Rappel du premier message :

Samedi, le 08 août 2009 – Dieu a les yeux fixés sur vous !


« Que le Seigneur lève Sa face vers toi et te donne la paix ! » Nombres 6.26

Dallas Willard était enfant quand il perdit sa mère. Dans l'un de ses livres il parle d'un petit garçon qui a lui aussi perdu sa mère et qui, chaque soir va demander à son père s'il peut dormir avec lui pour ne pas se sentir seul. Mais c'est seulement lorsque son père lui promet de dormir le visage tourné vers le sien que le petit garçon, rassuré, accepte de s'endormir. Willard écrit : « Nous pouvons nous débrouiller dans la vie accompagnés d'un Dieu qui ne nous parle pas. Ou du moins beaucoup d'entre nous s'imaginent pouvoir le faire ! Mais une vie chrétienne sous de tels auspices ne vaut pas grand-chose, et ne correspond certainement pas à la vie abondante et épanouie que Dieu avait prévue pour nous et que Jésus est venu nous faire découvrir. »

Moïse a prié : « Que le Seigneur lève Sa face vers toi et te donne la paix. » N'est-il pas réconfortant de savoir que Dieu a les yeux fixés sur nous, qu'Il est là pour nous guider et nous protéger vingt-quatre heures sur vingt-quatre, jour après jour ! En vérité la promesse la plus courante dans les Ecritures n'est pas celle du salut ni celle du paradis, mais « Je serai avec toi... » (Josué 1.5). C'est la même promesse que Dieu fit à Hénoc, à Noé, à Abraham, à Sara, à Jacob, à Joseph, à Moïse, à Marie et à Paul. Et c'est la promesse qui leur permit de persévérer tout au long de leur vie. David a écrit : « Quand je marche dans la vallée de l'ombre de la mort, je ne crains aucun mal, car Tu es avec moi » (Psaume 23.4). Dieu rappelait constamment à Son peuple Sa présence dans le Tabernacle, dans l'Arche de l'alliance, par la manne qu'Il lui fournissait au désert et grâce à la colonne de nuée le jour et de feu la nuit.

Aujourd'hui Il veut aussi vous rappeler Sa promesse : « Sois fort et courageux ! Ne t'effraie pas, ne sois pas terrifié, car le Seigneur, ton Dieu, est avec toi partout où tu iras » (Josué 1.9). Soyez en paix, Dieu veille sur vous, Il a les yeux constamment fixés sur vous !

Bob Gass

Vendredi, le 21 août 2009 – A propos de reconnaissance


« Rendez grâce en toute circonstance... »

Afin de développer un coeur débordant de reconnaissance vous devez apprendre à être reconnaissant même pour les gens pétris de défauts qui font partie de votre vie ou pour les dons imparfaits et décevants que vous pouvez avoir reçus. Soyez reconnaissant pour votre enfant qui tente de faire son lit, même si le résultat laisse beaucoup à désirer. Soyez reconnaissant pour votre époux (ou épouse) qui tente de vous exprimer son affection, même s'il (elle) le fait de manière gauche et empruntée. Soyez reconnaissant pour votre corps qui est encore doué de mobilité, même s'il a pris un peu trop de poids et que votre visage s'est creusé de rides.

N'attendez jamais de « ressentir » en vous un sentiment de reconnaissance pour commencer à l'exprimer. Soyez reconnaissant et dites-le, ensuite laissez-vous baigner dans le sentiment qui grandira en vous ! « Rendez grâce en toute circonstance » est un commandement, une décision à prendre, un acte de volonté, pas une réaction émotionnelle. La fête américaine du « ThanksGiving » signifie littéralement : « offrir de la reconnaissance », comme un don à faire à Dieu. Il n'est pas question de sentiment dans cette expression.

James Dobson a écrit un livre intitulé « Les derniers rounds » dans lequel il parle des derniers mois de la vie de son père. Tous deux aimaient le golf et quand il découvrit que son père allait mourir d'une maladie incurable, James l'emmena en Ecosse pour qu'ils puissent jouer ensemble sur quelques uns des meilleurs terrains de la planète. Un jour le père de James lui posa des questions sur son mariage et sa famille. James resta évasif : à ce point de sa vie son travail l'absorbait plus que tout. Les derniers conseils du père de James à son fils furent les suivants : « J'aimerais tant pouvoir vous forcer à ralentir tous les deux.

Le danger de toute ambition, c'est que vous risquez de tout lui sacrifier pour, un jour, vous réveiller en découvrant que toutes les choses que vous vouliez vraiment obtenir étaient les choses que vous possédiez déjà. » Paul a écrit : « Réveille-toi, toi qui dors, relève-toi d'entre les morts, et le Christ resplendira sur toi » (Ephésiens 5.14). De temps en temps il nous arrive de nous réveiller et de nous rendre compte que nous devrions être davantage reconnaissants pour toutes les choses que nous avons, et que nous considérions comme normales et acquises.

Bob Gass

Je les trouve super ces messages de Bob Gass, oui vraiment très pertinents.... je m'y retrouve dans certaines paroles...

Le bonheur absolu pour moi et ce n'est pas triste... au contraire...... sera lorsque nous serons enfin face à Face.

mais je resterai sur la terre tant qu'Il voudra.... c'est Lui qui choisit et je suis tout abandon...

En attendant ne vivons que d'Amour et de Reconnaissance

Que d'Amour et de Louange, combien mérite t'Il notre louange notre Dieu...

Samedi, le 22 août 2009 – Gagnez vos enfants à Christ


« Tes enfants seront tous Mes disciples... » Esaïe 54.13

Au début des années 1800, l'éducateur suisse Johann Pestalozzi écrivit : « Connaître un vrai chrétien est le meilleur moyen, pour un enfant, d'apprendre à connaître Dieu. Et la meilleure manière pour lui de découvrir la valeur et la puissance de la prière est de vivre dans l'entourage de parents qui prient régulièrement. » Les statistiques nous disent que 85% des enfants élevés ainsi développent de profondes relations personnelles avec Christ avant d'atteindre l'âge de treize ans.

Il est difficile alors d'éviter certaines questions brûlantes :

1- « Suis-je responsable des choix de mes enfants ? » En fin de compte, bien sûr que non, mais potentiellement, oui ! Si vous voulez déterminer la santé spirituelle de votre famille, commencez par examiner votre propre coeur, votre vision, vos désirs et vos aspirations.

2- « Mais mes enfants sont déjà grands ! N'est-il pas trop tard pour les influencer ? » Non, l'un des noms de Dieu est « rédempteur » ! Il peut vous offrir une deuxième chance. Repentez-vous et consacrez votre vie à Christ. C'est ainsi qu'il est possible de briser le cercle vicieux de défaites des générations passées et de donner à nouveau la première place à Dieu.

3- « Mais j'appréhende de donner la vie à un enfant qui naîtra dans un monde aussi mauvais ! » Pourtant ce sont les enfants de la lumière qui repoussent les ténèbres. Au lieu de laisser parler votre égoïsme et votre peur, engagez-vous à gagner votre famille à Christ et faites qu'elle ait, à son tour, une saine influence en ce monde. « Par la foi, Noé, divinement averti de ce que l'on ne voyait pas encore, prit l'oracle au sérieux, et construisit une arche pour sauver sa famille. Ainsi, il condamna le monde et devint héritier de la justice qui s'obtient par la foi » (Hébreux 11.7).

4- « Mais comment contrer les mauvaises influences du monde dans lequel nous vivons ? » Toutes les études prouvent que vous, les parents, jouissez de la plus grande influence sur vos enfants, plus profonde que leurs amis, leurs pairs, l'école ou les média et que vous êtes les mieux placés pour former leur caractère et déterminer la direction que prendra leur vie.

Bob Gass

Dimanche, le 23 août 2009 – Apprenez à vous reposer !


« Dieu... se reposa le septième jour de tout Son travail. » Genèse 2.2

Etes-vous fatigué tout le temps, même après vous être reposé ? Allez-vous souvent chez le médecin sans qu'il trouve quoi que ce soit qui n'aille pas en vous ? Peut-être souffrez-vous d'épuisement mental et physique ? De longues périodes de surmenage peuvent provoquer de la fatigue, de l'insomnie et du stress. Pleurer sans raison, s'emporter pour un rien, se sentir toujours déprimé, irritable, cynique et amer vis-à-vis des autres et de leurs bénédictions, sont autant de signes avant-coureurs de l'épuisement complet. En reconnaissez-vous les symptômes ?

Si Dieu a établi le principe du sabbat, c'est justement pour nous éviter l'épuisement. Le commandement divin indique simplement que nous devons travailler six jours, puis nous reposer le septième. C'est aussi pour nous permettre de L'adorer et d'entretenir des relations fraternelles avec les autres membres de Sa famille. Même Dieu s'est reposé le septième jour. Or, comme Dieu ne pouvait pas se sentir fatigué, Il voulait à l'évidence nous donner un exemple à suivre. A l'époque de l'Ancien Testament la terre devait se reposer après six ans de labours. Les semailles, et les récoltes bien sûr, étaient interdites la septième année. (Lisez Exode 23.10-12). Pendant ce temps la terre reprenait ses forces et se préparait pour les récoltes futures.

