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 Une paroisse flottante vouée à l’accueil de sans-abri

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Capucine
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Capucine

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MessageSujet: Une paroisse flottante vouée à l’accueil de sans-abri   Une paroisse flottante vouée à l’accueil de sans-abri Icon_minipostedSam 14 Nov - 9:48

Une paroisse flottante vouée à l’accueil de sans-abri

À Conflans-Sainte-Honorine, en région parisenne, une paroisse flottante gérée par des assomptionnistes répond à la nécessité d’offrir l’hospitalité à des centaines de réfugiés tibétains à la rue.

Deux Tibétaines montent à bord dans le plus grand calme, avec ce même petit sac à dos, reconnaissable entre tous. Sur la péniche-chapelle Je sers , on leur a dit qu’elles trouveraient certainement refuge. Des contreforts de l’Himalaya au Népal, en passant par l’Inde, le nom de cette embarcation circule dans la diaspora. Là, sur le rivage de la Seine, à Conflans-Sainte-Honorine, dans le nord des Yvelines, la porte reste ouverte.

Toutes les places sont occupées


C’est Hugues Fresneau, le directeur de l’établissement flottant, qui les reçoit dans son bureau. Dans ce local étriqué où s’entassent les dossiers, la photo du pape François côtoie celle du dalaï-lama. Le responsable est embarrassé : « Nous ne sommes pas la solution, mais nous ne pouvons pas rester les bras croisés », commente-t-il.

Les deux femmes ne dormiront pas dehors. Les quelques hommes qui emboîtent leurs pas, en revanche, auront moins de chance. Eux aussi ont traversé le toit du monde à pied, pour rejoindre Katmandou, puis l’Europe, par les airs ou par le rail. « Tout ce que je peux vous donner, c’est une tente pour que vous alliez dormir dans la forêt avec les autres », leur annonce le directeur en anglais. Une cinquantaine de jeunes, faute de solutions, dorment en effet sur l’autre rive, sous les arbres, à l’abri des regards.

Une paroisse mobilisée

Tout est plein. Les 60 places de la péniche, réservées aux sans-abri, sont essentiellement occupées par des réfugiés tibétains. Idem concernant les 25 autres lits réservés aux jeunes femmes sur Notre dame des eaux, une péniche désaffectée amarrée un peu plus loin sur le même quai. Pas de solutions non plus dans les deux maisons situées dans la commune voisine d’Andrésy. Ces jolies bâtisses étaient vouées à la destruction car situées sur le tracé d’une hypothétique autoroute. Mais le projet de chantier a été abandonné. Du coup, 40 hommes y logent, et 30 autres personnes ont installé leur campement dans les jardins.

Voilà quatre ans que la péniche est ainsi saturée. Même si les Tibétains sont quasiment assurés d’obtenir la protection de la France. L’association La pierre blanche qui gère l’établissement les prend en charge 8 à 9 mois, le temps que leur demande d’asile soit prise en compte. Certains, remis à la rue après l’obtention du statut de réfugié, reviennent vers l’embarcation solidaire.

Pour accueillir, toute la paroisse est sur le pont. Les trois religieuses des Petites Sœurs de l’Assomption sont à leur poste : Bernadette à la santé et l’accompagnement des familles, Jacqueline à l’apprentissage du français, Marie-Rose à l’intendance. Elles peuvent aussi compter sur le soutien d’une trentaine de bénévoles.

L’hospitalité jusque chez les particuliers


Des paroissiens sont en train de se cotiser pour louer un logement et le mettre à disposition des exilés. D’autres ont fait le pari de l’hospitalité à la maison, depuis janvier dernier. « Nous ne pouvions pas accepter que des filles dorment sur le quai de la gare », explique ­Raymonde, qui forme avec Maryse et Yvette une équipe de choc. Elles sont fières d’avoir devancé l’appel du pape pour l’accueil des migrants. Les réfugiées s’installent dans la chambre vide de leurs grands enfants.

Leur initiative a fait des émules. Depuis mai, un réseau de 25 familles accueille 50 jeunes femmes. Elles sont à présent bien rodées. « Au départ, des volontaires ont accueilli un jeune qui occupait absolument tout l’espace de la maison. Ils ont été tellement gênés qu’ils n’ont plus accepté personne par la suite, c’est dommage », explique Maryse. Une charte des droits et devoirs a donc été mise en place. Les durées de séjour ne doivent pas dépasser deux ou trois mois, le temps de mettre en place un suivi social et administratif.

