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| Elections municipales en France | |
| Auteur | Message |
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Capucine MODERATION
Date d'inscription : 12/12/2011 Messages : 7553 Pays : France R E L I G I O N : catholique
| Sujet: Elections municipales en France Ven 21 Mar 2014, 12:32 am | |
| Municipales: à J-3 du premier tour
A trois jours du premier tour des élections municipales, Jean-Marc Ayrault a appelé à "tout faire" pour qu'il n'y ait "aucun maire Front national".
LE FAIT DU JOUR: Le Premier ministre a relancé la thématique du front républicain en déclarant à radio J que "les républicains devraient tout faire pour qu'il n'y ait aucune possibilité qu'il y ait un maire Front national dans une commune de France". C'est une des premières implications de l'exécutif dans la campagne, ciblant les responsables de l'UMP, alors que le FN, fort de ses 546 listes dans les communes de plus de 3.500 habitants a de hautes ambitions. Jean-Marc Ayrault ressort "la vieille ficelle de la République en danger", a répliqué le patron de l'UMP Jean-François Copé.
DANS LES COMMUNES:
COTE-D'OR: La CGT a exclu deux de ses adhérentes candidates sur les listes FN à Dijon et Chenôve
PARIS: Anne Hidalgo (PS) et Nathalie Kosciusko-Morizet (UMP) tiennent leurs derniers meeting jeudi soir dans les XVe et XIVe, deux arrondissements dont elles sont tête de liste et qu'elles espèrent faire basculer dans leur camp.
Un Français sur trois favorable à un accord national ou local UMP-FN
TOULOUSE: Cécile Duflot, ministre EELV, a indiqué que la liste autonome écolo n'avait pas pour projet de se maintenir au second tour assurant qu'il "n'y aura aucune négociation de marchand de tapis"
SONDAGES:
- STRASBOURG: Le maire sortant (PS) Roland Ries et la candidate UMP Fabienne Keller (UMP) feraient jeu pratiquement égal en cas de duel au deuxième tour, selon un sondage IPSOS/STERIA pour France 3 Alsace. En cas de triangulaire avec le FN, peu probable, Roland Ries l'emporterait
- HENIN-BEAUMONT: Steeve Briois (FN) gagnerait au second tour, en duel avec le maire sortant (DVG) ou dans une triangulaire, selon un sondage Ipsos-Steria pour France 3 Nord-Pas-de-Calais et France Bleu Nord.
- MARSEILLE: Le maire sortant Jean-Claude Gaudin (UMP), devancerait Patrick Mennucci (PS) au deuxième tour, confortant son avance par rapport à janvier selon un sondage CSA pour Le Figaro, BFMTV et Orange.
- REIMS: La sortante Adeline Hazan (PS) arriverait en tête aux deux tours dans une triangulaire avec l'UMP et le FN, selon un sondage Ipsos/Steria pour France 3 Champagne-Ardenne.
- PARIS: Anne Hidalgo (PS) est donnée gagnante au second tour avec 52% contre 48% pour sa rivale UMP Nathalie Kosciusko-Morizet, d'après un sondage Ifop pour lejdd.fr. Anne Hidalgo perd un point au détriment de sa rivale depuis un précédent sondage des 7-11 mars. L'Ifop donne toutefois la socialiste systématiquement gagnante depuis décembre 2013.
- Services publics: Les Français sont très majoritairement satisfaits (78%) de la gestion de leur services publics locaux et huit sur dix estiment que cela représente un enjeu important aux municipales, selon le baromètre BVA pour l'Institut de la gestion déléguée et 20 minutes
- Cumuls des mandats: Les Français sont massivement favorables (80%) à l'application stricte du non-cumul des mandats pour les élus locaux, ainsi qu'au plafonnement de leur revenus (81%), selon un sondage LH2 pour France bleu et la Presse régionale.
- Participation: Les trois quarts des Français (76%) se déclarent intéressés par les élections municipales, mais seulement six sur dix se disent certains d'aller voter, selon un sondage Ipsos pour Le Monde et France 3.
LA PHRASE DU JOUR: "Il y a une ambiance générale de décomposition politique, personne n'avait prévu qu'elle viendrait se concentrer de cette façon spectaculaire sur les derniers jours de la campagne. Les résultats sont hautement imprévisibles" a déclaré Jean-Luc Mélenchon, co-président du Front de gauche, à Toulouse.