Nous prétendons ne pas pouvoir nous payer le luxe de nous reposer. En fait nous ne pouvons pas nous payer le luxe de ne pas nous reposer ! « Mais je ne parviendrais pas à achever toutes mes tâches si je me reposais ! » direz-vous. Dans ce cas, vous en faites trop et vous devez effectuer certains changements dans votre vie. Si vous êtes trop affairé pour obéir à Dieu et suivre Son exemple, vous le payerez cher bientôt. A trop vous surmener sans prendre le temps de soulager votre stress, vous en récolterez les conséquences dans votre corps et votre esprit. Même vos relations en souffriront. Aussi prenez maintenant le temps de réévaluer vos priorités et décidez-vous enfin à vous reposer !

Bob Gass

Mardi, le 25 août 2009 – Du bien en ressortira !


« Vous aviez médité de me faire du mal. Dieu l'a changé en bien. » Genèse 50.20

Avant la deuxième guerre mondiale, Josefina Guerrero était la coqueluche de Manille. Jeune, l'esprit vif elle s'était mariée avec un étudiant en médecine fortuné. Puis en 1941 elle se découvrit atteinte de la lèpre. Elle entama immédiatement un traitement approprié, mais quand le Japon envahit les Philippines, tous les hôpitaux spécialisés furent abandonnés et fermés. Malgré sa maladie Josefina rejoignit un groupe de résistants, transportant secrètement de la nourriture, des vêtements, des médicaments et des messages de prisonniers de guerre. Elle établit la carte des fortifications nippones le long du front de mer et la localisation exacte des batteries anti-avions.

Quand des résistants découvrirent un champ de mines récemment installé à l'endroit même de la baie de Manille où la 37ème division devait débarquer, on lui confia la tâche de faire passer le message. Sans aucun souci pour sa propre sécurité elle traversa des kilomètres de terrain truffé de camps ennemis, la carte cachée dans son dos et la remit aux personnes concernées. Grâce à son courage, plusieurs missions périlleuses purent être menées à bien et le Département militaire américain lui décerna plus tard la médaille de la liberté avec palmes d'argent pour avoir ainsi sauvé la vie de beaucoup de soldats américains. Joey, comme on l'appelait alors, ne fut jamais inquiétée par les Japonais car ces derniers étaient horrifiés à la vue de cette petite femme maigre qui déambulait dans les rues de Manille. Même quand elle était arrêtée et interrogée, ils la laissaient partir très vite, dès qu'ils reconnaissaient les pansements et les lésions avancées de sa lèpre.

George Mueller a dit : « Sur mille épreuves que vous pouvez traverser, ce ne sont pas cinq cents qui déboucheront sur votre bien, mais neuf cent quatre-vingt dix-neuf... plus une ! » Le verset « Dieu l'a changé en bien » signifie qu'aucune catastrophe, maladie ou retard ne peuvent L'empêcher de les changer en bien. Savoir que Dieu vous pardonne votre passé, connaît votre présent et planifie votre avenir, devrait vous permettre d'avancer en toute sécurité et confiance, sachant qu'absolument rien ne peut échapper à l'influencede Sa grâce et à la puissance de Sa rédemption !

Bob Gass

Bonne journée
SAUFI

Mercredi, le 26 août 2009 – Devenez un spécialiste de l'encouragement ! (1)


« Ne refuse pas de faire du bien à une personne qui en a besoin. » Proverbes 3.27

Pendant les années vingt, les Chisholm étaient l'exemple type d'une famille de la haute société américaine. Everlina, leur gouvernante, travaillait chez eux depuis quarante-cinq ans, et avait pris l'habitude d'amener sa petite nièce parfois jouer dans la grande maison. Les Chisholm se prirent d'amitié pour la petite fille qui aimait chanter. Madame Chisholm, musicienne de profession, remarqua la justesse de la voix de l'enfant et offrit de s'occuper d'elle, afin qu'elle puisse poursuivre des études musicales. La petite fille fut ravie de l'offre. Elle aimait depuis déjà longtemps écouter des enregistrements de célèbres chanteurs d'opéra et ne manquait pas de suivre à la radio toutes les retransmissions des opéras du Metropolitan.

Ce jour-là elle fit un premier pas vers l'accomplissement de ses rêves et bientôt les amis et invités des Chisholm se mirent à écouter avec surprise et un grand plaisir cette fillette qui chantait déjà les grands classiques de l'opéra avec une sensibilité et une maturité qui dépassaient largement son âge. Elizabeth Chisholm continua de s'occuper de son éducation musicale puis l'envoya continuer sa formation à l'école Juilliard, à New York. En conséquence le monde découvrit, quelques années plus tard, le talent phénoménal de Leontyne Price, qui devint la cantatrice chérie du Metropolitan Opera.

La Bible dit : « Ne refuse pas de faire du bien à une personne qui en a besoin. » William Barclay a écrit : « L'un des devoirs les plus importants de tout être humain est d'apprendre à encourager les autres. » En tant que disciple de Christ, vous avez donc le devoir d'encourager les autres en mettant en valeur leurs qualités et leurs talents plutôt qu'en accentuant leurs défauts et leurs faiblesses, voyant en chacun d'eux un être unique plutôt qu'un stéréotype, en les respectant plutôt qu'en les critiquant ou en les ridiculisant, en leur pardonnant plutôt qu'en les humiliant, en leur offrant votre amour sans contraintes plutôt qu'en leur imposant des conditions, en applaudissant chacun de leur succès et de leur développement plutôt qu'en leur disant : « Tu ne changeras vraiment jamais ! », en voyant en eux le potentiel que Dieu y a placé plutôt qu'en les considérant comme des sujets à problèmes. Allez, laissez tomber un peu de votre théologie et de vos doctrines et mettez en pratique les commandements de Christ ! Devenez un spécialiste dans l'art d'encourager les autres !

Bob Gass

J'aime tout particulièrement ce passage

La Bible dit : « Ne refuse pas de faire du bien à une personne qui en a besoin. » William Barclay a écrit : « L'un des devoirs les plus importants de tout être humain est d'apprendre à encourager les autres. » En tant que disciple de Christ, vous avez donc le devoir d'encourager les autres en mettant en valeur leurs qualités et leurs talents plutôt qu'en accentuant leurs défauts et leurs faiblesses, voyant en chacun d'eux un être unique plutôt qu'un stéréotype, en les respectant plutôt qu'en les critiquant ou en les ridiculisant, en leur pardonnant plutôt qu'en les humiliant, en leur offrant votre amour sans contraintes plutôt qu'en leur imposant des conditions, en applaudissant chacun de leur succès et de leur développement plutôt qu'en leur disant : « Tu ne changeras vraiment jamais ! », en voyant en eux le potentiel que Dieu y a placé plutôt qu'en les considérant comme des sujets à problèmes. Allez, laissez tomber un peu de votre théologie et de vos doctrines et mettez en pratique les commandements de Christ ! Devenez un spécialiste dans l'art d'encourager les autres !

Bob Gass

Jeudi, le 27 août 2009 – Devenez un spécialiste de l'encouragement ! (2)


« Fortifie-le et affermis-le... » Deutéronome 3.28

Dieu savait que Josué aurait besoin de toute l'aide qu'il pourrait obtenir afin de conduire les Israélites jusqu'en Terre Promise, aussi ordonna-t-Il à Moïse : « Fortifie-le et affermis-le ; car c'est lui qui passera devant ce peuple et qui le fera hériter du pays que tu verras » (v.27-28). Dieu savait que Moïse était le mieux placé pour affermir et encourager Josué, parce qu'il avait dû gérer les pressions et les difficultés soulevées constamment par le peuple d'Israël depuis la traversée de la Mer Rouge jusqu'aux années passées au désert où le peuple n'avait cessé de se plaindre de Dieu et de Moïse.

Tout le monde a besoin, un jour ou l'autre, d'encouragement, et vous n'échappez pas à la règle ! Il vous faut entendre quelques applaudissements de votre entourage, lorsque vous traversez des circonstances difficiles ou essuyez des défaites. Le poète allemand Goethe a dit : « Vous apprenez beaucoup par la discipline, mais beaucoup plus par les encouragements. » Ces derniers revigorent votre esprit et vous procurent l'énergie nécessaire pour repartir de plus belle. Un pasteur bien connu a dit : « Rien ne peut vous soulever davantage que les mots d'encouragement de votre meilleur ami ou de vos proches. Ils représentent l'oxygène de votre âme. » Après avoir couru quelques kilomètres, nous avons peut-être besoin de faire une pause pour nous reposer et reprendre notre souffle avant de continuer à courir quelques kilomètres de plus. Avant d'affronter une difficulté particulièrement grande ou seulement la routine fatiguante de la vie quotidienne, nous avons tous besoin de faire la pause « encouragement » ! Aussi devenez l'oxygène dont a besoin quelqu'un aujourd'hui. Affermissez son engagement, encouragez-le à persévérer sur le chemin qui mène au Royaume. Répétez-lui la promesse divine que « toutes choses doivent concourir à son bien. » Qui peut avoir besoin aujourd'hui de vos encouragements ? Ne laissez pas passer la journée sans contacter cette personne car la Bible dit : « Poursuivons... ce qui est constructif pour autrui » (Romains 14.19).

