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| Discrimination des Chrétiens en Turquie | |
| Auteur | Message |
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RAMOSI Co-Admin
Date d'inscription : 01/06/2011 Messages : 19258 Pays : FRANCE R E L I G I O N : CATHOLIQUE
| Sujet: Discrimination des Chrétiens en Turquie Sam 11 Aoû 2012, 2:45 am | |
| Il faut se rappeler qu'à l'origine, et avant l'arrivée de l'Islam, l'Anatolie était Chrétienne,
Après de nombreux siècles de discriminations, conversions forcées, pogroms, massacres, etc...,
Les Chrétiens de Turquie ne représentent plus que 0,3% de la population,
Turquie
Le 16 janvier 2009
APPARTENANCE RELIGIEUSE Musulmans : 97,4 % Agnostiques : 2,0 % Chrétiens : 0,3 % Autres : 0,3 % Catholiques baptisés : 37 000 SUPERFICIE 774 815 km2 POPULATION 75 705 000 habitants RÉFUGIÉS 10 350 DÉPLACÉS 954 000 – 1 201 000 Le 15 août 2009, le Premier ministre turc, Recep Tayyip Erdogan, accompagné de quatre ministres, a réuni dans l’île de Büyükada (archipel des Princes, dans la mer de Marmara) les responsables de plusieurs communautés chrétiennes présentes dans le pays (le patriarche œcuménique Bartholomée 1er, l’évêque arménien apostolique Aram Atesiyan, le vicaire patriarcal syriaque Filüksinos Yusuf Cetin) ainsi que le Grand Rabbin de Turquie Ishak Haleva). Au cours de cette rencontre, les dignitaires religieux ont remis à M. Erdogan un rapport signalant 88 cas problématiques dans leurs relations avec l’Etat. Le chef du gouvernement a promis à ses hôtes des « réformes démocratiques » pour assurer les droits des minorités religieuses. « Il nous a donné beaucoup d’espoir et nous sommes optimistes », a déclaré Bartholomée 1er à l’issue de la réunion. Cependant, la situation des chrétiens demeure inchangée depuis le dernier Rapport 2008 de l’AED alors que l’Année Saint-Paul (juin 2008 – juin 2009) pouvait laisser prévoir une amélioration. Et il n’est toujours pas possible aux Turcs de se convertir ouvertement au christianisme à cause des discriminations pour celui qui se convertit. Lors d’une réunion tenue à Venise en mars 2010, la Commission sur la liberté religieuse du Conseil de l’Europe a adopté une résolution demandant à la Turquie d’accorder une reconnaissance légale aux minorités religieuses qui n’en bénéficient pas, notamment l’Eglise latine, et de lutter fermement contre les discriminations dont elles sont l’objet.
Source: aed-france.org
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| | | RAMOSI Co-Admin
Date d'inscription : 01/06/2011 Messages : 19258 Pays : FRANCE R E L I G I O N : CATHOLIQUE
| Sujet: Re: Discrimination des Chrétiens en Turquie Sam 11 Aoû 2012, 7:51 pm | |
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L’Eglise grecque-orthodoxe Victimes tout au long du XXe siècle de l’hostilité de la République turque envers les non musulmans, les grecs-orthodoxes ne sont plus que 2 500 en Turquie. Le pouvoir d’Ankara continue de nier le caractère œcuménique du Patriarcat de Constantinople, ne lui reconnaissant qu’une autorité locale. Cette position a été confirmée par un tribunal local, lequel a décidé que la Turquie ne pouvait accorder « un statut spécial » à aucun groupe minoritaire.
Malgré des signes d’ouverture, aucun progrès n’a été réalisé en ce qui concerne la réouverture du séminaire de Halki situé dans l’île d’Heybeli (mer de Marmara). Propriété du Patriarcat œcuménique, cet établissement a été fermé en 1971 (cf. Rapport 2008), ce qui place l’Eglise grecque-orthodoxe dans l’impossibilité de renouveler ses cadres. En effet, la Constitution turque exige que le patriarche et les métropolites grecs-orthodoxes soient citoyens turcs, nés et formés en Turquie. Les futurs prêtres sont obligés de partir se former en Grèce ou en Bulgarie où les Eglises orthodoxes sont fortement empreintes de nationalisme, ce que veut éviter le Patriarcat de Constantinople pour conserver sa vocation œcuménique.
