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 Violences en Haïti, l’Église appelle au «respect de la vie»

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MessageSujet: Violences en Haïti, l’Église appelle au «respect de la vie»    Violences en Haïti, l’Église appelle au «respect de la vie»  Icon_minipostedDim 17 Nov 2024, 7:32 am

Violences en Haïti, l’Église appelle au «respect de la vie»


Dans un communiqué publié le 15 novembre, la Conférence épiscopale d’Haïti lance un cri d’alarme et déplore une situation dramatique dans ce pays des Caraïbes où plus de 20.000 personnes ont été déplacées en quatre jours à Port-au-Prince, forcées de fuir à cause de la situation humanitaire désastreuse et de la violence des gangs, selon l’OIM, l'Organisation internationale pour les migrations.

Face à la situation politique et sécuritaire qui prévaut actuellement en Haïti «surtout par l’intensification des actes de violence en divers endroits de la zone métropolitaine», l’Église Catholique réitère dans un communiqué son appel à la paix et à la concorde nationale. Les évêques haïtiens exhortent les gouvernants à «agir avec détermination pour rétablir la sécurité et garantir la protection des citoyens, conformément à leur mission première de servir le bien commun». Il est plus qu’urgent de résoudre ce problème de violence permanente, estiment-ils. Car ces actes de violences continuent de causer «la mort de tant d’innocents, le déplacement massif des populations et une angoisse généralisée».


Au nom de Dieu qui veut la vie pour ses enfants, au nom du respect de la dignité humaine, nous demandons que la vie soit respectée et, sans trop tarder, qu’on consente à de vrais sacrifices que cela exige pour la meilleure issue à cette crise. De nombreux Haïtiens vivent sous «la terreur des armes», privés de leurs droits fondamentaux, notamment le droit à la sécurité, à la vie et à la liberté de mouvement.

Appel au respect de la dignité humaine 

Dans leur communiqué rendu public le 15 novembre, la Conférence épiscopale dénonce «une situation inacceptable», qui est «la conséquence d’actes contraires au dessein de salut de Dieu et à la dignité humaine». «La violence n’apporte ni solution ni rédemption. Nous ne pouvons espérer récolter la paix en semant la violence. La paix est avant tout un don de Dieu, mais elle exige également l’effort de tous les hommes de bonne volonté pour édifier une société selon l’ordre voulu par Dieu», écrivent les évêques.


La Paix et l'espérance 

La CEH invite chaque Haïtien à œuvrer pour la paix, en rejetant toute forme de haine, de vengeance et de division. Dans ces moments difficiles que traverse le pays, les évêques encouragent les fidèles à ne pas céder au désespoir. En réalité, «la foi en Dieu doit nous inspirer à travailler ensemble pour bâtir un avenir de justice, où chaque vie humaine est respectée et protégée». Ils portent en prière toutes les familles endeuillées, mais aussi les personnes hospitalisées, ceux qui se trouvent dans la rue, dans des camps de réfugiés ou chez un bon samaritain. «Nous souhaitons du courage à tout le peuple, souffrant dans son corps et dans son esprit. Tenons fermes dans l’espérance et prions sans cesse en demeurant solidaires», ainsi se termine la note.

Haïti fait face une violence croissante de bandes criminelles. Les gangs sont accusés de meurtres, viols, pillages et enlèvements contre rançon. Selon l'Organisation internationale pour les migrations (OIM), plus de 20.000 personnes ont été déplacées en quatre jours dans la capitale haïtienne Port-au-Prince, forcées de fuir en raison de la «situation humanitaire désastreuse» et de la violence des gangs.


https://www.vaticannews.va/fr/eglise/news/2024-11/violences-en-haiti-l-eglise-appelle-au-respect-de-la-vie.html?utm_source=newsletter&utm_medium=email&utm_campaign=NewsletterVN-FR
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MessageSujet: Re: Violences en Haïti, l’Église appelle au «respect de la vie»    Violences en Haïti, l’Église appelle au «respect de la vie»  Icon_minipostedDim 12 Jan 2025, 2:29 am

“On survit à peine” : l’appel désespéré d’un évêque d’Haïti

Dans un entretien à l'Aide à l'Église en détresse publié le 6 janvier 2025, Mgr Quesnel Alphonse, évêque de Fort Liberté, décrit une situation désespérée à Haïti où règne l'anarchie la plus totale. "C’est comme si on était en train de nous noyer", témoigne l'évêque.

