Seigneur, vers qui irions-nous ? Tu as les paroles de la vie éternelle. Jn 6, 68
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Imitation de Jésus-Christ: Livré aux hommes et à son Père, le Christ nous nourrit de la Parole et du Pain de vie.
Lettre aux Hébreux 9,2-3.11-14.
Une première tente y était disposée, où il y avait le chandelier à sept branches et la table avec les pains de l'offrande ; c'était ce qu'on nomme le Lieu saint. Derrière le second rideau, il y avait la tente appelée le Saint des saints, Le Christ, lui, est le grand prêtre du bonheur qui vient. La tente de son corps est plus grande et plus parfaite que celle de l'ancienne Alliance ; elle n'a pas été construite par l'homme, et n'appartient donc pas à ce monde. C'est par elle qu'il est entré une fois pour toutes dans le sanctuaire du ciel en répandant, non pas le sang des animaux, mais son propre sang : il a obtenu ainsi une libération définitive. S'il est vrai qu'une simple aspersion avec du sang d'animal, ou avec de l'eau sacrée, rendait à ceux qui s'étaient souillés une pureté extérieure pour qu'ils puissent célébrer le culte, le sang du Christ, lui, fait bien davantage : poussé par l'Esprit éternel, Jésus s'est offert lui-même à Dieu comme une victime sans tache ; et son sang purifiera notre conscience des actes qui mènent à la mort pour que nous puissions célébrer le culte du Dieu vivant.
Psaume 47(46),2-3.6-7.8-9.
Tous les peuples, battez des mains, acclamez Dieu par vos cris de joie !
Car le Seigneur est le Très-Haut, le redoutable, le grand roi sur toute la terre,
Dieu s'élève parmi les ovations, le Seigneur, aux éclats du cor.
Sonnez pour notre Dieu, sonnez, sonnez pour notre roi, sonnez !
Car Dieu est le roi de la terre : que vos musiques l'annoncent !
Il règne, Dieu, sur les païens, Dieu est assis sur son trône sacré.
Evangile de Jésus-Christ selon saint Marc 3,20-21.
Jésus entre dans une maison, où de nouveau la foule se rassemble, si bien qu'il n'était pas possible de manger. Sa famille, l'apprenant, vint pour se saisir de lui, car ils affirmaient : « Il a perdu la tête. »
Extrait de la Traduction Liturgique de la Bible -
AELF, Paris
Commentaire du jour :
Imitation de Jésus-Christ, traité spirituel du 15ème siècle
Livre IV, ch. 11 (trad. Ravinaud/Driot, Médiaspaul 1984, p. 237)
Livré aux hommes et à son Père, le Christ nous nourrit de la Parole et du Pain de vie.
Tu m'es témoin, mon Dieu, que rien ne peut me satisfaire, que personne ne peut m'apaiser ; c'est toi seul, mon Dieu, que je désire contempler éternellement. Mais cela n'est pas possible tant que je serai dans ce corps mortel... En attendant, les livres saints seront mes guides, le miroir de ma vie ; et par-dessus tout, ton corps sacré sera mon remède et mon refuge.
Je sais que deux choses me sont ici-bas absolument nécessaires, sans lesquelles cette misérable vie me deviendrait insupportable. Lié aux servitudes de mon corps, j'ai besoin d'aliments et de lumière. C'est pourquoi tu m'as donné ton corps sacré pour soutenir mon corps et mon âme malades, et « ta parole comme une lampe pour éclairer mes pas » (Ps 118,105). Sans cela, je ne pourrais pas vivre dignement, car la parole de Dieu est la lumière de l'âme, et ton sacrement le pain de vie.
On peut dire aussi que ce sont deux tables dressées parmi les trésors de la sainte Église. L'une est la table de l'autel, qui porte le pain sacré, c'est-à-dire le corps précieux de Jésus Christ ; l'autre est la table de la Loi divine, contenant la doctrine éternelle, celle qui enseigne la vraie foi et conduit avec sûreté vers le repos de Dieu.
Je te remercie, ô Créateur et Rédempteur des hommes, qui, pour manifester ton amour au monde entier, nous as préparé ce grand banquet au cours duquel tu donnes en nourriture, non pas le symbole de l'agneau, mais la réalité de ton corps et de ton sang. Banquet sacré où tous les fidèles boivent avec allégresse au calice du salut qui renferme toutes les joies du paradis.