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 Homélies pour le dimanche des Rameaux, en marche vers Pâques

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MessageSujet: Homélies pour le dimanche des Rameaux, en marche vers Pâques   Homélies pour le dimanche des Rameaux, en marche vers Pâques Icon_minipostedSam 19 Mar 2016, 8:48 pm




Le bois de la croix est le trône de JESUS
– François Ier


François Ier, Homélie pour la célébration du Dimanche des Rameaux, 28ème Journée mondiale de la Jeunesse, Dimanche 24 mars 2013, Libreria Editrice Vaticana.

1. JESUS entre à Jérusalem. La foule des disciples l'accompagne en fête, les manteaux sont étendus devant lui, on parle des prodiges qu'il a accomplis, un cri de louange s'élève :


Béni soit celui qui vient, lui, notre roi, au nom du Seigneur. Paix dans le ciel et gloire au plus haut des cieux (Lc, 19, 38).

Foule, fête, louange, bénédiction, paix : c'est un climat de joie que l'on respire. JESUS a réveillé dans le cœur tant d'espérances surtout chez les gens humbles, simples, pauvres, oubliés, ceux qui ne comptent pas aux yeux du monde. Lui a su comprendre les misères humaines, il a montré le visage de miséricorde de Dieu, il s'est baissé pour guérir le corps et l'âme. Ça, c'est JESUS. Ça, c'est son cœur qui nous regarde tous, qui regarde nos maladies, nos péchés. L'amour de JESUS est grand. Et ainsi il entre dans Jérusalem avec cet amour, et nous regarde tous. C'est une belle scène : pleine de lumière – la lumière de l'amour de JESUS, celui de son cœur –, de joie, de fête.

Au commencement de la Messe nous l'avons répété nous aussi. Nous avons agité nos palmes, nos rameaux d'olivier. Nous aussi nous avons accueilli JESUS ; nous aussi nous avons exprimé notre joie de l'accompagner, de le savoir proche, présent en nous et au milieu de nous, comme un ami, comme un frère, aussi comme un roi, c'est-à-dire comme un phare lumineux de notre vie. JESUS est Dieu, mais il s'est abaissé pour marcher avec nous. Il est notre ami, notre frère. En cela il illumine notre marche. Et ainsi nous l'avons accueilli aujourd'hui. Et c'est la première parole que je voudrais vous dire : joie ! Ne soyez jamais des hommes et des femmes tristes : un chrétien ne peut jamais l'être ! Ne vous laissez jamais prendre par le découragement ! Notre joie n'est pas une joie qui naît du fait de posséder de nombreuses choses, mais elle naît du fait d'avoir rencontré une Personne : JESUS, qui est parmi nous ; elle naît du fait de savoir qu'avec lui nous ne sommes jamais seuls, même dans les moments difficiles, même quand le chemin de la vie se heurte à des problèmes et à des obstacles qui semblent insurmontables, et il y en a tant ! Et à moment-là vient l'ennemi, vient le diable, si souvent déguisé en ange, et insidieusement nous dit sa parole. Ne l'écoutez pas ! Suivons JESUS ! Nous accompagnons, nous suivons JESUS, mais surtout nous savons que lui nous accompagne et nous met sur ses épaules : ici se trouve notre joie, l'espérance que nous devons porter dans notre monde. Et s'il vous plaît ! ne vous laissez pas voler l'espérance ! Ne vous laissez pas voler l'espérance ! Celle que JESUS nous donne.

2. Deuxième parole. Pourquoi JESUS entre-t-il à Jérusalem, ou peut-être mieux : comment JESUS entre-t-il à Jérusalem ? La foule l'acclame comme Roi. Et lui ne s'oppose pas, il ne la fait pas taire (cf. Lc 19, 39-40). Mais quel type de Roi est JESUS ? Regardons-le : il monte un petit âne, il n'a pas une cour qui le suit, il n'est pas entouré d'une armée symbole de force. Ceux qui l'accompagnent ce sont des gens humbles, simples, qui ont la capacité de voir en JESUS quelque chose de plus ; qui ont le sens de la foi, qui dit : C'est le Sauveur. JESUS n'entre pas dans la Ville sainte pour recevoir les honneurs réservés aux rois terrestres, à qui a le pouvoir, à qui domine ; il entre pour être flagellé, insulté et outragé, comme l'annonce Isaïe dans la première Lecture (cf. Is 50, 6) ; il entre pour recevoir une couronne d'épines, un bâton, un manteau de pourpre, sa royauté sera objet de dérision ; il entre pour monter au Calvaire chargé d'un bois. Et alors voici la deuxième parole : Croix. JESUS entre à Jérusalem pour mourir sur la Croix. Et c'est justement ici que resplendit son être de Roi selon Dieu : son trône royal est le bois de la Croix ! Je pense à ce que Benoît XVI disait aux Cardinaux : vous êtes des princes, mais d'un Roi crucifié. Le bois de la croix est le trône de JESUS. JESUS prend sur lui… Pourquoi la Croix. Parce JESUS prend sur lui le mal, la saleté, le péché du monde, et aussi notre péché, de nous tous, et il le lave, il le lave avec son sang, avec la miséricorde, avec l'amour de Dieu. Regardons autour de nous : combien de blessures le mal inflige-t-il à l'humanité ! Guerres, violences, conflits économiques qui frappent celui qui est plus faible, soif d'argent, que personne ne peut emporter avec soi, on doit le laisser. Ma grand-mère nous disait à nous enfants : le linceul n'a pas de poches. Amour de l'argent, pouvoir, corruption, divisions, crimes contre la vie humaine et contre la création ! Et aussi – chacun de nous le sait et le reconnaît – nos péchés personnels : les manques d'amour et de respect envers Dieu, envers le prochain et envers la création tout entière. Et sur la croix JESUS sent tout le poids du mal et avec la force de l'amour de Dieu le vainc, le défait dans sa résurrection. C'est le bien que JESUS fait à nous tous sur le trône de la Croix. La croix du Christ embrassée avec amour ne porte pas à la tristesse, mais à la joie, à la joie d'être sauvés et de faire un tout petit peu ce qu'il a fait le jour de sa mort !