Haïti est-il définitivement perdu ? Plus que jamais, cet État insulaire semble abandonné, laissé à la merci des gangs. La violence qui frappe le pays, ajoutée à une pauvreté sans fin, traumatisent la population, épuisée et sans solution. Dans un entretien accordé à l'Aide à l'Église en détresse (AED) et publié le 6 janvier, Mgr Quesnel Alphonse, évêque de Fort Liberté, s'alarme d'une aggravation sans précédent de la crise qui touche Haïti depuis de nombreuses années, la qualifiant d'"étouffement".

"C’est comme si on était en train de nous noyer. On survit à peine. Les choses deviennent de plus en plus difficiles, et nous ne savons pas ce qui va se passer", témoigne ainsi l'évêque, qui déplore une situation tellement dramatique que tout espoir semble hors de portée. "La vérité est que nous avons l’impression que les gens se sentent très perdus. Ils ne sont pas seulement pauvres, ils vivent maintenant dans la misère. Cela affecte l’ensemble du pays. Le désespoir est à son comble et, dans ce cas, tout peut arriver."

L'évêque décrit des faits particulièrement glaçants : "En un week-end de décembre seulement, 184 personnes ont été brutalement tuées dans des actes de violence", à Port-au-Prince, où pullulent les groupes armés, qui ne se limitent pas aux simples règlements de comptes, mais sèment la terreur jusque dans les familles. Certaines sont contraintes de quitter leur maison afin de laisser les membres des gangs les occuper. Beaucoup sont touchées de plein fouet par la migration : à la recherche de meilleures conditions de vie, les foyers éclatent et se répartissent dans des pays différents, à des milliers de kilomètres de distance. Les jeunes sont les premiers tributaires de cette instabilité, relève Mgr Quesnel Alphonse : "Il y a des cas connus de musulmans qui recrutent des jeunes en les payant près de 100 dollars pour les rejoindre. Bien que l’Islam soit une religion minoritaire en Haïti, sa présence s’est accrue. C’est triste de voir comment ces jeunes adhèrent par nécessité et non par conviction. Beaucoup finissent également par rejoindre des gangs pour la même raison."

Une issue incertaine


Plongé dans une instabilité politique chronique, HAÎTI s'enfonce toujours un peu plus dans le chaos et la corruption. La multiplication des gangs et le trafic de drogue ne trouvent aucune réponse structurée, puisque l'État est absent : les dirigeants politiques se sont tous succédé en vain, et lorsque le président Jovenel Moïse fut assassiné en 2021, aucune élection ne fut envisagée, empêchant tout espoir de retour à la normalité. 

Au milieu des décombres d'un pays déchiré, où les services publics sont paralysés et où règne la loi du talion, l'Église tente de maintenir l'espérance à flot, dernière institution à ne pas avoir démissionné. Mais sans intervention extérieure, le pays pourrait bien rester dans l'impasse. "Haïti appelle à l’aide, pour une aide internationale qui ne vient pas", écrivait sur Aleteia en avril 2024 l’historien Charles Vaugirard, qui préconisait une intervention militaire sous couvert de l'ONU.

 "Vivre en sécurité avec un État stable est la première étape du développement. (...) Aujourd’hui, le pays est dans un stade ultime. Il est grand temps d’agir avec force, tel est l’appel des Haïtiens."

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MessageSujet: Re: Violences en Haïti, l’Église appelle au «respect de la vie»    Violences en Haïti, l’Église appelle au «respect de la vie»  Icon_minipostedDim 12 Jan 2025, 2:39 am

Le pouvoir de l’Église dans le chaos haïtien

Gangrené par les gangs et les réseaux criminels, Haïti ne cesse de sombrer dans la violence. Dans une île où les enlèvements et les demandes de rançons se multiplient, l’Église est la seule structure politique qui demeure, souligne le géopoliticien Jean-Baptiste Noé.


Scène malheureusement banale en Haïti. Le 19 janvier dernier, un minibus transportant six religieuses a été arrêté dans une rue de Port-au-Prince par des gangs criminels.

 Les passagers ont été pris en otage et sont aujourd'hui retenus dans un lieu inconnu, en attendant une remise de rançon. Dans son angélus de dimanche, le Pape a mentionné cet enlèvement des sœurs de la communauté sainte Anne, qui se livrent à un intense travail social auprès des plus pauvres.