Bob Gass

Vendredi, le 28 août 2009 – A propos d'hospitalité


« Exercez l'hospitalité les uns envers les autres, sans murmurer. » 1 Pierre 4. 9

Une famille avait invité des amis à dîner et, au moment de commencer leur repas, la mère invita sa petite fille, âgée de cinq ans, à rendre grâce. Celle-ci, un peu troublée, demanda alors à sa maman ce qu'elle devait dire. La maman répondit en souriant : « Mais dis simplement ce que je dis d'habitude. » Alors la petite fille baissa la tête et pria d'une voix haute et claire : « Ô Seigneur, où avais-je la tête quand j'ai décidé d'inviter ces gens à dîner ? »

Soyez honnête : l'hospitalité n'est pas facile à pratiquer. Cela implique souvent des sacrifices, et pourtant nous devons pratiquer l'hospitalité « sans murmurer », comme représentant Dieu Lui-même. Si nous pensions Le remplacer en tant qu'hôte, notre attitude serait différente, n'est-ce-pas ? Paul aussi a écrit : « Exercez l'hospitalité » (Romains 12.13). Aucune mention n'est faite des personnes que vous devez éviter d'inviter. Autrement dit, vos invitations devraient inclure des inconnus, des étrangers, des mendiants... Avez-vous eu récemment, à votre table, un étranger ou un mendiant ? Un homme qui faisait une étude parmi différentes églises écrivit une lettre à une personnalité : « Au cours de mes recherches j'ai visité 195 églises différentes, et j'ai été abordé une seule fois par quelqu'un d'autre qu'un responsable d'église chargé d'accueillir les visiteurs. Et c'était une personne qui se plaignait de l'endroit où j'avais mis les pieds et qui me demandait de les bouger tout de suite ! »

Il est facile d'exercer l'hospitalité envers des connaissances ou des amis. Mais Jésus a dit : « Si vous aimez seulement ceux qui vous aiment, la belle histoire ! N'importe qui est capable d'en faire autant » (Matthieu 5. 46 LM). Vous pouvez vous trouver des excuses pour ne pas inviter ceux que vous ne connaissez pas : « Je n'ai pas le temps, je ne me sens pas à l'aise avec des étrangers... » Mais si vous représentez Dieu, vous devez savoir sacrifier une partie de votre temps et de votre argent au profit des autres, vous devez accepter de vous mettre en quatre pour des gens que vous ne connaissez ou même n'aimez pas. Vous devez voir les autres de la façon avec laquelle Dieu les voit.

Savez-vous vraiment pratiquer l'hospitalité ?

Bob Gass

Samedi, le 29 août 2009 – Travaillez sur votre caractère !


« Esaü déclara: à quoi me serviront mes droits de fils-aîné ? Aussi les lui céda-t-il. » Genèse 25.32-33

Jacob et Esaü étaient jumeaux, mais leurs caractères étaient très différents. Pourtant ils apprirent vite à marchander l'un avec l'autre. Avez-vous jamais observé des enfants en train de faire du troc entre eux ? Par exemple l'un peut facilement offrir une barre de chocolat en échange d'un jeu vidéo de grande valeur ! La même chose était en train de se passer entre les deux frères : Esaü revenait de la chasse, épuisé et affamé. Tout ce qu'il voulait était un bon repas et un lit confortable ! Alors pourquoi se préoccuper d'un droit d'héritage qui faisait encore partie du futur ? Voilà pourquoi il affirma : « Je vais mourir, à quoi me serviront mes droits de fils aîné ? » Il céda alors ses droits à Jacob pour une soupe de lentilles et du pain.

Mais avant de critiquer Esaü, souvenez-vous que nous sommes tous capables de succomber à la même faiblesse : n'avez-vous pas pris parfois de très mauvaises décisions parce que vous étiez fatigué, stressé, rongé par l'ennui, découragé ou simplement seul et désemparé ? Souvenez-vous : c'était le moment précis ou votre conjoint(e) a voulu discuter avec vous des problèmes qui peu à peu vous éloignaient l'un de l'autre ou peut-être l'instant où votre fils ou votre fille a demandé à vous parler de ses soucis d'adolescent(e), ou encore lorsque votre patron a décidé de vous faire part de ses plans futurs vous concernant. Vous étiez d'accord que ces discussions étaient importantes mais pourquoi devaient-elles avoir lieu précisément à ce moment-là ? Alors vous avez fait comme Esaü : vous avez mis de côté vos droits et responsabilités pour ne pas avoir à affronter ces problèmes, remettant ces discussions à plus tard ou les ignorant tout simplement !

N'oubliez pas que l'ennemi essaye de détourner votre attention en vous offrant une distraction temporaire ou un but facile à atteindre, mais sans grand intérêt, ou n'importe quelle autre activité propre à vous faire oublier votre avenir tracé par Dieu. Ne vous laissez pas aller ! N'échangez pas votre destinée prévue par Dieu pour un court instant de satisfaction. Ayez de la patience et tenez bon ! Si vous le faites, Dieu pourra aider la réalisation vos rêves et vous vous sentirez alors heureux et fier d'avoir résisté au marchandage de l'ennemi !

Bob Gass

Dimanche, le 30 août 2009 – A propos d'onction...


« Tu oins d'huile ma tête... » Psaume 23.5

Aux temps bibliques les bergers avaient l'habitude d'oindre leurs troupeaux pour deux raisons précises :

1- Pour éloigner les insectes nuisibles. Si des insectes déposent leurs ½ufs dans la membrane fragile du museau des brebis, ces ½ufs donnent naissance à des larves qui rendent folles les brebis. Elles cessent de produire du lait et les agneaux cessent de grandir. Aussi les bergers enduisaient-ils la tête des brebis avec un insecticide à base d'huile pour protéger leurs troupeaux !

2- Pour soigner les blessures des moutons et des brebis, blessures courantes dans la vie du troupeau comme les égratignures de ronces, les coupures sur les pierres ou les éclatements de peaux fragiles contre l'écorce des arbres. Les bergers inspectaient leurs bêtes régulièrement car les blessures pouvaient s'envenimer très vite. Aussi enduisaient-ils les blessures d'huile pour les guérir ! Comprenez- vous l'image de ce verset ? Lorsque les circonstances de la vie vous accablent, vous rendent fous, ou si vous avez été blessé au sein même du « troupeau » des enfants de Dieu, vous devez faire deux choses : d'abord vous rapprocher du Berger et de Lui seul car « Il guérit ceux qui ont le c½ur brisé, et Il panse leurs blessures » (Psaume 147.3), ensuite vous devez courber la tête devant Lui.

Pour être ointe d'huile, la brebis devait incliner la tête. De même vous devez toujours demeurer humble devant Lui. Adressez-vous à Lui à c½ur ouvert. « Dieu ne fera-t-Il pas justice à ses élus qui crient à Lui jour et nuit, et tardera-t-Il à leur égard ? » (Luc 18.7). Les brebis ne savent pas pourquoi l'huile les guérit. C'est sans importance. Elles savent seulement qu'elles doivent venir dans la présence du berger. Il en va de même pour vous : alors ne tardez pas à venir dans Sa présence !

Bob Gass

Lundi, le 31 août 2009 – Débarrassez-vous de vos préjugés !


« Je lui résistai en face car il était répréhensible ! » Galates 2.11

Parce que nous sommes des êtres à préjugés nous acceptons souvent sans les juger les opinions de ceux avec qui nous avons grandi, nous donnons crédit aux assertions dont les médias nous bombardent chaque jour et nous suivons plus ou moins aveuglément les doctes déclarations de chefs religieux à l'esprit étroit, alors que nous devrions nous poser sans cesse la question : « Cette opinion est-elle juste ? » ou mieux encore : « Est-ce l'opinion du Christ ? »

A cause de nos préjugés, nous méprisons trop souvent d'excellentes personnes en les jugeant en fonction de la couleur de leur peau, de leur sexe, de leur position sociale, de leur croyances religieuses ou des circonstances de leur naissance. Nos préjugés sont parfois si profondément ancrés que nous sommes devenus incapables de les reconnaître et de les isoler ! Quiconque nous met au défi d'analyser nos opinions semble menacer à la fois notre intégrité et notre intelligence. Mais Dieu ne reste pas indifférent à nos préjugés.

Paul affronta Pierre à cause de ses préjugés raciaux. Ecoutez : « Pierre, avant l'arrivée des Juifs de l'entourage de Jacques avait pris l'habitude de manger avec de non-Juifs, mais après leur arrivée il prit ses distances et cessa de manger avec des non-Juifs par peur des partisans de la circoncision » (Galates 2.12). Paul ne mit pas en avant les nombreuses grandes qualités de Pierre pour justifier son attitude et son action qui risquaient de blesser profondément les autres croyants et en même temps de déshonorer Dieu, Lui qui avait dit qu'Il « avait tant aimé le monde qu'Il avait envoyé Son fils unique afin que quiconque croit en Lui ne périsse pas mais hérite de la vie éternelle » (Jean 3.16).

Avant de pouvoir réprimander l'un de vos frères quant à ses préjugés, vous devez apprendre à affronter les vôtres impitoyablement. Etes-vous prêt à le faire aujourd'hui ? Malheureusement trop d'entre nous ressemblent à cette dame qui, au milieu d'une réunion de prière, se leva pour affirmer le plus sincèrement du monde : « J'ai de l'amour pour tout le monde, sans exception »... tout en gardant les yeux bien fermés pour ne voir personne !