Lors de sa visite en Turquie, en avril 2009, le président des Etats-Unis, Barak Obama, dans un discours prononcé devant le Parlement, a demandé la réouverture du séminaire de Halki. Peu après, le ministre turc de la culture, Erturul Gunay, a déclaré : « Il n’y a pas de problème politique » pour cette réouverture. Puis, dans une déclaration au quotidien turc Taraf, le président du département des affaires religieuses (Diyanet), Ali Bardakoglu, a affirmé, à propos de Halki, qu’il est « inacceptable qu’une minorité religieuse rencontre la moindre difficulté pour former ses clercs et éduquer ses enfants ». Malgré ces prises de position, le séminaire demeure fermé à la mi-2010.
Sur l’île de Büyükada, le Patriarcat œcuménique est également propriétaire d’un orphelinat qui a été saisi par l’Etat en 1960. Par arrêt du 11 juin 2010, la Cour européenne des droits de l’homme, siégeant à Strasbourg, a exigé de l’Etat turc la restitution de cet établissement au Patriarcat. Un recours pour occupation illégale du bâtiment avait été déposé auprès de la Cour par le Patriarcat en 2005. Dans un premier arrêt, rendu en juillet 2008, cette juridiction avait conclu que « les autorités turques ne pouvaient procéder à une privation de propriété sans prévoir une indemnisation adéquate ». Dans son nouvel arrêt, la Cour constate qu’aucune indemnisation n’ayant été versée au Patriarcat œcuménique, « ce dernier a supporté une charge spéciale et exorbitante », et ceci en violation de l’article 1 du Protocole n° 1 (protection de la propriété). Elle demande donc à la Turquie de procéder « à la réinscription du bien litigieux, au nom du Patriarcat œcuménique, dans le registre foncier » et elle condamne le gouvernement d’Ankara à payer au Patriarcat des dommages ainsi que les frais et dépenses de la procédure.
Le patriarche Bartholomée 1er, approuvé par son Synode, a annoncé son intention de faire appel à la Cour européenne des droits de l’homme contre le Directorat général pour les fondations, organisme étatique basé à Ankara, à propos de la spoliation de la paroisse Saint-Georges, à Istanbul, dont sa communauté est victime. Ce Directorat, qui est chargé de toutes les activités religieuses non musulmanes, a décidé de retirer le droit de gestion des propriétés de l’Eglise orthodoxe. Une de ses écoles a été transformée en salle de jeux et sa gestion confiée par les autorités à un particulier.
Dans un entretien à la chaîne de télévision américaine CBS, diffusé le 20 décembre 2009, Bartholomée 1er a déclaré que les membres de son Eglise sont « traités comme des citoyens de seconde classe » et qu’ils n’ont pas « le sentiment de bénéficier de tous leurs droits en tant que citoyens turcs ». Et d’ajouter : « Nous préférons rester ici, même si nous sommes parfois crucifiés », ce qui, a-t-il aussi précisé, est également son cas. Ses propos ont déclenché une vague de protestations de la part du gouvernement.
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| | | RAMOSI Co-Admin
Date d'inscription : 01/06/2011 Messages : 19258 Pays : FRANCE R E L I G I O N : CATHOLIQUE
| Sujet: Re: Discrimination des Chrétiens en Turquie Dim 12 Aoû 2012, 7:41 pm | |
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L’Eglise arménienne Le gouvernement turc interdit à l’Eglise arménienne de célébrer des liturgies dans l’église Sainte-Croix, située sur l’île d’Aghtamar, dans l’extrême est du pays. Abandonnée depuis 1915 par les Arméniens contraints à l’exil, cette église a été restaurée sur ordre des autorités turques qui en ont fait un musée. Au printemps 2007, le patriarche arménien apostolique d’Istanbul, Mesrob II Mutafyan, avait demandé à pouvoir y célébrer une messe par an. En janvier 2010, le ministre turc de la culture a déclaré que l’église « ne figure pas sur la liste des lieux ouverts aux services religieux chrétiens ».
