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 versets sataniques

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diorisma
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MessageSujet: versets sataniques   versets sataniques Icon_minipostedVen 15 Fév 2013, 10:01 am



Les Emeutes de Bradford, Salman Rusdie et les Versets Sataniques

par Lise Willar
Mots...dits


Le forum d’Ecrits-Vains...? a donné lieu dernièrement à des joutes serrées entre les divers intervenants parce qu’il y était question de ce problème épineux qu’est pour certains d’entre nous l’exercice ou le non exercice de la religion. Comme des émeutes entre des extrémistes conservateurs et des immigrés musulmans indo-pakistanais ont pour la nième fois éclaté à Bradford 1 (300 kms au nord de Londres) le 7 juillet et se sont pousuivis durant plusieurs jours, je n’ai pu faire autrement que d’évoquer la véritable guerre psychologique (parce qu’heureusement elle n’a pu se concrétiser) dont les protagonistes étaient d’une part les fondamentalistes musulmans (dont ceux de Bradford, j’y reviens plus bas dans le texte) et d’autre part le célèbre écrivain d’origine indienne Salman Rushdie suite à la publication de ses “Versets Sataniques”. Peut-être l’action ne se situe pas dans un naguère si révolu que je ne puisse y revenir.

La fatwa lancée par l’Ayatollah Khomeyni contre l’écrivain s’inscrivit dans la ligne des extrémistes de tous bords. Il y avait peu de différence entre l’attitude des intégristes chiites et celle des intégristes français. Les uns étaient choqués par l’image d’un prophète non conforme comme les autres refusaient l’image d’un Christ non conforme. Cependant, pour horrible qu’apparaisse l’attitude chiite, elle était presque plus explicable que celle des Français.
Khomeyni s’attaquait en effet à des hommes bien précis: l’iconoclaste lui-même et les éditeurs potentiels du livre sacrilège2. Les intégristes français étaient plus lâches: ils ne s’en sont pas pris à Scorcese où à Nikos Kazantzakis, l’auteur de “La Dernière Tentation du Christ” mais aux spectateurs qui ont essayé sans y parvenir de voir le film incriminé avant de prendre position. Incendier une salle obscure, tuer des gens, c’était simple et direct. Les terroristes tuent, kidnappent, détournent des avions, prennent des otages... pour faire connaître au monde leur cause, bonne ou mauvaise. Ils ont souvent l’esprit exalté, le cerveau lavé. Les intégristes français se cachaient sous le manteau de la tradition, de la famille, de la religion, refrain archi connu.
Si le cas des “Versets Sataniques” fut intéressant à observer c’est que l’ayatollah Khomeyni n’était en aucun cas le premier imam à prononcer une fatwa (ordonnance de mort) contre un homme coupable de les avoir mentionnés ou commentés. Inspirés sans doute à Mohammed par le diable et supprimés pour cette raison du Coran ils ont suscité, entre la mort du Prophète et le XVIIIème siècle, l’intérêt de quarante érudits qui sont tous décédés de mort violente. Des fatwas ont été prononcées par les gardiens du dogme contre des personnalités prestigieuses, Al Hallaj, Omar Khayyam, Averroes, Ibn Arabi, Taha Hussein3... Quelques jours après que “l’Affaire Rushdie” ait été reléguée dans les pages intérieures des journaux, on apprenait (Arabies, juillet-août 1989) que Naghib Mahfouz, premier Arabe à recevoir le Prix Nobel de Littérature, était lui-même sous le coup d’une fatwa. En dépit de la notoriété de l’auteur égyptien, l’information est passée quasi inaperçue. La condamnation de Salman Rushdie n’était donc une chose ni nouvelle ni révolutionnaire. Elle a ému en Occident parce qu’un homme à travers son livre était en cause, parce qu’en raison des progrès de l’information le monde a reçu la nouvelle choquante en quelques heures, forçant cet homme à vivre dans la réclusion la plus complète et sous haute surveillance.