LA MINORITE DU JOUR: Seule une minorité de candidats, dont Anne Hidalgo et NKM, dans les grandes villes ont souscrit à un appel de Transparency International France en faveur de davantage de transparence de la vie publique locale
L'INTERDICTION DU JOUR:
Comme pour toutes les élections françaises, la loi interdit à tous les médias de diffuser des résultats ou sondages sur les élections municipales entre le samedi 00H00 et le dimanche 20H00, heure de la fermeture des derniers bureaux de vote, a rappelé le CSA.
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| | | Capucine MODERATION
Date d'inscription : 12/12/2011 Messages : 7553 Pays : France R E L I G I O N : catholique
| Sujet: Re: Elections municipales en France Ven 21 Mar 2014, 1:41 am | |
| 21/03/2014 à 13:13 AFP Municipales: gros suspense pour le 1er tour dimanche Une opinion peu mobilisée, une campagne très locale et qui ne prend pas: un gros suspense entoure les élections municipales de dimanche, malgré l'impopularité des socialistes au pouvoir dont le Front national paraît en mesure de profiter, plus que la droite empêtrée dans des affaires. Dimanche soir, le parti de Marine Le Pen devrait émerger comme un faiseur de rois: il pourrait imposer des triangulaires au second tour dans "150 à 200 villes", selon le politologue Bernard Sananès (institut CSA), au point que le Premier ministre Jean-Marc Ayrault a appelé à "tout faire" pour qu'il n'y ait "aucun" maire FN. En se maintenant au deuxième tour (10% des suffrages exprimés au premier suffisent), le Front national pourrait empêcher la droite républicaine (UMP et UDI) de rafler la mise et de reconquérir une grande partie des 40 villes perdues en 2008 au profit de la gauche socialiste. Mme Le Pen avait franchi les 10% dans 104 communes de plus de 30.000 habitants en 2012. Rarement une élection intermédiaire - la première depuis la victoire de François Hollande à la présidentielle de 2012 - se sera déroulée dans un contexte aussi hostile au pouvoir en place: François Hollande et Jean-Marc Ayrault sont au fond du trou, avec 20 à 25% de confiance seulement, le gouvernement s'est enferré dans la confusion sur ce qu'il savait ou non dans la procédure judiciaire visant Nicolas Sarkozy. Le PS, qui a perdu toutes les élections partielles depuis juin 2012, se méfie d'une campagne qu'il juge "insaisissable", selon son responsable parlementaire Thierry Mandon. "Il y a peu de campagnes municipales, pas beaucoup d'accroches" et des électeurs qui "ne parlent pas des affaires ni des sujets nationaux, mais du boulot, des transports, beaucoup du logement", commente un de ses collègues. - Très redoutée abstention - Les socialistes appréhendent d'abord l'abstention, vu le désamour entre l'exécutif et son électorat. "Le premier adversaire de la gauche reste l'abstention", résume le parlementaire breton Jean-Jacques Urvoas. Elle avait atteint 33,5% (un électeur sur trois) aux municipales de 2008, nouveau record. Tout laisse penser qu'elle sera supérieure cette année. Ipsos s'attend à une participation guère supérieure à 60%, tout en restant prudent sur cet indicateur délicat à évaluer. La certitude d'aller voter est presque partout supérieure à droite qu'à gauche, parfois jusqu'à dix points. Cette mobilisation différentielle peut faire basculer dans l'opposition des dizaines de villes détenues par la gauche. Mais même à l'UMP, la prudence est de mise. "Les gens sont exaspérés par toutes ces affaires à répétition. Cela n'aide pas", soupire un député-maire chevronné d'Ile-de-France. Souvent allié aux écologistes d'EELV, et même au PCF, le PS a pourtant des atouts. D'abord, l'effacement depuis des semaines du tandem Borloo-Bayrou élargit son espace au centre, la campagne nationale se résumant principalement à un face-à-face entre des socialistes sur une ligne de centre-gauche et une UMP très marquée à droite. Mais, alors que la droite voulait faire de ce scrutin "un référendum" contre François Hollande et le gouvernement, "l'UMP n'a pas réussi à mener une campagne nationale", relève Bernard Sananès. Si campagne il y eut, elle fut dominée, jusqu'au bout, par les échanges de diatribes entre les socialistes d'une part, Nicolas Sarkozy et ses amis de l'autre. - Les enjeux locaux prédominent - De fait - et c'est le principal atout des socialistes -, les préoccupations locales ont pris nettement le pas en fin de campagne sur les enjeux nationaux des municipales. 