3. Aujourd'hui sur cette place il y a beaucoup de jeunes : depuis 28 ans le Dimanche des Rameaux est la Journée de la Jeunesse ! Voici la troisième parole : jeunes ! Chers jeunes, je vous ai vus dans la procession, quand vous entriez ; je vous imagine à faire la fête autour de JESUS, agitant les rameaux d'olivier ; je vous imagine alors que vous criez son nom et exprimez votre joie d'être avec lui ! Vous avez une part importante dans la fête de la foi ! Vous nous portez la joie de la foi et vous nous dites que nous devons vivre la foi avec un cœur jeune, toujours : un cœur jeune, même à soixante-dix ou quatre-vingts ans ! Cœur jeune ! Avec le Christ, le cœur ne vieillit jamais ! Pourtant nous le savons tous et vous le savez bien que le Roi que nous suivons et qui nous accompagne est très spécial : c'est un Roi qui aime jusqu'à la croix et qui nous enseigne à servir, à aimer. Et vous n'avez pas honte de sa Croix ! Au contraire, vous l'embrassez, parce que vous avez compris que c'est dans le don de soi, dans le don de soi, dans le fait de sortir de soi-même, que se trouve la véritable joie et que par l'amour de Dieu, le Christ, Lui a vaincu le mal ! Vous portez la Croix pèlerine à travers tous les continents, par les routes du monde ! Vous la portez en répondant à l'invitation de JESUS « Allez ! De toutes les nations faites des disciples » (cf. Mt 28, 19), qui est le thème de la Journée de la Jeunesse de cette année. Vous la portez pour dire à tous que sur la croix JESUS a abattu le mur de l'inimitié, qui sépare les hommes et les peuples, et qu'il a apporté la réconciliation et la paix. Chers amis, moi aussi je me mets en route avec vous, dès aujourd'hui, sur les traces du bienheureux Jean-Paul II et de Benoît XVI. Désormais nous sommes proches de la prochaine étape de ce grand pèlerinage de la Croix. Je regarde avec joie vers juillet prochain, à Rio de Janeiro ! Je vous donne rendez-vous dans cette grande ville du Brésil ! Préparez-vous bien, surtout spirituellement dans vos communautés, pour que cette Rencontre soit un signe de foi pour le monde entier. Les jeunes doivent dire au monde : il est bon de suivre JESUS ; il est bon d'aller avec JESUS ; le message de JESUS est bon ; il est bon de sortir de soi-même, vers les périphéries du monde et de l'existence pour apporter JESUS. Trois paroles : joie, croix, jeunes.

Demandons l'intercession de la Vierge Marie. Elle nous enseigne la joie de la rencontre avec le Christ, l'amour avec lequel nous devons le regarder sous la croix, l'enthousiasme du cœur jeune avec lequel nous devons le suivre en cette Semaine sainte et dans toute notre vie. Ainsi soit-il.






Dernière édition par RAMOSI le Lun 21 Mar 2016, 7:15 pm, édité 1 fois
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MessageSujet: Re: Homélies pour le dimanche des Rameaux, en marche vers Pâques   Homélies pour le dimanche des Rameaux, en marche vers Pâques Icon_minipostedDim 20 Mar 2016, 7:46 pm



Vraiment cet homme était le fils de Dieu
– Didier-Marie Golay

Fr. Didier-Marie Golay, o.c.d, Homélie pour le dimanche des Rameaux et de la passion, Couvent d'Avon, 2011.


Frères et sœurs, par sa Passion, par sa Passion d'amour – que nous venons d'entendre – JESUS a été fidèle jusqu'à la mort, fidèle à son amour infini pour le Père, fidèle à son amour infini pour les hommes.

Par sa Passion acceptée librement, JESUS vient briser le dynamisme de mort qui est en l'homme, le dynamisme du péché. Péché qui conduit les scribes et les pharisiens à la haine ; péché qui conduit Pilate et la foule à la peur ; péché qui conduit les disciples au sommeil et à la fuite ; péché qui conduit Pierre au reniement.

Face à ce déferlement de péché, face à cette spirale de violence, JESUS reste celui qui aime et aimera jusqu'au bout. JESUS reste celui qui pose sur l'homme, même du haut de la Croix, un regard d'amour. Sur chaque homme, sur tout l'homme, JESUS pose un regard d'amour. Un regard qui invite à vivre de l'amour, à vivre par amour.

Bien sûr, voyant l'heure arriver, voyant la coupe s'approcher, JESUS a frémi ; il s'est senti seul. Sur la Croix, il s'est même senti abandonné par son Père. Mais par delà tout cela, à travers tous ses sentiments, il est demeuré fidèle. Il a vécu sa Passion et sa mort comme il a vécu sa vie, par amour. Sa mort est une mort donnée comme sa vie fut une vie donnée totalement à la mission que lui avait confiée le Père. La Croix, instrument de sa Passion et sa mort, est devenue signe de reconnaissance de ses disciples. Elle est en fait le trône de sa gloire.

La couleur rouge des ornements liturgiques nous rappelle l'humiliation vécue par le Christ JESUS chez les soldats. Mais elle nous rappelle aussi que cette humiliation est prophétique. À cet instant de sa Passion, Celui qui sera crucifié est revêtu du manteau rouge, manteau royal qui nous annonce que son trône n'est autre que sa Croix.