Qu’on ne s’y trompe pas tout de même: un homme aussi érudit que Salman Rushdie (d’origine musulmane même s’il n’était pas pratiquant) savait partinemment qu’il s’exposait à une condamnation exemplaire de la part des Chiites dans leur ensemble mais aussi d’un certain pourcentage de Sunnites. N’oublions pas que la première interdiction du livre est venue de Musulmans indo-pakistanais résidant à Bradford en Grande-Bretagne, de Bombay et d’Islamabad et que des protestations se sont élevées de la part de non musulmans tels que Douglas Hurd, ministre britannique de l’Intérieur: “les Musulmans britanniques ont le droit de défendre leur foi et de protester contre un livre qui, selon eux, insulte et dénigre le prophète. Mais il est totalement inacceptable que ces protestations dégénèrent en violence ou en menaces de violence.” Le directeur de l’UNESCO, Federico Mayor, s’est exprimé dans des termes à peu près semblables, de même que Michel Rocard, notre Premier Ministre d’alors. A la conférence des Evêques de France, Monseigneur Decourtray, primat des Gaules et archevêque de Lyon, est allé plus loin: il a rappelé les protestations soulevées dans les milieux chrétiens par le film de Martin Scorcese et a estimé que des croyants avaient “été offensés dans leur foi”. Il a même exprimé sa solidarité à ceux qui “vivent, dans la dignité et la prière, cette blessure”. Le Vatican a enfoncé le clou en dénonçant “la part d’irrévérence et de blasphème” contenue dans l’ouvrage de Rushdie. Je n’ai pas souvenir de protestations provenant du Grand Rabbinat de France mais je suppose que, si elles existent, elles sont allées dans le même sens que celle des représentants officiels des religions révélées.
Il est regrettable que le seul passage du livre paru à cette époque dans “L’Evènement du Jeudi” n’ait aucun rapport avec les Versets. Il y est question d’une ville dans laquelle toutes les péripatéticiennes du quartier réservé prennent, à l’occasion d’une masquarade, le nom d’une femme du Prophète. Si l’on devait parler de provocation de la part de Salman Rushdie, c’est peut-être le passage du livre qui serait le plus à incriminer mais en le parcourant les lecteurs n’ont pu avoir aucune idée de ce que sont véritablement les Versets Sataniques. Je suis étonnée de la méconnaissance de la rédaction qui, ne connaissant apparemment ni le livre ni le problème des Versets, a cité sans doute le seul texte qu’elle ait eu sous la main puisque l’ouvrage n’existait pas encore en version française4, ne se rendant pas compte qu’une fatwa n’est en général pas prononcée sur une indécence mais sur un blasphème avéré.
Un ami m’a envoyé le livre de New York. Ce n’est pas un ouvrage facile et je m’étonne encore une fois que tant de journalistes aient pu en parler en France d’après les seuls extraits parus dans “Le Nouvel Observateur” ou “L’Evènement du Jeudi”. Les Versets ne sont pas un seul livre mais plusieurs livres en un dont quarante pages environ s’y rapportent effectivement. Si les journalistes avaient eu connaissance de l’ouvrage, ils auraient dû citer ces quarante pages pour donner une idée précise aux lecteurs de l’objet en jeu et non pas le passage sur les péripatéticiennes.
Salman Rusdie dont j’ai pratiquement lu tous les autres ouvrages parus, “La Honte” (Prix français du meilleur livre étranger), “les Enfants de Minuit”, “Le Sourire du Jaguar”, “Un voyage au Nicaragua”, “Haroun et la Mer des Histoires”, “East, West”, “Le Dernier Soupir du Maure”... né en 1947 dans une famille indienne suffisamment aisée pour l’envoyer poursuivre ses études à la célèbre public-school de Rugby, écrit dans une langue “anglo-indienne” assez intellectuelle. Il a une culture énorme et peut discuter à brûle-pourpoint de n’importe quel grand écrivain de renommée internationale. Si je dis que “Les Versets Sataniques” sont plusieurs livres en un seul, c’est qu’ils tiennent à la fois d’un conte philosophique (on a comparé Rushdie au Swift des “Voyages de Gulliver”, au Voltaire de “Candide”, au Sterne de “Tristram Shandy” et du “Voyage Sentimental”...) et des “Contes des Mille et une Nuits”.