Bob Gass

Mardi, le 01 septembre 2009 – Comment gérer un vieux problème !


« Le Seigneur a passé sur ton péché... » 2 Samuel 12.13

Il ne sert à rien de demander quoi que ce soit à Dieu si vous ne vous êtes pas d'abord mis en règle avec ceux à qui vous devez pardonner, ou ceux dont vous devez implorer le pardon. Jésus a dit : « Si donc tu viens à l'autel présenter ton offrande à Dieu et que là tu te souviennes que ton frère a une raison de t'en vouloir, laisse là ton offrande, devant l'autel, et va d'abord faire la paix avec ton frère ; puis reviens et présente ton offrande à Dieu... dépêche-toi de te mettre d'accord avec lui... » (Matthieu 5.23-25). Ne soyez pas esclave de votre ego : laissez plutôt la Parole de Dieu vous diriger.

Vous dites peut-être : « Mais la personne avec qui j'ai eu un différent n'est plus là. Il m'est impossible d'aller lui demander pardon, et pourtant mon c½ur en est toujours troublé. » Dans ce cas-là, la Bible nous dit : « Confessez donc vos péchés les uns aux autres, et priez les uns pour les autres, afin d'être guéris. La prière fervente d'une personne juste a une grande efficacité » (Jacques 5.16). Partagez vos sentiments avec quelqu'un en qui vous avez confiance. Priez en sa compagnie, confessant vos fautes et vous déchargeant de la culpabilité qui vous oppresse. Vous serez surpris de voir combien la prière honnête, et la présence d'un ami à même de vous encourager, vous soulageront et vous apporteront la paix intérieure dont vous avez besoin.

David fit assassiner Urie, le mari de son amante, pour cacher son péché. Longtemps après, lorsque la noirceur de son crime s'étala enfin sous ses yeux, il s'effondra, mais Urie n'était plus là pour entendre sa confession. Il était mort depuis près d'un an. C'est devant Nathan, le prophète venu le confronter avec son péché, que David ouvrit son c½ur et s'écria : « J'ai péché devant Dieu... » Nathan l'écouta patiemment avant de lui dire : « Le Seigneur a passé sur ton péché et tu ne mourras pas... » Suivez l'exemple de David, puis reprenez votre chemin, assuré désormais que, par la grâce de Dieu vous êtes pardonné.

Bob Gass

le pardon qu'à reçu le Roi David montre l'immense miséricorde de Dieu. Qu'en dépit de tout nous pouvons espérer le Salut !

Celui-ci fou de désir convoitait l'épouse de Urie et l'envoya exprès à la guerre en première ligne !

David a non seulement commis un meurtre "interposé" mais il a commis l'adultère


Son regret sincère lui a valu le pardon de Dieu,

Louange et Gloire à Notre Dieu Miséricordieux.

Mercredi, le 02 septembre 2009 – Sachez qui vous êtes vraiment !


« Et maintenant, est-ce la faveur des hommes que je désire, ou celle de Dieu ? » Galates 1.10

Beaucoup d'entre nous semblent s'évertuer à vouloir changer le caractère et les attitudes des autres ! Comme si nous voulions à tout prix leur prouver notre propre valeur et notre supériorité sur eux. S'il vous plaît, ne ressemblez pas à cet homme qui affirmait : « Je n'aime parler qu'avec moi-même, parce que je préfère discuter avec les gens intelligents et doués d'une certaine classe ! » Mais ne tombez pas dans l'excès contraire, qui consiste à baser votre estime de vous-même sur les critiques continuelles de ceux qui veulent vous mettre plus bas que terre !

Lorsque Harry Truman fut obligé de remplacer le président Franklin Roosevelt à la tête du gouvernement, après la mort soudaine de ce dernier, Sam Rayburn, président de la chambre du Congrès le prit à part pour lui dire : « Vous allez être entouré dorénavant de beaucoup de personnes qui vous diront sans cesse que vous êtes un homme très capable et intelligent. Mais, vous et moi savons très bien que ce n'est pas vrai ! » Pourtant l'avenir prouva que Truman devint vraiment un grand président.

Tant que vous ne serez pas parvenu à vous défaire de l'influence de ceux qui aiment à vous rabaisser, ni parvenu à surmonter les circonstances qui vous affaiblissent émotionnellement, vous demeurerez enfermé dans votre propre prison. Le jour où les opinions de ceux qui vous critiquent deviennent les vôtres, vous avez réussi à édifier une prison parfaite au fond de votre esprit, prison dont vous êtes le seul locataire ! Ne pouvez-vous pas accepter le fait que beaucoup des gens, auxquels vous cherchez sans cesse à plaire, refuseront toujours de se laisser impressionner par vos efforts, et qu'aux yeux de Dieu vos efforts sont parfaitement inutiles ? Pour réussir dans votre vie de chrétien, vous devez consentir à travailler aux côtés de beaucoup d'autres chrétiens, sans pour autant laisser leurs attitudes, leurs opinions ou leurs sentiments vous influencer et vous contrôler.

Voilà ce que Paul voulait dire lorsqu'il écrivait : « Et maintenant, est-ce la faveur des hommes que je désire ou celle de Dieu ? Si je plaisais encore aux hommes, je ne serais pas serviteur de Christ. »

Bob Gass

Jeudi, le 03 septembre 2009 – En tête à tête avec Dieu


« Quand Il était seul avec Ses disciples, Il leur expliquait tout. » Marc 4.34

Une analyse récente confirme ce que nous suspections depuis bien longtemps : le stress augmente à mesure que notre temps de travail rogne un peu plus sur notre temps de loisir et de détente, notre temps personnel en somme. L'arrivée de l'électronique et de l'informatique n'a en rien diminué le poids de tous les mémos, compte-rendus, livres, périodiques et autres courriers que nous devons lire et analyser, juste pour nous maintenir au courant!

Une assistante de direction qui avait l'habitude de consulter près de 400 mails par jour, sans compter la centaine d'appels téléphoniques et les nombreux SMS auxquels elle devait répondre,disait :« Au début, j'interrompais mon travail lorsqu'il était trop tard pour recevoir des appels téléphoniques ou recevoir des SMS.Mais peu à peu ils se mirent à arriver à tout moment et je n'avais même plus l'occasion de m'arrêter ! »Aujourd'hui elle a tout laissé tomber et vit dans un coin perdu entre deux montagnes où la réception de téléphones portables est impossible ! Et elle affirme qu'elle partira, si le moindre mât de retransmission est érigé dans les parages !

Il est d'une importance vitale que vous vous fixiez un temps précis de tête à tête avec Dieu chaque jour, sinon vous ne vous approcherez pas bien souvent de Lui. Marc a écrit : « Quand Il était seul avec Ses disciples, Il leur expliquait tout. » Le Seigneur ne vous expliquera et ne vous fera comprendre certaines choses qu'à la condition que « vous méditiez au plus profond de votre esprit et que vous demeuriez tranquille... » (Psaume 4.5 TP).Dans l'un de ses livres, Gail MacDonald écrit :« Les Pères de l'Eglise qui se retiraient dans le désert avaient l'habitude de se plier à une discipline qui exigeait le silence, la solitude et la paix intérieure.Ce n'est qu'après de longues périodes passées à écouter Dieu qu'ils se considéraient prêts à parler.

De nos jours une étrange idée prévaut parmi beaucoup de chrétiens selon laquelle le renouveau et la maturité spirituels ne s'acquièrent qu'au prix d'une recherche incessante de nouvelles expériences, de nouvelles voix prophétiques, et seulement lorsqu'ils ont participé à suffisamment de rencontres, d'échanges, de séminaires et de pastorales, où trop de demi-vérités leur sont assénées. Nous tombons si souvent dans le piège de croire que Dieu est heureux de nous voir accumuler les informations, les rencontres et les partenariats.Mais nous isoler de toute cette frénésie nous pousse à faire le silence en nous et à mieux nous approcher de Dieu,afin d'apprécier plus souvent un tête à tête avec Lui,au cours duquel nous apprenons à écouter davantage qu'à parler. Et le silence exige la solitude ! Ne vous leurrez pas : vous en avez besoin, vous aussi !

Bob Gass

Vendredi, le 04 septembre 2009 – Que votre lumière brille...


« Que votre lumière brille aux yeux des hommes... » Matthieu 5.16

Un automobiliste est en train de rouler en ville, suivi de près par une autre voiture dont la conductrice est visiblement très pressée. Arrivé à un croisement de rues il voit le feu tricolore passer à l'orange et s'empresse de s'arrêter, provoquant la fureur de la conductrice. Elle écrase son klaxon de son poing, abaisse la vitre pour injurier le pauvre homme,et lui adresse des gestes obscènes.Toute absorbée par son cirque,elle ne remarque pas la présence de quelqu'un près de sa portière. Soudain elle se rend compte qu'un policier attire son attention. Il lui demande de sortir de son véhicule et l'emmène jusqu'au poste de police où elle est fouillée, où l'on prend ses empreintes digitales avant de l'enfermer dans une cellule en attendant qu'elle se calme.