Au moment d’entrer dans les lieux, un tour de la maison doit être fait, avec l’explication de son fonctionnement. Ceux qui n’en peuvent plus d’avoir quelqu’un chez eux n’ont qu’à s’inscrire sur un tableau : « Si on a besoin de souffler, c’est normal, on peut demander un relais pendant une semaine »,poursuit Maryse. Depuis peu, ce réseau d’entraide s’est même étendu en région. Trois réfugiés sont partis chez des particuliers à Saint-Étienne, cinq ou six sont partis en Bretagne, d’autres sont allées à Tournus, en Bourgogne…

Fatigue et manque de temps


À midi sur le bateau, c’est le branle-bas de combat. Ici, on sert 200 à 300 couverts. Chacun doit mettre la main à la pâte, y compris les réfugiés. Tous les jours, des volontaires sont désignés, parmi eux, pour préparer les repas. Après quoi, il faut débarrasser, nettoyer, ranger. Aujourd’hui, c’est le P. Willy qui est aux commandes. Ce prêtre assomptionniste originaire du Pérou connaît bien la péniche. C’est là, dans la grande chapelle placée à la tête de la péniche qu’il a été ordonné il y a six ans. Lors de ses études en théologie à la Catho de Paris, il avait commencé par quelques heures de bénévolat sur le bateau. Il ne l’a plus quitté.

« Au début, tout est beau, tout est merveilleux, mais très vite la patience est mise à rude épreuve, et la fatigue commence à venir », souligne-t-il. Contrairement à lui, d’autres religieux n’ont pas tenu la distance. Accueillir des réfugiés implique de s’investir à fond. Par exemple, il faut absolument apprendre tous les prénoms par cœur, aussi difficiles soient-ils à prononcer.« Quand on oublie comment ils s’appellent, c’est comme si on les effaçait en tant que personne, alors même qu’ils cherchent à devenir quelqu’un dans ce nouveau monde », explique le P. Willy. Alors il s’efforce de reconnaître Tashi, Dawa, Thuntsu et des centaines d’autres, qui le harcèlent tous de leurs demandes particulières. Le prêtre souhaiterait néanmoins que ces marques d’intérêt soient plus réciproques. « Il nous manque certainement des moments d’échanges spirituels, de manière à pouvoir leur dire aussi qui nous sommes, en tant que catholiques », estime-t-il.

Un soutien insuffisant des pouvoirs publics


L’équipage voudrait surtout obtenir le soutien des pouvoirs publics. Il se sent particulièrement abandonné. Car la péniche est devenue un point de fixation ingérable. Pour s’en sortir, l’association La pierre blanche dispose bien d’un réseau de logements d’insertion. Mais ces appartements, prévus à l’origine pour des familles, sont assez mal adaptés, pour des personnes seules.

Jusqu’à cet été, la préfecture des Yvelines envisageait de proposer le monastère des Orantes à Bonnelles, dans le sud du département, pour soulager Je sers. Mais en septembre, l’État a finalement ­préempté les 80 places du site au profit des réfugiés syriens et irakiens. La France venait alors de s’engager à faire venir 1 000 réfugiés depuis Munich, en signe de soutien à l’Allemagne, première destination d’asile.

Religieux, paroissiens et autres militants ont eu l’occasion de dire leur ras-le-bol, le 10 octobre dernier. Ils étaient 300 à marcher des quais jusqu’à la mairie de Conflans-Sainte-Honorine. Déception : « À part des garanties de mise à l’abri pendant la période de froid, on ne nous a rien promis », regrette Hugues Fresneau.

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L’histoire d’une barge devenue paroisse

1919 : Construction de ce chaland tracté à Amfreville (Eure). Il est destiné au transport de charbon. Son nom d’origine est Langemark.

1936 : Le bateau, racheté par L’Entraide sociale batelière (ESB), est rebaptisé Je sers par l’abbé fondateur Joseph Bellanger, béni par l’évêque de Versailles Mgr Benjamin Roland-Gosselin. Une chapelle, tenue par les assomptionnistes, y est édifiée. Il s’agit à la fois d’une paroisse et d’un lieu d’entraide sociale pour les mariniers et leur famille.

1986 : Le trafic commercial des bateliers, en baisse depuis les années 1960, est désormais en berne. L’ESB a fermé nombre de ses filiales, ce qui remet en question la vocation de la péniche. Le P. Arthur Hervet relance alors les lieux en fondant l’association La pierre blanche. Il s’agit d’apporter une réponse globale (hébergement, logement, aide alimentaire, vestiaire social…) à des personnes exclues, qu’elles soient sans-papiers, sans domicile, ancien détenu, etc.

2011 : Après avoir connu plusieurs vagues migratoires, la péniche se met à accueillir essentiellement des Tibétains.

http://www.la-croix.com/Actualite/France/Une-paroisse-flottante-vouee-a-l-accueil-de-sans-abri-2015-10-26-1372896
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