Un Roi qui règne en se faisant serviteur. Un Roi qui renonce à ses privilèges comme nous le rappelait la première lecture : « Il n'a pas jugé bon de revendiquer son droit d'être traité à l'égal de Dieu ; mais au contraire, il se dépouilla lui-même en prenant la condition de serviteur »...

Ce Roi n'est pas comme les autres rois ; c'est un Roi qui veut permettre aux autres d'exister, qui veut les faire exister. Un Roi dont la toute puissance est une puissance d'amour qui vient briser la spirale de la haine et de la violence suscitées par le péché.

Contemplant le trône de sa gloire, la Croix de JESUS-Christ, il nous faut à notre tour entrer dans cette logique de l'amour, une logique qui conduit au don de soi, à l'accueil des autres qui sont mes frères.

En mourant pour tous les hommes, le Christ JESUS a inauguré un monde nouveau. Il ne tient qu'à nous, là où nous sommes de « faire le petit peu qui dépend de nous » selon la belle expression de Notre Mère sainte Thérèse de JESUS, pour poursuivre ce que Christ a inauguré et lui permettre de porter un fruit de vie.

Oserons-nous, frères et sœurs, pleurer sur nos péchés et nos reniements comme Pierre ? Oserons-nous nous ouvrir à la conversion, en nous faisant serviteur les uns des autres ?

Ou alors, comme Pilate nous laverons-nous les mains devant les situations de détresse et de misère que nous côtoyons ?

Contemplant en ce jour le Christ en Croix et laissant son regard d'amour se poser sur nous, l'Esprit Saint fera-t-il jaillir de nos cœurs le cri du centurion : « vraiment cet homme est le Fils de Dieu ».

Que notre vie donnée par amour soit, dans notre monde contemporain, le signe de cette Bonne Nouvelle. En Christ nous sommes réconciliés avec Dieu et réconciliés les uns avec les autres.

Cette Bonne Nouvelle que nous célébrons aujourd'hui – comme chaque dimanche – elle va se déployer tout au long du Triduum Pascal qui va clore cette Semaine Sainte, inaugurée par ce dimanche de la Passion.

Jeudi, nous serons invités à faire mémoire de la première Cène : « faites cela en mémoire de moi ». Dans un temps d'adoration, nous serons invités à lui tenir compagnie...

Vendredi, nous suivrons le Christ dans son portement de Croix. Nous vénérerons ce bois précieux d'où est jaillie la vie.

Samedi, nous serons avec lui au tombeau dans le silence et le questionnement pour pouvoir accueillir dimanche matin la lumière de la Résurrection et la puissance de l'Esprit Saint qui l'a relevé d'entre les morts.

Frères et sœurs, ce que nous célébrons – en raccourci si j'ose cette expression – à chaque eucharistie : le cœur de notre foi, le mystère de la Passion, de la mort et de la Résurrection du Seigneur JESUS, le Triduum Pascal nous offre la grâce et le temps de le laisser se déployer pour que ce mystère de mort et de vie puisse davantage œuvrer en nous et nous animer de l'intérieur.

Il est urgent de vivre ce Mystère Pascal et de le laisser vivre en nous afin que le monde croie et qu'au nom de JESUS tout genoux fléchissent, au ciel, sur terre et aux enfers » car ce que nous dit la liturgie de ce jour c'est que sur la Croix et pour toujours, « JESUS-Christ est Seigneur à la gloire de Dieu le Père ».

Oui, frères et sœurs avec le centurion nous pouvons affirmer : « Vraiment cet homme est le Fils de Dieu ». Amen.






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MessageSujet: Re: Homélies pour le dimanche des Rameaux, en marche vers Pâques   Homélies pour le dimanche des Rameaux, en marche vers Pâques Icon_minipostedLun 21 Mar 2016, 7:14 pm




L’affrontement de deux...


JESUS au prétoire - Basilique Saint-Marc, Venise

L’affrontement de deux mondes
– Abbaye Notre-Dame de Tamié


Abbaye Notre-Dame de Tamié, Homélie pour le dimanche des Rameaux, 1er avril 2007.


Ce récit de la Passion (Lc 19, 28-40) nous montre l'affrontement de deux mondes. JESUS vit dans le monde de la lumière et de la vérité, de la justice et de l'innocence, de la liberté, de l'amitié et de la prière. Il s'affronte au monde que nous ne connaissons que trop : le monde du mensonge et de l'hypocrisie, de la lâcheté et de la trahison, de la violence et du meurtre. Bien souvent, ce monde du péché et de la mort paraît triompher du monde de la justice et de la liberté. Si la liturgie nous fait revivre le drame qu'a vécu JESUS c'est pour nous rappeler que, par sa passion et sa résurrection, JESUS a fait triompher le monde de la lumière et de la vérité, de l'innocence et de l'amour, de laliberté, de l'amitié et de la prière.

Saint Pierre proclamera le jour de Pentecôte :


Cet homme que Dieu avait accrédité auprès de vous... vous l'avez livré et supprimé en le faisant crucifier par la main des impies ; mais Dieu l'a ressuscité (Ac 2, 23-24).

La victoire de Pâques nous ouvre un chemin nouveau : l'Esprit du Christ nous est donné et nous permet de nous engager, à la suite de JESUS, sur son chemin de liberté et d'amour et d'y demeurer fidèle jusqu'au bout. C'est poussé par un immense amour que JESUS a pris résolument et librement ce chemin qui l'a conduit jusqu'à la croix.