70% (Ifop) à 80% (Ipsos) des électeurs affirment se déterminer sur des sujets de proximité. "La municipale devient une élection de repli qui perd sa dynamique nationale", observe le politologue Stéphane Rozès, cité par Libération. "La prime aux sortants" devrait donc jouer. Or, des sortants, les socialistes en ont beaucoup plus que l'UMP (54% des communes de 10.000 habitants au moins sont gérées par eux, une proportion qui grimpe avec la taille des communes), et les sondages sur leur bilan sont globalement favorables. Les socialistes sont bien placés pour conserver la plupart des grandes villes. Mais l'écart paraît se resserrer, par exemple à Strasbourg mais aussi à Paris, où Nathalie Kosciusko-Morizet talonne Anne Hidalgo d'un ou deux points. A Marseille, la bataille s'annonce très indécise. Si Avignon, Aix-en-Provence voire Nancy, entre autres, pourraient basculer à gauche, la liste des pertes potentielles du PS est bien plus longue: Reims, Saint-Etienne, Amiens, Angers, Laval, Valence... Six mois après la victoire du Front national à la cantonale de Brignoles (Var), Marine Le Pen se dit "confiante", voire "très confiante". Malgré quelques ombres au tableau - des candidats enregistrés "à leur insu" ou avec un pedigree extrémiste marqué -, le FN espère conquérir dix à quinze villes, Hénin-Beaumont (Pas-de-Calais), aux dépens de la gauche, et Fréjus (Var), aux dépens de la droite, étant ses plus grands espoirs. A ., Robert Ménard sortirait en tête du 1er tour mais serait battu au second. Les candidats (plus de 900.000) pourront faire campagne jusqu'au bout, samedi à minuit. Dès vendredi à minuit toutefois, ils devront cesser de distribuer bulletins, tracts et autres documents. |
| | | Capucine MODERATION
Date d'inscription : 12/12/2011 Messages : 7553 Pays : France R E L I G I O N : catholique
| Sujet: Re: Elections municipales en France Ven 21 Mar 2014, 5:39 am | |
| 20 mars 2014 Le Monde Municipales : mobilisation contre l’abstention dans le Nord Selon un sondage Harris-Interactive pour LCP-Assemblé nationale, 23% des personnes interrogées prévoient de ne pas se déplacer aux urnes au premier tour des élections municipales, le 23 mars. Dans le Nord, les villes de Roubaix et de Jeumont figurent parmi les plus mauvaises élèves. Pour tenter d’enrayer ce phénomène, des collectifs d’habitants ont multiplié les initiatives citoyennes. |
| | | Capucine MODERATION
Date d'inscription : 12/12/2011 Messages : 7553 Pays : France R E L I G I O N : catholique
| Sujet: Re: Elections municipales en France Ven 21 Mar 2014, 10:54 pm | |
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| | | Capucine MODERATION
Date d'inscription : 12/12/2011 Messages : 7553 Pays : France R E L I G I O N : catholique
| Sujet: Re: Elections municipales en France Sam 22 Mar 2014, 10:54 pm | |
| 23/03/2014 à 08:43 AFP Portail Orange Premier tour des municipales, test électoral pour Hollande à presque mi-mandat
Quelque 45 millions de Français et électeurs de l'Union européenne sont appelés aux urnes dimanche pour désigner leur équipe municipale des six prochaines années, un scrutin, dominé par l'inconnue de la participation, qui constitue le premier grand test électoral pour François Hollande en proie à une impopularité record.
Les bureaux de vote ont ouvert à 8H00, la métropole prenant le relais de la Nouvelle-Calédonie, de la Réunion et de Mayotte, où en raison du décalage horaire les isoloirs étaient accessibles depuis respectivement dix, trois et deux heures.
Selon les communes, les électeurs ont jusqu'à 18H00, 19H00 ou 20H00 pour glisser leur bulletin dans l'urne. Après les Antilles et la Guyane à partir de la mi-journée, la Polynésie, en retard de onze heures sur la métropole, fermera la marche en votant dans la nuit de dimanche à lundi en heures de Paris.
