deux personnes qui s'aiment elles-mêmes.  Nous progressons par contagion par la suite.

Ainsi, il est bien plus efficace d'apprendre à quelqu'un à s'aimer que de se sacrifier pour lui.  Par cet apprentissage, vous démontrez que vous connaissez l'amour et vous le transmettez.  A son tour, il fera la même chose.

Je trouve que la logique de l'apprentissage de l'amour à l'autre fonctionne beaucoup mieux que la logique du sacrifice qui est une spirale négative.
Elever un enfant de cette façon est à mon sens plus proche de la conscience Divine.
Ce n'est pas le sacrifice ou la soumission que vous voulez transmettre à votre enfant, c'est l'amour.  Vous souhaitez lui rappeler sa nature Divine qui est l'amour.

Vous ne vous soumettez à rien mais vous changez la nature de votre expérience.  La soumission est une coquille vide puisque vous donneriez votre libre-arbitre à quelqu'un ou à quelque chose ; ce qui n'est pas possible.  Vous pouvez en faire l'expérience toutefois, comme pour tout.  C'est une voie qui ne mène nulle part, une illusion.

Je ne pense pas que Dieu se soit soumis à Lui-même, à son désir de créer.  Ce n'est pas de la soumission mais l'expression d'un choix, de tous les choix possibles d'ailleurs.  Il en va de même pour l'amour inconditionnel qui n'est pas une limite à laquelle il se soumet mais ce qu'Il est dans sa plénitude.

Je ne porte rien au crédit d'Hitler.  Produit de lui-même et de sa société, son niveau de conscience ne correspond en rien au  mien et je rejette violemment l'ensemble de ses actions.

Mais je me sers une fois encore de cet exemple pour parler de la nature de Dieu et du caractère acquis de notre sauvegarde dans Son Amour.
D'un point de vue terrestre, l'expérience vécue par ces personnes est abominable.  Parce qu'elle viole profondément l'amour du prochain.  Il n'en a pas toujours été ainsi pour tout le monde et tout le temps.  Je pense aux gens qui bien qu'au courant ont laissé faire la Shoah.

D'un point de vue éthérique ou Divin, il en va autrement.  Ne sont partis que les êtres qui avaient terminé leur incarnation terrestre.  C'est avec une grande joie qu'ils ont rejoints le Créateur, car la vie éthérique est infiniment plus facile et plus proche de la Plénitude.

Ceci signifie que nous devons revendiquer notre niveau de conscience, nous indigner contre ce genre de cruauté et même prendre les armes s'il le faut.  Je n'hésiterais pas à le faire le cas échéant.  Ma bannière est celle de l'amour du prochain.

Je rejoints ce que j'ai dit précédemment ; cela convient pour Hitler et la Shoah.
Dans le contexte du libre-arbitre, nous entreprenons des actions liée à notre niveau de conscience.

Nous apprenons à l'autre par notre exemple l'amour du Soi.  L'amour du Soi est l'amour du Soi collectif (celui de notre monde et celui de Dieu),
Dans ce cadre, nous amenons l'autre à l'ambition la plus élevée qu'il a de lui-même dans le contexte de la Joie et de la Vérité.
Nous avons en nous le courage de défendre notre Soi et si nous sommes sur le chemin de la maîtrise, nous défendons les Soi Collectif avec force.
Nous proclamons l'Unité du Divin avec l'humanité.

Je terminerai par cette citation d'EMI :

Je suis allé à un niveau supérieur dans la lumière, tellement merveilleux, tant d’amour ! Cela se situe au dessus du niveau de la connaissance, c’est le niveau de la création, ainsi que je le nomme. Tout devient possible… créer des choses physiques et partager le niveau de la création avec Dieu ! Oui, je sais que c’est difficile à croire !