JESUS marchait en avant de ses disciples (Lc 19, 28). Quand l'heure fut venue, il se mit à table et les apôtres avec lui. Et il leur dit : "J'ai tellement désiré manger cette Pâque avec vous avant de souffrir" (Lc 22, 14-15). Puis, JESUS sortit pour se rendre au mont des oliviers et ses disciples le suivent... tombant à genoux, il priait : Père, si tu veux écarter de moi cette coupe... Pourtant que ce ne soit pas ma volonté mais la tienne qui se réalise... Pris d'angoisse il priait plus instamment. (Lc 22, 39, 42, 44). Alors les disciples l'abandonnèrent tous et prirent la fuite (Mt 26, 56) JESUS reste seul mais, en dépit des apparences, il demeure maître de la situation.

Il est bouleversant de constater comment, durant tout ce drame de la Passion, les rôles sont inversés. L'innocent est condamné par deux tribunaux, celui du grand-prêtre et celui de Pilate ; mais c'est le centurion romain, exécuteur de la sentence, qui proclame le vrai jugement : "cet homme était un juste".

Ceux qui devraient savoir qui est JESUS ne veulent pas le savoir. Ils l'interrogent mais refusent d'entendre ses réponses : "Es-tu le roi des juifs ? Es-tu le Messie ? Es-tu le Fils de Dieu ?" Or, un criminel condamné au même supplice de la croix voit et reconnaît l'identité de JESUS : "Souviens-toi de moi quand tu seras dans ton royaume".

Les prêtres ont dit de JESUS qu'il blasphémait car il se prétendait égal à Dieu ; selon saint Matthieu, le centurion et les soldats qui gardaient son corps déjà mort déclarent : "Vraiment cet homme était fils de Dieu".

Du côté du péché c'est le monde à l'envers mais avec JESUS c'est le monde remis à l'endroit. Alors, de quel côté nous situons-nous ? Où penche notre liberté ? Recherchons-nous sincèrement la vérité ou avons-nous peur de la vérité ? Sommes-nous du côté de la lumière ou restons-nous complices de la lâcheté, de l'indifférence, de l'hypocrisie ?

JESUS nous ouvre un chemin qui seul peut donner sens à notre existence. Si nous suivons le Christ dans sa montée vers Jérusalem, si nous le suivons dans sa passion et sa mort, nous deviendrons vraiment libres ; avec lui nous retrouverons notre vocation première d'enfant du Père. Si par égoïsme et lâcheté, par indifférence et par intérêt nous restons dans l'autre camp, nous demeurerons esclaves de nos préjugés, de notre égoïsme, de nos passions... Voulons-nous vraiment accéder à la liberté et en payer le prix ?

Ne pensez pas que JESUS veuille la souffrance et nous demande de rechercher la souffrance. Non, mais JESUS vit un très grand amour. Sa vie est une vie toute donnée par amour. Or, vous savez par expérience que dans le couple, dans la famille c'est celui qui aime le plus qui obéit à l'autre, qui se soumet à l'autre, qui prend par amour la position de la faiblesse et de l'impuissance car l'amour ne peut contraindre l'autre à aimer. Mais cette impuissance dictée par un grand amour possède déjà la puissance de la résurrection. Cette faiblesse est plus forte que toute violence. Personne ne peut ôter la vie à celui qui la donne de lui-même. Pensez à Maximilien Kolbe et à tous les martyrs.

En JESUS, nous voyons Dieu qui ne se contente pas d'attendre le retour de l'enfant prodigue que nous sommes, mais poussé par son immense amour, il vient à notre rencontre et prend sur lui notre péché et notre culpabilité. "Adam où es-tu ? Je viens prendre ta place afin de te donner la mienne, cette place de fils aimé du Père qui t'est réservée de toute éternité". En communiant à ce repas auquel nous invite JESUS aujourd'hui il nous dit comme à ses disciples :

Je dispose pour vous du Royaume, comme le Père en a disposé pour moi. Ainsi vous mangerez et boirez à ma table dans mon Royaume.



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MessageSujet: Re: Homélies pour le dimanche des Rameaux, en marche vers Pâques   Homélies pour le dimanche des Rameaux, en marche vers Pâques Icon_minipostedMer 23 Mar 2016, 8:36 pm



Jeudi Saint 2016,


Jeudi saint


Signification

Commémoration du dernier repas du Christ

La Dernière Cène (Monastère de Valaam)
Le Jeudi saint est le jeudi précédant Pâques. Il commémore pour les chrétiens l'institution par le Christ de la Cène, ou Eucharistie, lors du dernier repas pris avec ses disciples avant son arrestation. Saint Jean est représenté s'appuyant sur la poitrine du Christ, comme le décrit le récit évangélique1.


Catholicisme

L'évêque de Saint Asaph (pays de Galles) procède au lavement des pieds.
C'est le début du triduum pascal, célébrant la Passion et la Résurrection de JESUS.

Lors de la messe vespérale du Jeudi Saint, messe dite «In cœna Domini», a lieu une cérémonie particulière, le lavement des pieds ou Mandatum. Douze hommes ont le pied droit lavé par le prêtre lors de la messe du soir (généralement, entre le sermon et l'offertoire). Les anciennes règles liturgiques (avant la réforme de la Semaine Sainte en 1956 par Pie XII) prévoyait qu'il y ait treize hommes. Une treizième personne car il y eut un miracle sous saint Grégoire lors de cette cérémonie. D'autres versions expliquent cela par la présence de la Sainte Vierge ou bien par celle du maître de maison3. Cette cérémonie rappelle ce qu'a fait le Christ lors de la Cène. D'ailleurs l'Évangile du jour est celui où le Christ lave les pieds des douze apôtres (Jean XIII, 1-15).