On pourrait penser au départ que l’auteur va nous raconter l’histoire de deux Indiens, Gibreel Farishta, acteur légendaire de cinéma, et Saladin Chamcha, l’homme aux mille voix, dont l’avion détourné s’écrase au-dessus de la Manche et qui survivent par miracle en s’accrochant l’un à l’autre avant d’atterrir sur une plage anglaise couverte de neige. Ce serait trop simple car dès leur arrivée la tête de Gibreel s’éclaire d’un halo tandis que les jambes de Saladin se couvrent de poils et que son visage s’agrandit d’une trompe. Comme Rushdie s’adresse à un public rompu apparemment aux joutes métaphysiques, il n’est pas trop difficile de deviner que Gibreel-Gabriel personnifiant l’Archange représente le bien et Saladin le mal. Ce serait à nouveau trop simple car les démons peuvent en certains cas paraître angéliques et les anges être des diables déguisés. Ainsi l’on arrive peu à peu, au cours d’un voyage épique semé de rires et de larmes, à l’épisode qui se rapporte explicitement aux Vers Sataniques. En fait le chapitre “Mahound” est une nouvelle en soi: elle retrace les évènements survenus dans la ville de Jahilia et constitue la base même de la vindicte de l’Ayatollah.
“Jahilia”, c’est La Mecque avant l’hégire, “Mahound”, c’est Mohammed affublé du nom méprisant utilisé par les Croisés à l’adresse du Prophète. “Abou Simbel”, le businessman, est sans doute le violent Abou Jahl, chef des Qoraïches, la tribu la plus opulente de La Mecque à laquelle Mohammed était apparenté mais qui a refusé la Révélation. Le Mont Cone est assimilable au mont Hira dont une grotte abrita le Prophète durant “La Nuit Bénie du Coran”. Ainsi toute la nouvelle est une allégorie très facilement perçue par les initiés.
Le problème qui est posé à Mahound est le suivant: Abou Simbel lui dit qu’il adoptera la nouvelle foi à la seule condition que soient agréées comme anges les trois déesses principales de la religion païenne de Jahilia: Lat, Uzza et Mana (El-Lat, Al-’Ozza et Manât, filles supposées de l’Allah des Qoraichites). Réunis avec Mahound autour de la fontaine de Zamzam qui sauva de la soif Agar et Ismaël, ses trois amis fidèles, Salman, Khalid et Hamza, horrifiés par cette demande inacceptable qui leur apparaît comme un véritable piège, le supplient de repousser la proposition d’Abou Simbel.
Devant l’incertitude de Mahound qui voit dans ce ralliement une occasion inespérée d’augmenter le nombre encore infime de ses adeptes, Hamza lui conseille d’aller trouver l’archange Gabriel dans la grotte du Mont Cone afin de lui soumettre l’épineux problème. Mahound accepte et se rend à la grotte où Gabriel l’attend, aussi perplexe que le Prophète. Il a conscience de la question qui va lui être posée et qui va l’acculer à prendre position dans cette affaire délicate: doit-il conseiller à Mahound la stricte observance de la religion monothéiste qui vient de lui être révélée ou peut-il l’engager à choisir l’alternative entachée de polythéisme proposée par Abou Simbel? L’Archange est dans une situation d’autant plus embarrassante qu’il n’y a jamais été confronté jusqu’alors: il n’est pas venu dans la grotte comme envoyé de Dieu dont il n’a pas la caution, il n’est pas son émissaire et ce fait le déconcerte à tel point que, saisi d’angoisse, il entre dans un étrange demi-sommeil.
Quand Mahound arrive à la grotte après sa dure ascension du Mont Cone, il est très las et tombe non seulement dans la transe qui l’a envahi lors de la Révélation mais dans un sommeil bizarre et prolongé. Ainsi donc un dialogue étrange va s’établir entre l’archange et le prophète, tous deux sinon endormis mais comme paralysés de torpeur. Au cours du dialogue, le Prophète rappelle à Gabriel tous les miracles qui ont eu lieu par son truchement: l’eau de la fontaine de Zamzam, le vol vers Jérusalem sur sa mûle blanche, la rencontre avec Moïse à son retour... Il le supplie de lui dire si les déesses peuvent devenir des anges, si lui, Gabriel, peut avoir des soeurs. Gabriel ne peut répondre: à moitié endormi, il attend un signe de Dieu qui ne vient pas. Cependant ses lèvres s’entrouvrent enfin et bien que des sons véritables ne s’en échappent pas, il paraît donner son assentiment à Mahound tout en se répétant que cet exeat n’a pas de valeur puis que “Dieu est absent de ce tableau”.
