DIMANCHE 23 NOVEMBRE 2008
Christ, Roi de l'univers
ou St Clément Ier St Colomban.
Ezékiel 34,11...17 Ps 22 Corinthiens 15,20...28 Matthieu 25,31-46
31 Jésus parlait à ses disciples de sa venue : « Quand le Fils de l’homme viendra dans sa gloire, et tous les anges avec lui, alors il siégera sur son trône de gloire.
32 Toutes les nations seront rassemblées devant lui ; il séparera les hommes les uns des autres, comme le berger sépare les brebis des chèvres :
33 il placera les brebis à sa droite, et les chèvres à sa gauche.
34 Alors le Roi dira à ceux qui seront à sa droite : 'Venez, les bénis de mon Père, recevez en héritage le Royaume préparé pour vous depuis la création du monde.
35 Car j'avais faim, et vous m'avez donné à manger ; j'avais soif, et vous m'avez donné à boire ; j'étais un étranger, et vous m'avez accueilli ;
36 j'étais nu, et vous m'avez habillé ; j'étais malade, et vous m'avez visité ; j'étais en prison, et vous êtes venus jusqu'à moi !'
37 Alors les justes lui répondront : 'Seigneur, quand est-ce que nous t'avons vu...? tu avais donc faim, et nous t'avons nourri ? tu avais soif, et nous t'avons donné à boire ?
38 tu étais un étranger, et nous t'avons accueilli ? tu étais nu, et nous t'avons habillé ?
39 tu étais malade ou en prison... Quand sommes-nous venus jusqu'à toi ?'
40 Et le Roi leur répondra : 'Amen, je vous le dis : chaque fois que vous l'avez fait à l'un de ces petits qui sont mes frères, c'est à moi que vous l'avez fait.'
41 Alors il dira à ceux qui seront à sa gauche : 'Allez-vous-en loin de moi, maudits, dans le feu éternel préparé pour le démon et ses anges.
42 Car j'avais faim, et vous ne m'avez pas donné à manger ; j'avais soif, et vous ne m'avez pas donné à boire ;
43 j'étais un étranger, et vous ne m'avez pas accueilli ; j'étais nu, et vous ne m'avez pas habillé ; j'étais malade et en prison, et vous ne m'avez pas visité.'
44 Alors ils répondront, eux aussi : 'Seigneur, quand est-ce que nous t'avons vu avoir faim et soif, être nu, étranger, malade ou en prison, sans nous mettre à ton service ?'
45 Il leur répondra : 'Amen, je vous le dis : chaque fois que vous ne l'avez pas fait à l'un de ces petits, à moi non plus vous ne l'avez pas fait.'
46 Et ils s'en iront, ceux-ci au châtiment éternel, et les justes, à la vie éternelle. »
Jésus par cette parole du jugement dernier veut créé du lien, les autres se n'est pas l'enfer ou celui qui nous est indifférent, non l'autre c'est comme Jésus Dieu, ce que on lui fait, Jésus le prend pour lui.ce que l'on fait à tout les autres,
paul
Texte de l'Association Pierre Valdès. Rédacteur principal: Eric.
L’option préférentielle pour les pauvres demandée par le Christ à tous ses disciples n’est pas une vue de l’esprit, une théorie mise au point par quelque théologien fumeux en mal d'originalité.
Elle est clairement exprimée dans ce passage, comme d’ailleurs dans bien d’autres dans les évangiles : aller à la rencontre du Christ se fait en allant à la rencontre des plus pauvres, en leur tendant la main, en les soulageant de la misère, en se dévouant pour eux, en étant leur porte-parole, en les libérant dans tous les sens du terme, en leur redonnant leur dignité.
Cette option préférentielle a tant et tant d’occasions de s’exprimer et de se manifester dans notre vie de tous les jours !
Pour ce clandestin à qui nous pouvons apporter aide (« j’étais un étranger, et vous m’avez accueilli »)
Pour ce prisonnier à qui nous pouvons rendre visite ( « j’étais en en prison, et vous êtes venus jusqu’à moi »)
Pour ce chômeur sans revenus que nous pouvons aider par un petit boulot
A travers cette œuvre caritative pour laquelle nous pouvons nous dévouer et donner de nos arrhes, par ces dépenses superflues que nous pouvons éviter pour donner à ceux qui ont vraiment besoin (« j’avais faim, et vous m’avez donné à manger ; j’avais soif, et vous m’avez donné à boire ; j’étais nu, et vous m’avez habillé » )
Par ces visites de malades dans les hôpitaux et les maisons de retraite que nous pouvons accomplir (« j’étais malade, et vous m’avez visité » ). Etc, etc, etc, …
Et chaque fois que nous accomplissons un tel geste, nous rencontrons le Christ vivant en chair et en os, c’est lui-même qui nous le dit.
C’est donc à ces rencontres et à ces gestes d’amour que nous montrons avant tout que nous sommes vraiment ses disciples :
quel amour du Christ montrons nous si nous fréquentons régulièrement les sacrements, participons à d’innombrables veillées de prières, neuvaines ou pèlerinages, et par ailleurs rechignons pour toutes sortes de raisons dès qu’il faut agir envers les plus pauvres ?
Nous montrons alors que nos innombrables dévotions sont sans objet puisque dans les faits nous refusons de rencontrer le Christ.
Oui, il faut prier et fréquenter les sacrements. Mais pas pour nous donner bonne conscience et nous donner l’impression d’être chrétien. Pour donner du carburant et de la force à notre action envers les plus pauvres, actions que nous devons accomplir dans chaque instant de notre vie, car chaque instant, d’une manière ou d’une autre s’y prête.
C’est à cela que nous serons jugés, ne l’oublions pas.