Je ne voulais pas retourner ici sur terre, j’étais en effet parvenu à un endroit de beauté et d’amour infinis, j’avais néanmoins sous estimé le pouvoir infini de la Lumière, j’ai alors émis le souhait de retourner sur terre, afin de partager ce savoir avec autant de gens qu’il serait possible. Ce que j’ignorais, c’est qu’un souhait formulé dans la lumière à ce niveau, devient réalité.  Je suis revenu dans mon corps ...

Je vous souhaite un très joyeux Anniversaire !

Affectueusement,

Christophe.
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MessageSujet: Re: Adam et Eve    Adam et Eve  - Page 5 Icon_minipostedDim 21 Sep 2014, 6:42 am



@ Pauline
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MessageSujet: Re: Adam et Eve    Adam et Eve  - Page 5 Icon_minipostedDim 21 Sep 2014, 6:27 pm

Merci Christophe Adam et Eve  - Page 5 307887
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MessageSujet: Re: Adam et Eve    Adam et Eve  - Page 5 Icon_minipostedLun 22 Sep 2014, 10:02 am

Cher Christophe

Merci pour avoir pensé à ma souhaiter mon anniversaire, c'est très gentil.

Au sujet de
CHRISTOPHEG a écrit:

OK pour l'impératif de veille,
je dois me préparer à la Rencontre, c'est clair que ça s'approche (62 ans déjà !)... mais ne sommes-nous pas déjà ressuscités ? alors que craindre ?

OK pour le pardon inconditionnel,

OK pour l'appel à l'amour...
mais est-ce un appel à promouvoir l'amour tel que le conçoit Hitler, une exhortation à généraliser l'amour tel que le conçoit Dutrout ?
Sommes-nous invités à encore plus l'amour de soi que ce que nous enseigne la modernité individualiste ? Est-ce possible de plus d'amour de soi ?

Et je ne reconnais pas vraiment notre Seigneur et Sauveur JESUS-Christ ni dans l'opposition réalité/illusion (quel sens ont ces deux mots ? ne sont-ils pas synonymes ?) ni dans les efforts de description d'un monde troublé,

Très amicalement,

votre petite sœur
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MessageSujet: Re: Adam et Eve    Adam et Eve  - Page 5 Icon_minipostedLun 22 Sep 2014, 7:37 pm

pauline.px a écrit:
Cher Christophe

Merci pour avoir pensé à ma souhaiter mon anniversaire, c'est très gentil.

Au sujet de
CHRISTOPHEG a écrit:

OK pour l'impératif de veille,
je dois me préparer à la Rencontre, c'est clair que ça s'approche (62 ans déjà !)... mais ne sommes-nous pas déjà ressuscités ? alors que craindre ?

OK pour le pardon inconditionnel,

OK pour l'appel à l'amour...
mais est-ce un appel à promouvoir l'amour tel que le conçoit Hitler, une exhortation à généraliser l'amour tel que le conçoit Dutrout ?
Sommes-nous invités à encore plus l'amour de soi que ce que nous enseigne la modernité individualiste ? Est-ce possible de plus d'amour de soi ?

Et je ne reconnais pas vraiment notre Seigneur et Sauveur JESUS-Christ ni dans l'opposition réalité/illusion (quel sens ont ces deux mots ? ne sont-ils pas synonymes ?) ni dans les efforts de description d'un monde troublé,

Très amicalement,

votre petite sœur
pauline

Bonjour Pauline,

Je pense que la Rencontre a déjà eu lieu. Elle prendra une forme différente pour se poursuivre; c'est tout. Déjà ressuscités ? Oui. Absolument rien à craindre en effet.

Il s'agit ici d'un appel à promouvoir l'amour pour ceux qui veulent l'entendre. Si l'appel s'adresse à tout le monde, il en touchera certains et absolument pas d'autres. Il s'agit d'une exhortation à généraliser l'amour tel que le conçoit JESUS. Hitler ou Dutroux ne se situent sûrement pas dans cette perspective dont ils railleraient sans doute la naïveté. Leur chemin est tortueux mais ils y arriveront aussi.