C’est donc une approbation sous forme de Versets - les fameux Versets Sataniques - que Mahound toujours endormi va rapporter sous la tente où sont réunis pour jouir de leur triomphe Abou Simbel et les autres profanateurs de la foi. Durant tout le festival païen qui suit, Mahound qui n’est pas sorti de sa transe ne peut communiquer avec ses disciples. Il se réveille enfin dans un lit aux draps de soie à côté duquel se tient la redoutable et toute-puissante Hind, femme d’Abou Simbel, adepte du faux dieu Al-Lat. Mahound, désormais en pleine possession de ses facultés physiques et psychiques, se rend compte qu’il a été berné par un faux Gabriel. Il se précipite vers le Mont Cone et, dans la grotte, il se bat avec l’Archange pendant des heures avant de retomber dans le sommeil de la Révélation au cours duquel il confesse à Dieu qu’il a été trompé lâchement. Il retourne à la ville aussi vite qu’il le peut dans le but d’effacer à jamais de la mémoire des hommes les versets blasphématoires. Il clame la vérité devant les statues des trois déesses et se sauve avant d’être lapidé par la foule.
Après la répudiation des Versets Sataniques, Mahound retourne chez lui pour y recevoir la punition suprême: sa femme bien-aimée - la Khadidja5 du Coran - sa première adepte, âgée de soixante dix ans, est assise morte sous une fenêtre, contre un mur. Mahound ne prononce pas une parole durant des semaines. Il git, prostré de douleur, quand des émeutes éclatent dans la ville. Abou Simbel veut cantonner les fidèles de Mahound dans la partie la plus sale du quartier réservé. En dépit de ces attaques et de ces vexations, le nombre des adeptes augmentent et une oasis du Nord, Yatrib (Médine) offre l’hospitalité à Mahound et ses disciples. Ainsi débute l’hégire et se termine la nouvelle “Mahound”.
Il apparaît ainsi que, selon la coutume, la vindicte exercée sur Salman Rushdie a été le fait de gens qui n’ont pas lu l’ouvrage mais ont condamné son auteur parce qu’il avait abordé le problème des Versets Sataniques, sujet tabou. Comment l’a-t-il abordé? Peu importe. Son crime n’est pas dans l’entreprise romanesque en soi mais dans le seul fait que les mots “Versets Sataniques” aient été prononcés, plus écrits. Si là n’était pas la seule raison de la fatwa, on pourrait discuter à loisir: l’histoire est un rêve, une allégorie que Salman Rushdie raconte sans jamais attaquer ou bafouer le Prophète. La dernière religion révélée n’est jamais remise en cause... Seulement on peut se perdre en arguties des jours durant, le livre ni son auteur ne peuvent se justifier aux yeux d’hommes pour lesquels les mots interdits, une fois prononcés, conduisent irrémédiablement à une condamnation à mort sans appel. Salman Rushdie pouvait éviter la fatwa en n’écrivant pas le livre mais le faisant, il mettait sa vie en péril. Que les “Versets Sataniques” aient été retirés du Coran par la volonté d’hommes qui n’ont pas accepté comme l’ont fait les chrétiens que leur Prophète ait pu douter est une chose incontestable. Les Versets ont fait partie du Livre par la volonté d’Allah et de son Prophète mais personne, pas plus Rushdie que n’importe quel autre écrivain, philosophe ou simple homme de foi, ne changera rien au fait que dans le contexte adopté par des hommes qu’on appelle aujourd’hui des intégristes, les paroles sont condamnables autant sinon plus que les actes.
1 Les villes de Bradford et d’Odham sont particulièrement connues dans cette banlieue pauvre de Londres pour l’agressivité à la fois des populations blanches d’extrême-droite et pour celle des immigrés fondamentalistes qui se font une guerre intestine pratiquement permanente dont on parle beaucoup moins dans les médias français que des échauffourées entre Irlandais protestants et catholiques. Un riche fondamentaliste fait d’ailleurs entraîner les nouveaux kamikazes musulmans qui, même chargés de famille, ont décidé de donner leur vie à la cause palestinienne et reçoivent à la fin de leur entraînement les sommes nécessaires pour se rendre sur le terrain à partir duquel ils lancent leurs opérations.