L’Eglise syriaque Depuis 2008, un conflit oppose l’Eglise syriaque à l’Etat turc à propos de terres appartenant au monastère Mar Gabriel, situé dans le Tour Abdin (sud-est de la Turquie, près de la frontière syrienne), et où vivent un métropolite, trois moines et treize religieuses. Construit au IVème siècle, ce monastère est le centre spirituel des syriaques-orthodoxes dans cette région autrefois entièrement chrétienne mais dont la diminution n’a pas cessé : de 250 000 en 1923, ils sont passés à 70 000 dans les années 1970 et ne sont plus aujourd’hui que 2 500. En 2008 donc, sous le prétexte d’une remise à jour du cadastre, l’Etat turc a tenté de récupérer 250 hectares appartenant au monastère et situés dans l’enceinte même de Mar Gabriel. Pour cela, les terres ont été re-qualifiées en « forêts » et inscrites au domaine public. Pour leur part, les habitants des alentours, des éleveurs musulmans, ont réclamé des parcelles pour faire paître leur bétail. La Fondation Mar Gabriel, créée pour défendre les droits de cette Eglise, a intenté un procès en contestation de cette mesure. Par décision du 24 juin 2009, le tribunal de Midyat, saisi de l’affaire, a rendu un jugement selon lequel l’expropriation de 27 ha de terre par le service des forêts est légale. Pour l’Alliance universelle syriaque, une ONG de la diaspora basée aux Pays-Bas, ces démêlés s’ajoutent à une longue liste « de persécutions contre les chrétiens depuis des décennies ».
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| | | RAMOSI Co-Admin
Date d'inscription : 01/06/2011 Messages : 19258 Pays : FRANCE R E L I G I O N : CATHOLIQUE
| Sujet: Re: Discrimination des Chrétiens en Turquie Lun 13 Aoû 2012, 8:26 pm | |
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L’Eglise latine Pendant l’Année Saint-Paul, qui a suscité de nombreux pèlerinages à Tarse, l’église de cette ville où naquit l’Apôtre, saisie par l’Etat en 1943 et transformée en musée, a été partiellement ouverte au culte catholique. Pour Mgr Luigi Padovese, à l’époque vicaire apostolique d’Anatolie, dont dépend Tarse, il y avait donc lieu d’espérer que cette église retrouverait sa pleine vocation de lieu de pèlerinage. Cependant, les pouvoirs publics ont déclaré que les chrétiens pouvaient continuer à venir prier dans cette église, voire y célébrer des offices, mais à condition de réserver à l’avance, de payer une redevance à l’entrée et de ne pas gêner l’activité du musée. Par ailleurs, des violences anti-chrétiennes ont pris pour cibles des représentants de l’Eglise latine. Le 17 décembre 2008, un prêtre capucin italien, le P. Adriano Franchini, supérieur de la Custodie de Turquie, a été poignardé à la sortie d’une messe célébrée à Bayrakli (diocèse de Smyrne). Il a pu être sauvé. Son agresseur, Ramazan Bay, un jeune homme de 16 ans, a été déclaré fou par la police. S’étant rendu à la police, il a expliqué avoir agi pour protester contre l’activité missionnaire chrétienne en Turquie.
Le 3 juin 2010, Mgr Luigi Padovese, président de la Conférence épiscopale de Turquie, a été assassiné dans sa résidence d’Iskanderun (Alexandrette) par son chauffeur, Murat Altun. Il était sur le point de partir pour Chypre où il devait participer au voyage que le pape Benoît XVI a effectué dans cette île du 4 au 6 juin. Le gouverneur de la province, Mehmet Celalettin, a aussitôt déclaré que l’auteur du meurtre, était traité pour des désordres psychologiques. Les premiers éléments recueillis par les enquêteurs ont permis d’établir les faits suivants : le meurtrier l’a d’abord frappé d’une vingtaine de coups de poignard. Puis le prélat a été décapité, peut-être par une autre personne car il semble qu’Altun, qui portait un gilet pare-balles, était accompagné de complices. Une fois le meurtre accompli, Altun aurait déclaré : « J’ai tué le grand Satan. Allah est grand » . Dans un entretien au quotidien italien Il Foglio du 12 juin, Mgr Ruggero Franceschini, archevêque de Smyrne, a affirmé que cet homicide « a uniquement des motivations religieuses. Il y a en effet des éléments explicitement islamiques dans cet assassinat. Il n’y a pas de motivations personnelles. Seul l’islam est en cause ».
