RAMOSI Co-Admin
Date d'inscription : 01/06/2011 Messages : 19186 Pays : FRANCE R E L I G I O N : CATHOLIQUE
| Sujet: La fin de vie peut-elle se régler par une loi ? + Messe du16/05/2021 Dim 16 Mai 2021, 5:56 pm | |
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La fin de vie peut-elle se régler par une loi ?
16/05/2021 de 10h30 à 12h00
Le Jour du Seigneur consacre son émission à la proposition de loi sur la fin de vie. La messe est ensuite célébrée en direct de l’église Saint-Etienne à Issy-les-Moulineaux, en Ile-de-France.
Magazine
« La fin de vie peut-elle se régler par une loi ? » La crise sanitaire a remis en lumière la question de la mort et la façon de mourir. C’est dans ce contexte particulier qu’une proposition de loi sur la fin de vie a émergé pour compléter la loi Clays-Leonetti de 2016, que beaucoup jugent insuffisante. En quoi consiste-t-elle ? Doit-on légaliser l’euthanasie ? Quelle est la place de l’humain dans cette décision ? Et comment prendre en compte la dignité du malade ? Pour répondre à ces questions, David Milliat reçoit Marie-Jo Thiel, médecin et théologienne.
Messe
Célébrée en direct de l’église Saint-Etienne à Issy-les-Moulineaux (92) La communauté chrétienne est ancienne, comme le laisse supposer la protection sous laquelle est placée l’église avec saint Étienne, l’un des premiers martyrs de la chrétienté dont le culte se répand au Ve siècle. Quelques vestiges du VIIe siècle sont situés sous le jardin du presbytère. L’ancien tympan du XIIe siècle est toujours visible à côté de l’autel de la vierge. L’église disparaît en 1336 et de celle qui la remplaça, il ne reste que la cloche. L’église actuelle date de 1618 et compte parmi les plus anciennes du département. Son orgue a été entièrement restauré en 2014.
Président : P. Jacques Mevel, curé Prédicateur : P. Augustin Mbazoa, pallotin
Parole inattendue
Danièle Laufer, écrivaine, raconte l’importance de la mémoire : « Je me sens, en ce moment, témoin de témoin. Je viens d’écrire un livre sur les enfants de survivants des camps de concentration, ce qui était mon cas. Nous sommes à une époque où les derniers témoins de toute cette histoire sont en train de disparaitre les uns après les autres. C’est à nous de témoigner de cette histoire, de ces parents étranges, survivants de l’horreur et de la barbarie. »
https://www.lejourduseigneur.com/revoir-lemission/
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Capucine MODERATION
Date d'inscription : 12/12/2011 Messages : 7528 Pays : France R E L I G I O N : catholique
| Sujet: Re: La fin de vie peut-elle se régler par une loi ? + Messe du16/05/2021 Lun 17 Mai 2021, 12:39 am | |
| En complémentarité, me semble t-il : un article de Il faut que toutes les voix s'élèvent (koztoujours.fr) Il faut que toutes les voix s’élèventpublié lé 17 MAI 2021 par KOZ in SOCIÉTÉ sur il faut que toutes les voix s’élèvent
On voudrait épargner au lecteur une autre chronique sur l’euthanasie. Mais comment le pourrait-on quand, après une première tentative en avril, 300 députés dont les appartenances transcendent souvent les sensibilités politiques, reviennent en mai exiger qu’au-delà de tous les enjeux cruciaux que doit affronter le pays, l’Assemblée Nationale consacre en urgence ses travaux à la possibilité d’administrer la mort ? Une seule chose est exacte dans le courrier qu’ils ont transmis au Premier Ministre : cela fait plus de 43 ans que les parlementaires débattent de la fin de vie. On ajoutera que ces dernières années, le Comité Consultatif National d’Ethique s’est prononcé, l’IGAS s’est prononcé, le Conseil d’Etat s’est prononcé : tous, au nom du droit, de l’éthique et de l’humanisme, se sont opposés à la légalisation de l’euthanasie. Tout le reste est tromperie. Tromperie, la promesse d’un débat serein qu’ils n’ont pas été en mesure de respecter le 8 avril dernier, quand les invectives et autres manifestations indécentes de triomphe ont envahi l’hémicycle. Tromperie, la présentation de leur revendication comme un « aboutissement » des travaux parlementaires alors qu’elle est en est la trahison ! Non, il n’y a rien de commun entre elle et ce que les lois de 2005 et 2016 ont permis, jusqu’à la sédation en phase terminale. Celle-ci est certes l’ultime étape du soin, mais elle reste un soin tant il s’agit d’apaiser les douleurs, de dormir avant de souffrir. Injecter un produit mortel, administrer la mort ne sera jamais un soin. Sa légalisation sera une rupture violente dans la pratique médicale, qui n’est que le reflet de notre culture, de notre souci collectif des plus fragiles. Ce sera donc aussi une rupture culturelle majeure.
Et tromperie encore, l’invocation d’une « loi de liberté » ! Ce n’est certainement pas la moindre des impostures, sauf à n’entrevoir que la liberté des bien-portants et des plus déterminés ou militants, en oubliant la contrainte insidieuse infligée aux gens ordinaires, aux plus faibles, aux plus solitaires, quand la médecine sait aujourd’hui si bien préserver la fin de leur vie… et si tant est que choisir la mort puisse jamais être perçu comme une liberté humaine. Oui, on aurait voulu épargner au lecteur cette nouvelle chronique mais comment le pourrait-on, lorsque tout en soi crie contre cette perspective ? Et même si le cri se fait supplication, il y a urgence maintenant, il faut que toutes les voix s’élèvent.
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