 Rien n’y a fait. Quel que soit l’engagement de ces religieuses, elles sont une cible comme les autres, et peut-être même plus que les autres, les ravisseurs s’attendant à ce que le diocèse paye leur rançon. C’est un épisode de plus d’une histoire sanglante pour un pays qui n’en finit pas de sombrer.

Indépendance et violence

Haïti peut s’enorgueillir d’être l’un des premiers pays à avoir acquis son indépendance. C’était le 1er janvier 1804. Dans les années 1960-1970, il était une destination touristique de choix, profitant de sa situation géographique dans les Caraïbes pour développer des complexes hôteliers.

 Il ne reste plus grand-chose de cette économie passée. L’île, mise en coupe réglée par différents clans, notamment la dynastie des Duvallier père et fils qui gouverne de 1957 à 1986, s’enfonce dans la corruption et la violence. La drogue circule, se consomme et se vend, les gangs se structurent, autour de contrôle de quartier et de rites vaudous, les dirigeants se succèdent sans amélioration. 

En juillet 2021, le président Jovenel Moïse est assassiné par un commando, sans que l’on puisse en déterminer les commanditaires. Depuis lors, le Premier ministre assure l’intérim, sans qu’aucune élection ne soit envisagée, ni retour à une stabilité.

Citation :

Beaucoup de gangs et de réseaux criminels ont prospéré sur la pauvreté engendrée par le séisme de 2010.

La comparaison avec son voisin Saint-Domingue n’est pas en faveur d’Haïti. Alors que les deux pays se partagent la même île, que leur indépendance date du début du XIXe siècle (1804 pour l’un, 1844 pour l’autre), Saint-Domingue bénéficie d’une plus grande stabilité politique et d’un meilleur développement économique. Le PIB par habitant est ainsi estimé à 1.600 dollars en Haïti contre 10.300 dollars à Saint-Domingue.

 La violence des gangs n’a pas traversé la frontière, Saint-Domingue veillant à ce que l’effondrement de son voisin ne l’entraîne pas dans sa chute. Ce différentiel de développement se ressent lors des catastrophes naturelles. Le séisme de 2010 qui a frappé Haïti était d’une magnitude de 7, mais il a causé la mort de près de 280.000 personnes.

 À titre de comparaison, celui de Noto (Japon), le 1er janvier dernier, pourtant d’une magnitude supérieure (7,6) a causé la mort de 200 personnes. Le séisme de 2010 au Chili, d’une magnitude de 8,4, a quant à lui causé la mort de près de 500 personnes.

L’absence de normes antisismiques, la vétusté des services publics et des bâtiments ont contribué à rendre dramatique un séisme qui n’aurait eu que peu de conséquences s’il avait eu lieu au Japon ou au Chili. Les conséquences sociales de cette catastrophe se vivent encore aujourd'hui : beaucoup de gangs et de réseaux criminels ont prospéré sur la pauvreté engendrée par cette catastrophe. 


L’Église médiatrice


Dans les crises politiques qui frappent le pays, les autorités de l’Église ont joué à plusieurs reprises un rôle essentiel de médiateur. C’est notamment le cas du cardinal Chibly Langlois, premier cardinal d’Haïti, créé en 2014 par François.

La même année, il a servi de médiateur dans une discussion entre le gouvernement et l’opposition d’alors, médiation qui avait permis de trouver un accord politique et ainsi de faire redémarrer les institutions haïtiennes pour une paix provisoire et précaire.

Alors que les gangs prennent possession de la capitale et des principales villes, que les attaques se multiplient sur les routes et dans les quartiers, les institutions de l’Église figurent parmi les dernières structures sociales à maintenir un lien au sein de la société.

 Accueil des enfants abandonnés, instruction, travaux sociaux pour tenter de sortir les adolescents de la drogue et du crime, le travail des religieuses et des associations ecclésiales est essentiel. 

Ce qui rend encore plus choquant l’enlèvement de ces six religieuses, ce qui témoigne d’une absence totale de morale de la part des gangs, qui s’attaquent à toute personne susceptible de leur rapporter de l’argent.

 Les assassinats ciblés ou aveugles se multiplient, les barrages sur les routes sont de plus en plus nombreux et le gouvernement ne contrôle plus rien. 

L’Église étant la seule structure politique qui demeure, si elle est attaquée, c’est le dernier pilier d’Haïti qui s’effondrera. 

À vue humaine, aucune solution n’apparaît possible. D’où l’absolue nécessité de l’appel du Pape, pour tenter de forcer le destin et de sauver un pays gangrené par la violence.

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