Deux heures plus tard elle est relâchée, et l'officier de police, tout en lui rendant ses affaires personnelles, lui explique : « Je suis vraiment désolé, madame, pour cette méprise,mais voyez-vous lorsque je me suis arrêté derrière votre voiture, alors que vous klaxonniez à qui mieux-mieux tout en insultant l'automobiliste devant vous, j'ai remarqué le poster « Suivez Jésus » collé à votre pare-brise et l'autocollant « Choisissez la vraie vie » apposé à votre plaque d'immatriculation et l'autre invitant les gens à vous suivre à l'église dimanche prochain,sans compte le signe de paix qui orne votre coffre. J'en ai donc déduit que vous aviez volé ce véhicule ! » A l'évidence ce policier suivait une chrétienne qui ne faisait pas honneur à Son Maître !

Le monde méprise les chrétiens dont les voitures s'ornent d'autocollants à la gloire de Dieu, dont les bibliothèques regorgent de livres édifiants et de vidéos chrétiennes pour leurs enfants,qui portent des croix au cou,mais qui n'ont,dans les veines,pas une goutte de sang consacrée à Christ, ni le moindre vestige de l'amour de Jésus pour les autres, au fond du coeur. La bonne solution : « Que votre lumière brille aux yeux des hommes, afin qu'ils voient le bien que vous faites et qu'ils louent votre Père qui est dans les cieux. »

Bob Gas

Dimanche, le 06 septembre 2009 – Parlez à quelqu'un de Jésus !


« Une femme de Samarie vint pour puiser de l'eau... » Jean 4.7

Jean raconte : « Une femme de Samarie vint pour puiser de l'eau... » Après l'échec de cinq mariages successifs, sa confiance envers les hommes devait être au plus bas et son estime d'elle-même probablement nulle, aussi s'approcha-t-elle de Jésus avec beaucoup de méfiance. Il se mit alors à démolir, brique après brique, le mur derrière lequel elle s'était réfugiée et quand Il en eut terminé avec elle, cette femme devint une toute autre personne et elle put repartir vers les autres.

Quel contraste avec Nicodème, rencontré au chapitre précédent ! Lui, un leader spirituel, était venu voir Jésus de nuit, pour ne pas être vu en Sa compagnie. Après lui avoir parlé de la nécessité de la nouvelle naissance Jésus affirma : « Celui qui obéit à la vérité vient à la lumière... » (Jean 3.21). A ce moment précis il appartenait à Nicodème de faire le bon choix. Trois leçons se dégagent de ces rencontres :

1- Christ voit le potentiel qui sommeille en vous et que d'autres ne reconnaissent pas. « Les Pharisiens... maugréaient, disant : cet homme accueille des pécheurs et mange avec eux ! » (Luc 15.2). Et ils avaient raison ! C'est à cette Samaritaine que Jésus se présenta pour la première fois en tant que Messie. Pourquoi Jésus ne l'a-t-Il pas fait au moment où Il forma son équipe de disciples, nettoya le temple, accomplit son premier miracle ou interviewa Nicodème ? Parce que Jésus ne juge personne en fonction de son passé, mais en fonction du potentiel de son avenir.

2- Christ vous transformera avant de pouvoir se servir de vous pour transformer les autres. Cette femme fut la première personne à annoncer l'évangile en Samarie : « Plusieurs Samaritains... crurent en Jésus à cause de cette déclaration formelle de cette femme... » (Jean 4.39).

3- Jésus n'a pas besoin qu'on Le défende, seulement qu'on Le présente ! « Un plus grand nombre crurent à cause de Sa parole et ils disaient à la femme : ce n'est plus à cause de ce que tu as dit que nous croyons car nous L'avons entendu nous-mêmes et nous savons qu'Il est vraiment le Christ, le Sauveur du monde » (Jean 4.41-42).

Parlez donc aujourd'hui à quelqu'un de Jésus !

Bob Gas

Lundi, le 07 septembre 2009 – Recommencez !


« Vous avez entendu parler de la persévérance de Job... » Jacques 5.11

Dans le livre d'Ezéchiel l'homme de Dieu a quatre visages : celui d'un lion, celui d'un aigle, celui d'un être humain et enfin celui d'un boeuf. Le dernier nous parle de persévérance. Le boeuf est un bûcheur, un travailleur opiniâtre. Il est capable de tirer une charrue de l'aube jusqu'au coucher du soleil. Rentrez le à l'étable, donnez-lui à manger et le lendemain il tirera à nouveau la charrue, du matin au soir, jusqu'à ce que les labours soient terminés. Il ne se détourne pas de la tâche.

Considérez les épreuves de Job, voyez-le en train d'assister aux funérailles de ses dix enfants, perdant sa fortune, puis sa santé, essuyant les critiques de sa femme, amères et tranchantes comme un rasoir. Et pourtant, malgré ses remarques pleines de venin, il ne baisse pas les bras. Prenez exemple sur lui ! « Vous avez entendu parler de la persévérance de Job et vous avez vu la fin que le Seigneur lui a accordée... » Job concentra ses pensées sur la fin de l'épreuve, sur le but de l'expérience, pas sur les circonstances immédiates.

Notre problème c'est que nous voulons tout, tout de suite ! Un panneau publicitaire annonçait même récemment : « Antiquités fabriquées sur mesure devant vous ! » Mais la vraie vie est bien différente ! Parfois, se rendre semble l'option la plus agréable, la défaite inévitable, et sonner la retraite, le choix le plus judicieux. La question primordiale est : comment allez-vous gérer une situation difficile ? Opter pour la défaite ou vous battre coûte que coûte ?

David Ben-Gourion a fait remarquer :« Le courage est une forme spéciale de connaissance et de sagesse : il faut savoir craindre ce qui doit être craint et refuser d'avoir peur devant des circonstances que nous devons affronter. Cette forme particulière de discernement vient d'une force intérieure qui nous pousse à ne pas reculer devant l'épreuve la plus difficile. Ce qui paraît impossible devient souvent possible, à condition de nous armer de courage. » Quelles que soient les difficultés qui vous font face aujourd'hui, puisez votre force dans la grâce divine et ne vous rendez pas. Les montagnes ne sont élevées que vues du fond de la vallée. La route qui mène à la réussite n'est faite que d'ascension. N'espérez donc pas battre des records de vitesse ! Et si vous trébuchez ou même tombez, la seule chose à faire est de vous relever et de recommencer !

Bob Gass

Mardi, le 08 septembre 2009 – Exercez votre esprit dans les Ecritures !


« Efforce-toi d'être digne d'approbation aux yeux de Dieu, comme un ouvrier... » 2 Timothée 2.15

Notre corps a besoin d'un minimum d'exercice pour rester en forme, il en est de même pour notre esprit ! Ne vous est-il jamais arrivé d'arriver au bas de l'escalier, sans vous souvenir de la raison qui vous avait poussé à descendre ? Vous paraît-il de plus en plus difficile de vous souvenir de noms, de numéros de téléphone et d'heures de rendez-vous dont vous vous souveniez naguère très bien ? Vous arrive-t-il de vous demander si quelque chose s'est détraquée dans votre esprit ?

Les médecins nous disent que trop heures passées devant la télévision, pendant lesquelles nous ne réfléchissons à rien, ont pour conséquence une diminution de nos capacités intellectuelles, de notre pouvoir de réflexion et de notre mémoire. Les experts affirment que notre cerveau ne vieillit pas en travaillant trop mais en travaillant trop peu ! Comme nos muscles, notre cerveau a besoin d'exercice pour conserver sa flexibilité !

Si vous laissez votre esprit « végéter » sans le faire travailler en lisant par exemple des ouvrages stimulants, en méditant sur vos lectures, en analysant intelligemment les expériences que vous vivez ou en communiquant avec d'autres par des conversations enrichissantes, votre cerveau perd peu à peu de son « élasticité » et vieillit avant l'âge. Par contre, si vous faites régulièrement travailler votre esprit en le mettant au défi de comprendre,d'analyser ou de garder en mémoire une foule de choses, votre cerveau rajeunit à mesure que vous vieillissez !

N'oubliez pas que l'âge de votre cerveau n'a aucune importance, ce qui compte c'est l'âge de votre capacité de réflexion ! Voici un excellent moyen d'exercer votre esprit : « Efforce-toi d'être digne d'approbation aux yeux de Dieu... » Le mot grec traduit par « efforce-toi » signifie en fait : étudie, exerce-toi mentalement, convaincs ton esprit d'étudier la Parole de Dieu. Tel un « ouvrier », fais travailler ton esprit ! Dieu a promis que si vous méditez Sa parole chaque jour, vous ressemblerez à « un arbre planté près d'un cours d'eau,qui donne son fruit en son temps, et dont le feuillage ne se flétrit pas : tout ce qu'il fait réussit » (Psaume 1.3). Ne laissez pas votre esprit s'atrophier ! Exercez-le chaque jour en vous plongeant dans les Ecritures !

Bob Gas

Mercredi, le 09 septembre 2009 – Le chemin qui mène au trône (1)


« J'ai trouvé David... homme selon Mon coeur. » Actes 13.22

Lorsque Dieu parle de quelqu'un comme étant « un homme selon Son c½ur », cela vaut la peine d'étudier attentivement la vie de cet homme ! Examinons donc celle de David.