C'est aussi la commémoration de la dernière Cène de JESUS instituant l'Eucharistie. L'universitaire britannique Colin Humorismes (en) considère que la Cène n'a pas eu lieu le jeudi mais le Mercredi saint 1er avril 33, réconciliant ainsi deux incohérences : l'incohérence de synchronisation, les Évangiles synoptiques utilisant un vieux calendrier hébraïque et rapportant que la Cène s'est déroulée le soir durant la Pâques juive tandis que l'Évangile selon Jean se réfère à un calendrier lunaire et décrit le dernier repas avant la Pâques juive ; l'incohérence temporelle, les différents procès de JESUS dans différentes zones de Jérusalem mentionnées dans les Évangiles n'ayant pas pu matériellement (comme le montrent des experts ayant parcouru Jérusalem avec un chronomètre) se dérouler pendant la Cène qui aurait commencé après le coucher du soleil le jeudi soir et la crucifixion de JESUS le vendredi matin suivant.

Certaines églises, pratiquant la forme extraordinaire du rite romain, ont, après la messe in cœna Domini, un autre office liturgique : l'Office des Ténèbres encore appelé les Tenebrae.




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MessageSujet: Re: Homélies pour le dimanche des Rameaux, en marche vers Pâques   Homélies pour le dimanche des Rameaux, en marche vers Pâques Icon_minipostedJeu 24 Mar 2016, 6:17 pm



Vendredi Saint



Signification

Commémoration de la Passion (Supplice et exécution de JESUS-Christ


Le Vendredi Saint est une fête religieuse célébrée par les chrétiens le vendredi précédant le dimanche de Pâques. Ce jour est férié dans presque tous les pays de tradition chrétienne protestante.


Sujet de la commémoration

C'est la commémoration de la Passion (Supplice et exécution de JESUS-Christ). Des offices additionnels sont tenus ce jour-là avec des lectures du Nouveau Testament. L'office solennel catholique, appelé « messe des Présanctifiés », fait partie du Temps de la Passion de l'année liturgique et a la structure d’une messe, à savoir trois lectures, la prière universelle, l’adoration ou la vénération de la Croix (pour les catholiques romains, une procession en quatorze stations commémorant chaque scène conduisant à la crucifixion Via crucis) au lieu du sacrifice eucha­ristique et la communion avec des hosties consacrées la veille à la messe du soir1.

L'Église catholique préconise de jeûner le Vendredi Saint, et à tout le moins de manger maigre (pas de viande en particulier), ce qui est pratiqué par de nombreux catholiques, même non pratiquants. Les crucifix et parfois les statues sont voilées jusqu'à la célébration de Pâques.

La prière Oremus pour les Juifs lors de la liturgie du Vendredi Saint comportait une mention qui peut paraître offensante pour les Juifs, à cause d'une mauvaise traduction qui a fait croire qu'elle était à l'origine de l'antijudaïsme et de l'antisémitisme. Cette mention a été supprimée par Jean XXIII en 1959, et le concile Vatican II a clarifié la position de l'Église sur les relations avec le judaïsme dans la déclaration Nostra Ætate (1965).




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MessageSujet: Re: Homélies pour le dimanche des Rameaux, en marche vers Pâques   Homélies pour le dimanche des Rameaux, en marche vers Pâques Icon_minipostedSam 26 Mar 2016, 6:23 pm



Pâques


Signification
Commémoration de la résurrection de JESUS-Christ

Date 2014
20 avril (Orient et Occident)

Date 2015
5 avril (Occident)
12 avril (Orient)

Date 2016
27 mars (Occident)
1er mai (Orient)

Date 2017
16 avril (Orient et Occident)


Pâques est la plus importante fête de la chrétienté. Elle commémore la résurrection de JESUS-Christ énoncée par la Bible, deux jours après sa passion, c'est-à-dire « le troisième jour ». La solennité commence le dimanche de Pâques, qui pour les catholiques marque la fin du jeûne du carême, et dure huit jours (semaine de Pâques, semaine radieuse ou semaine des huit dimanches) (voir calendrier chrétien). Le pluriel de Pâques ne fait pas référence à une pluralité de dates. La langue française distingue en effet la Pâque originelle juive (ou Pessah) et la fête chrétienne de Pâques. La première commémore la sortie d'Égypte et la liberté retrouvée des enfants d'Israël. La fête chrétienne est multiple. Elle commémore à la fois la dernière Cène instituant l'eucharistie, la Passion du Christ et sa Résurrection.

La date de Pâques est fixée au premier dimanche après la pleine lune suivant le 21 mars ce qui, selon le calendrier de référence, donne souvent un jour de célébration différent pour les Églises occidentales et les orthodoxes. Il existe aussi certaines Églises chrétiennes qui choisissent de pratiquer la Pâque quartodécimaine en concordance avec la Pâque juive.

Étymologie

Les mots « Pâque » ou « Pâques » viennent du latin chrétien pascha qui signifie « la Pâque juive; l'agneau pascal que les Juifs mangeaient pour célébrer la Pâque; l'Agneau pascal, JESUS-Christ ; Pâques, fête chrétienne ». Pascha est emprunté au grec π α ́ σ χ α, mêmes sens, et celui-ci, par l'intermédiaire de l'araméen pasḥa, à l'hébreu biblique pesaḥ «Pâque; agneau pascal», dérivé du verbe pasaḣ « passer devant, épargner »1, en référence à la dixième plaie d'Égypte, la mort des premier-nés, qui épargna les foyers des enfants d'Israël.

C'est seulement après le XVe siècle que la distinction sémantique a été marquée par la graphie entre Pasque (ou Pâque) désignant la fête juive et Pasques (ou Pâques) désignant la fête chrétienne.

Calcul de la date de Pâques.