Je partage votre dernière réflexion.

J'attends avec impatience votre retour sur ma dernière intervention.

A bientôt, bien à vous,

Christophe.
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MessageSujet: Re: Adam et Eve    Adam et Eve  - Page 5 Icon_minipostedVen 26 Sep 2014, 9:45 am

Mon cher Christophe,

CHRISTOPHEG a écrit:
Si l’amour inconditionnel est une évidence pour beaucoup, la plupart nient en même temps le mot inconditionnel. On y reviendra.

Vous avez raison d’insister sur le mot "inconditionnel" car il s’impose à tous.
Si D.ieu, béni soit-Il, est amour inconditionnel cela signifie que c’est aussi notre vocation, nous devons aimer inconditionnellement et concrétiser cet amour par des actes inconditionnels.
C’est précisément le message de notre Seigneur et Sauveur JESUS-Christ :
Matthieu 5, 42 Donne à celui qui te demande, et ne te détourne point de celui qui veut emprunter de toi.
Jean 15:13 Il n’y a pas de plus grand amour que de donner sa vie pour ses amis.

CHRISTOPHEG a écrit:
L’exigence que cet amour représente vous est propre comme elle l’est pour tout le monde.

L’amour relatif à chacune de nos petites personnes est sans intérêt, c’est aussi insignifiant que les notions de bien et de mal de chacun… si Dutrout croyait témoigner de l’amour à chacune de ses victimes cela ne signifie pas que c’était de l’amour, Dutrout n’est pas une référence d’amour. Le type qui décapite les otages croit peut-être faire un acte d’amour envers ses victimes mais qu’importe, il n’a jamais eu vocation d’être un modèle d’amour.
Toutes ses façons personnelles d’imaginer l’amour ne sont rien par rapport à cet absolu incontournable qu’est l’Amour.

Ce qui importe n’est pas ma façon de penser l’amour mais ce qu’en pense l’Amour.

J’admets très volontiers que je pose une affirmation très forte :
Au contraire du bien et du mal qui sont des notions relatives il existe un Amour absolu, celui de D.ieu, béni soit-Il, et que c’est à l’aune de cet absolu que s’évaluent nos actes et nos pensées, nous ne sommes pas la mesure de l’amour.
L’Amour est un absolu et voilà pourquoi la haine ne sert à rien pour connaître l’Amour.

CHRISTOPHEG a écrit:
Quelqu’un pourrait dire aussi que telles ou telles actions que vous avez accomplies ne sont pas frappée du sceau de l’amour alors que vous en êtes convaincue.

Depuis ma conversion, je ne vis plus ce genre d’illusion.
Seul D.ieu, béni soit-Il, est bon.

Par ailleurs, on peut toujours me soupçonner de n’agir que guidée par mon amour propre.
En ce sens l’amour de soi est présenté comme le contraire de l’Amour.

Et c’est ce qui me trouble considérablement dans les NDE, les gens parlent de l’amour comme d’un bain chaud, comme d’une douce sensation de bien-être, ils se sentent aimés, ils sentent qu’ils aiment sans que l’on sache le sens de ce verbe " aimer " car on ne voit pas ce que l’amour leur inspire à part raconter leur expérience personnelle.
Sont-ils comme des bambins qui pénètrent dans une confiserie et qui crient très sincèrement « J’aime tout » ?

Je suis vraiment très mal à l’aise avec l’impression d’un abîme infranchissable qui nous sépare.

Vous me parlez d’un amour qui n’a absolument aucun sens à mes yeux, ou plus exactement qui ne ressemble pas à l’Amour.