Pour la troisième fois après 2001 et 2008, les ressortissants de l'UE participent à un scrutin municipal. Ils sont environ 280.000 inscrits sur les listes électorales. Le vote se tient dans les quelque 36.700 communes du pays.
Première inconnue: l'abstention. En 2008, lors des dernières élections municipales, elle avait atteint 33,5%. Cette fois, les instituts de sondage l'anticipent autour de 40%. Le ministère de l'Intérieur fournira des chiffres provisoires de participation à 12h00 puis 17h00.
Les politologues insistent sur la notion d'"abstention différentielle". "L'enjeu est de savoir qui (de la droite ou de la gauche, ndlr) en souffrira le plus", analysait début mars Dominique Reynié, professeur à Sciences Po.
Le feuilleton des affaires des trois dernières semaines pourrait aussi influer sur la participation. Surfacturations au détriment des finances de l'UMP, enregistrements clandestins de Patrick Buisson, écoutes judiciaires Sarkozy/Herzog; cette accumulation a renforcé le discrédit dont souffre la classe politique.
Quel impact aura la tribune au vitriol de Nicolas Sarkozy, publiée jeudi soir par le Figaro? "Cette prise de parole devrait amplifier la mobilisation de l'électorat de droite, alors que la campagne a été atone et que l'UMP n'a pas réussi à nationaliser le scrutin", a répondu Bernard Sananès, de l'institut CSA, dans le Figaro du week-end.
Toutefois la plupart des études d'opinion ont montré que les électeurs choisiront majoritairement leur maire en fonction d'enjeux locaux: impôts, sécurité, voirie, propreté, emploi...
- Privées de premier tour -
Autre clé du scrutin: les scores du Front national. Le parti de Marine Le Pen, qui présente 597 listes, espère faire élire plus de 1.000 conseillers municipaux et conquérir dix à quinze communes dont Hénin-Beaumont (Pas-de-Calais), Saint-Gilles (Gard) voire Fréjus (Var). Il pourrait imposer des triangulaires au second tour (10% des suffrages exprimés au premier permettent de se maintenir) dans "150 à 200 villes", selon M. Sananès.
L'UMP aussi espère surfer sur l'impopularité record du tandem Hollande-Ayrault, d'autant plus que les municipales sont souvent défavorables au pouvoir en place. En 2008, la gauche avait ravi à la droite une quarantaine de villes de plus de 30.000 habitants, dont Toulouse et Strasbourg, qui pourraient rebasculer. Reims, Angers ou Amiens sont aussi en danger pour le PS.
Cette année, Paris et Marseille notamment seront sous les projecteurs. Dans la capitale, l'ex-ministre UMP Nathalie Kosciusko-Morizet et l'actuelle première adjointe PS Anne Hidalgo se disputent la succession de Bertrand Delanoë. A Marseille, Patrick Mennucci (PS) tente de déloger le maire UMP Jean-Claude Gaudin, en lice pour un 4e mandat.
Pour montrer l'exemple, les principales personnalités du scrutin ont prévu d'aller voter dans la matinée, Mme Hidalgo dès 8h30 dans une école du XVe arrondissement.
A Pau, autre point d'intérêt majeur, François Bayrou (MoDem) part favori pour ravir la ville au PS qui la gère depuis 1977.
Bien loin de ces luttes de pouvoir, 62 communes sont privées de premier tour, faute de candidats, dont une de plus de 1.000 habitants en Gironde. Si personne ne se manifeste d'ici mardi à 18H00, ces électeurs seront également privés de second tour et leurs villages seront placés sous tutelle de la préfecture en attendant de nouvelles élections dans les trois mois.
Autre nouveauté: l'obligation de listes strictement paritaires dans les communes d'au moins 1.000 habitants (contre 3.500 hab jusqu'alors) qui débouchera sur une meilleure représentation des femmes dans les conseils municipaux à l'issue du second tour le 30 mars.