Le jour de Pâques est un dimanche situé à des dates variables du calendrier grégorien comprises entre le 22 mars et le 25 avril. Des dates de jours fériés et de fêtes dépendent de ce jour de Pâques, comme le lundi de Pâques, l'Ascension, la Pentecôte, le lundi de Pentecôte.

À titre d'exemple, les dates contemporaines de Pâques sont les dimanches :

20 avril 2014,
5 avril 2015,
27 mars 2016.

Ces dates sont celles du calendrier grégorien, qui suit le mouvement du soleil et les saisons.


Article détaillé : Calcul de la date de Pâques.

Pâques est la première fête célébrée dans les calendriers liturgiques chrétiens ; elle est attestée dès le IIe siècle. Elle commémore la dernière Cène, la Passion et la Résurrection du Christ, événements dont les évangiles synoptiques situent le déroulement lors des festivités de la Pâque juive à Jérusalem, un vendredi 15 Nissan du calendrier juif, alors que l'évangile attribué à Jean situe la crucifixion de JESUS un vendredi 14 nissan. La fête de Pâques était célébrée de façon diverse par les églises chrétiennes primitives. Certaines des premières Églises continuaient à célébrer la Cène le jour de la Pâque juive, en particulier les Églises syriaques attachées à la tradition johannique qui identifiait le sacrifice du Christ à l'offrande pascale3. D' autres, telles l’Église de Rome, fêtaient Pâques le dimanche suivant la Pâque juive, mettant ainsi l'accent sur la Résurrection au lendemain du Shabbat4. En 387, Épiphane de Salamine témoigne de Il précise que ces gens prétendaient avoir trouvé la date exacte de la crucifixion de JESUS dans des sources chrétiennes. Toutefois, Épiphane n'admet pas cette date et indique que d'autres versions donnent le 15 des calendes d'avril (18 mars) ou le 10 de ces calendes (23 mars). Il ajoute que d'après ses calculs, il s'agit du 13 des calendes d'avril (20 « l'existence de deux groupes qui fêtaient Pâques à date fixe : d'un côté ceux qui suivent les « mythes juifs », de l'autre un groupe qui fixé en Cappadoce, célèbre Pâques le 8 des calendes d'avril (25 mars). »mars).

Le calendrier hébreu étant lunisolaire, tous les mois commencent à la Nouvelle Lune ; le 14 du mois de Nissan correspond donc en général à la Pleine Lune à quelques jours près (c'est-à-dire le quatorzième après la nouvelle lune visible depuis jérusalem la plus proche de l'équinoxe. Voir ci-après les détails sur la définition du Concile de Nicée). L'année du calendrier juif compte 12 ou 13 mois lunaires ; pour que Nissan reste le premier mois du printemps, l'intercalation d'un mois complémentaire était décidée par le Sanhédrin quand c'était nécessaire pour respecter le rythme des saisons6. Après le Ier concile de Nicée en 325, il fut décidé que le calcul de la date de Pâques se ferait selon une règle fixe7. Ainsi, « Pâques est le dimanche qui suit le 14e jour de la Lune qui atteint cet âge le 21 mars ou immédiatement après », donc le dimanche après la première pleine lune advenant pendant ou après l'équinoxe de printemps. Un problème, apparu plus tard, est la différence des pratiques entre les églises occidentales et les églises orthodoxes. Les premières adoptent en 1582 le calendrier grégorien pour calculer la date de Pâques, alors que les autres continuent à utiliser le calendrier julien originel. Le Conseil œcuménique des Églises proposa une réforme de la méthode de détermination de la date de Pâques lors d'un sommet à Alep (Syrie), en 1997. Cette réforme aurait permis d'éliminer les différences de dates entre églises occidentales et orientales8 ; elle devait entrer en application en 2001, mais elle échoua.

Le calcul de la date de Pâques est assez complexe ; il est connu sous le nom de comput. Il existe des tables traditionnelles, mais aussi des algorithmes plus mathématiques pour la retrouver. La première méthode développée par Carl Friedrich Gauss présentait quelques erreurs : en 1954 (la formule donnait le 25 avril au lieu du 18 avril) et en 1981 (le 26 avril au lieu du 19 avril). De nombreux autres mathématiciens ont depuis développé d'autres formules. Voir des calculs détaillés dans l'article du calcul de la date de Pâques.

Certains groupes religieux choisissent de pratiquer cette cérémonie en concordance avec la Pâque juive, c'est-à-dire le jour de la Pâque quartodécimaine pour l'Église de Dieu (Septième Jour) et certains Baptistes du Septième Jour ou le jour du Mémorial pour les Témoins de Jéhovah.

Le dimanche de Pâques, comme tous les dimanches, est reconnu comme jour férié par tous les pays de tradition chrétienne. Le lundi de Pâques est également férié dans certains pays, comme la France (depuis la loi du 8 mars 1886) mais pas aux États-Unis, dans certaines communautés autonomes d'Espagne, au Mexique et en Argentine, ni au Portugal où le lundi est travaillé au moins dans certaines régions.

Le vendredi saint est aussi férié dans de nombreux pays : Brésil, Mexique, Argentine, Allemagne, Royaume-Uni, certains cantons de Suisse, Canada, certains États des États-Unis, certaines régions d'Espagne, etc. Dans les départements français de l'Alsace, de la Guadeloupe, de la Guyane, de la Martinique, de Polynésie française, de la Moselle, le vendredi saint, qui précède le dimanche de Pâques, est également férié10.

Pâques (aussi appelé le dimanche de Pâques) est la solennité la plus importante (juste devant Noël) de l'Église catholique, c'est-à-dire qu’il est obligatoire de chômer et d'assister à la messe. Elle est la première des cinq fêtes cardinales de l'année liturgique catholique.