2 L’éditeur japonais a été tué et deux éditeurs européens blessés.

3 Al Hallaj est une prestigieuse figure du soufisme. Il a été supplicié à Bagdad en 922. Omar Khayyam est le poète et mathématicien persan auquel on doit des quatrains célèbres, les rubaiyyat, (v.1047-V.1122). Averroes est un philosophe musulman aristotélicien né à Cordoue en 1126 et mort à Marrakech en 1198. Ibn Arabi est une autre prestigieuse figure du soufisme (1165-1241), auteur entre autres de “L’Interprète des Ardents Désirs”. Taha Hussein est un des plus grands écrivains arabes contemporains. Né à Maghagha en Hte Egypte en 1889, aveugle, il est décédé au Caire en Novembre 1973. Il est l’auteur du “Livre des Jours”.

4 Il a été publié en français par les éditions Ch. Bourgeois en 1989. Sa première édition anglaise par les éditions Viking Pingouin date du 26 Septembre 1988. C’est celle que j’ai reçue de New York. “L’affaire Rushdie” a éclaté le 5 octobre 1988 quand le gouvernement de New Delhi, par un décret du Ministère des Finances en application de l’article 11 de l’Indian Customs Act, a interdit la publication du livre.

5 Khadidja fut d’abord la patronne de Mohammed, une commerçante aisée. Il était jeune et accompagnait avec son oncle Abou Thaleb des caravanes de chameaux qui transportaient à travers l’Arabie vers la Syrie et le Yemen des produits venus d’Ethiopie, d’Inde et même de Chine. C’est au retour d’une expédition où Mohammed s’était révélé un excellent caravanier (il avait même guéri miraculeusement des chameaux qui manifestaient des signes d’épuisement) que le jeune homme de vingt cinq ans épousa Khadidja qui avait plus de quarante ans. Il lui resta fidèle jusqu’à sa mort car cette femme aimante avait été sa première disciple. Après la mort de celle-ci, Mohammed prit plusieurs épouses dont Aïcha fut la favorite.