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| | | Capucine MODERATION
Date d'inscription : 12/12/2011 Messages : 7553 Pays : France R E L I G I O N : catholique
| Sujet: Re: Elections municipales en France Mar 25 Mar 2014, 10:33 pm | |
| 26/03/2014 à 09:50 AFP Portail Orange
Municipales: désordre à gauche, deux accords locaux FN/droite
La préparation du second tour des municipales a été dominée mardi par du désordre à gauche avec des alliances ou des retraits à géométrie variable, alors que Marine Le Pen a semé le trouble en annonçant deux accords locaux entre le FN et la droite.
Partout, les candidats qualifiés pour le second tour (il fallait pour cela obtenir au premier 10% des suffrages exprimés) avaient jusqu'à 18H00 pour déposer à la préfecture leur liste pour le second tour, dimanche prochain. Cela concerne 6.455 des quelque 36.700 communes.
Arrivé en tête dans au moins 21 communes, le FN sera normalement présent au second tour dans 315 d'entre elles (119 en 1995). Pas à Mayotte, où la seule liste frontiste qualifiée pour dimanche prochain a décidé de se retier de la course.
Voici un aperçu de la situation en fin de soirée:
- Marine Le Pen a annoncé que deux de ses listes allaient fusionner avec des listes divers droite. Cela concerne Villeneuve-Saint-Georges (Val-de-Marne, 33.000 habitants), où la liste FN est arrivée 3e et L'Hôpital (Moselle, 5.500 hab), où elle est arrivée 2e. Il s'agit de barrer la route à la gauche.
- A ., où Robert Ménard, soutenu par le FN, est arrivé en tête au 1er tour avec près de 45% des voix, le socialiste Jean-Michel Du Plaa (18,65% au 1er tour) se maintient au second tour. Le PS a décidé de lui retirer son investiture. A Cavaillon (Vaucluse), la liste d'union de la gauche emmenée par EELV, arrivée 3e derrière l'UMP (41,58%) et le FN (35,67%), se maintient aussi, car "il n'y a pas de risque FN".
Il y aura d'autre part des quadrangulaires à Forbach et Hayange (Moselle), une configuration qui place le FN en position de favori.
- Le mot d'ordre du PS de "tout faire" pour empêcher le FN de gagner a toutefois été suivi à Perpignan (quelque 120.000 habitants) et à Fréjus (plus de 50.000 habitants), deux des plus grandes chances de victoire du FN.
A Perpignan, Jacques Cresta (PS) a annoncé son retrait, provoquant un duel FN-UMP. A Fréjus (Var), Elsa Di Méo a fait de même. Résultat: triangulaire FN/UMP/DVD. A Saint-Gilles (Gard), où Gilbert Collard est en tête avec 42,57 %, le maire sortant PS Alain Gaido, devancé par le FN et l'UMP-UDI, a renoncé lui aussi au second tour. Le PS a également retiré sa liste à Valréas (Vaucluse) - où il était arrivé 4e derrière le FN et deux listes de droite.
- A Digne-les-Bains, un divers gauche, Franck Di Benedetto, se désiste pour une candidate elle aussi DVG pour tenter de barrer la route à la liste FN arrivée en tête (27,69%).
- A Grenoble, le socialiste Jérôme Safar, arrivé deuxième avec 25,31% des voix derrière celui d'EELV et du Parti de Gauche, Eric Piolle (29,41%), se maintient au second tour, refusant d'appliquer "la discipline républicaine", une tradition à gauche, et de fusionner les listes. Résultat: une quadrangulaire avec l'UMP et le FN, qui ont a priori peu de chances de gagner. Le PS lui a retiré son investiture.
- A Roubaix, les quatre listes ayant obtenu plus de 10% (gauche, divers gauche, UMP et FN) se maintiennent au second tour, fragilisant le maire PS sortant Pierre Dubois.
- Quadrangulaires également à Nîmes, où PS et Front de gauche n'ont pas réussi à s'accorder, offrant un boulevard au maire UMP sortant Jean-Paul Fournier, arrivé loin en tête devant le FN et les deux listes de gauche au premier tour. A Dreux aussi quatre listes demeurent encore en lice mais le maire sortant Gérard Hamel (UMP), jouissant d'une avance confortable, devrait être réélu sans problème.
- A Paris, après l'accord intervenu entre les Verts et le PS lundi, la droite parisienne s'est à son tour mise en ordre de marche en vue du second tour en signant localement des accords avec les dissidents, dont l'emblématique Dominique Tiberi dans le Ve arrondissement. A noter que la préfecture a rejeté dans la soirée la liste fusionnant l'UMP et le centre dans le XIIe, faute de la signature de tous les candidats.