Cela doit être une infirmité de mon côté car je dois vous avouer que chaque fois que j’aborde de loin un "maître" comme le Dalaï Lama, Sogyal Rinpoché, Arnaud Desjardin, ou encore Ramana Maharshi… je vois de la douceur, de la bienveillance, de la sérénité mais je ne vois pas l’Amour.
D’ailleurs j’ai arrêté ce genre d’exploration. Le sourire du Grand Maître et les grandes vérités ne me satisfont pas. Que ce sourire soit lié à son amour de lui-même ne me surprendrait pas. Qu’il ne souffre pas est particulièrement inquiétant car cela signifie qu’il ne compatit pas.

Par contre, m’est tombé dessus un petit bijou sur la vie et le message d’un sage soufi d’Afrique noire, Tierno Bokar… là j’ai vu l’Amour. L’Amour pur, sans vérités universelles…

CHRISTOPHEG a écrit:
L’harmonie impressionnante. Je suis certain que JESUS en dégageait à revendre. Dirait-on qu’on ne voyait pas beaucoup d’amour en Lui ?

Ce n’est pas l’essentiel du message évangélique, je crois qu’Il impressionnait tout particulièrement par Ses actes et Ses paroles. On a pu dire aussi qu’Il parlait avec autorité.

Je suis convaincue que l’on voyait beaucoup d’amour en Lui parce qu’Il aimait et agissait conformément à l’Amour.

Pour le libre-arbitre, nous ne nous accorderons pas non plus.

Pour moi c’est précisément le contraire de la liberté et le contraire de l’arbitrage quand mon inconscient décide de rater la mayonnaise en s’opposant à mon libre-arbitre conscient. Si notre personne jouit de trois ou quatre libre-arbitre en concurrence les uns avec les autres je ne pense pas que le mot "libre-arbitre" ait encore un sens.

Par ailleurs, il n’y a aucune raison de succomber à l’illusion de la séparation, c’est évidemment l’Univers tout entier qui décide si je dois rater ma mayonnaise comme c’est lui qui décide le crash de l’avion de Marcel Cerdan ou le tsunami de l’océan indien.

Au plan anthropologique, je ne suis pas tout à fait contre l’idée de l’animal humain qui serait un pur véhicule terrestre, conçu pour être aussi autonome qu’un animal mais destiné à accueillir une personne qui ressemblerait à un pilote.
L'idée est plaisante, néanmoins, je me demande si ce n’est pas un peu méprisant pour le reste de la création, dont chaque élément est tout autant D.ieu, béni soit-Il, que nous. Pourquoi songer qu’un animal ou une étoile serait comme un être humain mais sans le "pilote" (celui qui vit la NDE) ?
Les témoignages de NDE parlent-ils de leur rencontre avec le "pilote" de la planète Mars ?

CHRISTOPHEG a écrit:
C’est votre Soi personnel qui alimente modestement le Soi Collectif et non le contraire. Consciemment et inconsciemment. Vous êtes l’acteur de votre vie, le décideur. Vous avez décidé de rater cette mayonnaise. Une introspection peut mener à cette conclusion en observant a postériori les éléments que vous avez attirés.

L'introspection peut mener à tout...

Je crois que vous cédez à l’illusion de la séparation, il n’y a aucune raison pour que UN humain soit le seul décideur de sa vie, cet humain est déjà le produit des autres et chacun de ses actes s’organise avec ceux des autres.

Quelle pensée purement personnelle puis-je revendiquer ?
À quelle initiative purement personnelle puis-je prétendre ?

CHRISTOPHEG a écrit:
Mais vous êtes l’Amour. Ce n’est donc pas ce que vous faites qui vous définit mais ce que vous êtes

C’est précisément parce que je suis l’Amour comme tout le reste de toutes les Créations que ce qui me définit vis-à-vis des autres n’est pas ce que je suis comme eux mais au contraire ce qui fait que la Voie que suit aujourd’hui pauline est une Voie singulière.
La seule chose qui me définit ce n’est même pas mon niveau de conscience puisqu’il est temporaire mais c’est mon impact éternel sur l’infini de toutes les Créations. Quand j’aurais terminé mes cycles et que j’aurais rejoint la Source, seuls subsisteront et ce à jamais mes interactions avec l’infini de toutes les créations. À jamais car il est impossible d’effacer ce qui a été écrit.