En fait, la liturgie spécifique à Pâques commence par la vigile pascale, célébration aussi respectée par certains anglicans et luthériens. Souvent, la vigile pascale est l'occasion, pour les croyants, de recevoir le sacrement du baptême ou de la confirmation. La nuit du matin du dimanche de Pâques se font donc l'allumage du feu nouveau du cierge pascal, la bénédiction des fonts baptismaux, la lecture des prophéties et le chants des litanies. Normalement, Pâques est le jour de l'année que choisissent les fidèles qui ne vont à la messe qu'une fois par an pour communier (d'où l'expression « faire ses Pâques »), ce qui leur impose d'aller se confesser au préalable. En effet, depuis le Jeudi saint, il n'y a pas eu d'Eucharistie, seulement des célébrations liturgiques telles que la surnommée « Messe des présanctifiés » du Vendredi Saint. Symboliquement, pour les catholiques, la veillée pascale et son cierge traduisent la Résurrection du Christ, le renouvellement solennel de l'engagement de leur baptême par l'ensemble des chrétiens.

Ainsi, le Carême est terminé et l'accent est mis sur l'innocence retrouvée et sur la valeur de l'initiation chrétienne. Lorsque le jour est levé, s'ensuit alors l'office suivant : la messe de la Résurrection. Le Christ, aussi appelé le Rédempteur, a vaincu pour les mortels le péché, le démon et la mort même. JESUS-Christ s'est donc fait l'agneau de Dieu, l'Agnus Dei, sacrifié lors de la crucifixion, et qui enlève les péchés du monde par sa mort et sa résurrection. Cette messe de Pâques a donc une symbolique qui exprime ainsi l'apex de toute l'année liturgique des catholiques, car elle leur rappelle leurs devoirs de chrétiens grâce à ce renouveau spirituel. Pâques est aussi l'une des rares occasions pour le Pape de prononcer la célèbre bénédiction urbi et orbi. Enfin, ce dimanche vient clore le triduum et la Semaine sainte.

En Belgique, en France et en Italie, les cloches sont rendues silencieuses lors du Jeudi saint pour éviter qu'elles ne sonnent pendant les deux jours suivants. Durant le carême, on omet de chanter le Gloire à Dieu, en signe de pénitence. Alors, au Canada, quand arrive la vigile pascale, on fait sonner les cloches pour manifester la joie qu'on a de sortir de la pénitence pendant qu'on le chante.

Aux Philippines, au matin de Pâques (appelé localement Pasko ng Muling Pagkabuhay ou les Pâques de la Résurrection), la célébration est marquée par des actes de joie. À l'aube, Salubong, le premier d'entre eux, fait mettre ensemble de grandes statues de JESUS et Marie illustrant la première réunion de JESUS et de sa mère Marie après la Résurrection. Peu de temps après, la messe de Pâques commence dans l'allégresse.

Au Tyrol, l'effigie du Christ ressuscité apparaît par un procédé théâtral au centre du décor baroque des Ostergräber.





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MessageSujet: Re: Homélies pour le dimanche des Rameaux, en marche vers Pâques   Homélies pour le dimanche des Rameaux, en marche vers Pâques Icon_minipostedSam 26 Mar 2016, 6:32 pm



Homélie pour la messe de Pâques au Saint-Sépulcre,

+ Fouad Twal, Patriarche

31 mars 2013

Excellences,

Chers frères dans l’épiscopat et le sacerdoce

Chers amis,

Sainte fête de Pâques à tous ! Le Christ est vraiment ressuscité ! Alléluia ! Pâques illumine ! Le ressuscité nous enveloppe de sa lumière, il donne à nos cœurs une joie immense et une grande espérance et il les remplit de son amour.

Aujourd’hui nous est relatée dans l’évangile la course haletante de Pierre et Jean qui suivent Marie-Madeleine vers le tombeau où le corps de JESUS a été déposé. Mais ils découvrent un tombeau vide avec le linceul. Pourtant, instantanément Jean vit et crut que JESUS n’a pas été enlevé mais qu’il est ressuscité. La foi est donc un don et elle est aussi personnelle. C’est pourquoi une relation intime avec Dieu est nécessaire. Elle s’établit par la prière dans le secret des cœurs devant une “présence absente”, dont témoigne le tombeau vide. Le tombeau vide comme on le voit aujourd’hui ici-même, est le chemin de la foi qui commence. Cette foi – notre foi – s’appuie sur le témoignage des Apôtres. Il nous est demandé de croire sans voir : « Heureux ceux qui croient sans avoir vu. » (Jean 20, 29).

La résurrection est au centre de la foi chrétienne : « Si le Christ n’est pas ressuscité, vaine est notre foi » (1Co 15,17). Malgré cela les catholiques, les orthodoxes et les protestants célèbrent Pâques à des dates différentes. Nous savons que la division ne vient pas de Dieu. C’est pourquoi, nous avons décidé dans notre diocèse de Terre Sainte à l’exception de Jérusalem et de Bethléem, de caler la date de Pâques des catholiques sur le calendrier julien pour que les familles de confession mixte puissent fêter ce mystère ensemble. Comme c’est le cas en Jordanie, en Syrie et en Egypte. Une célébration commune solennelle et joyeuse de la Résurrection du Seigneur par tous les chrétiens à travers la Terre Sainte, peut devenir un témoignage crédible et authentique de l’appel du Christ pour plus de communion, ainsi que de notre réponse à cet appel.