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| | | RAMOSI Co-Admin
Date d'inscription : 01/06/2011 Messages : 19258 Pays : FRANCE R E L I G I O N : CATHOLIQUE
| Sujet: Re: Discrimination des Chrétiens en Turquie Mar 11 Sep 2012, 7:09 pm | |
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Les protestants Le 12 février 2009, dans la ville d’Adana, située dans le sud du pays, des jeunes musulmans ont dévasté un magasin de la Maison de la Bible. Les propriétaires chrétiens avaient reçu auparavant des menaces anonymes dans lesquelles on les accusait de collaborer avec les services secrets américains ».
Les alévis Membres d’une minorité syncrétiste qui s’inspire de croyances pré-islamiques tout en étant proche de l’islam chiite, les alévis constituent le deuxième groupe religieux de Turquie, après l’islam sunnite (ils représentent environ 20 % de la population), mais ils ne sont pas reconnus en tant que religion par l’Etat. Les autorités les traitent comme une simple variante du sunnisme ou comme un phénomène purement culturel ou folklorique. Leurs lieux de culte, les « cemevi », ne sont pas non plus reconnus comme tels, sauf par quelques municipalités dans les villes où les alévis sont nombreux. Leur assimilation au sunnisme fait qu’ils doivent contribuer au financement de la Diyanet, la Direction des affaires religieuses rattachée au Premier ministre, donc à celui des mosquées et du clergé sunnite, sans bénéficier d’avantages pour leur propre communauté. En outre, leurs enfants sont obligés d’assister à des cours de religion où l’on enseigne le sunnisme. Certains alévis ont saisi la Cour européenne des droits de l’homme en vue d’obtenir que leur confession figure sur leurs papiers d’identité à la place de la mention de « musulman » qui leur est automatiquement accolée.
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| | | BenJoseph Co-Admin
Date d'inscription : 08/01/2009 Messages : 16084 Pays : Ile de France R E L I G I O N : Chrétienne
| Sujet: Re: Discrimination des Chrétiens en Turquie Mar 11 Sep 2012, 8:49 pm | |
| - RAMOSI a écrit:
Les protestants Le 12 février 2009, dans la ville d’Adana, située dans le sud du pays, des jeunes musulmans ont dévasté un magasin de la Maison de la Bible. Les propriétaires chrétiens avaient reçu auparavant des menaces anonymes dans lesquelles on les accusait de collaborer avec les services secrets américains ».
Les alévis Membres d’une minorité syncrétiste qui s’inspire de croyances pré-islamiques tout en étant proche de l’islam chiite, les alévis constituent le deuxième groupe religieux de Turquie, après l’islam sunnite (ils représentent environ 20 % de la population), mais ils ne sont pas reconnus en tant que religion par l’Etat. Les autorités les traitent comme une simple variante du sunnisme ou comme un phénomène purement culturel ou folklorique. Leurs lieux de culte, les « cemevi », ne sont pas non plus reconnus comme tels, sauf par quelques municipalités dans les villes où les alévis sont nombreux. Leur assimilation au sunnisme fait qu’ils doivent contribuer au financement de la Diyanet, la Direction des affaires religieuses rattachée au Premier ministre, donc à celui des mosquées et du clergé sunnite, sans bénéficier d’avantages pour leur propre communauté. En outre, leurs enfants sont obligés d’assister à des cours de religion où l’on enseigne le sunnisme. Certains alévis ont saisi la Cour européenne des droits de l’homme en vue d’obtenir que leur confession figure sur leurs papiers d’identité à la place de la mention de « musulman » qui leur est automatiquement accolée.
Religion sans contraintes disent-ils ? On voit ....même entre eux il n'y a pas de "contraintes" :fourire: |
| | | morpheus .
Date d'inscription : 29/07/2010 Messages : 1675 Pays : --- R E L I G I O N : ---
| Sujet: Re: Discrimination des Chrétiens en Turquie Mer 12 Sep 2012, 10:41 am | |
| Religion sans contraintes disent-ils ? On voit ....même entre eux il n'y a pas de "contraintes"
quiconque quitte l islam doit etre mis a mort... mais a part, comme le dit le coran, nul contrainte en islam
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| Sujet: Re: Discrimination des Chrétiens en Turquie | |
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