Pauline aura été un burin qui aura gravé une Voie singulière, quand ce burin sera reparti à la fonderie pour se noyer dans le métal originel en fusion, sa Voie aura été gravée définitivement et, si je vous ai compris, c’est même pour cette œuvre éternelle que j’aurai été forgée par Celui qui voulait vivre par le biais de mon expérience.

CHRISTOPHEG a écrit:
En effet, tous les types d’états de conscience sont des événements créés par vous-même, individualisation temporaire du Divin.

Sincèrement je n’y crois pas.
Déjà en faisant abstraction de toute idée de divin, cela paraît très orgueilleux d’imaginer que nous soyons maîtres de nos états de conscience, et de surcroît si nous admettons que nous sommes UN alors je ne vois pas la place pour une séparabilité.

CHRISTOPHEG a écrit:

De tels actes ne se seraient jamais passés dans les sociétés amérindiennes ou africaines que nous qualifions de primitives et avons fait disparaître.

Je ne partage pas votre rousseauisme.
Ma génération a découvert l’ampleur de l’inceste qui paraissait l’exception et de la pédophilie et qui n’avait sûrement pas attendu qu’on en parle pour exister.
Les sociétés en bonne santé se taisent, c’est dans leur décadence qu’elles parlent.
Par ailleurs, dans toutes les sociétés, il y a ceux dont on parle et ceux dont on ne parle pas.
Il y a enfin ceux de la société et ceux qui n’en sont pas, les bonnes manières ne s’appliquent qu’à ceux de la société.

ROBYN a écrit:

Si je l’avais voulu, j’aurais pu faire lever le bras du médecin

Ces NDE convergent vers une idée importante : « à un certain niveau nous sommes tout-puissants ».
Robyn peut commander les gestes du médecin, sans pour autant avoir fusionné avec lui puisqu’elle affirme qu’il y a encore deux libre-arbitres distincts. Elle éprouve le sentiment d’unité, mais je pense que le mot "communion" conviendrait mieux puisque tout reste séparé dans l’esprit de Robyn.

CHRISTOPHEG a écrit:

C’est l’apprentissage par l’opposition

Nous avons longuement évoqué la place de l’opposition dans la connaissance.

Le sucre n’a pas de contraire. Je reconnais l’odeur de patchouli sans avoir eu besoin de connaître l’odeur de l’anti-patchouli.
De quel amour la haine est-elle d’ailleurs le contraire ?
Pourquoi opposer haine et amour d'ailleurs ?
la haine n’est pas la détestation qui, elle, pourrait être le contraire de « aimer bien »…

Il y a incontestablement des oppositions qui structurent notre langage, mais avons-nous appris ces oppositions ou bien les avons-nous instituées pour simplifier notre connaissance ?

Je songe néanmoins à une opposition radicale entre l’amour de soi et l’amour des autres.

CHRISTOPHEG a écrit:

La sagesse populaire dit qu’il faut s’aimer soi-même pour pouvoir aimer l’autre. Cette sagesse a raison. C’est par l’exemple que nous édifions l’autre ; tout comme JESUS l’a fait par exemple.

Je ne vois pas très bien à quelle vénérable sagesse populaire vous faites allusion, il me semble que c’est plutôt la modernité qui fait l’éloge de l’amour de soi. Encore qu’il s’agit plutôt de l’estime de soi. Mais l’estime n’est pas l’amour.

Je ne vois pas non plus quels exemples d’amour de Lui-même aurait manifestés notre Seigneur et Sauveur JESUS-Christ.