- Un accord entre nationalistes, gauche et droite opposés à Jean Zuccarelli, fils du maire sortant, a été signé à Bastia.
- A Evreux (Eure), le maire PRG sortant Michel Champredon, en grande difficulté à l'issue du 1er tour (10 points derrière la liste de droite) a conclu un accord in extremis avec la liste du PCF (10,93% dimanche dernier) pour aborder le 2e tour dans de meilleures conditions.
- A Pau, le candidat sans étiquette Yves Urieta (13,21%) s'est retiré, ce qui simplifie la tâche de François Bayrou, en duel avec le socialiste David Habib.
- A Albi, EELV a fusionné... avec le Front de gauche (10,38%), bien que le candidat PS-PRG Jacques Valax fût arrivé en tête de la gauche, sans toutefois d'espoir sérieux de l'emporter.
- A Montpellier, le dissident PS Philippe Saurel (22,94% dimanche dernier) a refusé de s'allier avec Jean-Pierre Moure (UG-PS, 25,27%). On se dirige vers une quadrangulaire, un peu risquée pour la gauche, entre ces deux hommes, le candidat UMP et celui du FN.
- A Montreuil, le PS et EELV se sont rangés derrière la liste Front de gauche de Patrice Bessac face à l'ancien maire ex-PCF Jean-Pierre Brard, arrivé en tête.
- Belfort, le fief de Jean-Pierre Chevènement détenu par la gauche depuis 1977, pourrait basculer à droite, la gauche présentant deux listes, l'une PS, l'autre MRC.
- A Marseille, le maire sortant PRG (Radical de gauche) du 2e secteur, la guériniste Lisette Narducci, a annoncé une fusion avec la liste de l'UMP. Le candidat PS Patrick Mennucci a dénoncé "l'alliance scélérate" conclue de "longue date" entre Jean-Claude Gaudin et Jean-Noël Guérini.
- Comme à Rennes, ville gérée par le PS, un accord PS-EELV-Front de gauche est intervenu à Avignon (où le FN est sorti en tête du premier tour), ce qui peut permettre à la gauche de l'emporter.
- Accord PS-EELV à Nantes, malgré les "divergences" officiellement reconnues sur l'aéroport de Notre-Dame-des-Landes, ainsi qu'à Lille chez Martine Aubry. Accord PS/EELV à Caen, où Philippe Duron (PS) est en ballottage défavorable, mais sans la liste divers gauche.
- A Châteauroux, le candidat PS, Mark Bottemine, a annoncé une alliance avec les listes de deux candidats en dissidence de la majorité municipale sortante de droite.
- A Poitiers, le centriste Eric Duboc (10,1%) n'est pas parvenu à un accord avec l'UMP-UDI, facilitant a priori la tâche du sortant PS. Union à droite au Mans, à Carcassonne, Rouen, Quimper, Villeneuve-sur-Lot et Bourges. Cette dernière ville est l'une des rares gagnables par la gauche.
- A Dunkerque, le maire Michel Delebarre (PS) se maintient bien que devancé par un divers gauche. |
| | | Capucine MODERATION
Date d'inscription : 12/12/2011 Messages : 7553 Pays : France R E L I G I O N : catholique
| Sujet: Re: Elections municipales en France Sam 29 Mar 2014, 6:06 am | |
| Municipales : le second tour est-il déjà joué ? Le Monde.fr | 28.03.2014 à 14h47 • Mis à jour le 28.03.2014 à 19h32 |
Le premier tour des élections municipales est marqué par un taux d'abstention record, un effondrement des listes socialistes, et une montée des listes d'opposition (UMP et FN). Ces tendances vont-elles se confirmer au second tour ? Peut-il y avoir un changement de tendance à la faveur d'une remobilisation de l'électorat de gauche ? Que s'est-il passé au premier tour ?
1. Fort taux d'abstention Le taux de l'abstention au premier tour des élections municipales a été établi par le ministère de l'intérieur à 36,45 % sur la France entière. C'est le record pour ce type de scrutin. Ce taux était de 33,46 % au premier tour des municipales en 2008. Avec 63,55 % de participation, c'est l'élection municipale qui a le moins mobilisé depuis 1959. En 1983, 78,42 % des électeurs s'étaient mobilisés, puis 72,90 % en 1989, 69,42 % en 1995, 67,38 % en 2001 et 66,54 % en 2008.