Sa position était humble au départ, mais brillante à la fin. Il commença sa carrière comme simple berger, mais la termina, assis sur le trône d'un roi. Rien ne le destinait à cela ; humainement, il n'avait aucune chance de parcourir un tel chemin.A cette époque les bergers étaient si peu considérés que leur témoignage n'avait aucune valeur devant un tribunal. Leur parole était jugée peu digne de foi. Pourtant David finit par écrire les plus connus et les plus lus de tous les psaumes !

Si vous invitez Dieu dans votre vie, Il est à même d'effacer les faiblesses de votre passé et de réécrire votre avenir. La seule condition, c'est que vous choisissiez de vivre la destinée qu'Il a prévue pour vous. Nous découvrons d'ailleurs un contraste intéressant entre la destinée de David et celle de Paul. Ce dernier vécut une vie de dissipation et de violence avant de rencontrer le Christ, puis vécut une vie exemplaire jusqu'à son exécution. David par contre devint roi à trente ans avant de vivre quarante années sur le trône en accumulant les désastres et les échecs.

Deux leçons importantes pour nous se dégagent de ce contraste :

1- Ne jugeons pas trop vite. Rien n'est fini tant que Dieu n'a pas dit que tout est fini. L'histoire de David nous est dévoilée comme un avertissement à ne pas transgresser les lois divines, à ne pas nous considérer nous-même comme juste et pur,mais aussi comme une preuve, à la fois de la justice de Dieu qui ne nous permet pas d'échapper aux conséquences de nos fautes, et de Son amour qui ne nous abandonne jamais.

2- Dieu est toujours capable de faire jaillir le bien des pires expériences. Il peut se servir de tout ce que vous avez déjà vécu, en bien ou en mal, et tout transformer pour votre bénédiction ou celle des autres. Si vous cherchez sincèrement à accomplir les desseins de Dieu pour votre vie, malgré vos fautes passées et vos faiblesses, Il fera en sorte que « tout concoure au bien de ceux qui aiment Dieu... » (Romains 8.28).

Bob Gass

Jeudi, le 10 septembre 2009 – Le chemin qui mène au trône (2)


« J'ai trouvé David... homme selon Mon c½ur » Actes 13.22

David était seulement un adolescent lorsqu'il fut oint pour devenir roi, mais il ne monta sur le trône qu'à l'âge de trente ans. Cela illustre la manière d'agir de Dieu :

1- Dieu appelle d'abord un homme à jouer un rôle particulier. Même si sa famille ne l'estimait pas beaucoup et si le prophète Samuel était prêt à en choisir un autre, Dieu, Lui, avait choisi David. C'est Lui aussi qui choisit Débora pour prendre la tête du peuple d'Israël à une époque où la société était dominée par les hommes.

Cessez de vouloir deviner les intentions de Dieu, et cessez également de vous comparer aux autres. « Le potier n'est-il pas maître de son argile pour faire, de la même pâte, tel vase d'usage noble, tel autre d'usage vulgaire ? » (Romains 9.21). N'avons-nous pas souvent rejeté des hommes dont Dieu s'est servi plus tard avec puissance, ce qui nous prouve amplement combien faibles sont nos jugements !

2- C'est Dieu qui décide du plan à suivre. « Je suis persuadé que Celui qui a commencé en vous une ½uvre bonne en poursuivra l'achèvement jusqu'au jour de Jésus-Christ » (Philippiens 1.6). Qui décide de quoi ? Qui est à la barre ? En qui devez-vous avoir confiance ? Dieu, et Lui seul ! Le plan divin concernant la vie de David impliquait des années à éviter la javeline de Saül, à vivre au fond d'une grotte et à s'accommoder de la compagnie d'une bande de 600 ruffians rongés de problèmes ! Dieu vous fait suivre un apprentissage dans l'humilité avant de vous confier de plus grandes responsabilités.

3- Dieu seul sait le laps de temps nécessaire pour votre apprentissage. « En sorte que vous soyez tout à fait persévérants et patients... et rendus capables d'hériter des promesses de Dieu... » (Colossiens 1.11- 12). Persévérance veut dire résister malgré les pressions de toutes sortes. La récompense est pour celui et celle prêts à lutter jusqu'au bout. Joseph refusa d'oublier son rêve, ce qui lui permit de rejeter les avances de la femme de Potiphar et de supporter un emprisonnement injuste. Mais plus tard Potiphar et sa femme durent s'agenouiller devant Joseph ! Gardez donc les yeux fixés sur la récompense en fin de course, et ne vous arrêtez pas !

Bob Gass

Vendredi, le 11 septembre 2009 – Le chemin qui mène au trône (3)


« J'ai trouvé David... homme selon Mon c½ur. » Actes 13.22

David devait savoir que Samuel allait venir dans sa famille pour y choisir un futur roi et qu'il ne serait pas invité à la rencontre. Imaginez sa peine ! Comment réagit-il ? Demanda-t-il à quelqu'un de mettre son nom dans le sac, avec tous les autres ? Non, il n'en avait pas besoin car il savait que toute promotion est l'½uvre de Dieu qui « qui juge, abaissant l'un, élevant l'autre » (Psaume 75.6-7). Si vous Lui demeurez fidèle, Dieu ira vous chercher parmi tous ceux qui vous ont méprisé et rejeté.

A partir du jour où l'Esprit de Dieu abandonna le roi Saül, ce dernier fut tourmenté par des esprits mauvais et finit par aller consulter une magicienne. Pas étonnant que David ait prié : « Ne me retire pas Ton Esprit Saint » (Psaume 51.13).

Si Dieu vous a appelé à accomplir une certaine tâche Il vous procurera la grâce nécessaire pour aboutir.Mais s'Il ne vous a pas appelé à l'accomplir, Il risque de vous tourmenter nuit et jour ! Mais attendez-vous à rencontrer des difficultés ! Comme les frères de Joseph, ils diront de vous : « Tuons-le et jetons-le dans un puits... ensuite, nous verrons bien si ses rêves se réalisent ! » (Genèse 37.20). Pourquoi des gens qui vous aiment peuvent-ils dire de telles choses ? Parce qu'ils ne savent pas vraiment qui vous êtes, ni ne reconnaissent l'appel de Dieu dans votre vie. Attendez-vous à être souvent rejeté par les autres, du moins au début de votre aventure, surtout si rien ne semble valider à leurs yeux le rêve que vous avez reçu de Dieu. Lorsque David exprima sa foi en Dieu avant d'attaquer Goliath, son frère aîné Eliab le traita d'arrogant et se mit en colère contre lui (1 Samuel 17.28).

Pourquoi Dieu a-t-Il choisi de mettre de telles histoires dans la Bible ? Parce que « ces événements leur sont arrivés pour servir d'exemple et furent mis par écrit pour nous instruire, nous qui touchons à la fin des temps » (1 Corinthiens 10.11).

Bob Gass

Samedi, le 12 septembre 2009 – Le chemin qui mène au trône (4)


« J'ai trouvé David... homme selon Mon c½ur. » Actes 13.22

Certaines des promesses divines s'accomplissent rapidement. Mais d'autres, comme celle que Dieu fit à David en lui disant qu'il deviendrait roi, exigent beaucoup de batailles et de sueur. Les Jébusites occupaient alors Jérusalem et mirent un jour David au défi de les vaincre : « Tu n'entreras pas ici, même les aveugles et les boiteux t'écarteront ! » (2 Samuel 5.6).

La plus grande difficulté était que Jérusalem s'élevait sur une colline escarpée que l'armée de David était incapable de gravir. Le seul moyen était d'emprunter un canal creusé dans le rocher amenant l'eau à une citerne dans Jérusalem. Les hommes de David devaient donc ramper dans une obscurité totale. « David s'empara pourtant de la forteresse de Sion... » (2 Samuel 5.7). Comprenez-le bien : si nécessaire, Dieu vous fera passer par les égouts pour rejoindre la salle du trône ! Remarquez ces deux mots : « pourtant » et « s'empara ». Lorsque vous êtes enfoncé jusqu'au cou dans les difficultés, et que l'ennemi vous dit : « Tu ne t'en sortiras pas ! », appuyez-vous sur la Parole de Dieu et déclarez : « Pourtant... » Par la foi emparez-vous de ce que Dieu vous a promis.

« Le peuple de ceux qui connaissent leur Dieu agira avec fermeté et courage... » ( Daniel 11.32). Dieu peut vous montrer comment tirer le meilleur de toute situation, pour votre bien et pour Sa plus grande gloire. Mais n'espérez pas voir tout le monde se réjouir avec vous. « Les Philistins apprirent que l'on avait consacré David roi d'Israël, ils se mirent alors tous en campagne pour s'emparer de lui » (2 Samuel 5.17).

Vous devrez vous battre pour trouver le chemin de votre destinée, et vous battre pour vous y maintenir. Vous réfugier derrière le paravent d'anciennes victoires ne sert de rien ! Chaque nouvelle bataille exige de nouvelles instructions divines : « David consulta le Seigneur : Dois-je aller attaquer les Philistins ? demanda-t-il. Les livreras-Tu en mon pouvoir ? Le Seigneur répondit : Va les attaquer. Certainement Je te les livrerai » (2 Samuel 5.19). Aujourd'hui, n'ayez pas peur d'aller de l'avant, sachant que Dieu est avec vous !