Et s’il s’agit de Ses enseignements, je ne vois pas tellement la promotion de l’amour de soi dans
« Ne vous inquiétez pas pour votre vie de ce que vous mangerez, ni pour votre corps, de quoi vous serez vêtus. »
« Si quelqu’un prend ton manteau, ne l’empêche pas de prendre encore ta tunique. »
« Pourquoi vois-tu la paille qui est dans l’œil de ton frère, et n’aperçois-tu pas la poutre qui est dans ton œil ? »
« Vous de même, quand vous avez fait tout ce qui vous a été ordonné, dites : "Nous sommes des serviteurs inutiles, nous avons fait ce que nous devions faire". »

En définitive, si vous considérez que JESUS a donné l’exemple de l’amour : de quel exemple d’amour s’agit-il principalement ?


CHRISTOPHEG a écrit:

Ainsi, il est bien plus efficace d’apprendre à quelqu’un à s’aimer que de se sacrifier pour lui

Vous parlez d’efficacité comme si l’efficacité pouvait être un impératif alors que vous affirmez que « l’échec n’existe pas ».

Quelle est la mesure de cette efficacité ? l’efficacité se mesure par rapport au but recherché.
Pour moi, s’aimer soi-même ne sert à rien, c’est inefficace, cela ne sert qu'à s'aimer soi-même. Si on veut que l’humain s’aime soi-même, il est évidemment plus efficace de lui apprendre à s’aimer lui-même.

Si l’on veut que l’humain lâche prise et renverse la hiérarchie égoïste des priorités, l’exemple du sacrifice n’est pas inefficace.
"sacrifice" est un mot intéressant, il s'agit de faire une offrande sacrée. L'importance de l'offrande est secondaire comme nous le rappelle la veuve qui met un quart de sou dans le tronc du Temple  
La vie quotidienne en regorge.
L’aumône est un sacrifice, le temps perdu pour échanger quelques mots est un sacrifice, la prière d’intercession est un sacrifice…
J’ai élevé mes enfants en tâchant de leur faire comprendre que c’est à chacun de nous de prendre l’initiative du don si l’on veut promouvoir une haute idée de la société avec de grands principes comme le respect, la solidarité et la fraternité.
J’ai également tenté de leur faire comprendre que l’amour exige des sacrifices car l’amour a un très grand prix.
Le sacrifice est l'échange d'une réalité terrestre contre une réalité spirituelle.

Pour moi, s’aimer soi-même est de l’idolâtrie puisqu’on aime la personne éphémère que notre personne habite provisoirement au lieu d’aimer D.ieu, béni soit-Il. C’est d’autant plus idolâtre que cette personne éphémère enracine son autonomie dans la séparation d’avec D.ieu béni soit-Il.

S’aimer soi-même c’est aimer la séparation. Aimer tout le reste, y compris D.ieu, béni soit-Il, c’est voir au-delà de la séparation.
Si je suis D.ieu, béni soit-Il, comment pourrais-je commencer par aimer pauline avant d'aimer D.ieu ? béni soit-Il !

CHRISTOPHEG a écrit:

La soumission est une coquille vide puisque vous donneriez votre libre-arbitre à quelqu’un ou à quelque chose ; ce qui n’est pas possible

Vous confondez l’état de soumission où, contrainte ou aliénée, je ne peux pas me dé-soumettre et la soumission volontaire à une idée, un projet, une image, un désir, une ambition, un idéal, à une haute idée de moi-même, à ce qui compte le plus.

J’ai essayé de vous faire comprendre que si je choisis à chaque instant de me soumettre ou non, c’est bien ce prétendu libre-arbitre qui choisit.

De même à chaque instant D.ieu, béni soit-Il, peut tout interrompre et abandonner Son projet, cela signifie qu’à chaque instant D.ieu, béni soit-Il, Se soumet à Son projet.