Cette décision d’unifier la date Pâques n’est pas facile mais c’est un premier pas vers l’unité complète, que nous devons porter dans notre prière. Dans cette Année de la foi, qui se prête très bien à ce défi, il nous est aussi demander de redynamiser notre foi et notre enthousiasme. L’évangélisation, à travers notre charité, amour du prochain et simplicité, semble être une priorité pour notre nouveau pape François. Notre pape argentin vient d’un continent qui compte 40 % des catholiques du monde, mais où la position de l’Eglise est contestée par les groupes évangéliques et où les relations avec le monde politique sont un peu tendues. L’Esprit-Saint qui a déjoué tous les pronostics, vient de nous donner un pape dont l’action depuis des années, se trouve dans la droite ligne des orientations du dernier synode qui portait sur la « nouvelle évangélisation. »

Le Saint Père a demandé dans son tout premier discours aux fidèles d’« entreprendre un chemin de fraternité, d’amour » et d’« évangélisation ».

Dans l’évangile de Saint Jean, JESUS nous dit qu’il est la lumière ; qui le suit « ne marchera pas dans les ténèbres, il aura la lumière de la vie » (Jn 8, 12). En tant que chrétiens, le Seigneur nous invite aussi à être une lumière pour le monde ; à porter la lumière de l’espérance au milieu des violences, des souffrances, des guerres, de l’injustice. Il nous invite ici à porter la lumière de la foi au milieu de notre région du Proche-Orient, là où le christianisme est né, là où l’Eglise-Mère de Jérusalem est née, là où naît tout chrétien. C’est pourquoi la nouvelle évangélisation, pour être moderne et efficace, doit repartir de Jérusalem :

– repartir de la première communauté chrétienne assidue à la lecture de la Parole de Dieu, à rompre le pain et à la solidarité.

– repartir de la première communauté, ancrée dans la personne du Christ, ayant une cause, pour laquelle elle était disposée à affronter tout sacrifice jusqu’au martyre. Ainsi, je renouvèle mon invitation à venir en Terre Sainte à tous les pèlerins du monde entier et en premier lieu à notre pape François qui sera le bienvenu.

Venez vous aussi comme Pierre et Jean voir le tombeau vide. Le pèlerinage aux Lieux Saints et aux “pierres vivantes”, est un excellent moyen pour raviver notre foi et celle des pèlerins. Il permet de mieux connaître le cadre culturel, historique et géographique, où sont nés les mystères auxquels nous croyons, et dont le plus important est fêté aujourd’hui : la résurrection.

Le pèlerinage ici est une occasion de rencontre personnelle et incarnée avec JESUS. En ce sens, les chrétiens de Terre Sainte sont la mémoire collective vivante de l’histoire de JESUS. Mais en même temps ils ont besoin des autres fidèles, de leurs prières et de leur solidarité ; la présence des pèlerins est de fait un véritable témoignage de foi et de communion avec notre Eglise du Calvaire.

Notre Eglise vit dans un Moyen-Orient de souffrance. L’Année de la foi répond donc ici à des enjeux spécifiques. D’abord, je pense à toutes les victimes et tous les réfugiés syriens qui affluent dans les pays voisins et notamment en Jordanie, mais aussi à tous les chrétiens de Terre Sainte qui sont tentés par l’émigration, je veux redire à tous que la fête de la résurrection est un motif d’espérance pour un monde affligé par de profondes tragédies souvent provoquées par la violence humaine. Les croix de nos vies ne sont pas pour autant balayées à Pâques ; Dieu ne vient pas les supprimer, mais il a ouvert un chemin d’espérance au milieu de la souffrance, et il veut l’ouvrir chaque jour pour nous.

Vivre au Moyen-Orient en tant que chrétien, n’est pas un choix mais une vocation. Il faut passer par la croix pour connaître la résurrection. « La croix nous fait souvent peur, car elle semble être la négation de la vie. En réalité, c’est le contraire ! Elle est le “oui” de Dieu à l’homme, l’expression extrême de son amour et la source d’où jaillit la vie. Car du cœur de JESUS ouvert sur la croix, a jailli cette vie divine, toujours disponible pour celui qui accepte de lever les yeux vers le crucifié. » ( Benoît XVI lors de JMJ de Madrid.)

Depuis le matin de Pâques, l’espérance chrétienne est sans limite. Toute nuit noire peut être illuminée par le vainqueur du tombeau. Ce ne sont plus des terres qu’il faut reconquérir, mais des cœurs. Des cœurs qu’il faut convertir et éduquer à la paix. J’invite encore et encore la communauté internationale, au-delà des discours et des visites, à prendre concrètement les décisions efficaces pour trouver une solution équilibrée et juste pour la cause palestinienne qui est à l’origine de tous les troubles du Moyen-Orient.

En novembre 2010, j’ai rencontré personnellement le Pape en Argentine où nous avions pu évoquer la situation de la diaspora des chrétiens d’Orient en Amérique latine. L’Argentine a accueilli de nombreux émigrés du Moyen-Orient. Le pape François est ainsi sensibilisé à la question de l’émigration des fidèles de Terre Sainte. Il fut d’ailleurs jusqu’ici ordinaire pour les fidèles de rite oriental résidant dans son pays. Je suis convaincu que le Saint Père continuera avec force et détermination le travail de Benoît XVI pour la paix en Terre Sainte, et un rapprochement entre les peuples et les religions du monde. Ici en Terre Sainte, notre communion avec le Saint Père est profonde et notre confiance absolue. Nous savons d’expérience tout l’intérêt et les efforts pour la paix que porte le Saint-Siège à notre Patriarcat et à la Terre Sainte.

Chers frères et sœurs, recevez mes meilleurs souhaits de Joyeuses Pâques ; que ce soit l’occasion d’une belle résurrection de nous-mêmes, de nos Eglises et de notre Terre Sainte. Qu’en ce matin de Pâques germe un printemps nouveau.

Que cette fête radieuse de la Résurrection du Christ vous apporte la bénédiction du Seigneur !

Amen.

+ Fouad Twal, Patriarche



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