Bonjour à tous

Parmis toutes les règles dans le judaisme, quel est le pourcentage des règles qui ne sont plus suivies et respectées ?

Par exemple, les juifs ne font plus de sacrifice d'animaux, ils ne mettent plus à mort les adultaires, etc...

la mise a mort des adultaires n'a jamais ete aboli . seulement les circonstances qui permettent la mise a mort sont tellement severes que l'application de la peine de mort est quasiment impossible. il en est de meme du fils libertin , que la thora puni de la beine de mort. la definition d'un fils libertin est si rigoureuse que jamais il ya eu un cas d'un fils qui correspond a cette definition.
En ce qui concerne les sacrifices d'animaux , ils ne sont plus suivis pour la seule raison que le temple de jerusalem a ete detruit en 70 apres JC. NOS sages ont alors instaure le culte de la priere a la place des sacrifices.
CERTAINE LOIS ont ete abolis en consequence de changement sociaux et culturels. comme l'abreuvage de la femme adultere d'eaux ameres ou bien la ceremonie de la decapitation du veau lors d'un meurtre en dehors de la ville non-resolu. il y a des lois qui non rien de rationel comme la loi du nid d'oiseau ou le sacrifice de la vache rousse.
Certaines lois sont susceptibles de revolter une ame humaniste comme la loi du souvenir de l'extermination du peuple des amalecites. cette loi est encore en cour malgre qu'il n'existe de peuple amalecite.
Alors on peut se poser la question : pourquoi Dieu a t il donne tant de lois qui sont innaplicables?

la reponse de sages est simple : etudie et medite ces lois et prend une recompense.Sans ces lois revoltantes et incomprehensibles, on ne se poserai pas de questions, on ne mediterai pas sur la nature de la foi et la revendication d'adorer DIEU sans conditions , meme si ces lois sont irrationelles. ca serai un apauvrissement spirituel . ET C'EST CA NOTRE RECOMPENSE!
en ce qui concerne ta derniere question, je n'ai pas de reponses exactes, mais je pense qu'il ya un haut pourcentage de preceptes inaplicables !mais zero pourcent de preceptes dont on est exempte d'etudier et de mediter.

Shalom David,

N'y vois-tu pas également une "Pédagogie" divine ?

Interdire fermement sans explication n'aurait pas été pédagogique aux gens contemporains des Révélations. La Sagesse divine a été de rendre très compliqué la procédure des châtiments corporels afin (et là je rejoins ton explication) afin qu'on médite là-dessus. Les Sages (je suis ta réponse car je n'ai pas de compétence solide en judaïsme) en sont arrivés à la conclusion que ces lois sont inapplicables. Dieu nous a fait comprendre par la recherche et l'étude que le pardon prime et que condamner à mort est une responsabilité surhumaine car on rend un jugement sans savoir si cette personne va se repentir ou rester dans le péché.

Qu'en penses-tu ?

Bien à toi.

Ps: merci d'animer cette section, j'ai beaucoup à apprendre sur la spiritualité juive.

j'ai beaucoup aime ta reponse "Dieu nous a fait comprendre par la recherche et l'étude que le pardon prime et que condamner à mort est une responsabilité surhumaine car on rend un jugement sans savoir si cette personne va se repentir ou rester dans le péché." Elle m'a montre un point d'observation que je n'ai pas pense du tout. Elle s'integre tres bien avec le jour du grand pardon yom kippur qui tombe ce sabbat.
merci beaucoup !tu m'as enrichi.

De rien . Merci à toi, l'enrichissement a été réciproque

Tout à fait, cela s'intègre très bien au principe de Yom Kippour et de sa veille Erev Yom Kippour.

Ce verset du Levitique résumé très bien la chose, 16:30 : « Car en ce jour on fera l’expiation pour vous, afin de vous purifier : vous serez purifiés de tous vos péchés devant l’Éternel ».
Dans le verset suivant il est question d'une "loi perpétuelle" et d'affliger son âme. Une remise en question profonde de soi en somme.

La Mishna enseigne aussi cette notion de Miséricorde divine: « Yom HaKippourim absout des péchés envers Dieu, mais pas des péchés envers son prochain à moins que le pardon de l’offensé ne soit obtenu. » Yoma 8:9.

Dieu pardonne nos péchés car le Croyant a observé cette loi perpétuelle. Mais, il faut en parallèle, demander pardon à ceux que nous avons offensé. La recherche du repentir et du pardon. Celui qui a été offensé doit aussi avoir la force de pardonner. C'est une réciprocité, chercher le Pardon de Dieu est indissociable de notre capacité à pardonner.
En tant que fête centrale de la tradition juive, le Pardon divin ou le pardon de son semblable (et le fait de soi-même pardonner) est donc la norme et la règle.
La jurisprudence et la "procédure de la Loi" sont là pour régir nos imperfections car nous ne sommes que des hommes qui n'ont, dans certains cas, pas la force de pardonner. Mais, il ne faut pas oublier la règle pour comprendre l'exception.
C'est une très belle tradition que vous avez là.