CHRISTOPHEG a écrit:

Nous ne pouvons donc dire que quelqu’un se trompe parce que nous ne sommes qu’un…

Dans cet esprit, si nous ne sommes qu’un nous ne pouvons pas parler des Maîtres non plus. Nous ne pouvons d’ailleurs pas parler de qui que ce soit puisque nous sommes un.
Si vous dépeignez un Maître et son élévation alors il faut consentir à dépeindre les autres.

CHRISTOPHEG a écrit:

Nous ne pouvons donc dire que quelqu’un se trompe parce que nous ne sommes qu’un et parce que le Plan Divin ne contient pas d’erreur.

Où est le libre-arbitre si je ne puis commettre d’erreur ?

CHRISTOPHEG a écrit:

Un niveau de conscience élevé, auquel nous aspirons tous par définition de nous-même, nous fait choisir systématiquement et naturellement le bien aux dépens du mal.

Vous savez très bien que le bien et le mal ne sont pas des notions pertinentes.

CHRISTOPHEG a écrit:

Il a exercé son libre-arbitre au plus loin, fait tous les choix du mal

C’est quand même bizarre.
Pourquoi l’expérience de tout le mal serait nécessaire ? est-elle possible d’ailleurs ? non seulement vous êtes incapable de définir ce qui est mal mais de surcroît le mal est un puits sans fond. Je peux toujours approfondir ma cruauté, "améliorer" les tortures que j’inflige, etc…

Et surtout, voilà une affirmation qui discrédite complètement la nature humaine et par conséquent la nature divine. D.ieu, béni soit-Il, puisqu’elle prétend que nous serions à ce point bornés qu’il nous faudrait une connaissance exhaustive de mal pour choisir le bien ?

CHRISTOPHEG a écrit:

et tous les choix du bien pour se rendre compte que seuls les choix du bien existent, les autres n’étant qu’illusion qui ne mènent à rien.

Selon vous, le bien des époux Dutrout existe donc, le bien d’Hitler existe.
De quel choix du bien parlez-vous ?

CHRISTOPHEG a écrit:

Mais je me sers une fois encore de cet exemple pour parler de la nature de Dieu et du caractère acquis de notre sauvegarde dans Son Amour.

Cela ne me pose aucun problème de retrouver au Paradis Caïn, Judas et Hitler, et encore moins celles et ceux qui m’ont nui. ( car je dois avouer qu’il m’est plus facile de pardonner à celui qui m’a offensé que de pardonner à celui qui a offensé mon prochain)

Mais si l’amour est inconditionnel c’est bien parce qu’il passe outre leurs actes abominables, par conséquent pour magnifier pleinement l’inconditionnalité de l’amour divin il importe que nous soyons très lucides sur les actes des uns et des autres et sur leur exercice de ce prétendu libre-arbitre… même si vous souhaitez ne parler ni de péché ni de faute, ni d’erreur, ni de mal...

CHRISTOPHEG a écrit:

Ainsi, vous ne pratiquez pas le meurtre parce qu’il fait partie du pire du groupe « mal » selon votre définition.

Je ne prétendrais pas que je ne pratique plus le meurtre.
Si je le pratique peu c’est surtout parce que, en général, tuer un être vivant ne peut répondre à aucun mobile sérieux quand l’impératif est l’Amour.
Dernièrement, il m’est arrivé une micro aventure : j’enfile des escarpins que je ne mets jamais. Après quelques dizaines de pas, une violente douleur me saisit, je me déchausse, secoue l’escarpin et fait tomber une grosse araignée qui m’avait mordu et qui s’enfuit. Sans raison je l’ai écrasée. Il n’est pas question de bien et de mal, j'ai agi sottement et surtout j’ai manqué à l’amour.

CHRISTOPHEG a écrit:

Les enjeux de ce que nous faisons ne sont pas du tout ceux que nous croyons.

Si l'échec n'existe pas pourquoi voulez-vous qu’il y ait un enjeu ?
Même si l'échec existe, la réussite pourrait-elle être un enjeu ?

Très amicalement
Votre petite sœur
pauline
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