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 Alep tombe, l'EI avance ses pions

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Capucine
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MessageSujet: Alep tombe, l'EI avance ses pions    Alep tombe, l'EI avance ses pions  Icon_minipostedJeu 22 Déc 2016, 4:21 pm

Alep tombe, l'EI avance ses pions

AFP, publié le vendredi 23 décembre 2016 à 01h18

Syrie-Irak: Alep reprise par le régime, l'EI avance ses pions

L'assaut mené à Alep par Damas et Moscou, au nom de la guerre contre les "terroristes", a paradoxalement permis au groupe Etat islamique (EI), absent d'Alep, de regagner du terrain en Syrie, et les perspectives de l'en déloger pour de bon restent incertaines, estiment des experts.

En quoi la bataille d'Alep a-t-elle fait le jeu de l'EI?

"Les ressources déployées (par le régime d'Assad et Moscou) pour reprendre
Alep ont entraîné une série de victoires opportunistes de l'EI" en Syrie, note Charles Lister, du centre de recherche américain Middle East Institute. 

En pleine offensive russo-irano-syrienne contre les rebelles à Alep, les jihadistes de l'EI ont repris mi-décembre la ville de Palmyre, connue pour sa cité antique, dont ils avaient été chassés en mars.

"Moscou et Damas ont jugé prioritaire la défaite de l'opposition dans la ville d' Alep

par rapport à la défense de Palmyre contre l'EI, faisant croître de fait la menace posée par les groupes jihadistes au nord et à l'est de la Syrie", commente l'Institute for the Study of War (ISW), un think-tank basé à Washington.

"Daech (acronyme arabe de l'EI) apparaît comme le grand vainqueur de la chute d'Alep", renchérit Jean-Pierre Filiu, professeur à la Paris School of International Affairs. Outre la reprise de Palmyre, "le scandale de la passivité internationale face au martyre d'Alep relance la propagande jihadiste dans le monde entier, permettant à Daech de frapper coup sur coup en Jordanie et en Allemagne". 

Quel est l'état des forces de l'EI en Syrie aujourd'hui?

Les jihadistes ne tiennent plus aujourd'hui que la moitié du territoire dont ils s'étaient emparés en 2014 en Irak et en Syrie et ont enregistré leurs plus lourdes défaites cette année face aux forces et pays coalisés contre eux.

Dans le nord de la Syrie, le groupe ultraradical sunnite a notamment perdu Kobane, Minbej ou encore Dabiq, pierre angulaire de sa mythologie. Son fief d'Al-Bab, au nord d'Alep, est par ailleurs attaqué par la Turquie, qui a déclenché il y a quatre mois une offensive dans le nord de la Syrie pour chasser l'EI de sa frontière.
Mais les jihadistes contrôlent toujours Raqa, capitale syrienne de son "califat" autoproclamé. Le groupe a également la mainmise sur les rives de l'Euphrate, jusqu'à la frontière irakienne via Deir Ez-Zor. 

La récente reprise de Palmyre, dans la province centrale de Homs, "met en évidence l'incapacité des forces progouvernementales syriennes à rétablir la sécurité dans tout le pays sans le soutien durable de la Russie et de l'Iran, malgré leur récent succès à Alep", d'après l'ISW. 

Qui va se charger de mener la lutte anti-EI en Syrie, en particulier de reprendre son bastion de Raqa?
Après la bataille d'Alep apparaît une division des tâches entre grandes puissances: Moscou devrait continuer à apporter son soutien au régime de Bachar al Assad

pour reprendre des territoires aux rebelles syriens (opposition modérée ou islamistes d'Ahrar Al-Cham ou Fatah Al-Cham) pendant que Washington poursuit la lutte contre l'EI.

"Les Russes veulent reconquérir la Syrie +utile+ et laisser le bourbier de +Daechland+ aux Occidentaux. Il y a un partage de facto de la Syrie en deux, les Russes à l'Ouest et les Américains à l'Est", estime une source diplomatique européenne.

Mi-décembre, le général américain Stephen Townsend, qui commande la campagne aérienne de la coalition anti-EI, a d'ores et déjà prévenu que Washington se chargerait de reprendre Palmyre si Moscou ne le faisait pas.

Mais le plus grand défi reste la reprise de Raqa, bastion syrien de l'EI d'où ont été planifiés les attentats contre l'Europe et le monde arabe.

Début novembre, les Forces démocratiques syriennes (FDS), une coalition arabo-kurde soutenue par les Etats-Unis au sol et dans les airs, ont lancé une offensive pour reprendre la ville.

Mais la Turquie pourrait également décider d'intervenir et compliquer l'équation, alors qu'Ankara s'inquiète de voir les milices kurdes, qu'elle considère comme "terroristes", prendre pied à Raqa à la faveur de cette offensive dont elles sont le fer de lance.

Pour Jean-Pierre Filiu, "l'indifférence de la Russie envers le sort de Raqa et l'enlisement des Etats-Unis dans la bataille de Mossoul laissent ouverte la possibilité d'une intervention de la Turquie et de ses protégés syriens

http://actu.orange.fr/monde/alep-tombe-l-ei-avance-ses-pions-CNT000000zG5H4/photos/un-soldat-pro-regime-fait-le-signe-de-la-victoire-au-dessus-de-la-mosquee-des-omeyades-devastee-a-alep-le-13-decembre-2016-2e7c6d96c4e9db7514eb2c4569903b12.html
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MessageSujet: Re: Alep tombe, l'EI avance ses pions    Alep tombe, l'EI avance ses pions  Icon_minipostedJeu 22 Déc 2016, 4:26 pm

La reprise d'Alep, victoire de la "force brute" et symbole du désengagement occidental

AFP, publié le vendredi 23 décembre 2016 à 01h20

Syrie: la reprise d'Alep, victoire de la "force brute" et symbole du désengagement occidental

"Pax Russa" en Syrie. La reprise d'Alep, obtenue au rouleau compresseur, marque la victoire de la "force brute" et l'émergence d'alliances entre régimes autoritaires, face à un Occident ayant choisi de rester en retrait et d'oublier les rêves démocratiques qui avaient déclenché le conflit en 2011.