Plusieurs raisons expliquent cette forte abstention au premier tour de l'élection 2014. Selon un sondage réalisé par Ipsos-Steria, arrivent en tête : la perception d'une impuissance du politique, la défiance envers le personnel politique et l'insatisfaction à l'égard du gouvernement et de François Hollande.
2. Démobilisation de l'électorat de gauche Par ailleurs, selon cette étude, l'électorat de droite s'est beaucoup plus mobilisé que l'électorat de gauche : 75 % des sympathisants UMP-UDI se sont rendus aux urnes contre 65 % pour l'électorat de la gauche parlementaire, soit 10 points de plus. Cette assertion est corroborée par le fait que l'abstention a eu tendance à être plus importante dans les villes de gauche mais aussi, de façon plus précise, dans les bureaux de vote recouvrant des zones où l'électorat de gauche est plus important que la moyenne.
Cette « abstention différentielle » marque, selon Jean-Yves Dormagen, professeur de sciences politiques, la démobilisation de l'électorat de gauche. Ce n'est pas un phénomène exceptionnel ; les électeurs de la majorité ont tendance à s'abstenir plus que ceux de l'opposition.
Ainsi, depuis 1978, aucune élection intermédiaire n'a été gagnée par le camp politique du premier ministre en exercice, précise le chercheur. Cette « abstention sanction » est une des causes de la chute des scores des candidats socialistes au premier tour en 2014. Leurs sympathisants se sont abstenus de voter ou se sont, pour certains, portés sur des listes dissidentes ou Europe Ecologie-Les Verts (d'où les bons scores de certaines de ces listes).
Peut-on prévoir un changement de comportement électoral entre les deux tours ?
Les électeurs de gauche vont-ils davantage se mobiliser au second tour de l'élection municipale ? « Les sondeurs ne peuvent pas mesurer un changement de comportement électoral entre deux tours, car ils ne prennent pas en compte la mobilisation différentielle », explique M. Dormagen. Ils établissent le potentiel électoral de chaque liste (le nombre d'électeurs pouvant potentiellement voter pour chaque liste) mais ne mesurent pas sa transformation réelle.
D'un point de vue scientifique, aussi, l'analyse de la mobilisation différentielle est très compliquée. « Elle est très difficile à quantifier car entre deux tours, il se passe beaucoup de choses », explique M. Dormagen. Derrière des chiffres de participations en apparence stables entre les deux tours depuis 1959, il y a beaucoup de phénomènes (décisions individuelles) qu'il est très difficile d'appréhender.
Il y a beaucoup de mouvements dans la semaine de l'entre-deux-tours : « Ce ne sont pas les mêmes électorats, il y a un profond renouvellement entre les deux tours. » Un votant du premier tour peut décider de changer de vote ou de s'abstenir au second tour et, inversement, un abstentionniste au premier tour peut devenir un votant au second.
En 1983 (comme en 1989) par exemple, la participation au second tour a été plus importante qu'au premier tour, alors que lors de toutes les élections précédentes et suivantes, c'était l'inverse. Cette année-là, ce regain de mobilisation avait accompagné le redressement de situations dans certaines villes de gauche, et atténué la défaite de la gauche.
Qu'est-ce qui pourrait remobiliser la gauche ?
« Il est rare que le second tour démente le premier », explique M. Dormagen. En général, il n'y a pas de retournement de tendance entre les deux tours de façon importante. Mais « la lecture du premier tour peut faire réagir. La peur de voir une ville basculer peut remobiliser localement. Il peut y avoir un regain de mobilisation si la droite est en passe de gagner dans une ville de gauche », comme à Montpellier, par exemple.
Dans cette ville dont l'électorat est estimé à 60 % de gauche, les divisions à gauche mettent la liste du candidat de droite Jacques Domergue en position de pouvoir l'emporter dans une quadrangulaire. Dans ce cas, les électeurs de gauche peuvent se remobiliser, moins voter pour le candidat dissident et davantage pour le candidat officiel du Parti socialiste. Ce sont ces changements de vote qui seront « la clé de l'élection ».
Philippe Euzen Journaliste |
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