Bob Gass

Dimanche, le 13 septembre 2009 – Le chemin qui mène au trône (5)


« J'ai trouvé David... homme selon Mon c½ur. » Actes 13.22

La Bible nous dit : « David, pris d'un désir soudain, demanda : Qui m'apportera à boire de l'eau provenant de la citerne située à la porte de Bethléem ? Alors trois guerriers firent irruption dans le camp philistin, puisèrent de l'eau dans la citerne, l'emportèrent et la présentèrent à David. Mais lui ne voulut pas la boire » (2 Samuel 23.15-16). Deux leçons se dégagent de cette anecdote :

1- Vous devez rechercher la compagnie des bonnes personnes, pas de n'importe qui ! Contrairement à d'autres qui auraient pu rester près de David en pensant d'abord à leur propre intérêt, ces trois vaillants guerriers n'avaient qu'un but en tête : servir leur roi et affermir son royaume. Pas étonnant que David se soit écrié : « Je suis l'ami de tous ceux qui T'honorent et qui respectent Tes exigences » (Psaume 119.63).

2- Vous devez refuser les compromis pour n'accepter que le meilleur de ce que Dieu veut vous offrir. Ces hommes risquèrent leur vie pour rapporter à David une tasse de l'eau qu'il désirait boire, pourtant David la versa sur la terre, devant le Seigneur. En faisant cela, David affirmait : « Je refuse de boire cette eau, car j'ai besoin de la source même. Il me faut revenir à la source de la vraie vie. »

Cessez de traiter Dieu comme un concierge à qui vous faites appel dès que vous avez un problème dans votre résidence et qu'il vous faut quelqu'un pour nettoyer le désordre que vous avez créé. Ou comme un « bon à tout faire » capable de vous sortir d'affaire ou d'obtenir ce que vous ne pouvez obtenir tout seul. Ne vous approchez pas de Dieu à la recherche d'un miracle, approchez-vous de Lui pour établir une vraie relation avec Lui, et vous découvrirez ensuite comment Il vous procurera, parfois miraculeusement, tout ce dont vous aurez besoin ! « Celui qui habite sous l'abri du Très-Haut, repose à l'ombre du Tout-puissant » (Psaume 91.1).

Remarquez les deux mots : « habite » et « repose ». Au lieu de papillonner de fleur en fleur, d'église en église... maintenez le contact avec Dieu et tout ce qu'Il possède sera mis à votre disposition !

Bob Gass

Lundi, le 14 septembre 2009 – Le chemin qui mène au trône (6)


« J'ai trouvé David... homme selon Mon c½ur. » Actes 13.22

La vie de David pourrait être résumée ainsi : « J'aime Dieu plus que tout et je ne refuserai jamais de faire ce qu'Il me demandera. » Pourriez-vous dire la même chose ?

Tout le monde doit mourir, mais tout le monde ne vit pas pleinement sa vie. La Bible dit : « Voici les dernières paroles de David... » (2 Samuel 23.1). Les dernières paroles d'un homme sont censées être parmi les plus importantes qu'il ait jamais prononcées. Au cours de sa vie l'un de ses fils viola sa demi-s½ur, un autre de ses fils tua l'un de ses frères, sa femme l'abandonna, son meilleur ami le laissa tomber, on essaya de lui arracher son royaume, son protecteur essaya plusieurs fois de le tuer, sa famille le rejeta et il passa beaucoup de temps à se cacher dans des grottes. Et maintenant sur son lit de mort, il va nous parler pour la dernière fois.

Sur quoi va-t-il revenir ? Sur Goliath, sur Saül, sur Bath-Schéba ? Non, rien de tout cela ! Ecoutez : « Paroles de David, l'homme que Dieu a élevé si haut, David, que le Dieu de Jacob a oint et consacré, David, le psalmiste favori d'Israël. L'Esprit du Seigneur parle à travers moi, Ses paroles sont sur ma langue. Le Dieu d'Israël a parlé, le rocher d'Israël m'a déclaré : Le roi qui gouverne les hommes avec justice et se soumet à Dieu pour les diriger, est pareil au soleil qui se lève, lumineux, dans un ciel matinal sans nuage. A la chaleur de ses rayons, après la pluie, la verdure sort de terre. N'est-ce pas ma famille qu'Il a choisie ? Il a conclu avec moi une alliance perpétuelle, fixée par des règles qui la garantissent. En toute occasion, Il m'assure la victoire, et réalise mes désirs » (2 Samuel 23.1-5 TP).

Ces paroles ont été enregistrées dans les Ecritures à l'intention de ceux d'entre nous qui sont loin d'être parfaits, mais dont le c½ur a soif de la présence de Dieu.

Bob Gass

Mercredi, le 16 septembre 2009 – Protégez-vous de la convoitise


« Garde ton coeur plus que toute autre chose. » Proverbes 4.23

Jésus a dit : « Quiconque regarde une femme de façon à la désirer a déjà commis l'adultère avec elle dans son coeur » (Matthieu 5.28). Pourquoi Jésus a-t-il dit cela ? Parce que tout regard de convoitise de votre part affaiblit les liens de votre mariage. Moins vous désirez votre partenaire et plus vous recherchez des raisons pour expliquer votre convoitise. Et le plus triste, c'est que vous ne découvrirez jamais combien riche votre mariage aurait pu être.

Pour rester victorieux vous devez décider d'obéir à Dieu et de vous consacrer entièrement à Ses préceptes. Voici trois passages des Ecritures que vous devez accepter dans votre vie :

1- « J'avais fait un pacte avec mes yeux, m'interdisant tout regard de désir... » (Job 31.1). Avant le début de l'adultère de David nous lisons : « Il aperçut une femme qui se baignait... Il fit prendre des renseignements sur elle... Il envoya des émissaires pour la prendre... » (2 Samuel 11.2-4). Remarquez la progression : « il vit... il se renseigna... il prit. » Si ce que vous regardez ne vous appartient pas, détournez les regards immédiatement.

2- « Amenons toute pensée captive à l'obéissance au Christ. » (2 Corinthiens 10.5). Disciplinez votre esprit. Au lieu de laisser toute la place dans votre esprit à vos rêves, Internet ou n'importe quelle revue, remplissez-le de la Parole de Dieu et des meilleurs souvenirs de vos années passées avec votre conjoint/e. « Je garde Tes enseignements dansmon coeur pour ne pas pécher contre Toi » (Psaumes 119.11).

3- « Garde ton coeur plus que toute autre chose. » Faites des efforts pour renforcer les liens qui vous unissent à votre conjoint/e. Prenez la décision d'exprimer votre amour même quand vous n'en avez pas envie, et vous verrez votre amour s'épanouir de plus en plus.Mais si vous avez besoin d'aide, cherchez un ami à qui vous confier. « Un frère est né pour soutenir en cas d'adversité. » (Proverbes 17.17 TP).

Parfois la différence entre la défaite et la victoire tient à peu de choses, cinq ou dix minutes au téléphone à parler et à prier avec quelqu'un qui comprend !

Bob Gass

Jeudi, le 17 septembre 2009 – Deux leçons apprises dans la tempête.


« Pourquoi avez-vous si peur...? » Marc 4.40

Dans l'évangile de Marc nous lisons : « Jésus dit à ses disciples : Passons de l'autre côté du lac... Et voilà qu'un vent violent se mit à souffler, les vagues se jetaient contre la barque, à tel point que, déjà, elle se remplissait d'eau. Jésus, à l'arrière du bateau, dormait, la tête appuyée sur un coussin. Ses disciples Le réveillèrent alors en criant : Maître, nous allons mourir : cela ne Te fait donc rien ? Jésus, réveillé, menaça le vent et dit à l'eau du lac : Silence ! Calme-toi ! Alors le vent tomba et il y eut un grand calme. Puis Jésus dit aux disciples : Pourquoi avez-vous si peur ? N'avez-vous pas encore confiance ? ... et ils se dirent les uns aux autres : Qui est donc cet homme, pour que même le vent et les flots Lui obéissent ? » (Marc 4.35-41).

Voici deux leçons que l'on ne peut apprendre qu'au cours d'une tempête :

1- Vous devez faire confiance à Dieu lorsqu'Il vous dit quelque chose. Lorsque Jésus a dit : « Passons de l'autre côté », les disciples auraient dû savoir qu'aucune vague, si impressionnante ou menaçante soit-elle, ne pouvait faire couler leur embarcation. Réfléchissez à ce que Dieu vous a promis : Lui faire confiance qu'Il l'accomplira en son temps ne vous empêchera pas d'avoir peur ou de vous mouiller un peu, mais cela vous empêchera de couler et de vous noyer !

2- Vous devez vous souvenir qu'Il est avec vous dans la barque ! Si le Seigneur peut calmer une tempête, Il peut tout aussi bien en empêcher une de naître ou de se développer. S'Il permet que vous en essuyiez une de temps en temps, c'est pour vous montrer qu'Il peut résoudre chacun de vos problèmes, que même si vous êtes faible et vulnérable, Lui ne l'est pas, et qu'à travers ces expériences difficiles, vous apprendrez à Le connaître mieux qu'avant.

A vous de retenir ces deux leçons qui vous permettront d'être plus fort lorsque vousmettrez le pied sur le rivage de l'autre côté du lac, une fois la tempête calmée !

Bob Gass

Vendredi, le 18 septembre 2009 – A l'image l'un de l'autre !