Des combattants "liquidés", des zones "nettoyées": les mots de Damas et de son allié russe résument la stratégie employée pour reconquérir l'ancienne capitale économique de la Syrie, tombée au prix de milliers de victimes, de déplacements massifs de populations et de destructions sans précédent.

La reprise d'Alep, si elle ne marque pas la fin de la guerre, constitue cependant un tournant majeur après presque six ans de conflit: elle devrait garantir, du moins à moyen terme, le maintien du président syrien Bachar al-Assad. Et elle consacre une nouvelle alliance de vainqueurs, la Russie, l'Iran et la Turquie, face aux Occidentaux et monarchies du Golfe relégués au rang de spectateurs.

"Le premier enseignement à tirer, c'est que la force paye, et l'abstention a un coût", analyse Bruno Tertrais, de la Fondation pour la Recherche Stratégique.

La force: "l'implication massive de la Russie et de l'Iran, qui a changé le cours de la guerre".

L'abstention: "la non-intervention américaine en 2013", rappelle-t-il.

Cette année-là, lorsque le président américain Barack Obama a renoncé à frapper le régime syrien, accusé d'avoir perpétré une attaque meurtrière à l'arme chimique en banlieue de Damas, "la messe était dite", juge une source diplomatique française.

C'est également en 2013 que les combattants du mouvement chiite libanais Hezbollah, soutenu par Téhéran, interviennent aux côtés des forces de Damas. L'implication militaire de l'Iran et de ses affidés ira croissant les années suivantes.

A cette époque, les Occidentaux, Etats-Unis en tête, les monarchies du Golfe et la Turquie réclament encore le départ du président syrien Assad et soutiennent plus ou moins militairement l'insurrection syrienne.

Mais deux ans plus tard, nouveau bouleversement: devant un régime en mauvaise posture, Moscou intervient massivement en Syrie pour sauver son allié et écraser l'opposition qualifiée de "terroriste", quelle qu'elle soit.

"Avec l'intervention russe, c'est vraiment terminé, on sait qu'on ne peut plus rien faire", dit amèrement la source diplomatique française.

- 'la barbarie en cravate' -

"Il n'y a pas d'impuissance occidentale, il y a un manque de volonté. C'est un choix", soutient M. Tertrais, estimant que l'échec de la révolution syrienne n'était pas "inévitable".

Au coeur du conflit, la révolte populaire déclenchée en mars 2011 avait pour premier mot d'ordre: "une Syrie sans tyrannie". Mais elle a été balayée en quelques mois par la répression féroce du régime, la militarisation du conflit, l'intervention des puissances étrangères.

Et les aspirations démocratiques des Syriens sont vite devenues secondaires pour des Occidentaux effrayés par la radicalisation de la rébellion et l'émergence du groupe jihadiste Etat islamique, devenu l'incarnation du mal absolu.

"La Syrie a été réduite à la confrontation entre deux barbaries. Et entre les deux on préfère la barbarie cravatée, qui parle anglais, et dont la femme ne porte pas le voile", soit Bachar al-Assad, déclarait récemment à l'AFP l'éditeur franco-syrien Farouk Mardam-Bey.

Une grille de lecture qui ne semble pas devoir changer avec le prochain président américain Donald Trump. Les propos qu'il a tenus jusqu'à présent "suggèrent qu'il pourrait considérer le soutien à la démocratie comme un luxe que les Etats-Unis ne peuvent pas se permettre face aux groupes terroristes comme Al-Qaïda ou l'EI", écrit le chercheur Elliott Abrams dans une récente note du Council on Foreign relations.

- 'Victoire à la Pyrrhus' -

Pour le moment, Moscou, Téhéran, Damas, et Ankara, récemment réconcilié avec la Russie, apparaissent donc comme les vainqueurs, en mesure de dicter leur vision des choses et d'imposer "des négociations entre copains", selon un diplomate européen, pour une solution politique à leur convenance.

Mais les agendas des vainqueurs ne coïncident pas forcément, soulignent plusieurs experts.
Entre un Assad qui prétend reconquérir tout le pays, une Russie qui se satisferait de la "Syrie utile", une Turquie avant tout préoccupée par la sauvegarde de sa frontière sud et un Iran soucieux de renforcer sa position sur la scène régionale, les intérêts pourraient entrer en collision assez rapidement.

"C'est une victoire de la force brute, mais c'est une victoire à la Pyrrhus", estime le chercheur Karim Bitar de l'Institut de relations internationales et stratégiques.

"D'une part, elle accentue les frustrations et les humiliations subies par les Syriens. D'autre part, les Russes commencent déjà à sentir le retour de bâton", ajoute M. Bitar, évoquant l'ambassadeur russe assassiné en Turquie par un policier turc pour "venger Alep".

http://actu.orange.fr/monde/la-reprise-d-alep-victoire-de-la-force-brute-et-symbole-du-desengagement-occidental-CNT000000zGVoO/photos/des-syriens-celebrent-a-alep-la-reprise-de-la-ville-par-l-armee-reguliere-le-22-decembre-2016-a98ce0d1153b02ea35df6e9b7c603170.html
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