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MessageSujet: Re: versets sataniques   versets sataniques Icon_minipostedVen 15 Fév 2013, 10:10 am

Le prophète Mohammed ensorceléAicha rapporte que le prophète a été ensorcelé à tel point qu'il s'imaginait entretenir des rapports sexuels avec ses femmes alors qu'il ne le faisait point".(Certains savants ont dit que ce sortilège est le sortilège de l'impuissance).
Imam Ibn Al Quaim rapporte que le Quadi Iyad a dit: L'ensorcellement est semblable à une maladie qui pourra s'abattre sur une quelconque personne de même comme le prophète.
Allah envoya deux anges qui dirent au prophète qu'il est atteint de sorcellerie et lui désignèrent l'endroit où était caché le sortilège. Le prophète dit: deux hommes (c'est à dire deux anges à aspect humain) vinrent à moi. Un s'est assis près de ma tête et l'autre près de mes pieds. Le premier a demandé : que lui est-il arrivé ? L'autre a répondu : de la magie a été employée contre lui. Le premier a demandé : qui l'a employée ?
Il a répondu : Labid Ibn Asam. Il a demandé : dans quoi est-elle contenue ? Il a répondu : dans un peigne et des cheveux couverts de la bractée d'un dattier mâle. Il a demandé : où est-il ? Il a répondu : sous une pierre au fond de Dhi Arwan (ou Dharwan), le puits de Bani Zurayq. Il a demandé : que devrait être fait à ce sujet ? Il a répondu, le puits devrait être vidé et cela devrait être retiré de sous la pierre.

Le Prophète envoya Alî, Amar Ibn Yasir et Zubaïr retirer le sortilège qui se trouvait dans un puits. L'eau fut retirée et on retrouva le spathe. Là, ils découvrirent à part le peigne et les cheveux une corde avec 11 nœuds et une figure de cire transpercée d'épingles.

Jabrael vint et lui dit de réciter les Mu`awwidhatayn. Pendant qu'il récitait, verset après verset, un nœud se défaisait et une épingle sortait à chaque fois, jusqu'à ce que ce qu'au dernier mot, tous les nœuds soient défaits et toutes les épingles enlevées, et il était entièrement libéré du charme.

Après cela, il appela le juif Labid et le questionna. Il avoua et le Prophète le laissa partir, car il ne se vengeait jamais de quiconque lui avait fait du mal. Il refusa même d'en parler aux autres, disant qu'Allâh lui avait redonné la santé ; et que donc il ne voulait pas inciter les gens contre personne.(Hadith rapporté par El Boukhari)

Nous savons très bien ce qu'ils écoutent. Quand ils t'écoutent et qu'ils chuchotent entre eux, les injustes disent: ‹Vous ne suivez qu'un homme ensorcelé›.
Coran 17:47 voir aussi Coran 26:185
Mohammed était de son vivant fréquemment accusé d'être possédé par le Diable.
2. Tu (Muhammad) n'est pas, par la grâce de ton Seigneur, un possédé.
Coran 34.46. Dis : “..Votre compagnon (Muhammad) n'est nullement possédé : il n'est pour vous qu'un avertisseur annonçant un dur châtiment”.
Aïcha l'a aussi accusé d'avoir été ensorcelé.

Pardonne-t-on à un tributaire, qui s'est rendu coupable de sorcellerie ? On demanda à Ibn-Chihâb si l'on devait mettre à mort celui qui s'était rendu coupable de sorcellerie; il répondit "il nous est parvenu que l'Envoyé de Dieu fut victime d'un acte de sorcellerie, et ne fit pas mettre à mort l'auteur du forfait qui appartenait aux gens du Livre."
"D'après 'Aïcha, le Prophète fut victime de sortilèges, si bien qu'il s'imaginait faire des choses qu'en réalité il ne faisait pas". Hadith 58.14
'Aïcha a dit: "le Prophète ayant été ensorcelé fut en proie à de telles hallucinations qu'il s'imaginait faire ce qu'il ne faisait nullement... Hadith 59.11
Voir aussi le problème des versets sataniques du Coran.



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https://www.youtube.com/watch?feature=player_detailpage&v=4-jEehA9_jw
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