« Chacun selon son espèce... » Genèse 1.24

Dans le livre de la Genèse, (= commencement), Dieu nous montre le principe qui doit régir la vie en général : « Que la terre produise des êtres vivants... chacun selon son espèce. » Chacun d'entre nous est donc le produit de son propre ADN, et de notre environnement. A présent avançons dans le temps rapidement : combien y avait-il de tueurs de géants dans l'armée du roi Saül ? Pas un seul ! Chaque fois que Goliath s'avançait pour défier l'armée d'Israël, tous les soldats, sans exception, tremblaient de peur. Pourtant David, qui était venu seulement pour apporter un pique-nique à ses frères, sauta sur l'occasion et, se souvenant de ses expériences précédentes au cours desquelles Dieu l'avait secouru, alla à la rencontre du géant et le tua.

Une fois devenu roi, combien de tueurs de géants dénombra- t-il dans sa propre armée ? Un grand nombre ! « A cette occasion-là, Sibkaï, de Houcha, tua Sippaï, un descendant des géants Refaëtes, et les Philistins furent battus temporairement. Au cours d'un autre combat contre les Philistins, Élanan... tua Lami, frère de Goliath... dont le bois de la lance était gros comme le cylindre d'un métier à tisser. Un autre combat encore eut lieu, à Gath. Il y avait là un soldat ennemi de haute taille, qui avait six doigts à chaque extrémité, soit vingt-quatre doigts ; il était, comme les autres, un descendant de géants. Il insulta les Israélites. Alors Yonatan, fils de Chamma et neveu de David, le tua. Ces soldats philistins, descendants de géants originaires de Gath [ville natale de Goliath], tombèrent donc sous les coups de David et de ses soldats » (1 Chroniques 20.4- 8).

Pourquoi n'y avait-il aucun tombeur de géants du temps de Saül ? Parce que Saül n'en était pas un lui-même ! Mais sous la direction de David, les tombeurs de géants se multiplièrent parce que David avait abattu un géant. Cette histoire prouve le principe, établi dans la Genèse et que l'on retrouve tout au cours de la Bible, selon lequel chaque être vivant doit se reproduire « selon son espèce ». Aujourd'hui, Sa Parole vous conseille de veiller aux influences que vous risquez de subir et de faire attention également à votre manière d'influencer les autres.

Bob Gass

Samedi, le 19 septembre 2009 – Ecoutez Dieu (1)


« Tes oreilles entendront une voix qui dira : voici le chemin, marchez-y ! » Esaïe 30.21

Chaque fois que vous faites un pas de foi et que vous vous lancez dans une aventure nouvelle, une voix en vous murmurera : « Tu dois être complètement fou, tu n'es pas capable de faire ça. Les petites réussites de ton passé n'étaient que des coups de chance, rien de plus. Tu t'es trouvé au bon endroit au bon moment, c'est tout ! Mais à présent tu es dépassé ! » Cette voix vous réveillera au milieu de la nuit, vous donnera mal au c½ur. Vous pourrez l'entendre en pleine réunion de votre conseil d'administration, au plus secret de votre chambre ou sur le trottoir que vous arpentez. C'est la voix de la peur, et cette voix fait fi de toute compassion ou justice. Elle se fait un malin plaisir de vous rappeler vos échecs passés et de jouer avec vos craintes les mieux cachées.

Mais vous pouvez entendre une autre voix, celle de Dieu. Et cette voix vous dit : « N'aie pas peur, Je suis avec toi. Ne regarde pas autour de toi avec inquiétude. Oui, ton Dieu, c'est Moi. Je te rends fort, Je viens à ton secours et Je te protège, avec Ma main puissante et victorieuse » (Esaïe 41.10). Apprendre à écouter la voix de Dieu ne signifie pas que soudain tous vos problèmes s'évanouiront, ni que la voix de la peur disparaîtra.

Ecouter Sa voix, cela ressemble plutôt à avoir une conversation intime avec un ami très cher au milieu d'une place publique remplie d'une foule bruyante. D'autres voix tournent autour de vous,mais vous ne les entendez pas parce que vos oreilles ne veulent écouter que la voix de votre ami. C'est ainsi avec la voix de Dieu. Qu'Il vous parle par les Ecritures, la voix d'un ami ou au travers des circonstances de la vie, Il communique toujours avec le coeur de ceux qui Le cherchent. La promesse qu'Il vous fait est la suivante : « Tes oreilles entendront une voix qui dira : voici le chemin, marchez-y ! »

Une parole venant de Dieu, juste une seule, peut changer toute votre vie. Alors, aujourd'hui, apprenez à écouter Sa voix.

Bob Gas

Dimanche, le 20 septembre 2009 – Ecoutez Dieu (2)


« N'aie pas peur, Je suis avec toi... » Esaïe 41.10

Pour réussir dans la tâche que Dieu vous a appelé à accomplir, vous devez toujours demeurer à l'écoute du Saint-Esprit qui vit en vous et apprendre à reconnaître sa voix quand Il vous dirige à travers les Ecritures. Quand la pression se fait plus forte et si vous êtes tenté d'agir trop rapidement, vous entendrez Sa voix qui vous affirme : « Ne sortez pas dans la précipitation... car le Seigneur marche devant vous, et le Dieu d'Israël sera ton arrière-garde » (Esaïe 52.12). Dieu vous protège par devant et par derrière.

Comment le fera-t-Il ? Lorsque vous serez sur le point de prendre un mauvais chemin ou une décision dangereuse, Il vous rappellera que : « L'homme élabore des plans, le Seigneur en dirige la réalisation » (Proverbes 16.9). Si vous vous découvrez incapable d'accomplir la tâche qu'Il vous a confiée, vous entendrez Sa voix vous dire : « Le Seigneur restera ton guide, même en plein désert, Il te rassasiera et te rendra des forces. Tu feras plaisir à voir, comme un jardin bien arrosé, comme une fontaine abondante dont l'eau ne tarit pas » (Esaïe 58.11). Ses ressources sont infinies et seront là pour vous soutenir et vous ravitailler. Lorsque vous serez à court de solutions et que vous ne saurez dans quelle direction vous tourner, Il vous rassurera en ces mots : « Je t'instruirai et te montrerai la voie que tu dois suivre ; Je te conseillerai, J'aurai le regard sur toi » (Psaume 32.8).

Lorsque le fardeau deviendra trop lourd sur vos épaules, vous entendrez Sa voix vous dire : « Décharge-toi de ton fardeau sur le Seigneur, et Il pourvoira à tous tes besoins ; Il ne laissera jamais le juste vaciller » (Psaume 55.22).

Ecouter la voix de Dieu peut signifier également apprendre à sacrifier d'autres choses et à refuser d'écouter d'autres voix, mais si vous voulez vraiment L'entendre, vous devrez le faire sans hésiter. Rien n'est plus important que savoir reconnaître la voix de Dieu lorsqu'Il vous parle !

Lundi, le 21 septembre 2009 – Dieu vous protège


« Il ne permit à personne de les opprimer... » 1 Chroniques 16.21

Jusqu'où iriez-vous pour protéger votre enfant, pour empêcher qu'il ne souffre ? Multipliez ceci à la puissance infinie et vous comprendrez peut-être combien vous comptez aux yeux de Dieu. Nabucodonosor s'empara des vases sacrés qui se trouvaient dans le temple de Jérusalem et les plaça dans un temple païen à Shinar (Daniel 1.1-2). Après lui son fils Belshatsar devint roi et, une nuit, au cours d'un festin très arrosé, il fit apporter par ses « serviteurs les vases d'or qui avaient été enlevés du Temple, de la maison de Dieu à Jérusalem ; et le roi, ses grands, ses femmes et ses concubines y burent » (Daniel 5.3).

S'ils s'étaient amusés à boire dans n'importe quelle autre coupe, cela n'aurait eu que peu d'importance, sans doute, mais Dieu avait trop investi dans ces vases sacrés pour les laisser en abuser ainsi impunément. Cette même nuit Belshatsar fut tué et son royaume complètement détruit, à cause du principe biblique exprimé dans ce verset : « Il ne laissa personne les opprimer, Il fit des reproches à des rois à leur sujet : Ne touchez pas à ceux qui ont reçu Mon onction » (1 Chroniques 16.21-22).

En tant qu'enfant de Dieu racheté par Lui, Il vous aime et veut vous protéger. N'oubliez jamais cette vérité. Peut-être devrez-vous vous battre sur une terre étrangère ou vivre et travailler dans des circonstances difficiles ; peut-être devrez-vous souffrir pour votre foi,mais comprenez ceci : Dieu a trop investi en vous pour permettre à quiconque de vous abattre. Chaque fois que Satan essayera de le faire, Dieu interrompra ses réjouissances pour lui dire catégoriquement : « Ce vase ne t'appartient pas, ne le touche pas, cela M'a pris trop de temps pour lui apprendre comment prier, J'ai passé trop d'heures à lui apprendre comment surmonter ses difficultés. Maintenant il a appris comment résister à la pression des épreuves. Il a déjà trop souffert pour Mon nom pour que Je te laisse maintenant l'écraser. Bas les pattes ! Il M'appartient ! »

Réjouissez-vous, Dieu veut aujourd'hui encore vous protéger.

Bob Gass